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5 - Epilogue

Lol si on m'avait dit qu'un élan de motivation me prendrait cette nuit pour écrire cet épilogue je n'y aurait pas cru !! C'est en partie grâce à vous :3 Vous êtes noooombreux à être venus me demander si cet épilogue était une légende ou une réalité alors le voici.

C'est du pur fluffy olala les temps changent comme on dit, Glatyne se met à écrire du fluffy que se passe-t-il? x')

Il est extrêmement court ! à peine 2500 mots, c'est simplement une petite touche finale qui j'espère vous plaira en attendant le recueil de Noël !

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Je regarde l'écran de mon portable et soupir de soulagement en voyant la somme de mon premier salaire s'afficher sur le fil de mes comptes

Tout va bien.

Notre appartement est plus petit encore que celui que nous avions mais le parc qui le borde est inespérément grand et Ghost va mieux. Son pelage n'a jamais repoussé sur la vilaine cicatrice, témoin d'une brûlure à l'huile bouillonnante. Mais il a retrouvé le goût de la nourriture et a repris du poids. Il court dans tous les sens autour de moi, excité et heureux, en aboyant après les écureuils et papillon. Ses blessures ne disparaîtront jamais vraiment mais il n'en souffre plus.

Je suis sobre depuis six mois et je n'ai pas retouché ni un médicament ni un gramme de drogue. Je n'ai pas beaucoup d'amis et mes collègues se résument à des connaissances pour l'instant mais je ne désespère pas d'améliorer ma situation après avoir retrouvé la santé.

Ce nouveau médecin, au bout de ma rue, m'a encore demandé de prendre un peu de poids, de manger même si je ne ressens pas la faim, simplement pour faire disparaître L'inquiétante empreinte des côtes sous ma peau et de remodeler mes joues creusées. Je n'ai toujours pas acheté de miroir, craignant surement de voir mon reflet encore fragilisé.

Depuis le dernier accident et ses complications, je vois souvent Ghost m'observer du coin de l'œil. Il reste là, le soir, allongé à côté de mon lit, à me dévisager silencieusement. Parfois, lorsque nos regards se croisent, je l'autorise à grimper sur le matelas et le serre contre moi. Il pose sa tête contre ma joue et je m'endors contre son cœur battant. Il prend soin de moi et je lui dois tellement... Je suis conscient que sans lui, je ne serais probablement plus ici et ses sombres pensées ne sont pas sans me rappeler celui qui m'a offert cette incroyable créature.

Je pensais que cet ami serait le seul qui manquerait autant à mon corps et à mon âme mais depuis quelques mois maintenant, en regardant les yeux brillant de Ghost, en regrettant la cicatrice qui marque son flanc, c'est l'image d'un autre homme qui hante mon esprit. Trop souvent je me force à l'oublier, à effacer les traits de son visage et gommer ce sourire qu'il ne m'a donné à voir qu'une fois. C'est si difficile désormais de construire une relation humaine. J'ai peut-être peur du secret que cachent les gens qui m'entourent ou peur qu'ils ne découvrent le mien.

Mais je vais mieux.

Les beaux jours se sont réinstallés dans le pays et avec eux l'hiver glacial épargne mes notes de chauffage et ma consommation d'électricité. Je travaille de nouveau en tant que serveur à temps plein cette fois-ci, dans un petit café à l'angle de la rue la plus cotée de la capitale. C'est en plein centre-ville, à trente minutes de métro de chez moi et à l'opposé du quartier que je fréquentais il y a de ça six mois.

Aujourd'hui je suis de repos et j'en profite pour sortir Ghost moi-même. J'ai trouvé une application d'échange de services et mon chien est désormais plus habitué à voir la jeune étudiante qui s'occupe de lui plutôt que moi mais je sais qu'il comprend. Je sais qu'il est plus qu'une simple bête imbécile et inconsciente. Peut-être plus qu'un simple animal.

