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Chapitre 4 : Enfer

La nouvelle maison était accolée à une autre maison, qui ensemble  devait faire une seule est même maison aujourd'hui séparée en deux. C'était une ancienne maison de musicien, nous étions accueilli sur le mur qui sépare les deux maisons, une fresque de Lucky Luke, clope au bec, jouant du piano, accompagné des Dalton avec divers instruments. La maison était sur deux étages, avec un garage, une cave où se trouvait la salle de bain, et un comble qui faisait grenier. Mais là aussi, notre maison ne nous appartenait pas. Je regrettais ma maison dans le sud, mon ami que je ne voyais plus,la famille que je voyais que trop peu, et puis la région, plus chaude, comme les gens. En sachant d'autant plus que ma mère avait vendu la maison rapidement, et qu'elle l'avait vendu bien en dessous du marché de l'époque, la pilule passe mal. Je rentre au collège, toujours sans attache, sans ami, alors que mon frère et ma soeur avait réussi de leurs côtés cette simple tâche. Cette maison était vielle, mal isolé, avec des rats qui passaient dans la cave et la sale de bain toujours humide. J'avais hérité de la chambre au premier étage, toujours avec mon frère comme colocataire, à côté d'un petit bureau, où mon nouveau père arborait un magnifique Amstrad. Le premier étage était la chambre des parents et le salon, deux lieux que je n'ai jamais vu en cinq ans. Le rez-de-chaussée était la chambre de ma soeur, et la cuisine. La vie était devenu plus compliqué maintenant, ma mère avait de moins en moins de boulot, et les fin de mois était souvent dans le rouge.
C'est à ce moment là que notre petite télé rendit l'âme définitivement. Mon frère est alors parti en chercher une autre. Et par un hasard malheureux, alors que j'étais parti avec mon beau-père pour faire des courses, nous le croisions sur la route. Je ne sais pas s'il l'avait vu, mais j'aurai mon intime conviction bientôt, quand il commença quelques jours plus tard, à nous couper l'électricité dans notre chambre. Par jalousie, par vengeance, parce que mon frère et mon nouveau père était en froid, jusqu'à ce que ce froid éclate, et que mon frère se fasse attaquer par l'Autre à la gorge, et qu'il était à deux doigts de l'étouffer, avant que ma mère hurle en pleurant que tout cela cesse. Car l'explication de faire des économies ne peut pas être prit en compte, surtout quand il le coupait en hiver... un août, le 23 je crois, j'ai pleuré... c'est la dernière fois que j'ai pleuré... parce que j'étais à bout, parce qu'à force d'accepter l'inacceptable, je me suis détruit, que je suis humilié, que personne ne pouvait m'aider. Mon frère me promit ce jour là que nous nous en sortirions, mais croyait-Il a ses propres promesses ?
J'avais la peur qui montait quand j'entendais la porte de l'entrée s'ouvrir dans un fruit de fer rouiller. Ce fut l'enfer, l'enfer au vapeurs d'alcool et de cigarette, l'enfer sans bruit, l'enfer qui ne fait pas mal à l'extérieur, mais qui détruit lentement à l'intérieur. Je suis mort dans cette maison, je suis mort psychiquement, je ne peux plus me reconstruire, me réparer, me retrouver. Je vis sans explication, je vis sans espoir. Je ne suis plus rien... chacun d'entre nous avons laissé une part d'humanité dans cette maison... Et ce n'est pas les animaux de compagnies que nous avions. Un chiot qui a grandi très vite, et que nous abandonnions au bout de deux mois, ou les lapins qui se succédèrent au fil des années, les seuls êtres qui donnait de l'amour dans cette maison. Cette maison était si vide... je pensais au suicide, mais ce ne fut pas moi qui mourra. Mon grand-père du côté de ma mère parti, ce qui assombrit nos cœurs un peu plus, nous le vidant encore. En urgence, nous sommes descendu. Voir l'Autre consoler ma mère en pleure fut insupportable, moi qui ne pouvait pas pleurer pendant ce temps sur la mort de mon grand-père. Je pouvais pas le voir mettre son bras autour de son cou, la consoler, ce monstre n'avait pas sa place ici. S'il pouvait mourrir, qu'il parte de nos vies qu'il a brisé, nous nous en pouvions plus de ce déchet imbibé de bières.
Et puis un soir, tout bascula. Je ne comprends toujours pourquoi, ni comment, mais ce soir-là fut le début d'une révolte. Un soir, l'Autre s'était enfermé ivre dans le garage. Je ne compris pas pourquoi, mais ce soir-là, ma mère a appelé la police. Mon frère, ma sœur, et moi, étions dans la cuisine de peur, de honte aussi. Les flics arrivèrent, forcèrent à amener l'Autre dans leurs voitures direction cellule de dégrisement. Je me souviendrai toujours de la réaction de l'un d'eux quand il sut d'où l'Autre venait. Il lança "Ardéchois, coeur fidèle". En une soirée, quelque chose s'était passé en ma mère. Ce soir-là, elle commença à s'éloigner de lui, et pour cela, nous dévions déménager, une troisième fois en moins de dix ans, refaire une vie sans celui que j'appelais horriblement "Géniteur". Peut-être qu'une nouvelle vie nous attendait, mais peut-être que c'était déjà trop tard. Nous nous imaginions pas non plus le coup de poignard que ma mère allait nous préparer...

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