Chapitre 17, Bianam
[Point de vue de Biana] [Première personne]
Enfin une journée sans aventure ! Plus d'inquiétude avec mon nouveau talent.
J'avais fait plus attention à mon apparence que d'habitude (ce qui relève de l'exploit !).
La raison : un certain Tam Song qui arriverait d'une minute à l'autre.
J'avais enfilé ma plus belle robe rouge légèrement froufrouteuse, mis mes plus belles boucles d'oreilles (en or), m'étais maquillée et avais mis de superbes chaussures à talons rouge pailletées (car tout est plus beau avec des paillettes !).
La seule chose à laquelle je n'avais pas touché, c'était mes cheveux : Tam les avait complimentés un jour où je les avais laissés pendre, où ils étaient naturels, et depuis, la plupart du temps, je les laisse comme ce jour-là.
J'avais apprêté toute la maison, comme pour une occasion spéciale, ce qui était bien sûr le cas ! Jamais je n'avais travaillé aussi dur pour préparer quelque chose, mais je tenais à l'impressionner. S'il ne l'était pas, je ne sais pas ce qu'il lui fallait !
-Bon, cette fois-ci, tout y est ! me dis-je à moi même.
J'allai attendre Tam au à la grille. Quelques minutes plus tard, il arriva, avec un superbe costume gris, les cheveux coiffés comme d'habitude. Dès qu'il me vit, son visage s'illumina et il s'approcha.
-Salut Tam ! dis-je en ouvrant la grille.
Je le pris dans mes bras. Il sentait bon.
-Salut Biana ! me dit-il. Tu es magnifique.
Je rougis.
-Tu es très beau aussi, déclarai-je. On est seuls, tu me suis ?
Nous entrâmes. Il poussa un sifflement émerveillé devant le spectacle qui s'offrait à lui.
-Eh bien, tu n'as pas chômé ! s'exclama-t-il.
-L'occasion en vaut la peine, tu ne crois pas ? demandai-je.
-C'est sûr.
Je le pris par la main, et le fis s'asseoir dans le salon. Puis je me rendis dans la cuisine pour y chercher de quoi grignoter. Quand je revins, Tam se leva et me prit le plateau des mains.
-Hey ! m'exclamai-je.
-Si tu en veux, tu vas devoir venir les chercher ! lança-t-il.
-Si tu veux jouer à ce petit jeu... dis-je avant de m'éclipser et de lui chiper le plateau des mains.
-C'est pas du jeu ! se plaignit Tam. Moi je peux pas faire ça !
Je posai le plateau sur la table et enfournai un morceau de Parmolli dans ma bouche. Il se servit à son tour et vint s'asseoir à mes côtés. Nous parlâmes beaucoup, de notre vie, nos frères et soeurs,...
Puis, ce fut midi, l'heure de manger. Nous décidâmes de prendre le repas dans le salon.
Les gnomes nous avaient préparé du ragout de rigoufleur. Cela me fit penser à Calla et j'eus un pincement au coeur.
Tam devait l'avoir remarqué, car il me dit doucement :
-Si tu veux, la prochaine fois que l'on ira à Havenfield, on pourra en déposer un peu aux pieds de son panacier ?
Rien que pour ça, j'avais envie de l'embrasser ! Mais il sortit une boîte de sa poche avant que je n'aie pu passer à l'acte. (NDA : Non, ceci n'est pas un meurtre, cette fanfic n'est pas un roman policier et Biana n'est pas une meurtrière, ou du moins, on ne le sait pas !)
-Je t'ai acheté quelque chose, déclara-t-il. Linh et moi nous sommes rendus en Atlantide pour l'acheter.
Mon coeur se mit à battre plus vite.
-Mais terminons de manger avant que je ne te le donnes, sinon ce sera froid ! ajouta-t-il.
Quand nous eûmes terminé le ragout, qui n'était évidemment pas aussi bon que celui de Calla (Ce serait dur de faire mieux !), les gnomes débarrassèrent la table du salon. Tam sortit une nouvelle fois la fameuse boîte, et en sortit un magnifique collier en argent incrusté de diamants. Et au bout de la chaîne, un cristal bleu-vert étincelant.
-Oh, Tam ! m'exclamai-je. Il est magnifique !
Son visage s'illumina.
-Tu sais, me murmura-t-il, je comprends pourquoi Sophie adore tant le bleu-vert : c'est une couleur merveilleuse !
