Chapitre IIIAbandon
T/N
Il m'embrasse sans que je puisse faire quoi que ce soit. Hein ?!?! Je me débats mais Gilgamesh a beaucoup plus de force que moi. Voyant que je ne réagissais pas à ses baisers, il prend mon menton avec sa main gauche, celle qui est libre, et m'ouvre la bouche de force. Il glisse sa langue dans ma bouche.
Je gémis sur le coup et tente de me défaire de son emprise. Mais qu'est-ce qui lui prend ?!?! Voyant que je ne répondais toujours pas à ses baisers et tentait simplement de me défaire de son emprise, il me lâche mon menton pour me prendre mon autre main. Voyant une ouverture, je ferme ma bouche. Je me retrouve à lui mordre la langue.
Il s'arrête sur le coup, ne s'y attendant pas. Il me lance un regard des plus noirs. Je garde ma bouche fermée. Voyant que je ne réagissais pas et que je ne compte pas le lâcher sans qu'il ne me lâche, avec sa main gauche, qui n'a pas attrapé ma main en fin de compte, il la descend jusqu'à mon entre-jambe. Il soulève ma robe blanche jusqu'au niveau de mon entre-jambe. Je panique et lâche sa langue d'un seul coup et recule.
Il sourit et se lèche les lèvres, encore agacé de s'être fait avoir et surtout attaqué de la sorte. Il me rattrape l'autre main et ma plaque contre le lit.
- Lâ... Lâche-m...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il m'embrasse de nouveau. Il m'ouvre encore une fois la bouche de force puis lâche mon menton. Je ne vais pas refaire la même chose. Je ne suis pas folle. Il faut pas que je le refasse. Surtout pas. Voyant que je ne recommençais pas au bout de deux minutes, il sourit et laisse mes lèvres respirer de l'air.
- Tu vas être châtié par les dieux... , dis-je, cachant mon effroi mélangeant au plaisir de ses gestes.
- Moi... ? Châtié... ? , rigole-t-il. C'est plutôt toi qui va l'être.
Je lui lance un regarde noir, agacé par de tels propos.
- Mais tu as de la chance, je te propose un marché... Renonce à être prêtresse.
Je ne dis rien, ne comprenant pas comment il pouvait dire une chose pareille.
- Co... ?
- Si tu renies ton poste de prêtresse, tu n'auras plus de problème à pouvoir le faire, non ? Et puis, si j'ai bien compris, tu as été plus ou moins obligé à le devenir... Donc se serait tout gagnant pour toi, non ?
- Comme si c'était aussi simple d'abandonner ses fonctions ! , m'écrie-je, ne revenant pas de sa stupidité.
Il pouffe de rire et me fait un sourire narcissique.
- Je suis le Roi. C'est moi qui choisit.
Je grince des dents. C'est le Roi, donc c'est lui qui choisit ?! Et puis quoi, encore ?!
- Si tu refuses, je vais continuer. Ce ne serait pas moi qui serait châtié, mais toi. , fait-il, se rapprochant de mon oreille. Tu prendras tellement de plaisir à le faire avec moi que les dieux te puniront.
Je grince de nouveaux des dents. Il se fout clairement de moi. Clairement.
- Je suppose que ça veut dire que tu refuses. Si tu changes d'avis en cours de route, j'accepterais peut-être... , pouffe-t-il de rire.
Il soulève de nouveau ma robe qui était retombée. Il la monte jusqu'à mon ventre. Il peut voir ainsi ma culotte. Espèce de... !!! Je rougis et tente de descendre ma robe, en vain. Gilgamesh me tient mes poignets avec force. Il met mes deux mains dans sa main gauche puis descend l'autre au niveau de mon entre-jambe pour la caresser. Il lèche mon cou puis mes oreilles. Je me retiens de gémir.
Il va le faire... Il va vraiment le faire... Pourquoi... J'ai cette sensation de plaisir... ? Est-ce que Gilgamesh avait raison, en fin de compte ? Est-ce que je vais vraiment prendre du plaisir à le faire... ? Non ! Il ne faut pas ! Je dois l'arrêter... !
Malheureusement, mon corps ne me répond pas. J'étais absorbée par ses caresses. J'adorais ça. Je n'arrivais plus à dire quoi que ce soit. Des larmes commencent à monter. Pourquoi... ?
- A... rrête... , murmure-je, à bout.
Il sourit, content de ma réaction.
- Non.
Il pouffe de rire. Pour me montrer son désaccord, il décide d'aller beaucoup plus loin. Il lève sa main droite pour s'apprêter à descendre ma culotte. Quand à ses baisers... Il commence à me mordre gentiment tout en descendant de plus en plus bas. Il arrive au bas de mon cou et continue à descendre vers ma poitrine.
- J'a... bandonne... J'abandonne... , murmure-je, n'arrivant plus à me retenir. Je renie... ma fonction... de prêtresse...
Il s'arrête. Il se rapproche de mon oreille.
