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Chapitre 9 : Premier entraînement

Coucou les p'tits lous!!! :) Voici un chapitre un peu plus long que d'habitude de cette réécriture de Gardienne!!! ;) J'espère que vous aimerez. N'oubliez pas de voter et de commenter pour m'aider à m'améliorer! Des bisouuuuuuuuuuuuuus <3 

A l'extérieur, l'air s'était grandement rafraîchit, par rapport aux journées caniculaires que nous avions très récemment vécues. Mais l'air était à présent très lourd, et d'épais nuages sombres s'amoncelaient dans le ciel, s'accrochant aux sommets environnants. Ils dominaient la ville de toute leur hauteur, et offrait un sentiment de protection teinté d'écrasement. Au loin, sur les versants abruptes, on devinait quelques maisonnettes accrochées sur les rochers, en saillie au-dessus du vide. Probablement des refuges de bergers, à en juger par les minuscules tâches blanches qui se mouvaient à proximité, sur les flancs de pierre noire. Cela sentait très fortement l'orage. Sans y prêter attention, mes deux compagnons s'engouffrèrent dans le dédale de rues étroites et sombres qui semblaient caractériser les faubourgs de Sarrinyam, et je leur emboîtai le pas, désireuse de ne pas me perdre dans les ruelles glauques. Cette ville-là ne ressemblait en rien à celle dans laquelle j'avais grandi, et un sentiment d'oppression ne tarda pas à naître en moi. Dans certains passages, on ne voyait presque plus le ciel, tant les maisons, aux colombages noirs et pourris, étaient proches les unes des autres. Des lanternes y brûlaient en permanence, plongeant les minuscules sillons dans une pénombre malfaisante. On voyait à peine ses pieds en se déplaçant sur le sol, et deux personnes ouvrant chacune leur fenêtre sous les toits auraient pu se serrer la main. Mon pied gauche ripa sur une substance gluante et nauséabonde, et je me retins à un étal voisin, tentant de ne pas m'aplatir sur le sol poisseux. Ecoeurée, je préférai ignorer ce sur quoi j'avais marché, et essuyai ma botte sur un pavé qui me semblait sec. 

A mesure que nous nous approchions du centre ville, les rez-de-chaussée se transformaient en magasins à la fois sombres et inquiétants. Au lieu des jolis étals propres débordant de bijoux, de nourriture, de tissus chamarrés et de besaces en cuirs, qui fleurissaient le long des rues colorées de Leveneza, on ne trouvait ici que des bocaux remplis de substances aux couleurs étranges. Ils étaient généralement recouverts d'une fine pellicule de poussière grise, et posés sur de simples planches de bois soutenues par des tréteaux. Protégés pas des auvents de toile grisâtre, ils côtoyaient des pots de céramique, contenant toutes sortes d'onguents aux noms mystérieux et aux vertus prétendument magiques. Je soulevai le couvercle de l'un d'entre eux avec un intérêt non feint, et le refermai aussi instantanément, plissant le nez. L'odeur était infecte. On aurait dit qu'une souris morte pourrissait à l'intérieur. La vieille femme vêtue d'une robe noire élimée, qui attendait les clients perchée derrière sa fenêtre, m'interpella.

-Eh! Toi! Jolie jeune fille, s'exclama-t-elle de sa voix stridente. Que cherches-tu exactement ?

Je jetai un regard aux alentours, cherchant la destinataire de ce message, avant de comprendre que c'était à moi qu'elle s'adressait.

-Euh... Rien de spécial, à vrai dire, bafouillai-je. Je regarde juste, par curiosité...

-Curiosité ? répéta la vieille en s'approchant.

J'eus un mouvement de recul, croyant avoir fait une bêtise. Elle attrapa le contenant que je venais de reposer sur l'étalage, et me susurra, sur le ton de la confidence :

-Sais-tu ce que, sans le savoir, tu viens de prendre ?

Je secouai la tête négativement.

-C'est l'onguent de l'amour... chuchota-t-elle, un éclat malicieux dans le regard. Tu en badigeonnes l'oreiller de celui que tu aimes, et il t'aimera en retour...

Elle me fit un clin d'œil et désigna Abriel, qui disparaissait déjà dans la foule après m'avoir lancé un regard dédaigneux, du menton. Je secouai fébrilement la tête, cherchant à corriger sa méprise.

-Non, non ! m'exclamai-je en secouant vivement la tête. Vous vous trompez. Il n'y a absolument rien entre lui et moi. Nous ne sommes même pas amis, nous sommes juste obligés de nous supporter. Si vous voyez ce que je veux dire...

Elle esquissa une moue déçue, et reposa son onguent sur l'étal.

