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Chapitre 12 : Seule à seul

Coucou chers amis lecteurs ! Je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau chapitre. 

Comme vous pouvez le constater, je tente d'être plus ou moins régulière dans mes publications. J'essayerai de continuer sur ma lancée, qui est de publier un chapitre par semaine au moins, et, si possible, plus. Parfois je risque d'avoir des baisses de régimes pour des raisons évidente de choses à faire en parallèle, mais je reviendrai toujours vers vous, ne vous inquiétez pas. 

N'hésitez pas à commenter et à voter pour cette histoire, cela me ferait très plaisir, et me permet de garder la motivation pour écrire ! 

J'espère que ce chapitre vous plaira. Il ne s'y passe pas réellement grand chose, mais il est déterminant pour la suite. Vous allez voir, l'action s'accélérera dans les chapitres suivants ! De graves et lourds  secrets seront révélés, et la relation entre Abriel et Adara, risque bien d'évoluer. Pour le meilleur, ou pour le pire... Je vous laisse découvrir !!! De gros bisouuus !!! Zelie. 

Je marchais droit devant moi, au milieu d'une plaine immense entourée de collines. Le temps était magnifique, et les arbres, recouverts d'un épais feuillage vert. Une brise légère et chaude faisait voleter mes cheveux, et je frissonnai, au comble du bien-être. Soudain, sans que rien ne l'annonce au préalable, tout ce petit monde féerique se mit à trembler, et se disloqua sous mes yeux. J'aurais voulu le retenir, mais je n'y parvins pas. 

Je papillonnai des cils, hagarde. Quelqu'un me secouait doucement.

-C'est l'heure, Adara. Réveille-toi ! m'enjoignit une voix masculine. 

Je grognai et me retournai, mais on me secoua encore, cette fois sans ménagement. J'ouvris péniblement les yeux, et découvris le visage d'Abriel, penché sur moi.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? demandai-je enfin, reprenant contact avec la réalité.

Il s'éloigna de moi, à présent certain que je ne tenterai pas de retourner me cacher sous les couvertures. 

-Il est l'heure.

La réponse était sèche et désagréable. Je n'en n'attendais pas moins de lui. Je soupirai et me redressai tant bien que mal, frottant mes paupières encore lourdes de sommeil. J'avais mal dormi, après que Maître Adrian soit rentré, alternant les phases de semi-éveil et de rêves agités. Ce n'était qu'au petit jour que j'avais enfin pu trouver le repos, et, à en juger par la faible luminosité qui perçait à travers la lucarne, cela ne devait pas faire très longtemps. Ce dernier était déjà sorti, et Abriel finissait de s'habiller. Je me levai donc et filai derrière le paravent. Le baquet d'eau, froide à présent, traînait toujours là, et je m'en passai un filet sur le visage afin d'avoir l'air un peu plus réveillée. Le vieux miroir en étain, défraîchi et rongé par l'humidité au point de présenter plus de parcelles noircies que réfléchissantes, me renvoya l'image de mes yeux encore bouffis par le sommeil. Je soupirai, enfilai mes vêtements à toute vitesse, et rejoignis le jeune homme, qui était déjà descendu dans la salle commune. Mon ventre gargouillait, et j'avais besoin d'ingurgiter un solide petit-déjeuner.

-Maître Adrian ne sera pas là aujourd'hui, m'annonça-t-il une fois que je fus installée face à lui. Il a été appelé pour une affaire urgente.

J'allais porter un toast à ma bouche, et je m'interrompis au milieu de mon geste, soudain mal à l'aise. Cela signifiait que j'allais passer la journée seule avec lui, et, au vu de son humeur, cela n'augurait vraisemblablement rien de bon pour moi. Abriel avait l'air particulièrement agité, et une tension indéfinissable électrisait l'air ambiant, le rendant presque lourd. Un peu à l'image de la chaleur torride caractérisant une journée d'été juste avant un orage. Quelque chose semblait le tracasser. Cependant, je ne posai aucune question, et me contentai de hocher la tête, sans trop savoir ni quoi faire ni quoi dire. Le jeune homme avait l'air ailleurs, et évitait mon regard. D'ailleurs, au bout de quelques instants de silence, uniquement brisés par les bruits de ma mâchoire mastiquant un morceau de pain, il finit par se lever. Son geste était brusque, comme si ma présence l'indisposait soudain. 

-Dépêche-toi, m'ordonna-t-il d'un ton qui n'accepterait aucune réplique, en passant à côté de moi. Nous partons dans dix minutes.