Les mots me manquèrent. Je lui sautai au coup, ce qui manqua de le faire tomber, et l'embrassai en plein sur la bouche.
Il me rendit mon baiser. Après quelques secondes, nous nous écartâmes.
-Eh bien, dit-il en rajustant sa frange, je devrais t'offrir des bijoux plus souvent !
J'éclatai de rire. Ensuite, je lui fis une visite guidée de la moitié de la propriété (car sinon nous n'aurions jamais eu assez de temps !). Il était impressionné par la plupart de ce qu'il voyait. Quand j'eus fini, c'était déjà l'heure de se dire au-revoir, car mes parents allaient rentrer d'une minute à l'autre, tout comme mon frère. Je raccompagnai Tam au portail d'Everglen. Nous nous fixâmes et un silence gêné s'installa.
-Bon, dit Tam, j'ai passé une superbe journée avec toi, vraiment. Donc, merci pour tout.
-Avec plaisir ! répondis-je, amusée par la timidité qui perçait dans sa voix. À refaire quand tu veux.
Nous continuâmes de nous regarder, puis il fit un pas léger vers moi et me fit un court baiser.
-Merci, répéta-t-il.
Puis il sortit son cristal de saut. Juste avant qu'il ne saute, je lui dis :
-On s'appelle ?
Il hocha la tête et me fit signe pour me dire aurevoir. Je me retrouvai donc seule, ce que je détestais.
Puis, il y eut un éclair de lumière et mes parents apparurent.
-Fitz n'est pas encore rentré ? me demanda mon père.
-Non, c'est étrange : ils allaient seulement prendre un café. Il devrait déjà être revenus !
Nous hélâmes Linh, pas de réponse. Idem pour Fitz et pour Sophie. Puis nous essayâmes avec Tam.
-Qu'y a-t-il ? me demanda-t-il. Tu as oublié de me dire quelque chose ?
-Est-ce que Linh est rentrée ? demandai-je.
-Non, je croyais qu'elle était repassée par chez-toi ! dit-il. Fitz est-il rentré ?
-Non, justement ! lança mon père par-dessus mon épaule. On commence à s'inquiéter.
Tam vint nous rejoindre, ainsi que Grady et Edaline car Sophie n'était pas non plus retournée chez-elle. Mon père s'était rendu avec Sandor et Grizel (qui avaient pris exceptionnellement un jour de congé) au café où ils avaient apparemment mangé. Nous attendions toujours le résultat des recherches.
Soudain, un flash lumineux nous aveugla tous, et mon père et les Gobelins réapparurent. Sandor était furax.
-Une fois, seulement une fois je prends un jour de congé... ne cessait-il de grommeler.
-J'en déduis que vous n'avez rien trouvé ? demanda ma mère, visiblement très inquiète.
-Pas tout à fait... répondit mon père. Nous n'avons trouvé aucun des enfants, mais nous avons trouvé ceci ! ajouta-t-il en brandissant un parchemin.
Mon père lut ce qui était écrit dessus :
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Chères familles de Sophie Foster, Fitzroy Vacker et Linh Song,
Vos enfants vont bien, du moins pour l'instant. Nous les avons enlevés en espérant que, ainsi, vous prêterez plus d'attention à nos messages. Si vous voulez les récupérer vivants, il vous suffira d'appliquer à la lettre les instructions suivantes :
Vous ne tenterez rien contre nous et nous laisser faire ce que nous avons à faire.
Il nous faudra aussi Alvar et Ruy.
Voilà, ce sera tout.
En espérant que vous nous obéirez,
Vespéra et Lady Gisela, cheffes des Invisibles
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-NON ! s'exclama Tam en tombant à genoux.
Tout rebondissait dans ma tête.
Les Invisibles avaient enlevé Sophie, Fitz et Linh.
Et ils nous avaient demandé de ne rien faire.
Et de leur livrer Alvar et Ruy !
1248 mots ! Voilà, un chapitre Bianam comme je sais que certains l'attendaient.
Dites-moi ce que vous en avez pensé dans les commentaires, et n'hésitez pas à voter si ça vous a plus.
Passez une bonne journée/soirée/nuit.
Merci de me lire !
P.-S. : C'était l'avant-dernier chapitre, après je crois que soit je fais une pause dans cette fanfiction, soit je la mets en statut "terminée" et je posterai la suite dans une autre fanfiction. Que devrais-je faire à votre avis ?
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro