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▲ 04


— Tendez les bras, s'il vous plaît.

La scène se reproduisit à l'identique. Les gardes roses refermèrent les menottes sur ses poignets et ses chevilles avant de l'escorter dans le labyrinthe. Cette fois, ils prirent une direction légèrement différente de tout à l'heure.

Il arriva dans une grande salle à manger à la lumière tamisée. Une longue table trônait au centre de la pièce sur laquelle était déjà installé de la nourriture digne d'un banquet royal.

En le voyant arriver, In-ho, qui était aussi au bout de la table, se leva pour l'accueillir.

— Je t'en prie, prend place.

Poussé par les gardes qui l'encadraient, Gi-hun n'avait pas vraiment le choix. Il s'avança pour s'asseoir à la place juste à côté de In-ho à l'angle de la tête. Ainsi, ils étaient assis en L.

Gi-hun n'avait encore rien dit, mais des flammes de colère dansaient dans son regard.

— Je ne pensais que je ne reverrais plus jamais ces yeux, lui avoua le Front Man. Après la mort de Jung-bae, tu t'es éteint. Je suis ravi de voir que ton énergie ne t'a pas quitté.

Gi-hun pouvait tout juste lever les bras suffisamment haut pour se saisir des ustensiles. Ses doigts se crispèrent sur la fourchette. Oh, comme il aurait souhaité pouvoir la planter dans le cou de In-ho !

— Mange, l'encouragea son hôte, la nourriture va refroidir.

Gi-hun avait conscience que son ventre était vide. Mais les émotions et la colère l'empêchait de manger. Il avait l'impression qu'il allait vomir la moindre nourriture qu'il ingurgiterait.

In-ho, en revanche, ne semblait rencontrer aucune difficulté pour manger. Il coupa son steak et apporta un morceau à sa bouche.

— Mange, réitéra-t-il, je ne veux pas que tu meures de faim.

Gi-hun eut un rictus.

— Quelle différence est-ce que ça ferait ?

— Tu n'es pas en position de désobéir, Gi-hun, et je ne suis pas un homme patient. Si tu ne manges pas par toi-même, il n'est pas impossible que nous devions te gaver. J'imagine que tu n'as pas envie d'en arriver à un pareil extrême...

L'intéressé sentit un long frisson glacé le parcourir lorsque In-ho prononça son nom. Il déglutit.

— Mange, répéta In-ho avec plus d'instance, et je répondrai à tes questions. Je te dirai où sont les autres participants.

C'était la seule information qui intéressait vraiment Gi-hun. In-ho le savait.

— Si tu ne manges rien, tu ne sauras rien.

En serrant les dents, Gi-hun s'efforça d'engloutir une bouchée de son morceau de viande, le regard rivé sur In-ho.

— Il reste une dizaine de survivants environ, lui annonça alors le Front Man quand il eut avalé. Ils sont encore dans le jeu.

Gi-hun espérait que les joueurs desquels il s'était rapproché – en particulier ceux qu'il avait entraîné dans sa révolte – faisait partie de ce nombre. Or, il n'osait pas le demander directement de peur que cela attire l'attention et leur accole une cible rouge sur la tête.

— Que leur arrivera-t-il ?

— Ils continueront de jouer. Il reste encore trois jeux pour déterminer le gagnant.

— Pourquoi est-ce que je suis ici ?

— Ah. Tu as bien des questions, finalement. Continue de manger et je vais te répondre.

Avec agacement, Gi-hun mangea encore.

— Ne mange pas si vite, tu auras mal à l'estomac.

La mâchoire de l'homme se crispa. Il avait l'impression que In-ho se moquait de lui.

— Réponds-moi.

— Très bien. Pour te répondre, je dois remettre les éléments dans leur contexte.

In-ho prit une gorgée de whisky avant de poursuivre.

— Les VIP parient sur les joueurs du jeu comme on pari sur les courses de chevaux. Les joueurs sont des chevaux. Mais quand il y en a 456... il est difficile de définir des favoris en partant. Au début, on ne les connait pas, on ne s'attache pas... puis plus leur nombre baisse, plus on se découvre des favoris. Je ne te connaissais pas, mais tu as attiré mon attention... c'est au jeu du Dalgona. Le seul participant qui a choisi le parapluie et qui a survécu... J'ai repassé cette scène des dizaines de fois sur les écrans... tu te démenais de toutes tes forces pour lécher ce biscuit. À quatre pattes, le cul en l'air...

