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Chapitre 20 : comme une pièce de puzzle

Je restai quelques minutes à serrer Carl contre moi pour l'apaiser. Quand enfin il se calma, on redescendit les escaliers, et on rejoignit les autres qui discutaient toujours autour de la table servant habituellement aux repas.

— QUE S'EST-IL PASSÉ ?! paniqua notre père en nous voyant entrer.

— Rien de trop important, répondit doucement Carl en séchant les dernières larmes sur ses joues d'un revers de la main.

— Carl...

— LAISSEZ MOI ENTRER LAISSEZ MOI ENTRER LAISSEZ MOI ENTREEEEEEEEER ! cria quelqu'un d'une voix surexcitée en direction du hall. J'AI PAS QUE ÇA À FAIRE, D'ATTENDRE UNE AUTORISATION DE JE-NE-SAIS-QUI !

Carl, qui venait juste de s'assoir, se releva d'un bond, les yeux écarquillés.

Curieux, on le suivit tous quand il sortit en courant de la salle à manger. Comme je l'avais supposé, il se rendit dans le hall... et sauta dans les bras de quelqu'un, que je reconnus comme étant Till !

— Comment tu... ?! fit mon frère sans lâcher Till.

— Comme toi, lui répondit-il alors qu'un grand sourire naissait sur ses lèvres. Le prince.

J'avais l'impression que Till était la pièce de puzzle qui manquait à Carl pour qu'il commence, lentement mais sûrement, à aller mieux. Je ne pus m'empêcher de sourire en voyant les deux meilleurs amis enfin réunis dans un cadre autre que celui de l'esclavage.

— Euh... on m'explique ? demanda Clara.

— Ils sont ensemble ? s'enquit Dylan.

— Non ! dirent-ils.

Après, ils se mirent à parler tous les deux en même temps et personne ne comprit rien.

— C'est comme un grand frère pour moi, fit finalement Carl. C'est la première et seule personne à avoir été gentille avec moi, enfin, sauf le prince, bien sûr.

— Le prince ? Quel prince ? m'étonnai-je.

Ils échangèrent un regard hésitant.

— Le plus jeune. C'est lui qui nous a aidé à nous échapper. Il déteste sa famille, et il est prêt à tout pour leur montrer. Et s'il nous a aidés, nous, c'est car... euh... nous avions de plus en plus de problèmes avec Ayan.

— Ayan est un enfoiré de première, dis-je en serrant les poings.

— C'est vrai, dit Till en baissant les yeux. C'est de loin le plus horrible de tous les Scriruslèmiens, là-dessus, il dépasse son père.

— À ce point ? s'étonna Dylan.

— À ce point, confirma Carl.

— Till, dit mon père. Tu peux bien évidemment rester ici aussi longtemps que tu le veux.

— Merci beaucoup, monsieur, lui dit-il, un air reconnaissant sur le visage.

— Till... demandai-je à voix basse. Est-ce que tu connais le prénom du troisième prince ?

Il détourna le regard, gêné.

— Désolé... mais il m'a demandé de ne le répéter à personne, pas même à Carl. C'était la seule condition qu'il voulait pour pouvoir nous libérer.

— Et c'est repartit pour des semaines d'insomnies, soupirai-je.

***

Le soir venu, je m'endormis rapidement, néanmoins, je n'arrêtais pas de me questionner sur le troisième prince.

***

- On est foutus, hein ?

- Ouais. Carrément.

***

- Je veux la revoir, insistait quelqu'un.

- Tais-toi. Et puis, elle ne devinera jamais ton identité car elle ne te soupçonnera jamais.

Ayan ricana.

- J'ai tellement hâte de voir la tête de chaque Gayleien quand ils comprendront qui tu es.

- Ferme la, ordonna le châtain, la main posée sur le couteau à sa ceinture.

***

- Je t'interdis de séparer les frères et sœurs quand tu les auras, gronda la reine Annabelle.

- Ce n'est pas car j'ai tué ton frère quand nous étions gamins que tu peux te permettre de me donner des ordres à ce sujet, répliqua le roi.

La reine porta la main à son bracelet puis à son collier en forme de trèfle.

- Seylin. Mon frère s'appelait Seylin. Pourrais-tu au moins retenir son nom ?!

***

Je me réveillai en sursaut. J'avais rêvé, mais différemment de d'habitude, comme si tout avait été mis en accéléré.

Il faisait encore nuit. Je ne compris pas pourquoi j'avais rêvé de la sorte.

— Je pourrais, mais je ne peux pas, Carl, souffla-t-il, dans le couloir.

Vu le bruit de leurs voix, ils marchaient dans le couloir.

— S'il te plaît. Ma petite soeur va devenir dingue si...

Je n'entendis pas la suite. Poussée par la curiosité, je sortis de ma chambre sans refermer la porte pour ne pas faire de bruit. Ils avaient déjà tourné au bout du couloir. Sur la pointe des pieds, je m'efforçais de les suivre.

— Je peux, à la rigueur, te le dire à toi, mais tu dois me jurer de ne le répéter à personne, et surtout pas à Lucie. Pas non plus à Anniah.

— Compris. Mais je voudrais au moins savoir à quel point elle serait blessée en l'apprenant.

Ils s'arrêtèrent. Je me cachais derrière une petite commode, contre le mur d'un couloir. Alors que je pensais que j'allais pouvoir enfin entendre le nom du troisième prince, Till prit la main de Carl et y "dessina" les lettres du prénom.

Le visage de Carl afficha un air choqué.

— Oh, par les rois, souffla-t-il. Lucie et Anniah ont déjà parlé de quelqu'un qui s'appelle comme ça, mais...

— Ayan n'arrête pas de l'embêter avec ça, donc c'est sûrement la bonne personne que tu as trouvé, souffla Till.

À la mention d'Ayan, Carl se raidit.

— Je ne veux plus jamais voir sa sale tête de blond aux yeux bleus. Il me répugne. Il me... il te...

— Hé, calme toi, lui dit doucement Till en posant une main sur son épaule. Il n'a touché à personne depuis que tu es partit. C'est déjà ça.

— Mais moi, au moins, j'ai pu fuir avant que... mais toi...

Le "mais toi" me fit rapidement comprendre ce qui était arrivé à Till. Je n'avais qu'une envie, celle de tuer Ayan. Si un jour je le croisais, je n'hésiterais pas une seconde.

Constatant que la discution entre les deux amis devenait trop personnelle pour que je me permette de l'écouter, je retournais dans ma chambre à pas de loups.

Je voulais réellement tuer Ayan. Il méritait de mourir, de... argh, je n'avais même pas les mots. C'était une vraie erreur de la nature. Une anomalie à éliminer. Un...

Le sol s'ouvrit devant moi dans une grande faille dorée. Je ne réussis pas à l'esquiver et tombais dedans.

Ce fut le violeur blond aux yeux bleus qui amortit ma chute.

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