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Chapitre 21

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Note du 21/09/2022 :

Ce chapitre est un premier jet, que j'ai relu qu'une fois. Je ne garantie donc pas qu'ils soient à la hauteur des autres.

Ainsi, n'hésitez surtout pas à me faire des remarques (bienveillantes et constructives, on connait ;).

Bonne lecture !

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Un taxi emmena le quatuor jusqu'à la maison des grand-parents du petit Téo. L'île de Sithise était particulièrement vallonnée et le village où ils vivaient nécessitait de prendre de la hauteur. Il y avait ce jour-là un grand soleil, mais le vent était aussi de la partie. Ce fut pour cela que Vénus dut tenir son grand chapeau de paille en contemplant le cottage.

La façade en brique était en partie couverte par la végétation avec quelques roses blanches parsemées. Le tout encadrait la porte turquoise et les quatre fenêtres accordées, deux au rez-de-chaussée et deux à l'étage.

Valises en main, Asher ouvrit le petit portail en bois et invita le reste du groupe à le suivre. Le jardin faisait le tour de l'habitation et l'avant montrait déjà les heures passées à le bichonner avec ses fleurs diverses et variées par dizaines, en plus de l'immense platane dans lequel le jeune homme se souvenait s'abriter à l'intérieur pour jouer.

Face à la porte, il prit plusieurs profondes inspirations avant d'oser toquer. Il n'entendit d'abord personne, presque soulagé. Seulement, quand un bruit de marches en bois qui grincent parvint à ses oreilles, il retint sa respiration. Il jongla du regard entre sa copine et son fils puis se retourna quand on inséra la clé dans la serrure.

— Oui ? dit sa mère en ouvrant la porte.

Elle fit alors tomber la tasse remplie de chocolat chaud qu'elle tenait dans sa main.

— Asher !

Sans prêter attention aux débris par terre, elle se jeta dans les bras de son fils.

— Tu as fait le déplacement ! Et tu n'es pas seul à ce que je vois. Sulo ? C'est bien ça ?

Le jeune homme acquiesça énergétiquement.

— Et même... Je le savais ! Petit cachotier ! Chéri ! Les enfants ! On a de la visite !

Le reste de la famille les rejoignit et ils furent tout aussi ravis que Cécilia de voir Asher. Néanmoins, avant de poursuivre les embrassades, celui-ci demanda à ce qu'on l'écoute attentivement.

— Vous allez tomber des nues, commença-t-il, plutôt amusé. Comme nous, il n'y a pas si longtemps. C'est d'ailleurs pour ça que nous sommes ici. Quelque chose nous est arrivé et ça a chamboulé notre vie et c'est aussi le cas pour la vôtre.

— Ce n'est pas grave au moins ? questionna Dallán, le front froissé.

— Pas du tout, répondit-t-il avec le sourire.

Puis on entendit un gémissement, ce qui interpella la famille. Le frère aîné de celle-ci se tourna vers sa petite amie qui avait une main dans le dos depuis leur arrivée. Elle montra à tout le monde ce dont Asher parlait, un bébé dans une nacelle avec à son fidèle compagnon canin.

— C'est ton fils ? plaisanta Mavuto.

— Oui, répondit-il, la main sur la nuque. Marrant, hein ?

À cet instant, il avait perdu toute sa famille. Ils le fixaient, immobiles, la bouche ouverte, mais les mots semblaient manquer.

— Ton... fils ? réussit à dire sa mère.

— Il vaut mieux que vous vous posiez, non ? proposa le sien.

Ainsi, ils s'installèrent dans le salon du cottage. Les parents s'assirent sur le canapé crème avec leur fils et sa copine, Lynnette et Mavuto sur les accoudoirs et Jada et Sulo sur les fauteuils de la même couleur. Tous les regards étaient braqués sur Téo. Le couple leur avait expliqué leurs aventures dont le bébé était à l'origine.

— Un déni de grossesse, répéta Dallán qui était passé de l'euphorie au plus grand des sérieux. Ce ne doit pas être facile à vivre.

— C'est le cas. Ça m'est tombé dessus sans prévenir. J'ai la chance d'avoir Asher à mes côtés. Il arrive toujours à me faire penser à autre chose. Avec quelqu'un d'autre, ça aurait sûrement été plus compliqué. J'ai presque envie de dire que c'est un cadeau que l'on nous a envoyé pour nous unir.

Elle posa sa tête sur l'épaule de son copain et il lui caressa les cheveux.

— Ils sont mignons, n'est-ce pas ? lança Sulo à sa voisine. Qu'est-ce que j'aimerais être à la place de ce veinard.

— Tu voudrais prendre sa place ? en déduisit Jada.

— Non. Juste de trouver la bonne personne.

— Dans ce cas, je te le souhaite.

— Merci, répondit-il, les joues un peu rougies.

— Bon, les jeunes parents, intervint le père, je vous propose de déposer vos affaires dans la chambre d'Asher. Quant à toi, Sulo, tu devras dormir dans celle de Mavuto, j'espère que ça ne te dérange pas. Je vais te chercher un matelas.

Le couple s'exécuta et chacun repartit dans sa chambre, hormis Cécilia qui ne bougeait toujours pas.

— Ça va ? demanda son mari. Tu n'as pas dit un mot.

— Je suis grand-mère... JE SUIS GRAND-MÈRE ! s'exclama-t-elle, hystérique. Tu t'en rends compte ? On a un petit-fils ! Notre Asher est papa ! Un petit-fils, Dallán ! Un petit fils ! On est grands-parents ! Un petit-fils ! On a un petit-fils !

— Tu ne réagis que maintenant ? dit-il le visage contracté.

Un petit rire étouffé qui provenait des escaliers se fit entendre. Asher était assis sur une marche, à les regarder d'un air comblé.

— Oui, je suis papa.

Une fois à l'étage, ce dernier reçut en pleine face un bon nombre de souvenirs. Il se voyait gambader dans ce long couloir avec sa fidèle peluche à faire la course ou être à la recherche d'un trésor perdu. En haut des escaliers, il y avait quatre portes. Elle menait, de gauche à droite, à la chambre des deux sœurs, celle de Mavuto, celle d'Asher et à la salle de bain.

Le jeune homme invita Vénus à entrer la première avec le bébé. Il leur emboîta aussitôt le pas, mais s'arrêta à peine le seuil passé. Rien n'avait changé. Les murs rouges fraise, les posters de héros de bandes dessinées collés dessus, le bureau couvert de feuilles volantes, le lit, de coussins de toutes tailles avec, élément primordial, un loup bleu qui y trônait.

— C'est exactement comme je l'avais laissée.

La chanteuse posa la nacelle sur le lit et observa à son tour la chambre.

— Pareil pour ces magazines ? Ils dépassaient de sous le matelas. Je ne t'en pensais pas adepte.

— De quoi me parles-tu ?

— « La mode à la mode », lut-elle.

— Ah. C'était quand je pensais que suivre le mouvement me rendrait unique et original.

Vénus ricana en entendant cette satire.

— Et elle est mignonne cette peluche, reprit-elle en la saisissant.

— Je te présente Lou. Lou le loup bleu.

— Tu as dû l'avoir tout petit pour qu'il ait un nom pareil.

— Si tu savais. C'est la première personne avec qui j'ai partagé mon lit, ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie.

— J'ai du souci à me faire alors.

Elle reposa la peluche à sa place sur le lit avant de s'y allonger, puis poussa un soupir.

— Je ferais bien une sieste.

Cependant, quelques minutes après, alors qu'Asher avait mis son nez dans ses cahiers d'école, Téo se mit à pleurer. Le temps que la maman se relève, on entendit quelqu'un monter les escaliers et la porte de la chambre s'ouvrit en grand.

— Quand a-t-il mangé pour la dernière fois ? questionna Cécilia.

— AAAH ! Vous m'avez fait peur !

— Il y a un peu plus de deux heures, répondit Asher qui était resté impassible.

— Dans ce cas, voyons s'il a faim. Vous me rejoignez en bas avec le bébé et ce qu'il faut ? Il y a plein de choses à savoir : les types de lait, l'eau, la température, puis la conservation, le nettoyage... Ne perdons pas de temps !

Elle partit, enjouée. Quant à Vénus, elle regarda son copain avec des yeux qui exprimait une sorte de détresse.

— Ce n'est pas toi qui voulait être bien formée ?

— Si...

Elle se releva et prit Téo dans ses bras ainsi qu'un biberon et une boîte de lait en poudre. Aussitôt, Asher se jeta sur le lit.

— Veinard, souffla-t-elle.

Il lui répondit par un grand sourire et lui souhaita bonne chance.

Le jeune homme profita du calme pour se reposer. Les yeux fermés, il se sentit s'endormir. C'était sans compter quelques visiteurs.

— Asher ! s'exclama-t-on en chœur.

— Gné ? fit-il.

— Tu veux jouer avec moi ? dit Mavuto.

— Tu veux bien m'apprendre quelques pas de danse ? dit Lynnette.

— Tu veux m'aider pour... tu-sais-quoi ? dit Sulo.

Heureusement, Dallán passait par là et les interpella.

— Les enfants. Et Sulo. Laissez-le tranquille. Il vient d'arriver. D'ailleurs, Sulo, pourquoi es-tu venu ? Loin que ça me déplaise bien sûr.

Il regarda son ami, à la recherche d'une explication.

— Pour...

— Travailler, compléta Asher.

— Ah, oui ? Dans quel domaine ?

— Dans...

Sulo observa les environs puis s'arrêta sur le sac avec les affaires de Téo.

— Les bébés ! C'est ça. Je pense à travailler dans une crèche comme Asher et mon frère. Alors je voulais apprendre sur le terrain.

— Bien rattrapé, murmura l'éducateur.

— Tu as raison, tu es au bon endroit, confirma le père. Maintenant, zou ! Dehors tout le monde.

Le trio s'exécuta, penaud. Asher retourna alors à son occupation. En étoile, il leva la tête du mieux qu'il pouvait pour voir la porte s'ouvrir lentement. La tête de Mavuto en dépassait.

— Asher ?

— Oui, mon bonhomme. Qu'est-ce qu'il y a ?

— J'ai une question.

— Ah oui ?

— Vu que tu es papa, je me demandais pourquoi la cigogne n'avait pas livré le bébé chez toi ?

— La... La cigogne ? Eh... Eh bien... Elle... Elle savait que j'étais loin de mon appartement. Oui, c'est pour ça.

— Et elle est gentille ?

— Très. Très gentille.

— Bah ça me rassure.

— Pourquoi ça ?

— Mes copains de l'école m'ont dit que les bébés venaient du zizi. C'est que des bêtises en fait. Ça passe pas en plus.

Cette fois, le jeune homme se fit violence pour ne pas rire.

— Non. Non, c'est... C'est pas comme ça, en effet. Bon, tu ne voulais pas jouer ?

Le petit garçon ne se fit pas prier et fila dans sa chambre pour revenir avec les bras chargés de jouets.

— Une course de voitures ?

Les deux frères avaient créé un circuit qui parcourait toute la pièce avec notamment des volcans, des loopings et des ravins. Chacun choisit son véhicule, le prit en main et au top départ, se mit à courir sans but.

— Asher, tu triches ! Il y a un marécage ici !

— Oups. J'avais oublié. Excuse-moi. Je m'embourbe alors, c'est ça ?

Il se mima en train de noyer.

— Heureusement que la boue est dite pour être bonne pour la peeeeeaaaaauuuu...

Pendant ce temps, Mavuto reprit les cabrioles, ce qui amena Lynnette.

— C'est pas juste ! Asher devait m'apprendre quelques pas !

— Oui, bah là, il est avec moi, rétorqua son petit frère.

Il lui tira la langue.

— Mavuto, chacun son tour. J'ai joué avec toi, maintenant, je vais avec notre sœur.

— Trop nul...

Asher ébouriffa son frère.

— Allez, je viendrai te revoir juste après.

— Ah non ! C'est à moi que tu devrais consacrer du temps, s'insurgea Sulo qui s'était lui aussi ramené.

Le petit garçon eut les larmes aux yeux et commença à pleurer.

— Sulo !

— C'est vrai quoi ! Il faut tourner !

L'éducateur prit son frère dans ses bras pour le calmer.

— Il faut savoir faire des compromis, glissa Dallán qui était encore sur le palier.

— Croise ta jambe gauche derrière, sursaut et croise la droite. Non, derrière. La deuxième jambe va aussi derrière. Je lance un sort qui te fait perdre trois points de vie et je pioche deux cartes. Celle-ci, je la défausse et à toi de jouer. Le badminton. Oui, voilà c'est ça ! Maintenant, en rythme avec la musique. Quoi ? Comment ça je perds quinze points de vie ! C'est toi qui triches ! Je l'avais mis K.O lui. Le violet. Clair de préférence.

Vénus entra dans la chambre, Téo dans ses bras, endormi.

— Allez, vous trois, on sort d'ici. Bébé dort, ordonna Asher tandis que sa copine posait leur fils dans la nacelle. Pfiou !

Le couple s'allongea sur le lit, tous les deux vidés de leur énergie.

— Mon père a parlé de compromis, mais ils n'ont pas compris que c'était à eux d'en faire.

— Ta mère ne m'a pas lâchée tant que je n'avais pas recraché tout ce qu'elle m'a dit.

— De vraies piles électriques, mais c'est ce que j'aime chez eux.

— Elle est infatigable et passionnée.

Ils se regardèrent et rirent des aventures de l'autre. Asher enlaça Vénus et lui embrassa le front.

— On n'est pas bien, là ?

— Si. Exténués, mais on est bien.

***

2149 mots.

Publié le 21/09/2022

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