In-ho ne le dit pas, mais combien de fois avait-il imaginé que cette langue lèche autre chose que ce biscuit ?

— Espèce de pervers...

— Chut, l'interrompit-il, laisse-moi finir. À partir de cette épreuve, j'ai été plus attentif à ta progression. Tu étais déterminé. Pourtant, les VIP ne misaient pas sur toi, tu sais. Ils misaient tous sur le Joueur 101 et sur le Joueur 218. Tu ne paraissais pas particulièrement intelligent ni particulièrement fort, rien d'intéressant... Mais j'ai vu autre chose : ton empathie, ta générosité, ta détermination et ton énergie. En fin de compte, tu as bel et bien gagné le jeu. Tu es devenu encore plus intéressant à ce moment-là. Tu aurais pu prendre l'argent et disparaître comme les autres avant toi, mais... tu as voulu revenir dans le jeu. Fascinant, non ?

In-ho marqua une pause pour prendre une autre gorgée.

— Tu aurais pu mourir dès la première épreuve si quelqu'un t'avait poussé. Ensuite, tu as eu de la chance en acceptant de me faire confiance. Tu es resté en vie grâce à moi... d'abord au jeu des six-jambes où notre équipe est passé la dernière pour une bonne raison... ainsi, si nous échouions, il n'y aurait eu aucun témoin. Puis, au jeu du carrousel... tu te souviens ? J'ai tué un joueur, car s'il était resté dans la pièce, nous serions morts. Je te l'ai déjà dit, mais nous nous ressemblons plus que tu veux bien l'admettre. J'ai accepté de participer à ta rébellion... j'étais curieux de voir ce que tu allais faire... ce que tu étais prêt à sacrifier. Mais dès le départ, je savais que je ne pouvais pas te laisser aller jusqu'au bout. Ton plan était condamné à l'échec avant même d'avoir commencé. Un choix s'est ensuite imposé. Bien sûr, la logique aurait voulu que je te tue... mais je n'ai pas envie de te tuer.

Gi-hun se tendit sur sa chaise.

— Alors... j'ai pensé à autre chose. Je voulais te proposer de me rejoindre... de diriger les jeux à mes côtés comme il m'a été proposé de le faire il y a dix ans.

Gi-hun sentit le sang lui monter à la tête. Il fusilla son interlocuteur du regard, hors-de-lui.

Il plaisantait ?

— Jamais !

— Je m'attendais à une réaction aussi vive, commenta In-ho sans étonnement. C'est pour cette raison que la seule autre option est celle de te garder ici.

— Me garder ici ? Tu ne peux pas tout simplement me garder enfermé ici !

— Pourquoi ne le pourrais-je pas ?

— Que vas-tu faire ? Me garder comme un espèce d'animal de compagnie ?!

In-ho désigna ses chaînes et ses menottes d'un geste de la main :

— Regarde-toi.

Gi-hun se leva d'un seul en frappant la table.

— Rassis-toi, lui ordonna calmement In-ho.

— Non !

— Rassis-toi ou je devrai te menotter à cette chaise.

Comme les gardes roses près de la porte firent un moment pour se rapprocher, Gi-hun tenta de se maîtriser et accepta de se rasseoir. Néanmoins, la colère fumait par ses oreilles.

— Ne t'inquiète pas, reprit In-ho, ce sera temporaire. À un moment ou à un autre, tu comprendras que le jeu ne peut pas être stoppé et qu'il vaut mieux le superviser qu'y jouer. Si je ne pouvais pas arrêter le jeu, je me suis dit que je m'assurerais qu'il soit joué selon les règles. C'est ce que j'ai toujours fait. Tu es ma seule exception, Gi-hun. Je te reverrai demain.

In-ho fit signe de la main et les gardes s'approchèrent pour saisir Gi-hun et le ramener à sa chambre. 

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