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20. Cartons

Hello !
Le transcripteur officiel de GL est en congés (en quoi ?) mais AssaKrz a eu la gentillesse de la remplacer pour ce chapitre 20. 

Bonne lecture ! 

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                               Le retour à la maison est plus calme que prévu. Delina et Courtney sont parties chez des amies, Ashleen et Beth ont réussi à louer deux chambres dans une pension de la ville voisine. Restent père, mère et John, occupés avec les derniers préparatifs. Ils déménagent en plein mois de janvier. Légalement l'affaire n'est pourtant même pas jugée mais mère refuse de demeurer dans ce lieu qui ne lui appartient pas.

—Je ne suis pas une voleuse, ne cesse—t—elle de répéter depuis trois jours apparemment.

L'accueil est pourtant chaleureux lorsque j'entre dans la maison, mère me serre dans ses bras et me demande si Londres m'a plu.

—La ville est époustouflante mère, mais parle—moi plutôt de

—Plus—tard, m'interrompt—elle brusquement, je veux de bonnes nouvelles, dis—moi que tes fiançailles sont toujours d'actualité.

Pour toute réponse, je lui montre, ainsi qu'à père et à John, non sans une certaine fierté, la bague qui orne mon annulaire gauche. Mère en pleure de joie.

—Elle est magnifique ma chérie, tu feras un magnifique mariage, tout sera magnifique, vraiment magnifique, n'est—tu pas d'accord mon époux ?

—Ma chère si vous dites une fois de plus magnifique je vous confie aux soins des bonnes sœurs, à moins que vous ne préfériez retourner chez votre mère !

Cette perspective brisa la joie de mère qui s'énerva contre père, arguant que leurs malheurs étaient de sa faute. Celui—ci rétorqua qu'il n'était pour rien dans le retour de son cousin mais elle ne l'entendit pas, perdues dans ses reproches.

—La moitié de mes possessions, dont le domaine, et en plus il nous demande des intérêts. Il va nous ruiner, ruiner ! Nous n'aurons plus rien !

J'hésite à demander à père ce qu'il va faire, il paraît plus abattu que jamais, pâle. Il n'est plus que l'ombre de lui—même. C'est mère qui avec sa hargne, semble mener la barque, barque qui déménage je ne sais où.

—Ellya ma chérie, prend un thé et range tes affaires, des cartons sont à disposition dans ta chambre.

—Où allons—nous ?

—Je ne sais pas encore, probablement loin d'ici, le cousin Evans va arriver d'un jour à l'autre, je ne veux pas l'accueillir, et je ne supporte pas le regard des voisins. Entre mépris, compassion et amusement, je ne sais ce qui m'horripile le plus.

Je me tourne vers père mais celui—ci hausse les épaules et retourne dans son bureau. Ne reste que John qui ne dit mot. Je lui demande comment il va et la réponse n'est guère joyeuse. John avait prévu de vivre de la gestion du domaine, s'il n'y a plus de domaine il n'a plus d'avenir.

—Lydia n'a pas encore annulé ses fiançailles mais je ne me fais guère d'illusions. Son père a une forte influence sur elle et il a entendu parler du scandale. Il n'a pas appelé pour apporter son soutien, cela veut tout dire.

Oui, en—effet. J'aimerais trouver une parole aimable mais rien ne me vient à l'esprit. Ciel que cette journée est sombre, déjà qu'avoir quitté Xyrus ce matin fut rude, mais voir tant de désespoir dans cette maison si joyeuse m'afflige au plus haut point.

—Préfères—tu vivre chez ma mère ou chez grand—mère ? me demande brusquement mère, une pile d'assiette qu'elle va envelopper dans les mains.

J'approche de la table où elle s'installe et commence à l'aider en séparant les pages d'un journal.

—En toute honnêteté mère, je n'ai pas très envie de vivre chez l'une d'elles.

—Je m'en doute mais je ne peux pas te laisser vivre en pension comme tes sœurs, pas avec ton mariage, si l'un de vous doit demeurer irréprochable c'est bien toi.

—Xyrus a proposé son château, pour nous tous.