Elle étudie l'Histoire et vient une ou deux fois par jour pour nourrir et sortir Ghost qui s'est fait à sa présence et accepte avec joie ses nombreuses caresses et ses étreintes. Elle habite en cité universitaire et il est difficile pour elle d'envisager avoir un animal de compagnie. Elle reste parfois des heures avec Ghost, attendant mon retour et je l'invite de temps en temps à manger pour remercier cet investissement. Je suis même allé la chercher une fois ivre après une soirée qui l'avait conduite dans des quartiers peu recommandables et elle avait passé la nuit chez moi, blottie contre mon chien qui avait veillé sur elle toute la nuit.

Une drôle de jeune fille.

Sa présence rythmait mes journées et elle est peut-être devenue ma première amie dans cette ville. Elle me racontait ses journées et je lui racontais les miennes. Elle me comptait ses catastrophes amoureuses et je restais muet sur ce sujet, ce qu'elle comprenait. Quelques fois, lorsqu'elle trouvait mon visage trop pâle ou mes joues trop creusées, elle se mettait à cuisiner. Qu'importe l'heure de la journée ou de la nuit, qu'importe les ingrédients qui peuplaient mon mince réfrigérateur, elle dénichait toujours une recette insoupçonnée. En cité universitaire, elle n'avait pas de cuisine et malgré la petite taille de la mienne, elle aimait sans soute repeindre mes murs de sauce ou de pâtes à beignet. Elle était maladroite, c'était un fait. Mais son cœur était grand.





*****





Quoiqu'il en soit, aujourd'hui, je ne travaille pas et c'est plutôt rare. Ghost est surexcité et certainement impatient de me montrer chaque endroit où ils se sont promenés tous les deux, là où ils ont joué au boomerang ou le dernier nid d'écureuil qu'il s'est mis en tête de chasser. Je garde la laisse la main sans entraver ses mouvements. D'autres promeneurs s'écartent, intimidés sans doute par la taille du doberman qui restera pourtant inoffensifs et ne souhaite que faire la connaissance des nombreux autres chien qui cavalent sur les sentiers de terre.

Il est joueur, sautille et se roule dans l'herbe, quelques indices qui tranquillisent une partie des promeneurs et laissent jouer leur chiens avec le mien. Il est grand, fort et balafré mais c'est encore un enfant qui aime s'amuser.

Je discute vaguement avec un couple, propriétaires d'un golden retriever en observant Ghost tourner autour de son nouvel ami. Enfin un chien à sa taille pensais-je et ses propriétaires ne semblent pas plus impressionnés que ça par la carrure du doberman. Après quelques minutes à essayer vainement de tenir leur chien en place, ils avaient décidé comme moi de lui ôter sa laisse, les laissant gambader dans le parc alors que nous prenions place sur un banc.

- C'est rare de voir un tel chien à Séoul, surtout au centre-ville.

- Il n'est pas né ici, on me l'a offert il y a quelques années.

- Vous semblez jeune, vous l'avez admirablement bien dressé.

- Je n'ai pas eu besoin de le faire, il a compris seul mon mode de vie, mon fonctionnement, mon caractère. Il est intelligent, il veille sur moi. Il me protège et décèle la moindre de mes émotions. Il me comprend. C'est un ami, un membre de ma famille sans lequel je ne serai pas là aujourd'hui.

Le couple avait légèrement haussé les sourcils en entendant Jungkook parler avec tant de passion.

- Vous l'aimez beaucoup n'est-ce pas ?

Jungkook sursauta en réalisant la tirade qu'il venait d'échapper.

- Excusez-moi... murmura Jungkook les yeux brillants.

- Ne vous en faites pas jeune homme, prenez soin de lui autant qu'il prend soin de vous, répondit la femme, un sourire bienveillant sur les lèvres.

- J'ai beaucoup à apprendre de lui...

Il perdit son regard sur la silhouette élancée du Doberman qui coursait encore un écureuil et un demi-sourire illumina son visage. Il était heureux d'avoir traversé tout ça avec lui et de constater que Ghost emplissait encore aujourd'hui ses journées de chaleur et de bonheur.



Mais le temps de jeu pris fin brusquement.



Ghost se redressa d'un bond, faisant reculer le golden retriever intimidé. Ses oreilles dressées guettaient le moindre son, le moindre souffle et ses yeux aux aguets, guettaient le moindre frissonnement des branches, et le battement d'ailes des oiseaux. Son regard se braque soudain sur ce que je ne vois pas. Ses prunelles ardentes outrepassent les arbres et les passants qui s'inquiètent d'être au centre de son champ de vision.