-Dommage, marmonna-t-elle en haussant ses frêles épaules. Tant pis. Mais si un jour tu trouvais que tes sentiments changeaient, et pas les siens, n'hésite surtout pas à revenir me voir!

-J'y penserai, répondis-je en m'éloignant rapidement, afin de ne pas perdre mon mentor et son apprenti de vue.

Je lui adressai un signe de la main poli et me fondis parmi la multitude. Je ne tardai pas à rattraper mes compagnons.

-Que faisais-tu encore ? grinça Abriel entre ses dents lorsqu'il me vit réapparaître.

Je lui lançai un regard assassin.

-Ça ne te concerne pas, répondis-je sèchement. Mêle-toi de tes affaires.

Il haussa les épaules et ne répondit rien. Je commençais à le connaître. Il m'impressionnait de moins en moins, et je sentais que cela l'irritait au plus haut point. Je souris furtivement, ravie de lui avoir rabattu, une fois de plus, son prétentieux caquet. Sans plus échanger le moindre mot, nous traversâmes encore quelques places, et suivîmes de nombreuses ruelles, pareilles à des sillons, plus tortueuses les unes que les autres. A mesure que nous nous enfoncions dans les profondeurs de la ville, les âmes vivantes se faisaient rares, à l'exception de quelques chats, chétifs et sales, qui se traînaient sur les pavés. A croire que les entrailles de ce monstre sombre faisaient fuir ses habitants. La peur gravit un échelon au creux de mon ventre. Je ne savais pas pourquoi je me sentais si mal, mais, malgré toutes les paroles rassurantes que je ressassais sans cesse dans mon esprit, je ne parvenais pas à endiguer le sentiment d'oppression que je sentais grandir en moi, au point de me faire presque éclater la cage thoracique. Je jetai un coup d'oeil à Maître Adrian. Lui non plus ne semblait pas tranquille, et cela ne fit qu'accroître mon malaise. En permanence, je le voyais jeter des regards furtifs autour de lui, concentré sur son environnement. Il semblait vouloir passer au radar le moindre recoin sombre que nous croisions sur notre passage. 

Enfin, alors que je n'espérais plus sortir de cet enfer qui me rendait claustrophobe, nous débouchâmes sur une place de taille plutôt conséquente, baignée par la lumière du jour. En face de nous, se dressait une immense porte de bois brut, qui devait bien mesurer plus de dix mètres de haut. Éventrant le rempart de pierre noire qui ceinturait Sarrinyam, elle béait, ouvrant un passage sur l'extérieur, moins étouffant. J'eus du mal à ne pas m'y précipiter, juste pour pouvoir à nouveau respirer. Nous traversâmes l'espace ouvert à la hâte, visiblement tous pressés de rejoindre l'autre côté, et, immédiatement, une vague de soulagement me submergea. Libérée de ce poids qui pesait sur ma poitrine, je fis quelques pas, puis m'autorisai à me retourner en direction de la citadelle. Je fronçai légèrement les sourcils, sans comprendre d'où provenait ce sentiment qui me tordait les boyaux. 

-Tu viens ou tu as décidé de prendre racine ici? m'interrogea Abriel d'une voix excédée. 

Je lui adressai un regard assassin, et suivis les deux hommes sur le chemin qui s'éloignait de la zone habitée pour pénétrer dans un bois touffu. Après environ une demi-heure de marche, nous arrivâmes au bord d'une petite rivière à l'eau cristalline, qui formait une cascade. Sur l'autre rive, se dressait un mur de roche naturel. L'endroit était beau, et très calme. On aurait souhaité s'asseoir là, au bord de l'eau, et écouter les remous incessants, combinés au chant des oiseaux, pour se reposer. Dans le ruisseau au fond caillouteux, je remarquai qu'une série de pierres assez larges, faites de cette même roche noire que celle des montagnes, avaient été régulièrement disposées, afin de permettre la traversée au sec de l'onde remuante. Cependant, je ne voyais toujours pas de terrain ouvert, et nous étions dans ce qui ressemblait fort à un cul de sac. Pourtant, Abriel et Maître Adrian s'engagèrent sur le pont improvisé sans hésiter. D'un œil avisé, j'examinai le mur qui nous faisait face. Impossible d'en escalader la roche lisse. D'ailleurs, les deux hommes, visiblement très sûrs d'eux, ne lui jetèrent pas le moindre regard. Continuant légèrement sur leur droite, là où la végétation reprenait le pas sur le minéral, il écartèrent quelques branches des buissons qui avaient poussé là et... J'écarquillai les yeux, stupéfaite. L'un à la suite de l'autres, ils furent comme happés par le rocher. Je traversai le ruisseau presque en courant, et rejoignis l'endroit où ils avaient disparu, le coeur battant. Il n'y avait plus la moindre trace d'eux.

-Maître? appelai-je, incertaine. Abriel?