Le château ducal est un vieux rêve d'enfant pour tous ceux l'ayant un jour visité, mère incluse. Ses yeux brillent alors qu'elle me regarde, souriante, nul doute que la magie du château ducal opère.

—C'est très généreux de sa part, nous y ferons envoyer tes affaires. Il te faudra aussi un chaperon, même s'il est absent, choisis l'une de tes sœurs, Delina serait ravie, Beth ou Courtney aussi. Non, pas Courtney, avec sa réputation de femme divorcée elle ternirait ton image. Qui m'a donné une fille aussi ingrate ! Elle avait tout pourtant, un mari, un manoir, une situation... Pourquoi a—t—elle détruit tout cela ?

Bon apparemment mère n'est pas au courant de flirt de Courtney. Je répète que Xyrus l'invite également mais elle refuse tout net. John se mêle à la conversation, que le duc leur accorde du crédit au point de les inviter chez lui quelques temps était une marque de confiance et un atout qu'il ne désirait pas négliger.

—Lydia serait enchantée, et son père impressionné, mère cela pourrait sauver mon mariage, la famille me doit bien cela.

—La famille peut—être mais point le duc ! répliqua mère véhément. Grand—mère songe déjà à te déclarer seul héritier et ainsi à écarter tes sœurs pour te permettre d'épouser Lydia, mais hors de question que tu mettes le mariage d'Ellya en péril pour sauver le tien !

Ainsi il semblerait que dans l'adversité les anciens pensaient d'abord à sauver le mâle. Je me demande si Ashleen et Beth sont au courant des plans de grand—mère. Ce monde est fou ! Je profite d'une vibration dans ma poche pour m'éclipser et monter dans ma chambre. Delina a tout empaqueté avant de partir, ses cartons sont là. Tout va beaucoup trop vite. Les vacances de Noël ne sont même pas achevées. Demain ce sera l'épiphanie, nous devrions être réunis et nous réjouir autour d'un repas ensemble. A la place nous sommes éclatés, éloignés et au bord du gouffre.

—Ellya j'écoute.

—Alors ce retour à la maison ?

Xyrus est souriant à l'autre bout du fil, cela s'entend.

—Mère est sur le pied de guerre, la moitié de la maison est déjà emballée et prête à partir.

—Pour quelle destination ? L'une des grands—mères ? Ou bien allez—vous au château ?

Je m'assieds sur le rebord de mon lit et lui explique rapidement la situation, mes sœurs chez des amies ou en pension, moi qui vais probablement migrer au château demain.

—Ne reste que John et mes parents, je ne sais pas où ils iront mais mère veut que le départ soit imminent. Elle envisage même de quitter la région, elle ne supporterait plus les voisins.

—Je la comprends, ici elle croiserait forcément ton cousin.

—Le cousin de mon père oui.

Plus nous parlons et plus le départ semble logique, Xyrus a raison, mère ne pourrait vivre avec le cousin Evans à proximité. La situation me paraît tellement sombre.

—Vois le bon côté des choses Ellya, elle ne débarquera pas à la maison tous les quatre matins pour prendre le thé.

Il a toujours le mot pour rire mais je pense qu'il est sérieux.

—Tu critiques ma mère mais qu'en est—il de la tienne ? Nous rendra—t—elle souvent visite au château ?

Xyrus éclate de rire. Sa mère était à Londres en même temps que moi mais n'a pas daigné me rencontrer. Elle est semble—t—il, opposée à notre union.

—Vraiment ? Qu'a—t—elle à me reprocher ?

—A peu près tout. Tu n'es pas une femme qui réussit dans la vie, tu n'as pas de diplôme, tu as des mœurs obsolètes...

—C'est bon j'en ai assez. Stop !

—Tu as demandé, je réponds.

Et j'en ai les larmes aux yeux. Pourquoi tout est—il si difficile depuis quelques temps ? Depuis qu'il est entré dans ma vie en fait. Je crois que Xyrus me porte la poisse. 





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J'espère que le chapitre vous a plu !
A bientôt !
Axel.

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