Il se met à aboyer.

Un grondement rauque et puissant qui raisonna dans le parc imposant une seconde de silence et d'immobilisme.

Je me lève et le couple à mes côtés s'inquiète et rappelle leur chien. Ghost avant. Il fait quelques pas en avant et je sens que je perds son attention. Il ne me voit plus, ne me calcule plus. Il aboie de nouveau, plus fort, plus menaçant et les parents soulèvent leur enfants dans leur bras, un bébé se met à pleurer. Pourquoi chaque son devient-il soudainement si limpide ? Je l'appelle, lui dit de revenir, de se calmer mais il ne m'entend pas. Dressé ainsi, il atteint mes hanches au garrot et retrouve les traits d'un chien de garde, craint au centre de cette capitale.



- Ghost !



Mon cri s'évanouit entre les arbres lorsque je le vois détaler sous mes yeux. Les promeneurs se tournent vers moi et je lis l'effroi dans leur yeux. Ghost est en liberté, seul, au milieu de ce parc où plus d'enfants gambadent que d'écureuils.

En quelques secondes à peine, il a échappé à mon regard et je me mets à courir derrière lui conscient que ma faible condition humaine ne pourrait le rattraper. Seuls ses aboiements sourds et retentissants, me guident dans une direction dont je ne connais pas l'issue.

Je sais de quoi est capable un doberman s'il juge que son maître est en danger ou s'il se sent menacé mais je sais aussi qu'il peut m'être enlevé et être euthanasié s'il venait à s'en prendre à quelqu'un et de tous les scénarios qui fleurissaient dans mon esprit paniqué, celui-ci me coupait la respiration.

Je serre la laisse vide dans ma main en regrettant de l'avoir lâché. Mes doigts blanchis tremblent de peur, d'angoisse et je ne le trouve pas. Ses aboiements se sont tuent, remplacés par les battements assourdissant de mon cœur paniqué. Je l'appelle en vain, des dizaines de fois, n'entendant que l'écho de ma propre voix. Il ne revient pas et ce n'est pas dans ses habitudes.

J'arrête ma course au pied d'un grand chêne où je reprends mon souffle. Mes yeux brillants tournoient dans tous les sens à m'en donner des nausées. C'est une tache sombre sur ma vision voilée qui finit par attirer mon regard et je reconnais les contours de mon chien. Je soupir de soulagement et me redresse pour le rejoindre. Mes pas ne parcourent pas un mètre alors que je me fige voyant face à lui la silhouette d'un homme.



Ghost à relâché son corps et sa férocité s'est apaisée. Il frotte doucement son museau contre la main de l'homme qui lui fait face. Il lèche timidement sa peau pâle surmontée de bracelets en argent. L'homme s'accroupi et se met à hauteur de l'animal qui vient renifler une longue cicatrice sur son bras.

Je reconnais une marque de brûlure. Un motif tuméfié qui s'allie avec celui de Ghost comme la continuation d'un dessin à l'encre rouge et blanche. La conséquence d'une de mes erreurs qui les avait blessé tous les deux et avait laissé sa signature indélébile à la manière d'un fer chaud sur leur peau fragile.

Je sors de l'ombre dans laquelle m'enveloppait cet arbre majestueux et m'avance lentement et incertain vers eux. Mes pas s'enchaînent avec appréhension vers ce tableau étrange. Lorsque les graviers du chemin crissent sous mes semelles et que nos regards se croisent, ses prunelles brillent peut être plus que d'habitude. Ou est-ce le coucher du soleil qui illumine ses yeux que je jurerais humides ? Il se redresse, se relève, et tourne son corps vers moi sous les yeux intrigué du Doberman qui recule lentement.

Il avance et ses mèches sombres dansent au gré du vent, ses yeux de jais me dévisagent et ses lèvres hésitent à sourire ou s'enfuir. Il n'a pas changé.

- Bonjour Jungkook.

Sa voix n'a pas changé.

- Comment vas-tu ?

