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Chapitre 30

Le lendemain de cette nuit cauchemardesque, Keefe, Ro et Elwin ne dirent rien à propos de ce qui s'était passé, choqués ou tout simplement souhaitant préserver le jeune Vacker de l'audience, il restait tout de même leur ami — mis à part Elwin, qui n'avait que des suppositions plus ou moins proches de la réalité par rapport à ce qui s'était passé, mais qui en restait tout de même bien loin de la terrible vérité.

Les autres jeunes ne s'inquiétaient pas de l'absence de Paolina dans leur groupe, elle était mentore après tout, c'était assez normal qu'elle ne soit pas présente parmi eux en journée, et son âge mental avancé la bloquait dans leurs discussions, elle qui n'était pas sociale de nature. Dans les fins d'après-midi, Keefe prétextait qu'elle avait des obligations pour rester plus longtemps à l'académie et qu'il rentrait donc seul, ou restait pour l'attendre. Ses amis n'avaient pas besoin de savoir qu'elle était en fait au centre de soins, et que son prodige attendait la fin des cours pour aller la voir. Elle ne s'était pas révéillée depuis l'incident, Elwin diagnostiquait une volonté de revenir plus tard, pour ne pas affronter le regard des autres. Keefe ne pouvait que la suivre sur ce point de vue.

Par contre, si Ro parvenait assez bien à cacher ses émotions, chose assez simple étant donné que les ogres ont des émotions naturellement difficiles à décrypter, empathe expérimenté ou pas, son protégé, lui, était dégouté par le jeune Vacker et faisait ce qu'il pouvait pour l'éviter. Ce dernier l'évitait aussi, et les rares fois où Keefe croisait son regard, il lui était possible de percevoir de la culpabilité et de la gêne, ou bien sa froideur à présent habituelle. Dans ces rares moments où il y voyait du regret, de l'incompréhension, n'importe quoi différent de son masque de glace, il sentait qu'il voulait dire « fuyez-moi », mais que ce serait suspect, car seul Keefe et Ro étaient au courant.

Regrette-t-il ?

Sophie, en digne petite-amie, s'apperçut du comportement étrange de son compagnon un mois après l'événement, elle était souvent très occupée et le voyait trop peu pour s'être fait un avis concret plus tôt. Elle décida de l'inviter un jour où Grady et Edaline n'étaient pas au domaine d'Havenfield, pour une mission pour le Conseil — ce qui l'arrangeait assez pour être seule avec Keefe.

Les deux jeunes gens étaient dans la chambre de Sophie, les gardes du corps patrouillant dans les pâturages alentours.

— Keefe ? L'interpela-t-elle en lui prenant discrètement le poignet après avoir discuté de banalités.

— Oui Foster ?

— Pourquoi évites-tu Fitz en ce moment ? Il t'a fait quelque chose de mal ? Tu as toujours un mouvement de recul en le voyant, et tu pars directement faire autre chose...

— Ah mais je ne l'évite pas, mentit-il. Pourquoi ferais-je une chose pareille ? C'est mon meilleur ami !

— Navrée de te dire ça, mais tu me mens, constata tristement la jeune télépathe, un peu déçue qu'il lui cache quelque chose.

— Sur quoi se base la mystérieuse mademoiselle F. pour dire une chose pareille ? S'étonna l'empathe, pour de vrai cette fois.

— Ton pouls vient de sauter trois battements Keefe, et nous savons tous deux ce que cela veut dire, n'est-ce pas ?

— Satané rythme cardiaque, pesta l'empathe à voix basse. Et je suis désolé Sophie, mais je ne peux pas te le dire...

PDV Sophie

Je suis étonnée et un peu vexée. Je sais que c'est égoïste, puisque je cache tout le temps des choses à mes amis, mais je ne peux pas m'en empêcher. Même si j'essaie de ne pas le laisser paraître évidemment. Or, tout le monde connaît mes talents pour le théâtre, et je ne fus capable de lâcher qu'un misérable :

— Oh...

— Je vois bien que tu le prends mal, mais je ne peux pas- pose-moi une autre question.

Il avait prit mon visage en coupe entre ses mains, rapprochant le sien pour que je ne puisse pas détourner les yeux.

Mes cils papillonnèrent en constatant l'infime distance qui séparait nos deux visages.

Proche, bien trop proche...

Je murmurai, sans me retirer :

— Toutes mes questions ? Ou juste une ?

Il prit un instant de réflexion, puis me répondit de la même façon :

— Une, ce sera déjà bien... Ou deux, si tu es sage.