Ils restèrent silencieux. Seul le souffle du vent, agitant les branches hautes des arbres, répondit à mon appel. Je me mordis la lèvre inférieure, et me résolus à avancer prudemment la main vers les ronces qui envahissaient la rocaille. Alors que je m'attendais à être griffée par leurs épines acérées, celles-ci me cédèrent le passage. Encouragée par le phénomène, je m'avançai encore et, soudain, une force extérieure m'arracha à l'endroit où je me tenais une minute plus tôt. J'eus l'impression d'être catapultée dans le vide, et je ne pus retenir un cri de terreur. Pourtant, ma chute ne dura qu'un instant car, la seconde d'après, j'atterris douloureusement sur le sol enherbé d'une clairière. Le tapis de mousse qui le recouvrait amortit ma chute, et je me relevai tant bien que mal, un peu sonnée.

-Que s'est-il passé? demandai-je, déboussolée.

Je me trouvais dans une trouée parfaitement ronde, au milieu de grands arbres semblables à ceux qui se trouvaient en dehors de l'aire magique. Je pouvais ressentir l'énergie bienfaisante de ce lieu apaisant. Elle venait de partout, et entrait par les moindres pores de ma peau.

-Tu viens de traverser la barrière magiques, m'expliqua Maître Adrian en s'approchant de moi.Il y a trois zones comme celle-ci sur la Terre. Elles sont protégées par une magie très puissante, qui les cache aux yeux de ceux qui ne possèdent pas le pouvoir des Gardiens. Nous sommes en sécurité, ici. Seuls les Gardiens aux intentions pures peuvent entrer. Le sortilège qui fait obstacle a été créé par Maître Alamblyn, et il est pratiquement indestructible.

Je hochai la tête, perplexe. Cet endroit était vraiment curieux, mais je m'y sentais à l'aise. Comme protégée.

-Un jour, tu parviendras peut-être à atterrir autrement que sur les fesses, me glissa une voix moqueuse à l'oreille, me faisant tressaillir.

Je fronçai les sourcils, et balançai un coup de coude entre les côtes d'Abriel. Malheureusement, il l'esquiva d'un geste fluide.

-Loupé... chahuta-t-il, toujours à mi-voix.

Ravalant la rage qui menaçait de faire de nouveau surface, je me concentrai sur les gestes de mon professeur, qui avait entrepris de faire le tour du lieu en marmonnant des paroles incompréhensibles. Il agita les doigts, et la pelouse se rétracta selon un tracé très précis, révélant des marques dessinées sur le sol. Il y avait trois cercles, placés les uns à côté des autres, et divisés en deux. Chaque cercle était de taille différente.

-Ce sont les zones de combat, m'expliqua-t-il en revenant se placer près de moi. A partir du moment où tu es engagée face à ton adversaire, tu n'as plus le droit d'en sortir. Cette contrainte te permets d'apprendre à te défendre, même dans les endroits les plus exigus. Pour commencer, nous te ferons travailler dans la plus grande des aires. Mais, lorsque tu seras au terme de ton apprentissage, du devras être capable de faire face à ton ennemi dans la plus petite. La règle stipule bien évidemment que si tu sors, tu as perdu.

Il me fit ensuite signe de le suivre, et me conduisis jusqu'à une maisonnette, ou plutôt devrais-je dire, une remise, si bien recouverte de végétation qu'elle en était invisible. A l'intérieur, se trouvait un arsenal impressionnant. Des épées de toutes sortes étaient alignées sur le mur du fond, en fonction de leurs tailles et de leurs formes. De longs bâtons taillés dans ce qui semblait être du chêne jonchaient le sol, des poignards aiguisés étaient alignés sur des étagères de bois vermoulu, et, dans un recoin sombre de l'unique pièce, se trouvait un amas de carquois remplis d'arcs et de flèches, jouxtant des cibles empilées les unes sur les autres. Çà et là, traînaient quelques haches rouillées, qui semblaient ne pas avoir servi depuis longtemps. Abriel, qui nous avait suivi, ramassa deux bâtons, et m'en tendit un. Il me fit ensuite signe de le suivre dehors.

-Place-toi là, m'indiqua-t-il en me montrant la moitié opposée à la sienne du cercle le plus large. Et mets-toi en garde.

Je le contemplai d'un air suspicieux.

-Qu'est-ce que tu fais?

Il me regarda comme si, subitement, il m'était poussé une deuxième tête.

-A ton avis, Princesse, qu'est-ce que je fais?

Doucement, je compris où il voulait en venir. Je me tournai vers Maître Adrian.

-Ce n'est pas vous, qui allez m'enseigner toutes ces techniques?

Il sourit et secoua la tête.

-Non, c'est Abriel. Avec le recul de l'arbitre, je peux mieux déceler tes erreurs, et te corriger.

