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Chapitre 41

PDV Silal

J'ai bloqué ma si belle et délicate victime dans sa salle de bain puis suis parti en direction de la planque actuelle des Invisibles — ou ce qu'il en reste — pour me charger d'une petite mission pour Vespera ; elle m'a demandé d'hypnotiser Gisela discrètement pour qu'elle veuille se débarrasser de son fils, chose qu'il est vraiment temps de faire. Il est inutile et complique tout, je ne comprends pas pourquoi elle s'accroche à lui.

Mais pendant que je cherche Gisela dans le dédale de couloirs, je repense aux événements des derniers jours.

Quand j'ai hypnotisé Zarina hier et lui ai fait dire que le détenteur de mon corps n'aurait pas de sentence particulière après ce que j'ai fait — vous m'avez compris —, je n'étais pas prêt à ce qu'elle s'enfuie de la sorte, elle pourrait paraître très suspecte maintenant. Même si je crois qu'aucun conseiller ne l'a remarqué, ils étaient tous plongés dans leurs pensées. À part peut être leur porte-parole, mais je m'en chargerai plus tard.

Je n'étais pas non plus prêt à être rejeté par Paolina ce matin lorsqu'elle l'a appris, c'était d'une puissance phénoménale. Une telle bombe me permet de me rappeler que cette fille a beau être belle et attentionnée avec tout le monde, c'est un monstre de la pire espèce, dangereux et sans limites.

Heureusement, cette action monstrueuse l'a partiellement épuisée et elle n'a pu reformer une barrière assez puissante par la suite, revenir fut un jeu d'enfant.

Elle est dangereuse, je ne dois pas relâcher ma concentration.

Ah j'ai trouvé Gisela ! Elle est à l'entrepôt abandonné, comme la dernière fois. Évidemment, j'ai perdu du temps z la chercher dans sa chambre. Ne peut-elle pas y rester, cela serait plus simple pour tout le monde...

Je m'approchai d'elle sans me manifester outre-mesure — de toute façon elle ne pouvait pas me voir — et entrai insidieusement dans son esprit en déposant mes mains sur ses tempes pour plus de rapidité, ne perdons pas plus de temps. Elle ne sentit au début rien, mais se rendit ensuite compte de ma présence importune de par mes mains sur sa tête, qui devaient être gelées, et tenta de me chasser, mais elle n'était pas télépathe et il était de toute façon trop tard.

Elle se débattit aussi bien physiquement que mentalement, se démenant à travers la piece obscure en se tenant la tête pour tenter de retirer mes mains, qu'elle traversait simplement. Je ne sais comment elle y parvint, mais elle tenta une combine mentale pour m'éjecter de son esprit, tentative qui se conclut en un violent coup de pied de ma part dans son crâne. Elle s'écroula sur la table sur laquelle elle travaillait précédemment en gémissant. Je lui apparus ensuite, flottant légèrement au-dessus du sol pour m'élever un peu et imposer mon respect.

Je n'y suis pas allé doucement mais faites un effort, qu'ont ces vivants à avoir mal tout le temps ?

— Qu'est-ce que tu veux Silal ? siffla-t-elle entre ses dents. Tu es prié d'hypnotiser Paolina pour le moment, que fais-tu là ?

— Oh, vous me vexez, n'êtes-vous pas heureuse de me voir ? J'étais simplement venu vous visiter pour vous parler d'un sujet qui me semble intéressant...

— En me frappant ?! S'agaça-t-elle.

— Pourquoi pas ? Désamorçai-je en levant les mains. Vous résistiez, difficile pour un petit esprit comme moi de vous atteindre !

Elle marmonna que je n'avais pas eu de mal à la frapper à la tête, mais je ne relevai pas.

— Bref, que voulez-vous ? Demanda-t-elle en croisant les bras et se redressant en se frottant les oreilles.

— Je voulais vous entretenir sur un sujet, comme je le disais, mais j'ai disons... peu envie que vos collègues l'entendent.

— Vous n'êtes pas avec Vespera d'habitude ? Se méfia mon interlocutrice.

— Si, mais elle n'apprécierait sûrement pas le fait que je vous parle de...

Je fis mine de ne pas trouver mes mots, embarrassé. Elle soupira, lasse.

— Quoi ? Dépêchez-vous je vous prie, je n'ai pas toute la journée.

Je m'approchai de son oreille et murmurai, commençant à répandre mon talent dans son cerveau :

Pourquoi ne pas éliminer Keefe ?

Elle voulut se retirer brutalement, mais j'étais solidement accroché à son cou, mes pieds posés sur ses hanches comme un koala ne pesant rien. Je continuai en sifflant :

Il est inutile, et il ne vous écoute pas... quel fils ingrat...

