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Chapitre XIV


Il faisait froid dehors en plus de pleuvoir à petites goûtes. Je serrais un peu mon foulard contre moi, traversant les rues en tenant le parapluie au-dessus de ma tête. Mon portable vibrait.

« Dans 20mn, au café. » de la part d'Aizen.

Je rangeais mon cellulaire juste après, poursuivant ma route tranquillement. J'évitais les flaques, m'amusant à sauter au-dessus d'elles comme un petit enfant nostalgique. Je passais devant la boulangerie, une odeur de viennoiserie parvenant jusqu'à mon nez. Je saluais poliment les passants et passantes, leurs faisant un grand et chaleureux sourire. J'avais un bon sentiment concernant cette journée, je sentais comme si elle allait devenir parfaite.

Deux rues plus tard, je tournais vers la gauche, puis avançais tout droit et tournais une nouvelle fois à la gauche avant de me retrouver devant la porte du café. Je prenais une petite inspiration avant d'entrer, une vague de chaleur se faisant ressentir instantanément sur mon visage. Je regardais un peu autour avant d'apercevoir un bras levé plus loin ainsi que deux chevelures noires à barrettes rouges. Je ricanais puis les rejoignais. Je m'asseyais et retirais veste et foulard, replaçant mon nœud à l'arrière de ma tête. Je constatais que Juzo me souriait gentiment avant que je ne débute la conversation :

« Tout va bien vous deux ? Demandais-je calmement.

- Comme d'hab quoi. Répondait Aizen.

- Elle est comme ça depuis la réunion. Poursuivait Suzuya.

- J'te permets pas ! Ronchonnait alors sa sœur.

J'en riais.

- Vous avez déjà commandé ? Questionnais-je par la suite.

- Nan. On t'attendait en fait et j'ai la daaalle en plus.

Je roulais des yeux, « elle ne changera jamais » vous allez me dire... Eh bien, vous avez sans doute raison.

- Ça vous dit des chocolats chauds ?

- M'en fouuuus.

- Oh ouii !

Le contraste entre l'enthousiasme de Juzo et les grognements d'Aizen étaient plutôt hilarants vu ce que je vous raconte. Croyez-moi, je me retenais d'éclater de rire.
Je commandais donc nos trois chocolats chauds avec chamallows et chantilly, il n'y avait rien de mieux pour se réchauffer ! Enfin... En plus de la tisane, et le café. Bref ! Ensuite, une fois les boissons arrivées, chacun d'entre nous se faisait le plus grand plaisir de l'avaler à grande gorgée. Et c'est le frère qui reporte le concours de la plus belle moustache de chantilly !

- Hm, ils sont pas mal, mais j'ai déjà eu meilleur. Reprenait Aizen.

- Tu as toujours quelque chose à dire toi ! Ronchonnait Juzo.

- Râleuse va. Ajoutais-je sans pression.

Elle levait alors le regard et nous observait tous les deux.

- Je dois m'attendre à ce que vous fusionner pour me détruire ou ça se passe comment ?

On pouffait de rire, mais je retiendrais cette idée très chère, ne t'en fais pas pour ça !
La discussion se poursuivait, on papotait de tout et n'importe quoi qui ne concernait pas le CCG. Hanko en venait même à nous faire part de la fois où elle était tombée du lit et même que si tout le monde s'était demandé d'où était sorti le gros bruit ce soir-là, elle ne dévoilait rien. D'accord, au moins je saurais dorénavant que ce gros « BADABOUM » n'était qu'une Aizen Hanko sauvage qui était jadis tombée du lit en voulant se retourner, parfait. Son frère se moquait de temps à autre d'elle, disant qu'elle ronflait beaucoup. En soi, c'était bien à savoir. Au passage, ne vous en faites pas, c'était purement affectif.

Après au moins une quarantaine de minutes de discussion, Aizen se levait.

- Désolée, j'vais devoir vous laisser, on m'appelle.

- Huh ? Tu vas faire quoi ? Demandais-je.

Elle haussait les épaules.

- J'avais encore un rapport à écrire, je l'avais zappé.

- Oh, je vois. A plus tard alors !