J'acquiesçai. C'était logique. Tentant tant bien que mal de masquer la peur qui menaçait d'envahir mes traits, je m'avançai donc jusqu'à la place qui m'avait été assignée. Je savais que le jeune homme, ne m'appréciant pas outre mesure, prendrait un malin plaisir à me malmener. Cependant, je ne fis pas le moindre commentaire, et me contentai d'exécuter l'ordre qu'il venait de me donner, me préparant au pire. Ne sachant pas trop comment faire, j'observai la position dans laquelle il se trouvait, et l'imitai.

-Je vais t'attaquer, m'expliqua-t-il d'un ton très professionnel. Et tu devras me contrer. Cela va me permettre de tester tes réflexes.

Je hochai la tête, essayant de me focaliser sur ce qu'il faisait. Abriel se déplaça lentement sur la gauche, et, instinctivement, je me décalai vers la droite. Puis il se fendit d'un geste rapide et précis, qui me faucha. Je m'étalai sur le sol sans comprendre ce qui m'arrivait.

-Aïe! grommelai-je alors qu'une onde de douleur lancinante, provenant de mon coccyx, remontait le long de ma colonne vertébrale.

-Sois plus attentive à mes mouvements, m'indiqua Abriel. Essaye d'anticiper.

Je pinçai les lèvres et plissai les yeux, concentrée. Du coin de l'œil, j'aperçus Maître Adrian, appuyé contre le chambranle de la porte de la maison. Il me jugeait, et moi, je m'étais lamentablement vautrée par terre. Je retirai ma cape, car elle entravait mes mouvements, et la jetai sur le côté. Je n'allais pas me laisser défaire aussi facilement, cette fois. Abriel dû voir l'éclair de détermination qui anima mon regard, car il sourit d'un air féroce, et se remit à tourner lentement. Cette fois, il me frappa au ventre. Mais je l'avais vu arriver, et, d'un mouvement plus assuré, je bloquai son bâton. Notre mentor m'adressa un signe d'encouragement, et je me sentis plus confiante. Abriel sourit d'un air mauvais.

-Tu ne te débrouilles pas trop mal, Princesse, reconnut-il. Mais est-ce que tu peux contrer ceci?

Il se remit en garde, et se jeta vers mes jambes. Je tentai une seconde fois d'arrêter son arme, mais il feinta, me frappant finalement aux côtes. Touchée, je perdis l'équilibre et reculai, attendant qu'il revienne à la charge et ne me fasse tomber. Je me campais sur mes jambes, et il s'élança de nouveau dans ma direction. Cette fois, je sentis venir le coup, me décalai d'un bond, et parvins à l'atteindre à la cuisse.

-Ce n'est pas mal du tout, Adara! lança Maître Adrian. Mais tu es trop brouillon, trop empressée. Essaye de ne pas faire de mouvements inutiles, car ils te font perdre du temps. N'oublie pas que lorsque tu te bats pour ta vie, chaque seconde est précieuse!

J'acquiesçai. Durant un long moment, nous enchaînâmes une série d'exercices similaires. A mesure que nous avancions dans le temps, Abriel me ménageait moins. C'était difficile, mais je prenais de plus en plus d'assurance. Parfois, je parvenais à prendre les devants et à décider de la marche à suivre. Mais, à chaque fois, le jeune homme reprenait le dessus. Cependant, je sentais que je progressais, et cela me réconfortait beaucoup. Lorsque le soleil commença à se coucher, Maître Adrian mit enfin un terme à la séance. J'étais fourbue, et mon corps devait être couvert de bleus et d'ecchymoses, mais j'étais assez contente de moi. Maître Adrian vins à ma rencontre. 

-Je savais que tu t'en sortirais très bien, me félicita-t-il. Tu apprends vite, je pense que tu iras loin. 

Je le remerciai d'un sourire radieux. J'étais en nage et exténuée, mais assez fière de moi.

-Allez, il est temps de ranger, ajouta-t-il en me faisant un clin d'oeil. 

J'acquiesçai, et allai ramasser ma cape, qui traînait toujours sur le sol. Abriel se glissa derrière moi, et saisit mon bras de sa poigne d'acier.

-Ne te réjouis pas trop vite, grinça-t-il d'une voix dure. Tu n'es pas encore parvenue à tes fins. Il serait toujours facile pour moi de te tuer... 

Ses derniers mots le firent sourire, un éclat indéchiffrable dans ses prunelles translucides, puis il s'écarta de moi, son visage redevenu égal. Comme s'il ne m'avait jamais adressé la parole. Je le regardai s'éloigner, soudain saisie d'un frisson glacial. J'ignorais s'il plaisantait ou non. Mais je choisis de ne pas trop chercher à savoir.

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