Je soupirai, et contemplai mon repas à peine entamé d'un air dépité. Cependant, malgré les protestations de mon estomac, qui gargouillait allègrement, je me levai afin de le suivre. Je ne souhaitais pas le mettre plus en colère qu'il n'avait déjà l'air de l'être. Je mangerai plus tard. Je grimpai jusqu'à la chambre à sa suite, où je récupérai ma cape, puis nous quittâmes tous les deux l'auberge en direction des bois, sans échanger le moindre mot.

* * * * *  

Quelques heures plus tard, je haletais sur le terrain d'entraînement, aussi épuisée qu'affamée. Je n'avais plus de forces, mes crampes d'estomac m'accaparaient l'esprit, et ma tête tournait assez pour menacer de me faire rendre le peu que j'avais avalé le matin même. Abriel m'avait soumise à un entraînement plus qu'intensif, et la fatigue commençait à se faire grandement ressentir. Tout d'abord, il avait commencé par me faire courir indéfiniment autour de la clairière, prétendant que cela échaufferait mes muscles. Ensuite, il m'avait demandé de grimper aux arbres, soi-disant pour me rendre plus agile. Bien entendu, je devais exécuter l'exercice dans un temps très court. N'étant pas sujette au vertige, cela ne fut pas une mal-aisé pour moi. Cependant, ce n'était pas facile pour autant. D'ailleurs, à plusieurs reprise, j'avais manqué de me rompre les os en glissant sur une branche. Autant dire qu'au bout de deux heures, j'étais déjà à bout de souffle et complètement trempée. Mais le pire avait encore été à venir. 

Depuis trois-quarts d'heure, il me frappait de tous côtés avec son bâton. Je contrais tant bien que mal ses assauts, mais il était déchaîné. Nous en étions à notre dixième ou onzième combat. A vrai dire, je ne savais plus trop, j'avais un peu perdu le fil. Toujours est-il qu'à chaque fois, il m'envoyait au tapis, sans aucune douceur. Mon corps était perclus d'ecchymoses, d'entailles sanguinolentes, et de contusions. 

Malgré cela, je devais reconnaître qu'il était très doué. Ses mouvements étaient précis, rapides, et il n'hésitait jamais. On aurait même pu croire qu'il dansait tant ses gestes étaient nets et fluides. Il tourbillonnait sur lui-même, concentré à l'extrême. C'aurait été mentir que de dire qu'il faisait exprès de ne pas me ménager, juste parce que c'était moi. Il en aurait été de même avec un autre. Et je me rendais compte que ses méthodes d'apprentissage me faisaient beaucoup progresser, bien qu'elles aient aussi la puissante faculté de me vider de mon énergie. Déjà, mes mouvements se faisaient plus larges et plus sûrs. Je prenais peu à peu confiance en moi, même si je restais encore trop lente et maladroite. 

Abriel m'attaqua et me faucha, me faisant rouler au sol une nouvelle fois. Je profitai de cet instant de répit et respirai profondément, tentant de calmer les battements effrénés de mon coeur. Ma vision se brouillait, probablement à cause du fait que je n'avais pas suffisamment dormi, et, surtout, rien mangé. 

-Relève-toi, m'enjoignit-il. 

A contrecœur, je m'exécutai, et me replaçai face à lui, dans le cercle. Immédiatement, il se jeta sur moi, et je reculai de quelques pas pour l'éviter. Alors qu'il revenait se placer face à moi, après que j'eus arrêté son coup précédent, Abriel fit mine de vouloir attaquer par la gauche, mais tourna sur lui-même et se fendit, visant mon ventre. Je me jetai par terre, incapable de réagir autrement. Je roulai sur moi-même et tentai de me relever, mais trop tard. Il appuya le bâton sur ma gorge. J'avais encore perdu. Je restai ainsi étendue de longues secondes, essoufflée, tandis qu'il me regardait, son arme toujours pointée en direction de ma gorge. Il attendait que je réagisse, mais je n'en fis rien.

-Je... Je t'en pris, faisons une pause, articulai-je finalement, au bord de la nausée. 

Le jeune homme me darda de son regard mauvais. Des perles de sueur s'accrochaient sur son front, mais il n'avait pas faibli une seule fois, semblant tirer ses forces de ma défaillance.

-Tu es trop molle, me fustigea-t-il. Tu ne fais pas le moindre effort pour prendre sur toi! Ce n'est pas de cette façon que tu parviendras à passer l'initiation, crois-moi! Et si tu continues ainsi, tu feras même partie de ceux qui y ont trouvé la mort ! 