— Alors... Première question, parce qu'il est évident que je serai sage...

Il leva les yeux au ciel en souriant.

J'ai le trac, je ne sais pas comment il va le prendre...

— Est-ce que tu veux bien m'embrasser ?

Il eut un temps d'arrêt, puis rechercha la blague dans mes yeux. Il ne la trouva évidemment pas, car j'étais sérieuse et que j'en avais envie, chose rare quand on est au courant de mes réserves amoureuses.

— Avec plaisir, répondit-il enfin en déposant délicatement ses lèvres contre les miennes, comme une caresse.

Personne ne respirait, aucun son ne perturbait le silence apaisant qui s'était emparé de la pièce comme un plaid viendrait couvrir une petite boule de poils face à une cheminée crépitante.

Il se détacha doucement, me regarda dans les yeux, nous deux reprenant une inspiration salutaire. Puis le silence fut brisé par le son du drap en dessous de nous, qui se froissa quand Keefe se pencha beaucoup plus vite vers mon visage, pour l'embrasser à multiples reprises et finir par ma bouche, où il s'attarda a mon plus grand bonheur. Ce Baiser-ich était bien différent du premier, qui était « conventionnel ». Celui-ci était plus... fougueux.

Je sentais, comme lors du premier soir, mon estomac faire n'importe quoi et mes émotions partir en vrille, mais je m'en fichais, parce que je sentais que j'étais bien, et que je n'avais pour une fois pas du tout envie de fuir des avances, bien au contraire.

Nous nous separâmes quelques millièmes de secondes pour respirer, puis réunirent nos bouches, inlassablement attirés l'un par l'autre.

Je sentais Keefe gigoter contre moi tout en m'embrassant, et quand je rouvris un œil, je vis qu'il ne savait pas quoi faire de ses mains. Les miennes n'avaient pas ce problème, posées sagement sur mes genoux.

Je souris, me séparai de lui et déposai ses mains autour de ma taille avant de repartir à l'assaut de ses lèvres. Je le sentis sourire tout contre moi, et cela me fit sourire aussi.

— Je ne sais pas quoi faire, m'avoua-t-il entre deux baisers, gêné. J'ai peur que tu fuies si je fais quelque chose qui va te brusquer...

— Eh bien essaies et vois, je te promets que je ne partirai pas.

Il sourit malicieusement, puis me demanda de fermer les yeux. Je plissai les yeux, suspicieuse, puis obtempérai.

Tout en me disant que je devrais pas. Et en effet, je n'aurais pas dû.

Il me surprit en me faisant des chatouilles, ce qui me fit sursauter, et la légère poussée qu'il exerça sur mes côtes me fit tomber en arrière sur le matelas. Il arrêta aussi vite qu'il avait commencé, m'enjamba et s'assit sur ma taille, me surplombant de toute sa hauteur. Mes jambes pendaient hors du lit et les siennes étaient repliées autour de mes hanches, les serrant doucement pour s'assurer d'être stable.

Je rougis fortement en constatant cette nouvelle proximité et je ne pouvais effectivement pas m'échapper, il faisait son poids mine de rien.

— Tu ne veux pas fuir ? Me demanda-t-il, taquin.

— Si... Marmonnai-je en cachant mon visage de mes mains.

C'est tellement beau quand le soleil éclaire ses mèches comme ça...

— Ne cache pas ton si joli visage voyons, plaida-t-il en plaisantant à moitié, retirant mes mains et les posant de part et d'autre de ma tête, contre le matelas. Son torse se pencha en avant sous le mouvement, me faisant amorcer un début de recul, qui échoua car le Cygne Noir ne m'a pas faite phaseuse et traverser un matelas sans ce talent indispensable peut s'avérer compliqué.

Complètement bloquée. À moins que, si je le pousse sur le côté... non, il est trop lourd.

— Ne dis pas de bêtises. Mon visage est banal.

Il me fixa, la tête penchée sur le côté, lui-même courbé au-dessus de moi.

— Tu le penses sérieusement ?

— Quoi donc ?

— Que ton visage est banal, m'éclaira-t-il.

— Bien sûr, affirmai-je sûre de moi.

Il soupira, comme lassé d'avance d'avoir cette discussion. Son petit sourire m'informait tout de même qu'il trouvait cela drôle, ou quelque chose du genre.

— Foster, Foster, Foster... Quand te rendras-tu compte que tu es belle, que ton corps est beau, et que tu es tout sauf banale ?