Je ne dicte plus mon corps lorsqu'il s'avance encore davantage vers cette apparition et lorsque mes bras s'enroulent autour de ses épaules. Lorsque je le serre contre moi et plonge ma main dans ses cheveux.

Son odeur n'a pas changé.

Lorsque je plonge mon nez dans son cou et lorsque je goute de nouveau ses lèvres comme un fruit défendu.

Son toucher, sa douceur n'a pas changée.

Lorsqu'il caresse ma joue et efface les larmes qui les humidifient. Lorsqu'il m'offre un sourire que je pensais rêvé et lorsqu'il prononce mon nom au creux de mon oreille. Ghost est sagement assis à nos côté, la queue battante et les yeux pétillants. Il est peut-être le seul être que Ghost ait pleinement accepté.

Et j'ai beau avoir cherché à m'éloigner à l'oublier, je ne peux réprimer cette envie de l'embrasser. Je retrouve cette sensation avec autant de joie que d'appréhension. Il caresse ma nuque, nous laissant reprendre notre souffle, son front contre le mien, ses yeux plongés dans les miens, il me sourit comblé.

- Je n'arrive pas à t'oublier... murmure-t-il contre la peau de mon cou qu'il vient embrasser. J'ai essayé, nuits et jours, mais ton visage-

- -m'apparait en plein jour, soufflais-je en complétant une pensée qui nous hantent l'un comme l'autre depuis des semaines et des mois.

Je recule et le regarde, attendant des explications, attendant qu'il me dise pourquoi il était là sachant que je ne reviendrais pas, que j'étais parti pour fuir cette vie.

- Je sors tout juste de prison Jungkook.

Mes yeux s'écarquillent.

- Et le seul autorisé à me rendre visite était mon père.

- Ton père... soufflais-je entendant avec incrédulité ce mot sortir de sa bouche.

- Oui. Nous avons longuement parlé. Les gardiens ont dû le sortir près de cinq fois. Nous nous sommes jeté à la figure tout ce que nous avions sur le cœur, tout ce qui creusait un trou béant dans notre poitrine et notre famille. Il a pleuré, moi aussi. C'était la première fois que je voyais ses larmes, la première fois qu'elles coulaient pour moi.

- Jimin...

- Après ça, j'ai passé deux mois dans cette cellule sans qu'il ne vienne me rendre visite, sans que je ne voie un seul visage familier. Et je pensais à toi. Tous les jours. Je savais que je ne mériterais me présenter de nouveau devant toi qu'une fois mes conneries terminées.

- Alors... si tu es là aujourd'hui...

- Mon père est venu me chercher à ma sortie de prison, il a conduit en silence jusqu'à la maison où nous attendait JiHyun devant la porte. Mon père est passé devant moi et me l'a ouverte et me l'a tenue, me laissant entrer dans cette maison dont je pensais avoir tout oublié. Jungkook... si tu savais à quel point j'étais terrifié. Et puis j'ai redécouvert au mur, les photos de JiHyun et de moi, des photos de nous, de notre famille que mon père n'avait jamais décrochée. Et j'ai revu ma mère.

Sa voix se brisa.

- Elle ne pouvait pas bouger, se lever ni s'approcher de moi mais elle souriait. Je l'ai serrée dans mes bras pour la première fois depuis l'accident et je me suis excusé, des dizaines... non, des centaines de fois. Elle ne comprenait rien, ma voix était hachée de sanglots. Je-



Il se tut.

Incapable de continuer.

Alors doucement je séchais ses larmes,

Et vint embrasser ses lèvres.



- J'ai maintenant un foyer, une famille et je viens te demander si c'est assez. Si c'est assez pour espérer te garder à mes côtés.

- Bien assez.



Il sourit et glisse ses doigts dans les miens que j'entrelace.



- Il est tard... soufflais-je. Reste avec moi ce soir.









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C'est une fin ouverte à tout un futur à deux les amis :3

Si un élan de motivation pour des bonus me traverse vous serez au courant ^^

Voilà comment s'achève Ghost, mini fiction assez sage par rapport aux autres et moins brise coeur aussi héhé. J'espère que ça vous a plu et que je vous retrouverai à Noël sur le calendrier de l'avent ! Je vous prépare un OS bien bien strange !

J'espère que ça vous plaira ~

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