Sa phrase m'électrisa, et, dans un sursaut d'adrénaline, je soulevai mon bâton et me remis en garde. J'avais conscience de puiser dans mes toutes dernières réserves d'énergie, mais je refusais catégoriquement de me faire humilier de la sorte. Il releva un sourcil, un sourire sombre naissant sur ses lèvres pleines. 

-Je croyais que tu étais trop fatiguée pour continuer ? susurra-t-il, provocateur. 

Je fronçai les sourcils, tentant de maîtriser les tremblements imperceptible de mon corps qui me hurlait de m'arrêter là. C'était un défi qu'il me lançait, et j'irai jusqu'au bout. Je savais que ce n'était pas raisonnable, et que Maître Adrian m'aurait ordonné de prendre quelques minutes pour souffler. Mais je n'étais pas face à lui, et j'avais des comptes à régler avec l'imbécile qui se tenait devant moi. C'était l'occasion ou jamais. 

-Et bien je me trompais, répliquai-je d'une voix égale. 

Je me mis en position, laissant mon cerveau tourner à plein régime et analyser la situation. Lentement, le jeune homme se déplaça, et je suivis son mouvement, cherchant à trouver la faille. Je savais qu'il en faisait de même pour moi, et j'essayais d'oublier le fait qu'il avait probablement déjà perçu la manière dont il devrait agir pour me vaincre. D'autant plus que je faisais, et refaisais, les mêmes erreurs. Je ne devais en aucun cas me laisser déstabiliser par son expérience. Il était nécessaire pour moi de me souvenir de la manière dont il se mouvait. C'était dans sa façon habituelle de se battre que je trouverais la réponse à ma question. Ensuite, je n'aurais plus qu'à tout faire pour l'amener à se tromper, ne serait-ce qu'un court instant, et m'engouffrer dans la brèche. Mais je devais faire vite, car, sinon, il m'aurait avant. Et, lorsque je le vis lever légèrement les deux mains pour ramener son arme légèrement au-dessus de sa tête, je compris que je tenais ma solution. Abriel avait tendance à attaquer par dessus, laissant le bas de son corps sans protection. Si le combat se faisait rapproché, cela lui permettait d'abattre son arme sur son adversaire avec une vitesse fulgurante, aidé par l'attraction terrestre, avant que celui-ci ne l'ait atteint. Mais, si je parvenais à m'éloigner un peu, il n'arriverait pas à contrer mon bâton, qui atterrirait au niveau de son ventre, et le ferait basculer en arrière. Je souris, bien plus confiante, et le combat s'engagea. J'avais choisi d'attaquer, afin de le forcer à reculer et à réfléchir à sa manière de réagir. De ce fait, j'avais tout le loisir d'étudier sa position, et de replonger vers lui à nouveau. Je pris alors conscience que se battre ne se résumait pas à se défendre ou à attaquer. C'était comme une partie d'échecs. Et tout l'enjeu consistait à avoir un coup d'avance sur son adversaire. Alors, comme mue par un instinct que je ne me connaissais pas, je me jetai sur lui, prête à atteindre ma cible. C'était le bon moment. Je me fendis, avançant d'un geste rapide le bâton vers son abdomen. Mais j'avais oublié un détail. Je n'étais pas la seule à réfléchir. Et il m'avait vue venir. Il m'attaqua d'un même mouvement, et je compris que, cette fois, je ne serais pas assez rapide pour réagir. Je bandai tous mes muscles, me préparant à ce qui allait suivre, et fermai les yeux, prête à encaisser le choc. 

Je reçus son coup, d'une extrême violence, dans les côtes. Mes os craquèrent dans un bruit sinistre, et l'onde de douleur se propagea en moi, répandant une chaleur intense dans mon corps. Je me pliai en deux, avec la sensation de me briser de l'intérieur. Mon corps tout entier semblait vouloir se disloquer. J'eus envie de vomir, mais les moindres contractions de mes muscles abdominaux faisaient hurler de douleur ma cage thoracique. Je me laissai tomber à genou, cherchant à reprendre mon souffle. J'avais du mal à garder le contact avec la réalité. Ma tête bourdonnait atrocement, et je ne savais plus distinguer le haut du bas, le ciel de la terre. Mes doigts empoignèrent une touffe d'herbe, à laquelle il s'agrippèrent convulsivement. Du coin de l'oeil, je vis Abriel se précipiter vers moi. Mais je n'y prêtai pas attention, trop occupée à tenter d'endiguer les vagues de vertiges qui me saisissaient à chaque instant. Je refusais de lâcher prise.  Je ne le devais pas... 

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