Je lui souriais. Elle nous regardait une dernière fois, tous les deux, avant de s'en aller. Je la suivais du regard jusqu'à ce qu'elle ait totalement disparue de mon champ de vision. Tout était si calme aujourd'hui ... On aurait presque pensé que Tokyo était la ville la plus paisible qui ne soi... et pourtant, beaucoup de choses nous prouvait le contraire.

- Tout va bien ? Entendais-je alors, brisant le silence.

Je relevais le regard pour croiser celui de Juzo qui avait un air plutôt curieux.

- Oui oui ! Je rêvais c'est tout !

Il souriait un peu avant que je ne me lève.

- Bon, je vais payer et on va faire un tout dehors, d'accord ? M'exclamais-je d'un coup, enthousiaste.

Il en fut un peu surpris à première vue.

- Tu n'as pas besoin de ...

- Pas de mais ! C'est ma tournée ! Riais-je.

Une nouvelle fois, de l'étonnement se montrait sur le visage du petit inspecteur alors que je quittais ma place pour payer les boissons. Il me rejoignit peu après, m'apportant manteau et foulard. Je le remerciais et puis quittais le café. Il avait cessé de pleuvoir à présent et le ciel commençait peu à peu à se dégager.

Je me retournais vers lui, marchant à reculons.

- Je te laisse choisir, la gauche ou la droite ? »

Il hésitait un instant avant de pointer la droite de son index. C'est à cet instant que je lui saisis doucement le bras pour ensuite l'entraîner dans ma course. Habituellement, je me retenais à faire ce genre de geste, mais le concernant, c'était comme si j'avais été sûre et certaine que ça ne le dérangeait pas. Même si ... Enfin... C'est troublant. Disons que sur le coup, j'étais dans ma petite bulle paradisiaque et que l'envie d'entraîner les autres avec moi ne m'avait pas manquée.

On dépassait certains magasins, tournait une rue à la droite pour ensuite se retrouver à l'entrée du parc de Tokyo. Les feuilles commençaient déjà à tomber des arbres, l'une d'entre elle atterrissant juste à mes pieds. Je finissais par lâcher le bras de Juzo pour poursuivre la marche à pas lent. Il suivait, étant quelques centimètres derrière moi. Je camouflais un tout petit peu mon visage dans mon foulard, un petit coup de vent soufflant sur mon visage. Je poursuivais mon chemin, admirant la nature. Plus loin, j'apercevais un petit stand de crêpes. Instantanément, j'y accourus, sortant quelques pièces pour acheter deux crêpes, en offrant une à celui qui m'accompagnait. D'ailleurs, celui-ci la refusait au début, me disant que je n'aurais pas dû, mais j'insistais tellement pour qu'il la prenne qu'il se sentait au final obligé de l'accepter. Tranquillement, je m'installais sur le banc, dégustant lentement la crêpe encore chaude. Il fit de même, grognant un peu en me regardant. Navrée, je n'en ai rien à faire du fait que tu ne voulais pas que je te la prenne celle-là, maintenant tu apprécies.

Notre chemin se poursuivait enfin, sortant du parc quelques temps plus tard afin de continuer la marche au centre-ville. Il y avait beau pas avoir énormément d'échanges, j'appréciais sa présence. C'est comme si elle comblait un trou qui demeurait présent depuis un long moment dans mon cœur.