— Silal arrêtez tout de suite, siffla Gisela à son tour en tentant de me faire lâcher prise, mais me traversant car trop immatériel pour me toucher.

Absolument rien ne pourrait me séparer de ma victime à cet instant précis, je peux tout faire... j'apprécie particulièrement ce sentiment. Si j'étais empathe, je me délecterais de sentir la peur traverser les veines et les cellules de mes proies, comme j'adorerais cela... mais revenons à l'instant présent.

Il ne fait que vous gêner dans votre conquête de ce monde stupide, dirigé par des incompétents. Il y a grandi, il ne vous suivra jamais et vous trahira encore et encore... c'est ainsi, n'est-ce pas ? Il faut corriger les mauvais enfants.

Ses mouvements se faisaient mous, et le doute se faisait déjà un chemin dans sa conscience. Je terminai, souriant sournoisement:

— ...Bien que je craigne qu'il n'y ait plus rien à sauver en lui. Oui, il faut en finir avec tout ça, il n'est rien de bon dans ce monde pourri jusqu'à la moelle, il vous déteste déjà de toute manière...

Elle marmonna quelque chose en secouant la tête, c'était la phase où la victime tentait de résister une dernière fois. Je ne compris pas ses mots et demandai :

Qu'avez-vous dit, Gisela ?

— Mon... fils...

Quel genre de fils pourrait haïr sa mère au point de ne pas lui faire confiance ? Quel genre de fils oserait lui désobéir de la sorte ? Quel genre de fils pourrait ne serait-ce qu'imaginer refuser ce si beau futur que vous lui construisez ?

Elle se tut, à court d'arguments.

Oui, il ne sert à rien de s'y accrocher. Il doit mourir.

Je partis ensuite, mon devoir effectué, laissant derrière moi une cheffe des Invisibles abattue et hésitante, même si l'idée germerait pleinement dans quelques jours.

Je retournai dans l'esprit si torturé de ma douce Paolina, qui n'avait pas bougé depuis mon départ.

Je la préférais quand elle se débattait et me hurlait dessus dans le lit.

Une semaine plus tard.

PDV Keefe

Ça y est. C'est ce soir.

Il y a une heure, j'ai reçu un courrier de ma délicate chère maman.

~

Mon chéri,
Notre rendez-vous se passera ce soir à l'arbre des quatre saisons à neuf heures.
Ne me déçois pas et viens seul.
Maman.

~

Il est huit heures cinquante-cinq et j'attends, seul, au pied de cet immense arbre des quatre saisons.

Je repense au comportement plus que très étrange de Paolina cette semaine.

On voyait dans ses yeux tantôt qu'elle voulait tous nous tuer ou ciblait quelqu'un en particulier, tantôt qu'elle nous méprisait et qu'elle se fichait de nous comme de son premier saut lumineux — quoique non, elle ne l'avait expérimenté que moins d'un an plus tôt.

Pourtant, aujourd'hui, elle a laissé passer une once de joie dans le couloir, pour une raison que j'ignore. Il n'y avait rien d'exaltant en vue, à moins que ce ne soit moi, mais j'en doute.

Cependant, extérieurement elle était toujours aussi glaciale et méprisante envers nous et tout ce qui l'entourait.

Et amnésique.

J'ai fait un test il y a quelques jours, elle ne se rappelle même pas de Candleshade et de ce que nous y avons fait durant près de quatre semaines !

Elle a normalement une mémoire d'enfer, c'est impossible que la vraie Paolina ne se souvienne de rien. J'ai vérifié une fois, en temps normal elle se souvient de la première fois qu'elle a utilisé son talent, de la première fois qu'elle a mangé une éclaterole, de la première fois qu'elle a haï un être de tout son cœur aussi... et la première fois qu'elle a aimé quelqu'un. Oui, sa mémoire est juste phénoménale. Et je ne parle pas de tous les événements humains qu'elle pouvait me citer, elle m'en a débité une dizaine d'une traite une fois, je n'ai rien compris mais elle m'a avoué qu'elle avait une fois pris en pitié un humain, un certain Louis XVII je crois mais elle ne m'a pas expliqué pourquoi. Un jour quelqu'un saura... je ne sais même pas pourquoi il y a un nombre dans son nom.

...

Ma montre indique neuf heures.

Très pratique cet engin humain, c'est gentil à Sophie de me l'avoir offert !

À l'évocation de son nom, mon cœur se serre. Si je ne reviens pas en un seul morceau j'aurai droit à l'interrogatoire et à la punition du siècle, à savoir parler avec Grady et Sandor en même temps, et ne pas avoir de bisou de Sophie durant une durée déterminée par ses soins.

J'en ai des frissons rien que d'y penser.

