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Premier soir

Point de vue de Lucy...

Enfin ! Cette journée touche à sa fin ! Je vais pouvoir respirer sans avoir un despote sur mon dos ! Quand je pense à sa manière de donner des ordres... Mes amis ne sont pas des chiens et moi non plus ! Raaah ! Si seulement je pouvais lui couper la langue ! Il n'a pas arrêté d'aboyer après tout le monde ! Toi fais-ci, toi fais-ça, Princesse pas bouger ! Je vais lui apprendre à me parler comme ça ! Ça se voit qu'il ne me connaît pas ! Je lui ferais ravaler ses directives quand je serais en plus grande forme ! Et dire qu'il a osé prendre une des chambres juste à côté de la mienne... Manquerait plus qu'il fasse une ouverture dans le mur pour y foutre une porte tiens !

Bon allez, faut que je me calme sinon je vais finir chauve à force de m'arracher les cheveux et je n'arriverais jamais à dormir... Mes objectifs : prendre un bon bain relaxant et me mettre au lit en espérant qu'il ne s'agissait que d'un cauchemar. J'en ai assez de penser aux yeux perçants de ce salaud musclé et sexy... Un blanc se forme dans mon esprit à peine cette pensée s'est formée. Non mais je déraille en fait ! Il m'a rendu complètement maboule si je commence à penser à lui comme ça.

Je continue d'avancer d'un pas rageur vers ma chambre, ma nouvelle nounou sur mes talons. Le bon côté, c'est qu'elle n'est pas Aquarius... Je plains un peu Lionel, le fils de Loki et Aries, quand j'y pense. Le pauvre doit en baver avec elle. Je lui souhaite bien du courage, moi j'ai assez donné ! Je me demande quand même ce que donnerait un face à face entre elle et le Colonel Drear... Je paris que ça ferait des étincelles. Peut-être que ça finirait même par un meurtre qui sait ? Je vois d'ici les titres des journaux :

« L'arrogant et insupportable Colonel Drear retrouvé noyé dans une fontaine publique ».

Je soupire. Bien que cette pensée soit séduisante je ne suis pas cruelle à ce point. Même s'il me sort par les yeux je ne souhaite pas en arriver à ce genre d'extrémité. Il y a eu assez de disparitions dans ma vie. Je n'en veux pas d'autre. Même si c'est celle d'un presque inconnu.

- Lucy ? m'interpelle doucement Ever.

- Oui ?

- N'en veux pas à Luxus s'il te plaît, dit-elle sur un ton étrange où perce une pointe de crainte.

- Hein ? De quoi tu parles ? je demande en devenant méfiante.

- Hum... Euh eh bien... tu le sauras assez tôt je suppose, marmonne t'elle. Enfin bref, s'il y a le moindre problème, tu sais où me trouver. Mais n'oublies pas qu'on se lève tôt, d'accord ?

- D'accord... dis-je lentement en commençant à avoir des sueurs froides.

Je n'aime pas les cachotteries mais au fur et à mesure que la journée s'écoulait j'ai bien compris que s'ils reçoivent un ordre ils s'exécutent. Et là, mon petit doigt me dit qu'elle a dû recevoir l'ordre de se taire sur un point dérangeant qui me concerne... Enfin, je vais laisser couler pour l'instant je suppose. Je n'arriverais pas à lui tirer les vers du nez. Je lui souhaite une bonne nuit et pénètre dans mon dernier refuge. Je m'avance vers mon lit et me laisse tomber dessus avant de ruminer dans mes couvertures.

- Cette journée était un putain de cauchemar ! soufflais-je pour moi-même.

Je me retourne sur le dos et observe mon plafond. Avec l'aide de ma mère j'avais recréé une carte du ciel, dessinant les constellations du zodiaque et les étoiles que nous adorions. Aujourd'hui je n'ai pas pu me recueillir autant que je l'aurais voulu, mais demain je compte bien me rattraper ! D'ailleurs, il faudrait que je trouve un moyen de fermer son clapet à Monsieur-autorité... Quoique, je ne sais pas encore comment il serait susceptible de réagir. Il vaudrait sans doute mieux que je m'abstienne. Pour l'instant du moins... J'attrape ma peluche préférée et la serre contre mon cœur.

- Et toi Plue t'en penses quoi ? Toi aussi tu as l'impression que je vais être enfermée dans une prison dorée ? Au moins Ever a l'air gentille. On a fait connaissance timidement mais on a bien parlé je trouve. Peut-être que sa compagnie ne sera pas désagréable... Et pendant le dîner j'ai pu discuter avec Bixrow et Freed. Ils sont très gentils tous les deux mais... Bixrow est bizarre. Il a carrément donné des noms à ses drones. T'y crois toi ? Enfin. Je me demande quand même ce qui m'attend demain. Je dois participer à leur entraînement quotidien et Blondinet a dis qu'il allait m'instruire. Est-ce qu'il se rend compte de la différence de carrure entre lui et moi ? Un grizzli contre un pauvre lapin. Voilà à quoi ça va ressembler ! Ça serait plus équitable si Ever prenait sa place... En plus, il compte rester ici avec son équipe jusqu'à ce que je me marie ! La bonne blague. Même si c'était mon objectif, le simple fait qu'il va constamment me coller aux basques va faire fuir tous mes futurs « prétendants ». Je suis pas sortie de l'auberge... Mais je dois quand même avouer qu'il a un certain charme. En même temps, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Le plaisir des yeux surpassera peut-être l'exaspération qu'il m'inspire ?