Le dernier arrêt se fit dans la salle d'arcade. Au passage, je me sentais vraiment débile à me rendre compte seulement maintenant qu'il y en avait une ici, dans la ville où j'habites depuis mon enfance. Yuna, tu es désespérante. Mes yeux s'illuminaient en voyant tous ces jeux, installé l'une à côté de l'autre. Juzo se trouvait encore toujours derrière moi, pourtant... J'avais l'impression qu'il souriait en ce moment même. La musique ne faisait qu'improuver ma bonne humeur. C'est alors là que je la vis, la plateforme de danse. Elle se trouvait à quelques mètres de moi et je ne mis pas longtemps à m'y retrouver. Rien de bien étonnant, vu la fan de danse que je suis. Juzo restait de côté alors que j'insérais une pièce dans l'automate. Une personne finit par s'ajouter, me demandant si elle pouvait également jouer. Je n'allais pas refuser, j'adorais avoir de la concurrence ! La musique se lançait, je mettais un petit instant à m'imprégner de la chorégraphie avant d'y mettre toute mon énergie, souriant de toutes mes dents en suivant les mouvements. Certaines personnes s'arrêtaient par moment en passant, nous observant alors que je continuais avec passion. Tout le monde pouvait apercevoir que je jouais non pas pour la victoire, mais pour m'amuser et parce que j'appréciais.
La danse se terminait, mon concurrent était quasiment épuisé, me félicitant. Je riais et le remerciais, ce genre de compliment me faisaient toujours plaisir. Je tournais la tête vers Juzo, lui faisant signe de faire une partie. Cette fois, j'acceptais le fait qu'il dise non. Il m'expliquait qu'il était fatigué et qu'il avait encore quelques tâches à accomplir avant le lendemain. Je ne lui en voulais en aucun cas, reprenant mes affaires, lui proposant de le raccompagner chez lui. Il refusait une nouvelle fois, pensant que c'était à lui de me faire ce plaisir après tout ce que j'avais fait pour lui. Je roulais des yeux, finissant par accepter, flattée.

Le retour se fit dans la plus grande des bonnes humeurs. J'avançais en sautillant, on aurait dit une enfant. Sur le coup, je m'en fichais, j'étais heureuse et je n'avais aucune crainte ou honte ou quoi que ce soit de le montrer. Je parvenais même à dessiner un petit sourire sur les lèvres de Suzuya. Une fois devant la porte, je le remerciais pour cette journée. Je lui faisais un signe de main pour lui dire aurevoir avant de d'entrer dans le château, encore capturée dans mon petit monde.

Je déposais mon manteau et retirais mes chaussures, percevant des bruits dans l'escaliers.

« Tu es enfin rentrée ? Entendais-je.

Aizen, je sais qu'il s'agit de toi, et je sais que tu vas me poser touuutes sortes de questions concernant cet après-midi.

- Ouaip !

Elle s'approchait.

- Alors ?

- Ça s'est bien déroulé ! On est allé au parc manger une crêpe, puis à la salle d'arcade et au final il m'a raccompagné jusqu'ici.

Elle lâchait un soupire. Je levais le regard, légèrement surprise par sa réaction.

- Hm ?

- Il a parlé ?

- Hmmmm pas vraiment, mais ça ne m'a pas dérangé ! Il était là, c'est tout ce qui comptait. En plus de ça, je suis parvenue à le faire sourire !

Oui, j'avoue, j'en étais fière. Pas qu'il ne souriait jamais mais parvenir à faire sourire qui que ce soit m'a toujours fait plaisir.

- Il peut être froid de temps en temps, mais quand tu le connais, c'est un enfant.

Je riais.

- Pas grave ! Je me suis montrée aussi de mon côté un peu enfantin aujourd'hui, alors je ne peux pas me permettre de juger !

- Bref, je te conseille de ne pas t'étonner concernant certaines de ses réactions, tu comprendras très rapidement de quoi je parle. Il est assez compliqué.

- Qui ne l'est pas au fond.

- Hm pas faux. Enfin, maintenant tu es au courant.

- Pas de soucis, je te remercie !

Je montais aussitôt dans ma chambre pour aller chercher quelques affaires avant d'aller prendre ma douche. Je ne prenais pas vraiment les paroles d'Aizen en considération. En tout cas pas encore... Même si elles étaient un peu ... étranges sur les bords. Peu importe, l'importance est que tout se soit bien déroulé ! J'espère que dans son cas, ce soit pareil et que ce soir, il se remémora que je lui ai offerte une crêpe à la pâte à tartinée. 


Et voilà mes chères petites goules/inspecteurs ! 
Je vous fournis ce chapitre pour une fois dans de bons délais :3 J'espère qu'il vous aura plus malgré la dimension moins sérieuse XD CEPENDANT (oui j'insiste bien là-dessus ;) ) les choses vont progressivement devenir plus sérieuses ! :3 
Je suis fière en plus de ça d'avoir enfin pensé à corriger et à réécrire certaines phrases pour qu'elles sonnent plus agréables :3 

Bref, laissez-moi vos avis dans les commentaires et un petit vote si vous avez apprécié ? ^^ 

Et je vous dis à une prochaine ~ Bisous :3  

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