— Sur quoi tu te bases pour dire ça ?

— Déjà, la vue que j'ai de toi actuellement me le confirme. Ensuite, je dois bien avouer que tu es la première à me faire perdre mes moyens quand tu rougis de façon trop mignonne, comme maintenant, ou tes yeux qui sont vraiment beaux comparé aux nôtres, qui sont tous bleus. NOUS sommes d'un banal, comparés à toi.

Je haussai un sourcil, peu convaincue, et il me murmura à l'oreille :

— Comme tu peux le constater, mon pouls n'a pas sauté trois battements... Donc je ne mens pas.

Certes.

Ça ne veut quand même pas dire que c'est vrai.

— Tu n'es toujours pas convaincue hein ? Constata-t-il a mon air buté.

— Non.

— Bien, alors... Fit-il mine de réfléchir. Que dois-je faire pour qu'une membre de la gente féminine croie en mes paroles censées et pleines de vérité ?

— Je ne sais pas... peut être ne rien faire ? Mon avis ne changera pas Keefe.

Il souffla du nez, moqueur, puis se pencha vivement sur moi pour me chuchoter :

— Que tu me croies ou non, sache que tu as de beaux yeux, même si cela fait des milliards d'années que cette phrase est bidon.

Je gloussai, puis sursautai quand il se mit à embrasser chaque parcelle de mon cou, en l'effleurant doucement de son nez. Mon souffle se coupa, tout simplement, face à ces frissons si...

Agréables...

Il se redressa, fier de lui, et attendit ma réaction, apparemment. Je lui demandai silencieusement de se décaler, puis me mis à sa hauteur.

— Tu veux que je te fasse pareil ? L'interrogeai-je.

— Non, ne t'en fais p-

— C'était une question rhétorique, l'interrompis-je en le poussant contre le matelas à son tour.

Il rit, ce qui me fit rougir un petit peu, mais je me penchai bien vite pour, comme lui, embrasser délicatement chaque petite zone de son cou, m'attardant sur le centre ou les points chatouilleux.

Je le sentis se crisper sous moi, son rire mourut dans sa gorge, qui déglutit lentement quand je m'approchai de sous son oreille droite. Je ne regardais pas son visage, juste son cou et son torse un peu plus loin, et son cœur battait... vite. Très. Et il avait visiblement arrêté de respirer.

Je mis ça sur le compte d'un point sensible ou chatouilleux, et soufflai doucement sur ce fameux endroit. Il serra les dents et déglutit encore une fois, très bruyamment.

— Notre cher Bellecoiffe serait-il chatouilleux ? Murmurai-je dans son oreille en soufflant un peu plus que nécessaire.

Il ne me répondit pas et je levai me regard pour voir qu'il se retenait de pleurer de rire. Quand il vit que je m'étais éloignée de son cou, il souffla en tremblant puis explosa de rire, il se tenait les côtes tellement il riait.

— Ouah, tant que ça ? M'étonnai-je.

— Oui-i-i-i-iiiiiii, c-c-c'est horri-i-i-i-iiiiiiible de resisteeeerrrrr, hurla-t-il de rire en se roulant sur le matelas.

Sa réaction me fit pouffer, le fameux Keefe Sencen étant censé ne pas être chatouilleux.

Il se calma, reprit une grande inspiration, puis se tourna vers moi.

— Bon... Merci d'avance de ne pas le dire aux autres. C'est... disons... un peu gênant d'avouer que je suis chatouilleux.

— Ça restera notre secret alors, souris-je. Mais à part le point chatouilleux, tu aimais bien ?

— Oh que oui... Murmura-t-il en fondant doucement vers mes lèvres.

Je répondis à son baiser — pour une fois que je ne me laissais pas porter par la situation — et lui demandai encore une fois, en murmurant cette fois-ci :

— Tu aimais bien, Keefe ?

Il frémit un peu contre moi et je vis qu'il cherchait un mot, quelque chose, ses yeux farfouillaient la pièce pour trouver comment dire ce qu'il ressentait. Il se racla la gorge, qui semblait s'être enrouée, et chuchota en inspirant dans mon cou, me faisant frémir moi aussi :

— Si je te le disais, nul doute que tu serais partie avant que j'aie pu finir d'exprimer le fond de ma pensée...

Je rougis brutalement, comprenant le sens caché de la phrase. Il rit.

— Mademoiselle Fotser comprend vite les sous-entendus salaces mais pas quand on est amoureuse d'elle pendant trois ans ? C'est bien étonnant.