Je me redresse et dépose ma précieuse peluche sur mes oreillers. Elle ressemble à un petit bonhomme de neige avec un cône à la place du nez. Petite, je pensais naïvement que c'était un chien. Papa me l'a offerte à la mort de maman... C'est peut-être puéril, digne d'une enfant, mais j'ai pris l'habitude d'en faire mon confident. Au moins elle ne me juge pas. Je peux lui dire tous mes secrets, tout ce qui pèse sur mon cœur, je suis sûre et certaine que ça ne sera pas répété ! J'en prends particulièrement soin... Malheureusement, c'est également un rappel de la douleur que je ressens face à leur absence. Papa voulait me revoir sourire. Même si ce n'était qu'une esquisse sur mon visage, malgré le chagrin qu'il ressentait, il voulait me revoir sourire. Il voulait que le fruit de son amour avec la femme de sa vie sourit... C'était un désir si simple mais compréhensible...

Je prends une de mes nuisettes et m'enferme dans ma salle de bain. Je fais couler l'eau dans la baignoire après avoir réglé la température et me déshabille. Je me glisse à l'intérieur et laisse l'eau chaude faire des miracles sur mes muscles tendus. Je ne pensais pas l'être autant mais ça ne m'étonne même pas. Je laisse mon esprit divaguer jusqu'à ce que l'eau commence à être un peu trop froide pour mon confort. J'ai du mal à penser à autre chose qu'à ce groupe qui s'est totalement incrusté de force chez moi. Alors que j'enfile mon vêtement de nuit, du bruit provenant de l'extérieur du manoir m'interpelle. Je passe un peignoir rose qui m'arrive à mi-cuisses et retourne dans ma chambre afin de voir ce qu'il se passe depuis ma fenêtre. Un ballet de jeeps, de fourgons blindés et plusieurs voitures banalisés... Plein de gens en uniforme qui foulent les sentiers et l'herbe. C'est quoi ce bordel ?!

Je vais pour ouvrir ma baie vitrée mais pour une raison inconnue je n'y arrive pas. J'insiste une nouvelle fois mais mon regard est attiré par l'éclat d'un objet métallique. Il n'a pas osé ? Dites-moi... qu'il n'a pas... osé... bloquer... l'ouverture... de ma porte-fenêtre ?! Il n'a quand même pas fais ça ?! Je serre les poings tout en assimilant l'information. Je vais tuer ce Colonel tyrannique !  Pour qui il se prend à m'enfermer dans ma propre maison ?!

Je ressors de ma chambre, furieuse, et marche rapidement jusqu'à l'entrée. Ma démarche est raide à cause de la colère noire que je ressens. Arrivée dans les escaliers menant au vestibule, je le vois. Ce grand blond arrogant qui se croit tout permis ! Je dévale les marches et fonce droit sur lui, faisant fi des deux hommes qui l'accompagnent.

- Pour qui vous prenez-vous ?! hurlais-je à son attention en arrivant presque à sa hauteur.

- Retournez dans votre chambre, se contente t'il de me dire sans me jeter ne serait-ce qu'un regard.

- Je suis chez moi ici ! Je suis libre de faire ce que je veux ! Alors expliquez-moi pourquoi il y a un putain de rodéo sur ma propriété !

- Ce « putain de rodéo » comme vous l'appelez, c'est le matériel que j'ai fais transférer. Ça comprend également des véhicules. Il a fallu un sacré monde pour déplacer tout ça alors soyez une gentille fille et laissez-nous travailler, réplique t'il sur un ton neutre.

- Ah ça non ! On doit avoir une petite discussion tous les deux ! Je veux également savoir pourquoi je n'ai plus accès à mon balcon ! m'énervais-je.

- Mesures de sécurité. Maintenant, soit vous retournez dans votre chambre de votre plein gré, soit je vous y ramène de force, me menace t'il.

Devant lui, je peux voir les deux autres hommes commencé à trembler comme des feuilles et à pâlir. J'arque un sourcil. Leur réaction est étrange, surtout que la menace n'est pas dirigée contre eux. Quoiqu'il en soit, il n'a pas d'ordre à me donner dans ma propre demeure.

- Je suis une femme adulte, libre de mes choix, et comme je l'ai dis, je suis chez moi ici. Vous ne pouvez pas me forcer à retourner dans ma chambre ! insistais-je avec conviction.

