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Chapitre 21

PDV Keefe

Ce soir là, après un dîner offert par les gnomes restant dans la tour, Paolina et moi nous séparâmes pour aller dormir.

"Il faut brouiller les pistes", m'avait-elle dit en me tendant un sac plein de pièges diverses à semer dans le château le matin même. Si on voulait les retrouver, ce serait compliqué. J'ai bien fait attention à en mettre partout là où Lord Grincheux et les autres membres du Cygne noir iraient lorsqu'ils reviendraient pour nous chercher.

Paolina dormait dans une chambre du 119e étage et moi au 234e pour ne pas aller dans la mienne — ce serait trop logique —, elle avait d'ailleurs créé des passages assez rustiques mais fonctionnels pour nous rejoindre au 217e étage où nous nous entraînions toute la journée. Mon père n'avait pas besoin de savoir que quelques trous avaient pris place dans certaines pièces et armoires de sa tour adorée.

PDV Sophie

Après plusieurs semaines de recherches infructueuses menées par les adultes, je me décidai à aller chercher Paolina et Keefe par moi-même. J'en étais empêchée auparavant par Foxfire et les activités familiales — telles qu'un petit verminion enragé à nourrir par exemple.

Je soupçonne surtout Grady de m'avoir empêchée d'aller les chercher un peu pour rien, ou pour m'éloigner de Keefe.

"— Quoi ? Mais... Et Keefe ?

— Ce garçon ne va peut être plus à l'académie, mais tu ne vas pas faire comme lui ! Les études sont importantes jeune fille, il serait temps que tu t'en rendes compte."

J'avais passé ces dernières semaines dans le flou, un peu dépressive, juste survivant à la vie. Les adultes m'empêchaient d'aller les voir ? Eh bien je serais aussi coopérative qu'eux. C'est en voyant mon apathie soudaine qu'Edaline avait craqué, au bout de deux semaines tout de même, et m'avait permise d'aller à Candleshade pour chercher les deux récalcitrants, sans l'accord de Grady évidemment. Et accompagnée de Fitz. Ma mère pensait encore que nous étions en "couple". Je n'eus pas le courage de la démentir.

Les membres du Cygne Noir, Lord Cassius le premier, revenaient de la tour couverts de diverses substances douteuses, ou bien avec de joyeux petits ajouts, tels des oreilles de chat sur la tête ou une voix aussi ridicule que celle de Sandor.

Je suis arrivée au pied de l'immense tour avec une boule dans la gorge, je sentais qu'il étaient là, je pouvais toucher leur bonne humeur du bout des doigts tant elle embaumait l'air. Moi qui étais si triste depuis des semaines, cela m'enfonça encore un peu dans mon mal-être.

Pitoyable.

Étant donné que j'étais la seule elfe capable de remonter les pensées jusqu'à leur point d'émission, j'essayai de capter celles de Paolina, et, par miracle, je réussis. Mais avec tout de même beaucoup de difficultés, je pense que ses barrières sont été baissées, elle va bien au moins ?

— Dans les étages 200 et quelques ! Criai-je à Sandor et à Fitz qui m'accompagnaient, de mauvaise grâce bien entendu pour le dernier.

Nous montâmes à l'étage 234 grâce au vortinateur, j'avais demandé à Sandor un chiffre au hasard.

En arrivant, Sandor et moi-même sentîmes qu'une présence était déjà passée par là récemment. L'air n'était pas lourd, seulement un peu renfermé et moite de la nuit.

Quelqu'un a dormi là.

Sandor s'approcha d'un placard et l'ouvrit, laissant entrevoir une porte dérobée tout au fond, pas totalement close, laissant passer un rai de lumière parmi les capes.

Je m'avançai, ignorant Sandor qui marmonnait de ne pas m'approcher, et entrai par la petite porte. De l'autre côté, une chambre ainsi qu'une salle de bain, le lit était défait et la salle de bain était encore humide. Entre les draps, bien visible, se trouvait madame Schlinguette, triomphante de laideur pelucheuse.

— C'est la chambre de Keefe, soufflai-je sans m'en rendre compte.

Fitz grogna pour toute réponse. Sandor, quant à lui, sentait l'air.

— Il passe ses nuits ici depuis un moment, selon l'état déplorable de cette chambre, et je dirais qu'il n'a pas conscience qu'une fenêtre se trouve ici, continua-t-il en pointant du doigt ladite fenêtre, hermétiquement close pour le coup.

— Il aurait pu être découvert par la fenêtre ouverte, le défendis-je. Il ne pouvait pas courir ce risque.

Fitz grommela dans sa barbe en levant les yeux au ciel, et Sandor soupira en orientant son regard l'as sur moi :

— Mademoiselle Foster, l'engouement que vous mettez à le défendre est admirable, mais nous n'étions pas censé venir aujourd'hui.

Je ne répondis pas et m'approchai du placard qui se trouvait près du lit, seul meuble épargné par le désordre ambiant. Beaucoup d'objet diverses traînaient par terre et la commode n'était pas fermée, mais l'énorme placard était proprement mis là, comme perdu au milieu de cette chambre d'amis.

J'en ouvris la porte et constatai qu'il était profond, comme chaque meuble des cités perdues, mais seul un côté était occupé par les vêtements, qui avaient juste été balancés là en bazar. De l'autre côté du placard, je ne parvenais pas à distinguer quoi que ce soit, à cause de l'obscurité.

