Hello everybody 😜👋

- Qui croirait que les deux personnes ayant la plus grosse fierté du monde allaient s'avouer leurs sentiments et finir ensemble ? Dit Ino, une main sur la taille.

- Moi j'ai su qu'ils allaient se côtoyer pendant encore longtemps à l'instant où Shikamaru a déclaré forfait. Répondit Sakura en observant le couple de la journée.

En effet, ils venaient de sortir et se tenaient debout. Shikamaru portait un hakama, un pantalon large rayé de noir et blanc. Il portait par dessus un monstuki, une sorte de kimono noir assorti avec un veste où dans le dos était frappé le symbole du Clan Nara. Quant à Temari, elle portait un très long kimono de couleur blanche et par dessus une sorte de manteau à capuche blanc avec les bordures et la ceinture rouges. Ils étaient tout deux magnifiques et se tenait la main en souriant. Pour faire plaisir à la blonde, les éventails venaient de Suna avec ses trois soleils.

Tout les invités se pressaient devant eux pour faire des photos digne de ce nom. Yoshino se tenait près de son fils tandis que Gaara et Kankurô assistait leur sœur. Le roux faisait l'effort de sourire. C'était le mariage de son aînée après tout. Mirai avait une robe entièrement rouge avec des perles nacres, elle avait un panier en osier où se trouvait des pétales de roses et elle prenait un malin plaisir de les jeter sur les mariés. Ils s'étaient dit oui dans une grande cérémonie auquel l'Hokage les maria. L'émotion était présente et sans le vouloir, Temari avait éclaté en sanglots effrayant Shikamaru, qui croyait qu'elle ne voulait plus de lui. Mais c'étaient des larmes de joie, après toutes ses épreuves, elle avait réussi son objectif : se marier avec l'homme qu'elle aime.

- Tu es heureuse ? Lui susurra-t-il à l'oreille.

Elle rougit et baissa la tête, en aquiesçant ce qui fit rire le brun. Il lui serra la main et elle répondit à son étreinte.

- Dis Shikamaru, tu ne regrettes rien ?

Il se tourna vers elle et pencha la tête de coté. Il comprenait parfaitement ce qu'elle voulait dire. Tout le parcours qu'ils avaient effectué ensemble jusque-là, semé d'embuches pour pouvoir enfin s'aimer sans que personne ne les dérange. Il posa son regard sur les invités et répondit :

- Non si c'est à refaire, je le ferai sans hésiter habituellement je déteste la complexité mais ça vaut le coup quand on sait c'est quoi la récompense au bout.

Temari sourit et le frappa sur le bras. Il grimaça et le frotta pour atténuer la douleur.

- Je ne suis pas une récompense !

- Non, tu as raison, tu es ma femme.

Il se pencha vers elle et posa ses lèvres sur le front de la jeune femme, celle-ci se calma et ferma les yeux pour savourer le moment.

- Bon vous aurez le temps de parler quand vous serez chez vous. Maintenant place aux photos ! S'exclama Naruto.

- Oh Galère, c'est d'un ennui et il y a beaucoup trop d'invités.

- Espèce de gamin mal-poli, c'est ton mariage, tu fais les photos où je dis à Temari de te donner une bonne correction. Hurla Yoshino en le frappant.

- Pas de problème ! Ria la blonde.

Shikamaru soupira avant de sourire, il se mit au centre et prit la main de Temari, la première photo était toujours seuls. La suivante était celle avec la famille donc Gaara, Kankurô et Yoshino s'approchèrent d'eux. Ensuite, Shikamaru tenait particulièrement à faire une photo avec Mirai. Celle-ci était dans les bras de Temari et tenait aussi la main du brun, la photo suivante fut rejointe par Kurenai et Konoha-maru, la famille Sarutobi au complet. Après les mariés se séparèrent, Shikamru fit des photo avec l'équipe 10 tandis que Temari en faisait une seulement avec ses frères. Les deux d'après consistait une photo cent pour cent féminine et l'autre masculine. Puis le brun en fit une avec ses amis tandis que Temari faisait pareil avec les filles. Ils firent une avant-dernière photo pour toute la promotion ninja, Konoha et Suna compris. Enfin la dernière, c'était une photo de groupe général où tout le monde apparaisait.

