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Chapitre 38

PDV Keefe

Après ce cours plus que déroutant et le reste ma journée seulement égayé par la présence de Sophie au réfectoire le midi, je me dirigeai aux luminateurs accompagné de Ro qui me suivait comme mon ombre.

Il me faut l'éloigner si je veux mettre mon plan à exécution.

Les amibes qu'elle réserve à mon père feront largement l'affaire pour qu'elle me laisse une peu tranquille ce soir.

L'atterrissage aux rives du réconfort fut comme d'habitude pour moi, mais Ro eut un instant d'inattention et trébucha sur ses pieds, finissant sur ses fesses.

— Eh bien Ro, on admire le plancher ? Me moquai-je gentiment en passant devant elle.

Elle ne me répondit pas en se relevant et ne me lâcha pas un regard en repassant devant moi, qui m'étais arrêté pour l'attendre. Nous nous dirigeâmes en silence vers la cuisine pour manger un bout avant de faire mes devoirs.

— Ne bouge pas Keefe, me dit-elle soudain, je vais aux toilettes. Si t'es mort à mon retour je te tue.

— Pas de problème, dis-je en sortant les boumobeurres du placard de mon père, sans m'inquiéter outre-mesure qu'elle l'ait appelé par mon prénom.

Elle doit bouder, c'est pour ça.

Dès qu'elle se fut éloignée dans le couloir, je courus à sa serre prendre quelques amibes puis retournai à ma place.

Elle revint pile lorsque je posai mon derrière sur ma chaise, mais elle était toujours aussi inexpressive, le pas lourd et la tête penchée en avant, différant assez de sa posture avant d'aller aux toilettes.

— Dis Keefe, tu me sers à boire ? Me demande-t-elle avec le ton le plus louche de l'histoire, mais je suis trop occupé à fêter intérieurement ma victoire sur le temps pour le relever.

Je n'ai pas à la forcer à boire ou manger quelque chose, c'est pratique. Elle mangera ses jolies amibes toute seule comme une grande.

— Si tu veux, lui répondis-je sur un ton méfiant en lui versant un verre de jus de luxuriante et lui rajoutant discrètement les amibes.

Je ne m'inquiète pas pour elle, mais elle est tout de même étrange. Je ne voudrais pas risquer la rendre plus malade su?elle ne l'est peut être déjà. Quand elle eut fui dans les toilettes pour se libérer quelques minutes plus tard, je fis faire ma conscience et partis dans ma chambre prendre le transmetteur de ma chère maman, une épingle de papotin et un pansement.

Puis j'allai au luminateur et sautai à Candleshade avant que Ro ou mon père ne remarque mon absence, quoique ça m'étonnerait que mon père me cherche un jour, il doit avoir assez à s'occuper de sa petite personne.

En arrivant, j'allai à l'étage deux-cent-dix-sept, évidemment. C'était devenu mon étage préféré depuis l'arrivée de Paolina dans ma vie. C'est à cet étage qu'elle m'a tout appris de notre talent. Qu'elle m'a réveillé d'un sommeil insoluble. Qu'elle m'a raconté son histoire malgré sa réticence à aborder son passé et sa vie en général, parce que je sais bien maintenant que s'immiscer dans sa vie privée revient à raconter ses pires cauchemars à un pur inconnu. Ça ne se fait pas.

Mais cessons de divaguer pour ne rien dire.

Mission du jour :
Appeler ma gentille maman qui m'a fait que du mal durant toute ma vie mais que j'aime quand même parce que c'est ma maman.

...

Meh.

J'aurais pu trouver mieux comme nom de mission quand même.

Enfin, je divague encore.

Je me piquai doucement le bout du doigt avec l'épingle de papotin et, ironie du sort, l'aimable animal dont je me servais était un jaculus... Un filet de sang écarlate coula sur la douce pulpe de mon index. Mon regard trembla un peu en voyant ce fluide brillant, mais je me ressaisis. C'est pas le moment d'avoir peur du sang.

J'en badigeonnai le capteur à l'arrière du transmetteur, et la voix de ma douce maman se fit entendre après quelques minutes.

— Oui mon chéri ?

On va pas y aller par quatre chemins hein...

— Qu'as-tu fait à Paolina ?

— Alors déjà bonjour mon amour, comment vas-tu ?

Elle attendit que je lui rende sa salutation pour continuer, bien que je serrai les dents à l'entente du surnom.

— Je ne le te dirai que si tu viens me voir, je ne veux pas prendre le risque d'être épiée par tes amis.

— Tu peux trouver mieux pour me kidnapper, lançai-je acerbe.

— Pourquoi voudrais-je te kidnapper ? Je ne veux que ton bonheur... Roucoula-t-elle de l'autre côté de la ligne.

— C'est ça, et moi je suis un verminion.

Elle tente de rentrer dans mes défenses — et elle y arrive —, mais je n'en laisse rien paraître. Je déteste quand mon cœur réagit à ses paroles menteuses et vides de sens.

— Mais enfin mon chéri, ce n'est que la stricte vérité ! Il faut que tu sois en bonne santé pour assurer l'héritage que je te prépare depuis tant d'années...

Pourquoi parle-t-elle de façon si prévisible ? Elle n'est pas du genre à ressasser les choses qu'elle m'a déjà dites d'habitude...

Remarque qu'elle fait tout ça pour ce stupide héritage. Donc non, elle ne m'aime pas pour ce que je suis, mais pour ce que je peux lui apporter.

— Tu es mon enfant Keefe, ne l'oublies pas. Tu ne m'as jamais déçue et il y a peu de chances que ça arrive un jour, tu es si brillant !

Oh et puis tant pis, elle ne lâchera rien et puis elle ne va vraiment pas bien d'utiliser des phrases aussi stupides.

— D'accord, je veux bien faire une rencontre. Mais puis-je venir avec Ro ?

— Tu n'es pas en mesure de négocier mon chéri. Nous pouvons nous rencontrer pour parler sous l'arbre des quatre saisons la semaine prochaine. Viens seul et sans armes, je fais de même. Tu acceptes ?

Je n'aime pas ça. Mais j'ai besoin de réponses, et elle n'a pas l'air disposée à m'en donner par correspondance.

Je dois savoir quelle atrocité elle a fait à Paolina pour qu'elle soit comme ça. Et elle se serait auto-contaminée avec ce qu'elle lui a donné que ça ne m'étonnerait pas.

— J'accepte.

— Bien. L'horaire te sera donné le jour même ! Passe une bonne soirée mon chéri !

Elle raccrocha, me laissant seul avec mes pensées.

Ai-je fait le bon choix ?

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Heya !

Désolée de poster aussi tard mais j'ai une explication :
































































































Repas de famille puis plage.

Voili voilou...

L'intrigue n'est pas incroyable et elle est même moins que ça, mais c'est important.

Je crois.

Peut être.

Mouais.

Confianceenmoi, t'es où ?

A demain mes pommes de terre !

Date de la NDA: 06/08/2020
Date de réécriture : 24/04/2021
Date de réécriture finale : 11/11/2021

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