Quand j'ai la chance de pouvoir l'embrasser, — donc quand il n'y a personne à des kilomètres à la ronde —, je me sens entier et je pourrais courir le tour de toute l'Atlantide tant je déborde d'énergie. Mais parfois, ça dérape un peu et... j'ai honte de l'avouer, mais j'aime bien quand on va un peu trop loin par rapport à ce qu'on fait d'habitude. Rien de fou, juste...

Quand elle me mordille une lèvre en m'embrassant, ou quand elle me serre dans ses bras, si fort que j'ai l'impression de ne plus jamais vouloir sortir tellement c'est chaud et agréable.

Elle a un talent pour me faire sortir de ma zone de confort en matière d'amour. Et elle s'enhardit avec les semaines, je n'ai plus peur d'oser des choses avec elle. La dernière fois, on était dans sa chambre, on venait de rentrer de Foxfire, Edaline était chez les Dizznee et Grady en mission. J'avais vraiment envie de l'enlacer, là, à cet instant, et elle aussi visiblement, car elle s'est hissée sur la pointe des pieds pour m'embrasser doucement.

J'étais content qu'elle fasse le premier pas, mais j'avais envie... d'un peu plus. Je l'ai donc faite reculer doucement, et l'ai plaquée au mur en levant ses cuisses pour qu'elle enroule ses jambes autour de ma taille. Cette position l'avait gênée la première fois, elle voulait descendre, mais là elle n'a eu qu'une milliseconde d'hésitation avant de continuer à m'embrasser. Je n'ai pas pu m'empêcher de la presser doucement contre le mur derrière elle, et le baiser a viré dans une autre direction, on a dû s'arrêter avant que ça n'alerte quelqu'un qui passerait par là.

Tout ça pour dire que j'aime bien quand ça dérape, mais j'en ai aussi un peu honte car je sais qu'on est pas prêts et que l'on presse la chose, Sophie est bien trop timide et moi bien trop... moi.

Neuf heures et demie. Ma mère est enfin là.

— Bonjour Keefe, salua-t-elle comme si elle était en avance.

— On ne t'a jamais dit qu'il faut arriver à l'heure aux rendez-vous ? Tu as trente minutes de retard... Lançai-je d'un ton acide.

— C'est vrai, mais ne me parle pas ainsi je te prie, j'ai mes raisons. Que voulais-tu savoir ?

— Qu'as-tu fait à Paolina ? Demandai-je de but en blanc.

— Moi ? Rien. J'ai simplement demandé à un ami de... disons.... l'influencer ?

— Tu es sérieuse ? Personne ne peut percé ses défenses !

— Si, cesse de vénérer ta mentore de cette façon. Cette personne se prénomme donc Silal et est un lointain ancêtre de ton meilleur ami en ce moment alité...

Alors, décryptons décryptons.

Mon meilleur ami ? Fitz — quoique il est assez pénible en ce moment, il doit traverser uns phase.

Nom de famille de ce meilleur ami ? Vacker.

Ça ferait donc... Silal Vacker.

Ça ne me dit rien.

Mais si il est lointain, il peut être plus âgé que Paolina, il n'aurait autrement pas pu percer ses défenses.

Sauf qu'il est impossible d'être plus vieux qu'elle, il sont tous morts, elle me l'a bien dit et répété.

Dans ce cas là, je ne vois pas du tout...

Pendant que je réfléchissais, je baissai ma garde sans le faire exprès.

Ma mère se mit en mouvement sans que je m'en rende compte et me posa un petit mouchoir sur le nez. Sous le coup de la surprise, je respirai un grand coup, permettant au sédatif de pénétrer mon organisme très simplement.

La dernière chose que je vis ? Ma mère qui cisailla mon pendentif d'identification avec une grosse pince, retira ma montre et déchira mes vêtements pour en retirer les traceurs de Sandor.

Ro et Sophie vont me détester.

[<>] [<>] [<>]

Heya.

Soyez gentils avec moi.

On est encore le 9 août à 23h alors c'est bon.

Et pour le kidnapping de Keefe...

Prévisible.

Allez pas me dire que vous l'aviez pas vu venir sérieux !

C'était gros comme une montgolfière, obligé que vous l'ayez vu.

A demain mes pommes de terre !

Date de la NDA : 09/08/2020

Waw, j'étais vraiment dans un état de flemme intense quand j'ai écrit ce chapitre cet été.

Les fautes... Les mots...

Horrible, je vais me rincer les yeux fissa.

Bref, j'espère que l'ancien chapitre ne vous a pas trop tués, les anciens, et que vous avez aimé, les nouveaux.

Date de réécriture : 29/04/2020
Date de réécriture finale : 14/11/2021

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