Oui, nous parlons toujours d'un placard. Très profond, certes, mais un placard.

Je m'avançai, ignorant toujours superbement mon garde du corps qui me recommandait de faire le contraire, et sans que je n'aie vu quoi que ce soit, je me retrouvai en bas d'un toboggan à-pic tellement rapide que j'avais à peine senti mon estomac se soulever.

J'entendis Sandor essayer de descendre à son tour le toboggan, pestant contre Keefe. Fitz arriva à sa suite comme une fleur.

Nous nous trouvions dans un autre placard, beaucoup plus petit et étroit, et surtout vide. Le trou du toboggan se trouvait dans le plafond de l'armoire, impossible de remonter.

Fitz me poussa pour avoir plus d'espace, m'envoyant contre un petit objet rose qui m'aspergea les cheveux d'une substance de la même couleur flashy. Tous mes cheveux s'accordèrent au contact du liquide pour devenir... erk.

Au même moment:

— Allez Coco ! Allez Coco !

— Tu ne m'aides pas là ! Tu ne peux pas baisser la barrière encore un peu ? Supplia Keefe, le visage crispé par l'effort.

— Ah non, ce serait trop simple ! Et profite du fait que les fouineurs ne soient pas là aujourd'hui !

Elle fut interrompue par un bruit de piège qui se déclenchait, quelques mètres derrière elle, dans le placard qui servait également de sortie à la chambre de Keefe.

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— Oh non...

Sandor retint un rire en voyant ma tête, qui devait être on ne peut plus hilarante.

— Foster, c'est toi ? Demanda la voix de Keefe de l'autre côté de la porte, brisant le petit silence qui s'y était déposé.

Le son de sa voix me fit tressaillir, ce qui me fit activer d'autres pièges... qui me donnèrent des étoiles dans les yeux — au sens propre— m'empêchant de voir correctement devant moi.

Keefe ouvrit la porte, et ne retint pas son hilarité en me voyant dans une position douteuse, aussi visible qu'un panneau de circulation.

— Ouah, j'adore ton nouveau style, Foster ! S'esclaffa-t-il. Ce que tu brilles !

Je rougis puis le poussai pour entrer dans la pièce, suivie de Sandor et de Fitz.

— KYYAAA~ UN VACKER !!!

Je vous laisse deviner qui a hurlé.

— Calme-toi Paolina, ce n'est que le Fitzou ! Essaya de la détendre Keefe, en posant son bras autour des épaules du concerné.

— Mais franchement, dis-moi ce que je t'ai fait ! S'énerva Fitz en la poussant rudement contre le mur. On ne se connaît pas, ne fais pas comme si j'avais tué toute ta famille !

Elle le percuta, surprise et choquée de ce contact sans doute, et tenta de s'enfuir par le côté, mais Fitz se tenait fermement devant elle, mains contre ses épaules. Elle voulut retirer ses mains, mais il était plus fort qu'elle.

— D-d-dégage, gémit-elle en se tortillant dans tous les sens, et on devinait au son de sa voix qu'elle était au bord des larmes.

Fitz ne bougea pas d'un pouce en appuyant plus fort sur ses épaules, et bien que j'étais derrière lui, figée avec Keefe, je vis très bien cette lueur si terrifiante que j'avais déjà vue dans ses yeux alors que nous nous disputions, lui et moi, plusieurs semaines auparavant.

Paolina la vit aussi, puisqu'une même lueur vint dans ses yeux à elle, froide et glaçante, comme si toute humanité l'avait quittée. Elle arrêta de bouger, droite et fière. Elle leva la main, lentement, son majeur prêt à glisser contre son pouce.

Keefe se dégela un coup, poussa son meilleur ami et sauta sur sa mentore, retenant sa main.

— PAOLINA, NON !

Ils percutèrent si violemment le sol qu'il en trembla, Fitz quant à lui se cogna contre le mur contre lequel il venait de plaquer Paolina.

Cette dernière ne se releva pas, sonnée.

Keefe, lui, était hors de lui.

— Mais t'es malade ! Qu'est-ce qui t'a pris ?! Tu...

— Je ? Rétorqua Fitz du ton qui me faisait si peur. Je lui ai posé une question oui, et elle ne m'a pas répondu. C'est elle la fautive, je trouve.

L'empathe resta bouche bée, choqué d'une telle mauvaise foi.

Moi, je me tournai vers Paolina, qui peinait à se redresser.

— Tout va bien ?

Elle regarda un point au-dessus de moi une seconde, puis détourna le regard.

— Emmenez-nous loin d'ici.

Sous entendu : emmène-moi loin de lui.

Je me relevai, regardant les deux garçons qui se défiaient du regard.

— Tu viens Keefe ? On y va.

— Mais Pao-

— Elle est d'accord.

Je leur attrapai le poignet à tous les deux, Sandor posa sa grande main sur mon épaule, et nous sautâmes.

Inutile de préciser que j'ignorai délibérément mon apparenté, qui resta debout au centre de la petite pièce, poings serrés.

[<>] [<>] [<>]

Hey hey !

Comment ça va ? Moi bien... C'est faux. Mais je garde ma couverture de fille souriante ! 😁😁😁😁😩😭😁😁😁

A part ça, j'ai rien à dire. Bonne fin de journée mes pommes de terre !

Date de la NDA: 18/07/2020
Nombre de mots: 1662
Date de réécriture : 05/04/2021
Date de réécriture finale : 30/09/2021

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