- Oh... ? Vraiment... ?
Je retenais mes larmes. Je détourne ma tête pour montrer ma capitulation. Au moins, je ne tomberai pas dans le pêché... et je ne serais pas encore plus puni par les dieux. Il sourit puis se relève.
- Eh bien... Tu en auras mis, du temps !
Il me lâche complètement et sort du lit tranquillement. Hein... ? Ne comprenant pas, je me relève, descend ma robe, gênée, et lui lance un regard noir. Il se retourne et sourit.
- Je t'ai bien dis que je continuerai si tu refusais d'abandonner ton rôle de prêtresse, non ?
Hein ? Quand est-ce qu'il a dit ça ?
- Et puis... Je préfère le faire une autre fois... à un moment où tu t'y attendras le moins, pour que tu puisses t'abandonner entièrement à moi. , me fait-il, avec le mauvais sourire.
Espèce de... !!!
- Au fait... À partir d'aujourd'hui, tu es ma concubine et mon esclave personnelle. Tu es une prisonnière de guerre. Le manque de respect à mon égard pourrait être considéré comme une condamnation à mort. Ce serait dommage de perdre ta vie alors que tant de gens se sont sacrifiés pour toi... , me sourit-il méchamment. Je suis donc à partir d'aujourd'hui ton maître et Roi. Retiens-le.
Après son petit discours, il s'en va, me laissant en plan sur le lit sans que je ne comprenne quoi que ce soit. Par... PARDON ?!?! Il veut que je sois son esclave et sa concubine ?!?! Il se fout de moi ?!?! Moi, une fille de sang royale, qui ai partagé avec lui une enfance d'amitié et d'entraide, moi qui lui ai laissé la couronne, moi qui l'ai sauvé à de nombreuses reprises par le passé, je dois devenir son esclave... ?!?!
Je prends le premier coussin qui me viens et le balance dans la direction de la sortie de la chambre, là où Gilgamesh est parti, hors de moi, les larmes aux yeux.
En fin de compte, je ne sais vraiment pas s'il se souvient de moi... Je... Je le déteste... Et dire que j'ai aimé un type comme lui... Non, plutôt... dire que j'aime un type comme lui !!!
*
Gilgamesh
Je sors de la chambre. Encore un peu plus et je craquais. J'ai failli vraiment le faire. Dire que je voulais simplement qu'elle abandonne son idée d'être prêtresse pour lui libérer d'un poids... Je suis allé un peu loin.
Je sors, un peu rouge de gêne. C'est bien elle. Il n'y a aucun doute. C'est bien T/N, mon ami d'enfance. Celle qu'on m'a dis morte à l'âge de cinq ans, assassiné par quelqu'un. On m'a donc menti. On m'a menti pour que je monte sur le trône, et pas elle. À cause de moi, elle a tout perdu. Elle a tout perdu, et je ne l'ai jamais aidée. Je n'ai jamais tenu ma promesse. Dire que j'ai attaqué ce village parce qu'il refusait de me donner la grande prêtresse pouvant réaliser tout les vœux... Je ne m'attendais pas à ce que ce soit réellement elle.
J'avance, décidé. Je ne vais pas accepté ça. Déjà que je voulais retrouvé son assassin, mais là... Ils ont fais quelque chose qu'il n'aurait jamais dû. Ils s'en sont pris à la femme qui va devenir ma reine. Je vais trouvé ces meurtriers... Et leur faire regretter.
*
T/N
Je me réveille avec difficulté. Après avoir dormi à cause d'un somnifère, je me suis retrouvée à me rendormir quelque temps après que Gilgamesh soit parti. Il fait jour. Je soupire. Qu'est-ce que je vais faire, aujourd'hui... ? M'enfuir d'ici... ?
Une servante rentre d'un seul coup dans ma chambre.
- Pardonnez-moi. , fait-elle, s'inclinant gentiment devant moi. Le Roi vous ordonne de rester dans votre chambre pour la journée. Vous êtes simplement autorisée à prendre l'air dans le jardin, mais vous serez alors accompagnée. Le Roi m'a demandée de vous dire que si vous n'écoutiez pas ses consignes, il vous punira comme il se doit.
Je grince des dents mais ne dis rien. Après tout, elle n'a rien fais. Elle ne mérite rien, la pauvre. J'acquiesce à contre cœur puis elle s'en va de la chambre. En gros... je dois restée ici. Et je serais surveillée de prêt.
Je prends de nouveau un coussin et le balance dans la chambre, agacée.
Je n'ai en fin de compte pas bougé de toute la journée : je suis restée dans ma chambre. Le soir venu, quelqu'un entre dans ma chambre : Gilgamesh.
- Ah ce que je vois, tu n'as pas bougé de toute la journée... , rigole-t-il. Brave petite.
Je lui lance un regard des plus noirs.
- Bon... Et si on s'amusait un peu ? La journée a été très fatigante, aujourd'hui... Il va falloir que tu m'occupes. , se lèche-t-il les lèvres.
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