- Oh ? Vous êtes sûre ? me demande-t-il en se retournant, arborant un sourire qui n'augure rien de bon pour mes fesses et un éclair de malice dans ses yeux. Jet, Droy, vérifiez que tout est en ordre et faites-moi votre rapport, ordonne t'il en leur tendant des documents.

- À vos ordres Colonel ! scandent-ils en faisant un salut militaire avant de s'éloigner et de me laisser seule avec ce géant qui me sort par les yeux.

- Et maintenant... murmure t'il en passant sa main sur sa nuque et en la faisant craquer, ses pupilles braqués sur moi et un sourire sadique plaqué sur ses lèvres. À nous deux, Princesse.

Oh merde...

C'est la seule chose qui m'a traversé l'esprit alors que sa célérité me prenait par surprise. Il s'est accroupi pour me faire basculer sur son épaule droite, emprisonnant ma taille avec son bras et bloquant mes jambes avec celui de gauche. Je cris en ne sentant plus le sol sous mes pieds mais rapidement, je me mets à lui hurler dessus afin qu'il me repose, ne me gênant pas pour le frapper dans le dos avec mes petits poings et ma force de mouche. Ce qu'il ne fait pas bien entendu. Ce que je dis ou fais lui passe complètement par-dessus la tête. Ma seule consolation est que j'avais une vue imprenable sur ses fesses et mon Dieu... je pouvais sentir ses muscles rouler sous moi. Il m'a ramené dans ma chambre et m'a explicitement ordonné de ne pas en sortir si je ne voulais pas qu'il reste avec moi toute la nuit pour me surveiller. Satisfait de voir que j'obéis enfin, il repart comme si de rien n'était tandis que je reprends place derrière ma fenêtre, les bras croisés sous ma poitrine. Je vois des gens, la plupart cagoulés, transportant des caisses apparemment lourdes. À quoi peuvent bien servir autant de fournitures ? On pourrait croire qu'ils se préparent pour une guerre franchement. Le bruit d'un puissant moteur me pousse à regarder un peu plus loin pour constater que l'hélicoptère s'apprête à décoller. Au moins le jardinier ne reviendra pas pleurer qu'un monstre de métal abîme son beau gazon...

Le Colonel entre dans mon champs de vision, naviguant entre les différents groupes qui s'affairent, s'arrêtant au niveau de certains, donnant des ordres à d'autres... Je ne peux pas nier qu'il dégage quelque chose, même si son comportement m'horripile. Son allure me fait penser à un énorme félin aux aguets. Je peux voir ses muscles en mouvement sous le haut moulant de son uniforme. Sa crinière blonde n'arrange rien. On dirait un lion exerçant son autorité sur sa meute. Ou un dragon terrorisant de pauvres moutons... Je jure que pendant un court instant j'ai cru que le pauvre homme qui lui faisait face aller se faire dessus tellement il tremblait de peur... Le Colonel se retourne soudainement et, instantanément, nos regards se croisent. Il ose m'adresser un sourire carnassier en passant ses doigts dans ses cheveux pour les ébouriffer davantage, comme s'il était fier de lui. Et que le diable m'emporte, je n'ai jamais vu d'homme aussi attirant que lui. En réponse, je lui tire la langue tout en fermant un œil et en tirant la paupière du second vers le bas puis ferme les rideaux.

- Tss... Il m'énerve !

Du côté de Luxus...

Le transfert se passe sans encombre. Le vieux à immédiatement envoyé des hommes de réserve pour répondre à ma demande. Bien sûr ils n'en savent que le strict minimum. Ils ne connaissent pas le « pourquoi » de tout ça, juste qu'ils doivent le faire. L'équipe des ShadowGears, en charge de toutes les opérations logistiques, les supervise bien qu'ils reçoivent leurs ordres de moi-même. Au moins, le déchargement du matériel va être rapide avec eux. Ils ont la réputation d'être très efficaces, surtout avec la petite Reby qui dirige ses hommes d'une main ferme du nom de Gadjeel. Elle le mène tout simplement par le bout du nez et cet idiot amoureux réalise ses moindres désirs. Enfin... Si ce mode de fonctionnement leur convient et tant qu'il n'y a rien à redire sur leur travail...

Je traverse le jardin pour obtenir des informations sur l'avancement de l'opération quand je sens qu'on m'observe. C'est comme un sixième sens. Mes poils se hérissent sur ma nuque en un frisson désagréable qui parcourt ensuite ma colonne vertébrale. Instinctivement, mes yeux se portent à l'étage du manoir et découvre celle qui me fixe avec insistance. Je ne peux pas m'empêcher de la taquiner et sa réaction est tout simplement extraordinaire. Qui fait encore des grimaces comme ça à son âge sérieusement ?! Aaah... Douce Mavis... Heureusement que je sais me contenir. Je n'ose pas imaginer les visages de mes collègues si je me mettais à rire tout seul. Elle ferme ses rideaux avec tellement de brutalité que je suis étonné qu'elle n'arrache pas le tissu avec son geste. Je secoue la tête et retourne à mes occupations.

Cette mission va peut-être me plaire finalement...

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