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Très mauvaise surprise... (Luxus)

Point de vue de Luxus...

- Fais-moi sortir tout de suite ! exige t'elle en frappant contre la porte et en jouant avec la poignée. Ça t'amuse de m'enfermer dans ma chambre comme une enfant qui a été punie ?! Espèce de salaud ! Roi des idiots ! Empereur des connards ! Seigneur des enculés ! Baron des abrutis ! Souverain des tyrans ! Trou du cul ! Satan ! Tu vas m'ouvrir oui ?! rage t'elle.

- Oh ? Que de titres de noblesse dis-moi. Je ne suis qu'un humble soldat pourtant. Et je n'ai pas entendu le mot magique, réponds-je simplement avec une pointe de malice en m'adossant au mur, les bras croisés sur mon torse.

- Le mot magique ? T'es sérieux ?! Et puis quoi encore ? En plus d'être un infâme gardien de prison, tu veux que je te demande poliment de bien vouloir m'ouvrir cette foutue porte ?! Tu veux que je m'incline et te baise les pieds tant que j'y suis ?! crie t'elle d'indignation.

- Une jeune femme bien élevée ne devrait pas posséder un vocabulaire aussi fleurie. Surtout quand celui qu'elle insulte lui a fais plaisir la veille en l'emmenant en ville et détient littéralement la clé de sa liberté, exposais-je. Et je ne te savais pas fétichiste !

- Ta gueule ! Fétichiste mon cul ! Tu profites seulement de ta position ! C'est pas parce que tu es plus vieux et que tu mesures environ 1m90 que tu dois forcément me prendre de haut et faire comme bon te semble dans MA maison ! râle t'elle.

- Pour ton information, je fais 1m93, dis-je de manière effrontée juste pour l'énerver un peu plus.

- On s'en fiche ! Plus tu es grand plus la chute est rude après tout ! Maintenant fais-moi sortir ! Dépêche-toi ! s'égosille t'elle.

- D'accord... commençais-je. Mais tu dois d'abord me présenter des excuses.

- Pardon ?! hurle t'elle après un léger blanc.

- Tu m'as bien entendu. Je ne te demande pas de t'excuser pour les insultes dont tu m'as couvert à l'instant, mais pour celle d'hier.

- Mh... Je suppose qu'effectivement tu ne méritais peut-être pas que je dise que tu es un « sale obsédé pervers »... murmure t'elle si bas que je dois faire un effort pour ne pas en rater un mot. Et de toute façon j'avais l'intention de m'excuser... Bon, très bien ! reprend t'elle après quelques secondes de silence durant lesquelles elle devait peser le pour et le contre. Mais ne va pas croire que mes excuses s'appliquent aussi à maintenant, soupire t'elle avant d'inspirer et d'expirer profondément. Tu n'as jamais eu de réel geste déplacé envers moi, tu te soucies de ma sécurité, tu cherches à me faire plaisir... Depuis ton arrivée, j'ai compris que tu me taquines et me mets dans l'embarras juste par jeu, en aucun cas pour me porter préjudice. Notre relation explosive s'est apaisée aussi, même si parfois tu mériterais une bonne leçon sur les manières à avoir... Mais bizarrement avec toi, je me sens bien. Tu as fais en sorte de m'éloigner de mon chagrin et de me tenir occupée. Même si tu ne veux pas le montrer, tu fais attention à moi à ta façon. Un peu comme un grand frère, mais pas tout à fait non plus. Colonel Drear... Luxus. Je m'excuse humblement pour les propos que j'ai tenu à ton encontre hier soir alors que tu devais être épuisé d'avoir dû nous supporter toute la journée, Ever et moi, tout en restant aux aguets pour qu'il ne m'arrive rien. Et je tiens également à te remercier pour cette virée en ville car j'ai apprécié l'intention de me sortir et de m'éloigner un peu du domaine. Ça compte beaucoup pour moi. J'ai pu découvrir une autre facette de toi, plus détendue, plus normale on va dire. J'avais vraiment l'impression de sortir avec des amis et pendant un moment j'en ai oublié la situation dans laquelle je me trouve et pourquoi vous êtes là. Et après ça, après avoir tous les trois passés un bon moment ensemble, j'ai été odieuse avec toi et j'ai tout gâché. Je voulais déjà m'excuser hier mais tu ne m'as pas laissé m'exprimer. Au final, quand j'y pense, je me suis vraiment comportée comme une enfant et tu as dû vouloir me le faire comprendre en me punissant comme si j'en étais vraiment une... Je suis désolée aussi si tu te sens obligé de me protéger... Je ne suis pas vraiment un cadeau après tout. Je tâcherai de faire plus d'efforts. J'aime bien discuter avec Ever et passer du temps avec elle, mais avec toi, c'est différent. J'aime tout autant le temps que l'on passe ensemble toi et moi, même si c'est souvent juste à l'entraînement et aux repas, mais nos conversations sont quand même précieuses. Même si souvent elles finissent en chamailleries idiotes. Enfin, c'est peut-être ça que j'aime bien aussi... Tu restes toi-même avec moi.

Je me redresse en silence et déverrouille sa porte. Elle l'ouvre doucement et sors dans le couloir, la tête baissée. On reste ainsi, l'un en face de l'autre jusqu'à ce que j'ouvre la bouche pour parler tout en m'avançant d'un pas vers elle.

- Allez. Viens gamine, soufflais-je avec un soupçon de tendresse, vaincu, tout en ébouriffant ses cheveux. Je ne suis plus fâché et Scorpio t'a préparée de quoi te restaurer. Tu dois avoir faim à avoir été aussi agitée après tout... Et au passage, moi aussi je m'excuse de t'avoir fais ce coup tordu. En un sens, j'ai réagis de manière puérile. Nous nous sommes comportés comme des idiots tous les deux...

Je rebrousse chemin, la petite blonde dans mon sillage. Nous n'échangeons plus un mot, tous deux plongés dans nos pensées. Durant son monologue, je pouvais presque goûter sa culpabilité et ses regrets, mais également sa reconnaissance. Peut-être même le même genre de sentiments que je ressens pour elle, mais c'est impossible, je me fais des idées. Et même si c'était réel, il est préférable que je l'ignore. Je pouvais, en revanche, entendre clairement sa voix tremblante et le sanglot qu'elle tentait tant bien que mal d'étouffer dans sa gorge serrée. Et j'ai pu voir ses yeux, brillants de larmes non versées, au travers de sa frange. J'ai pris conscience que j'avais sans doute été trop dur avec elle, aveuglé par la colère que ses mots blessants avaient engendrés. Jamais une femme ne m'a fais ressentir autant d'émotions contradictoires. L'affection si douce et si simple que je voudrais lui exprimer lutte contre la frustration causée par mon refus de lui céder. J'aimerais être plus proche d'elle et en même temps m'éloigner. Je voudrais pouvoir toucher sa peau douce et, parallèlement, m'en écarter. J'aimerais connaître le goût de ses lèvres tout autant que je préférerais l'ignorer. Je voudrais la posséder, ne serait-ce que le temps d'une étreinte passionnée... Mais ce que je veux n'entre pas en compte.

Dire que tout ça a commencé d'une simple photo... Je ne voulais pas l'accepter, ou plutôt je refusais de le reconnaître, mais je suis tombé amoureux de ce brin de femme belle comme le jour et au tempérament brûlant, semblable à une rose délicate dont la tige fragile est érigée d'épines. Pour elle je suis prêt à faire tribut de mon cœur et de mon sang si c'est le prix à payer pour que son sourire continue de briller.

Pourquoi la vie se montre t'elle si cruelle ? Pourquoi doit-elle faire s'entrechoquer mes sentiments et mon devoir ? Teste t'elle mon sens de l'honneur qui me commande d'accomplir ma mission envers et contre tout ? Ou teste t'elle l'intensité de l'amour que je porte à cette jeune femme aussi lumineuse que le soleil dans le ciel d'été ? Autant de questions auxquelles je n'ai malheureusement pas de réponse.

- Luxus ? m'interpelle soudainement Lucy.

- Oui ? Qu'y-a-t-il ? lui demandais-je.

- Je viens de récupérer le panier que Scorpio m'a préparé mais tu n'as pas réagis quand je t'ai dis qu'on pouvait y aller, me dit-elle un peu inquiète.

- Ah désolé, j'étais... ailleurs, la rassurais-je. On va rejoindre les autres. Tu vas manger ton petit déjeuner pendant que je règle les derniers détails avec eux puis ça sera ton tour.

- Comment ça ? De quoi tu parles ? demande-t-elle en m'emboitant le pas.

- Tu vas apprendre à tirer. Je t'ai entendu en parler avec Ever une fois. C'est l'occasion pour toi d'essayer, je réponds nonchalamment.

Le reste de la matinée s'est déroulée sans heurt. Lucy n'est pas très douée avec une arme à feu et Ever a passé son temps à pouffer quand je me mettais derrière blondinette pour l'aider à ajuster son tir. Je ne voyais pas son visage, mais à sa manière de tourner la tête vers elle je pouvais supposer sans mal qu'elle fusillait ma subordonnée du regard à chaque fois. Bixrow essayait de faire des blagues vaseuses mais Freed ne se gênait pas pour lui remettre les pendules à l'heure à ma place dès qu'il prononçait ne serait-ce qu'un mot. Au final, cette partie de l'entraînement est devenue semblable à une cours de récrée mais, après avoir été de mauvaise humeur pratiquement toute la matinée, je n'avais pas le cœur de les rappeler à l'ordre. Ils en subiront les conséquences la prochaine fois, c'est tout.

L'après-midi s'est bien passé également. Mon équipe a stipulé que je devais prendre du repos et devant leur insistance je n'ai pu que céder, en précisant bien que je reprendrais mon service dès demain. Du coup, j'ai passé plusieurs heures avec Lucy tandis que Ever me remplaçait. Je ne sais pas comment mais nous en sommes venus à parler de nos vies respectives, de notre enfance, de ce qui m'a amené à m'engager dans un groupe paramilitaire, les études qu'elle a suivi et sa passion pour l'astronomie et la littérature. En bref, nous avons appris à nous connaître réellement, partageant des souvenirs concernant nos plats préférés, les évènements marquants de nos vies... Tout ce temps, nous nous sommes chamaillés sans arrière pensée, comme deux amis. J'ai découvert à quel point elle est chatouilleuse, que ce soit ses côtes ou ses pieds. Elle m'a imploré d'arrêter plusieurs fois tout en hurlant de rire et en se tortillant telle une anguille pour m'échapper. De son côté, elle a pu remarquer que quoi qu'elle fasse, elle ne fait pas le poids contre moi. Elle a essayé de me déséquilibrer en sautant sur mon dos de tout son poids plume. J'ai pu sentir ses formes clairement féminines ainsi que sa chaleur contre moi et il m'aura fallu tout le self-control dont je dispose pour ne pas céder à mon désir de posséder son corps. Elle n'a pas dû remarquer le virage de mes pensées car elle a continué ses singeries en se perchant à un de mes bras ou en s'accrochant à une de mes jambes. Plusieurs fois je l'ai qualifié de ouistiti et elle ne s'est pas gênée pour me sortir que j'étais comme un grizzly. Massif et tout en muscles.

Vers 19h00 cependant, alors que nous étions tranquillement installés à la table de jardin, ce temps infiniment précieux que je partageais avec elle a pris fin. Léo est venu m'avertir à l'oreille qu'un visiteur patientait à la grille, et surtout que, d'après ses dires, c'est Lucy qui l'avait invité...

- Je veux être sûr qu'il ne ment pas, attends une seconde... grognais-je, subitement énervé. Lucy ! l'appelais-je ensuite. Tu n'aurais pas oublié de m'informer de quelque chose par hasard ? lui reprochais-je.

- De quoi tu parles encore, espèce de gros nounours en guimauve ? demande-t-elle en tournant une page de son magazine tout en ricanant de ce surnom débile à rallonge.

- Arrête tes bêtises, répliquais-je sérieusement. Tu as invité quelqu'un sans me prévenir ?

- Hein ? De quoi tu... Oh... Oh ! Euh... Je... Je peux... Je peux t'expliquer ! panique t'elle alors que la confusion fait place à la réalisation sur son visage. Dan m'avait proposé de déjeuner ensemble mais comme je savais que tu refuserais que je sorte, et que je ne savais pas combien de temps j'allais resté dans ma chambre, je lui ai proposé de passer à la place... Puis ça m'est totalement sorti de la tête ! Surtout qu'il ne m'a pas répondu ! Donc je ne savais pas qu'il allait vraiment venir ! débite t'elle sans même penser à reprendre son souffle.

- Respire Blondie ! Vas pas nous faire une syncope !

- Si tu as besoin d'un bouche à bouche, je suis tout à fait disposé à te le prodiguer jolie Lucy ! s'emballe Léo en se mettant à genoux à côté d'elle dans une sorte de pseudo déclaration d'amour.

- Bas les pattes Casanova. Tu as juré fidélité à Aries je te rappelle, soupirais-je, habitué à ce genre de scène, mais néanmoins victime d'une petite étincelle de jalousie.

Point de vue de Lucy...

Rolala... Dans quel pétrin je me suis fourrée encore ? Surtout, éviter de dire que de base il s'agissait d'une petite vengeance pour lui donner une réelle raison d'être énervé. C'est une priorité absolue ! Il ne doit jamais le découvrir ! Jamais ! Ja-mais ! Je dois emporter cette information dans ma tombe ! Ça serait dommage de tout foutre en l'air encore une fois...

J'essaye de retrouver mon calme tandis que Léo et lui échangent quelques piques puis Luxus reporte son attention sur moi. Il plisse les yeux comme pour essayer de desceller un éventuel mensonge mais, heureusement pour mes pauvres fesses, il finit par faire un signe de tête à Léo qui part accueillir Dan.

- Une dernière chose avant qu'il n'arrive. Ne compte pas sur moi pour te laisser seule avec lui. Tu le connais peut-être mais tu ne l'as pas vu pendant un long moment. C'est non négociable, déclare t'il en me mettant au défis de protester.

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