Chapitre 3 : Une nouvelle maison
Je n'ai jamais voulu dormir la porte ouverte, un blocage psychologique qui a sauté il y a peu de temps. J'avais peur d'être espionner, j'avais peur d'être surpris, comme ce jour où je regardais la télé, et que mon beau-père, même s'il était pas beau du tout, était rentré plus tôt du travail, et qu'il m'a surpris. Il n'a pas dis bonjour, de toute façon, il n'a jamais été affectif avec moi et ma fraterrie. Il a juste ordonné d'un coup sec d'éteindre la télé. Je n'avais pas le droit de faire quoi que ce soit, mais j'étais quand même très libre à cette époque. C'est aussi à cet époque qu'un PC est rentré dans ma vie. Je n'y allais pas beaucoup malheureusement, et internet ne viendrait dans nos vie que 10 ans plus tard au moins, donc il était plutôt inutile. Mon frère jouait à un jeu, Morrowind, mais lui non plus n'y jouait pas beaucoup. Je ne comprenais pas, et je ne comprends pas, pourquoi nous autoriser un ordinateur, et nous refuser la télé. Nous la regardions, mais en journée, ou sur la petite télé portative clandestinement. Et quand Monsieur arrivait, nous disions "22, voilà les flics" et nous éteignions tout, par peur de cette personne. C'est vrai qu'elle était sévère cette personne, à me mettre au coin à chaque pet de travers. Je ne pouvais pas attendre grand chose aussi de cette personne, comme la fois où il n voulais pas payer pour un cirque en carton à monter soit-même, pour la bonne cause. Ma mère l'avait finalement acheté, mais par peur des représailles, nous l'avions caché derrière une armoire, jusqu'à se résigner à le jeter en secret. Cette dernière par contre était très permissive, je n'ai reçu qu'une gifle d'elle, car j'ai failli me faire écraser par un vélo et qu'elle a eu peur.
Mais certaine chose chez cette personne était inacceptable, même pour cette époque. D'un retour de chez mon père, en provence, j'avais reçu un chronomètre, un objet que j'affectionnais particulièrement. Et cette objet avait mystérieusement disparu en revenant. J'en ai pleuré, ne comprenant pas comment je l'avais perdu. Et c'est là qu'il réapparu, dans les mains de mon beau-père. Cela ne serait qu'une coïncidence, si un autre objet n'avait pas disparu, et que les deux objets rejoignent ma serviette, mon doudou, disparu quelques années plus tôt. Cette fois, ce fut un collier, avec une petite fiole de liquide fermé, avec un grain de riz avec mon nom, et un dessin de cheval dessus. Je l'avais posé sur le lavabo, à côté de la baignoire. Et en y ressortant, il avait disparu. Nous avions alors tous pensé qu'il était parti dans le lavabo, j'étais attristé de cette perte. Mais alors, comment mon beau-père aurait-il pu me le prendre alors que j'étais dans le bain ? Car c'est lui qui me l'a prit, l'avenir me donnera raison. Parce que j'allais me laver avec lui...
Je ne l'ai fait qu'une fois, je crois, je n'ai qu'un souvenir de bain avec lui. J'étais derrière lui, il étais devant, et je me demande encore comment une telle chose est possible. Même s'il m'avait fait des attouchements, j'aurai compris, mais il n'en était rien. Je me suis lavé avec lui, quelque chose qui ne devrait pas se faire, et ma mère pendant ce temps, à laissé faire. Pourquoi ? J'aimerai qu'un jour elle me dise pourquoi avoir accepté cela ? Pourquoi j'ai subis ce ou ces bains avec lui ? Ma vie dans ce petit appartement n'était pas si noire que cela, ma mère était protectrice, mon frère devait combler côté paternel que mon beau-père ne voulait pas assumer, et j'arrivais à vivre à peu près correctement, malgré mon retard sur a peu près tout. J'ai découvert Pokemon, j'ai pleuré quand j'ai reçu pour mon anniversaire une game boy Color et le jeu Pokemon Jaune. J'avais mes Légos, mes petites voitures, je n'avais pas à me plaindre, et ma scolarité suivait son cours sans problème. J'arrivais à me reconstruire...
Nous déménagions, quelques années après être arrivé ici. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Et surtout, pourquoi déménager cinq cents mètres plus loin ? Peut-être parce que nous allions aménager dans une maison. Pendant un mois, la maison se vidait, pour aller dans une maison que je ne verrais qu'à la fin du déménagement. Je me souviens d'avoir jeter trois mots sur un bout de papier par la fenêtre dans notre appartement qui ne le sera plus, et de me faire engueuler par ma mère, parce que ça se fait pas, de demander au secours sans raison... sans raison... j'aimerai juste qu'on m'explique, qu'on m'accompagne, qu'on me libère de ce cocooning de ma mère, et des piquants de celui dont je devais dire papa. Comment combler mon retard si on ne me poussait pas derrière ? Est-ce possible de tomber plus bas ?
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