— Oh tais-toi hein, bougonnai-je en souriant.

Il m'effleura les côtes, provoquant un nouveau frisson, dû aux chatouilles cette fois. Mais il ne me laissa pas le temps de faire quoi que ce soit qu'il m'embrassait encore plus fort que les fois précédentes.

Le nouveau sentiment qui surgit dans mon cœur était...

Indescriptible.

Le baiser, plus farouche que les autres qui étaient presque timides, emportait ma conscience très loin et me donnait autant d'adrénaline que si je courais un marathon ou un saut à l'élastique. Je ne voulais tout simplement pas quitter ses lèvres, sous aucun prétexte. J'avais tout à coup l'impression d'avoir très chaud, et je sentis que lui l'était aussi en passant une de mes mains sur son torse.

Il m'attira encore un peu plus contre lui en aggripant ma nuque, avant de se reprendre et de s'éloigner de moi, emportant les sensations avec lui. Je rouvris les yeux et je le vis, en train d'essayer de reprendre le contrôle de lui-même, à une distance respectable de moi.

— Ça ne va pas Keefe ? L'interrogeai-je un peu inquiète.

Il releva le regard vers moi, un peu essoufflé, et je vis ses pupilles en train de diminuer de volume.

Donc lui aussi il aimait ce baiser. Peut être même un peu trop.

— Oui, excuse-moi. On ferait bien d'arrêter pour aujourd'hui, marmonna-t-il le regard fuyant.

Prise d'un sentiment étrange, je me rapprochai de lui et lui volai un baiser, très court, puis retournai à ma place. Il sourit, puis nous nous réinstallâmes à nos places initiales, sagement sur le bord du lit.

— Alors Keefe, Tu m'as dit que j'avais droit à une autre question... Déclarai-je pour combler le silence qui semblait peser sur nos épaules.

— Je sens que je vais le regretter, dit-il en faisant la grimace.

Il s'était remis du baiser un peu trop fougueux et avait reprit son sourire narquois.

— Mais non, je veux simplement te demander comment avance l'apprentissage de ton talent avec Paolina...

PDV Keefe

À l'évocation de ma mentore, je pâlis.

Chose rare chez moi pourtant.

— Bien, très bien, murmurai-je en regardant dans le vide.

ARGH, MAIS QUEL NUL !!! POUR UNE FOIS QU'IL FAUT ABSOLUMENT MENTIR J'Y ARRIVE PAS !!! POURTANT POUR CACHER QUI A MANGÉ LA DERNIÈRE BOUMOBEURRE C'EST SIMPLE !!!

— Tu mens atrocement mal, pas besoin de prendre ton pouls pour le savoir. Vous avez fait quoi ces derniers jours ?

— Euh... Cherchai-je une réponse plausible.

Pendant les heures de censées être avec Paolina, j'allais la voir au centre de soins et j'avais oublié ce qu'on était censés faire initialement en cours, cela remontait à plus d'un mois maintenant. Les seuls souvenirs substistant dans ma mémoire à ce sujet étaient ceux passés à Candleshade et moi allant la voir au centre de soins, en très mauvais état.

— Ça me rappelle qu'on la voit peu ces temps-ci, continua ma petite amie en fronçant les sourcils.

Petite amie qui m'a presque fait perdre le contrôle de moi-même à peine deux minutes plus tôt, mais aussi, elle embrasse si bien, et elle était si belle, allongée sous moi avec ses cheveux étalés autour d'elle comme des racines noueuses d'un vieil arbre majestueux... Heureusement que je me suis repris à temps, qui sait ce qui aurait pu arriver ensuite...

Tu le sais très bien.

Toujours est-il que je pâlis encore plus en entendant Sophie se poser des questions somme toute très pertinentes sur ma mentore.

Tu te rapproches beaucoup trop de la vérité...

— Keefe, où est Paolina ?

[<>] [<>] [<>]

Heya

Pour les abonnés, vous avez vu mon message normalement, je posterai deux chapitres par jour jusqu'à dimanche parce que après je ne serai plus là.

Sinon, est ce que l'intrigue vous plaît ?

Préparez vous à de la baston prochainement, ça va envoyer du lourd ! (Sans déc, j'écris des choses vraiment violentes quand je veux)

J'ai mis un petit moment sokeefe, ça vous a plu ? Moi oui. 😍😊😜

A demain mes pommes de terre !

Date de la NDA: 23/07/2020
Date de réécriture : 16/04/2021
Date de réécriture finale : 19/10/2021

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