- Dites Shinobi ! Cria le photographe.

Le groupe éclata de rire avant d'obéir et ils hurlèrent tous en même temps le même mot dans une joie partagée par tous. Ils étaient heureux et c'est tout ce qui comptait.

_____________________________

Quelques semaines plus tard.

- Tu es nulle Tema !

- C'est pas ma faute, j'ai pas passé toute ma vie à jouer au shôgi MOI ! Je suis encore qu'une débutante !

Elle croisa les bras et se mit à bouder, tournant le dos au brun et à la table de jeu. Celui-ci soupira, il avait gagner cinq fois d'affilé, ce qui pesa sur le blonde. Il l'entoura par derrière avant de poser ses lèvres sur son cou. Temari frissona avant de se lever et de laisser en plan le brun, abasourdi. Il n'allait sûrement pas la suivre, elle ne ferait que l'esquiver en boudant avant de s'énerver et de le souffler sur une autre planète. Il se coucha à même le sol et s'endormit sur une pensée : les femmes étaient définitivement galère. Quelques minutes plus tard, il sentit qu'on soulevait la tête pour la poser sur quelque chose de plus doux que le sol, il savait que c'était les jambes de Temari. Elle lui détacha doucement sa queue de cheval et passa sa main dedans. Elle lui fit des papouilles avec une telle douceur que le brun eut soudainement chaud. Mais il retint tout de même son sourire, il avait gagné : elle était revenu la première.

Quelques mois plus tard

Il entendit des pas précipités et releva la tête. Elle était là, les mains sur les genoux pour reprendre son souffle avant de se relever brusquement, elle l'attrapa par le col et se mit à le secouer dans tout les sens.

- Espèce d'idiot, je te laisse une journée seul et tu n'es pas capable de rester tranquille ? Je rentre de mission et on m'annonce que mon crétin de mari est à l'hôpital ! Hurla-t-elle.

- Bonjour à toi aussi Temari. Dit-il blasé.

Elle le relâcha avant de passer ses mains sur son visage. Elle posa la main sur son coeur avant d'inspirer profondément et de s'agenouiller devant lui.

- Tu vas bien ? J'ai vraiment eu une peur bleu, j'ai cru qu'il t'étais arrivé quelque chose de grave. Murmura-t-elle doucement.

Il sourit. Elle était comme ça, sa Temari. L'engeuler était sa première façon de s'inquiéter avant qu'elle ne devienne aussi douce qu'un agneau. Il lui attrapa la main et lui indiqua son pied plâtré.

- Je dormais debout, j'ai pas vu les escaliers et je me suis cassé la jambe.

Elle soupira de soulagement avant de se relever. Elle patienta avec lui jusqu'à qu'une tête rose passa la porte avec des béquilles.

- Tiens les voici, tu peux rentrer, merci Temari d'être venu. Il ne pourra pas se déplacer pendant au moins trois semaine le temps que son os se consolide.

- Merci Sakura, à bientôt. Répondit la blonde en attrapant le brun par le bras.

Elle l'aida à se relever tandis qu'il s'habituait aux béquilles. Une fois prêt, ils prirent la route de leur maison tranquillement pour ne pas aggraver le cas de Shikamaru.

- Hahhaha Shikamaru s'est cassé une jambe ! Hurla Naruto, il était accompagné d'Hinata.

Temari ne put s'empêcher de rire avec lui tandis que le brun bailla de mécontentement.

- La ferme Naruto, Tema on peut rentrer, je suis fatigué. Implora le maître d'ombre.

La blonde aquiesça et salua le couple avant d'attraper de nouveau le bras de son mari. Ils rentrèrent chez eux et elle le coucha sur le canapé pendant qu'elle préparait le dîner. Il voulait dormir mais il préferait regarder sa femme s'activait au fourneaux, c'était comme observer les nuages. Cela le détendait. Il eut une idée.

- ça veut dire que tu me donneras à manger au lit ? Demanda Shikamaru avec espoir.

- J'y ai pensé gros malin, je me suis dit que pour le matin tu pourrais dormir et avoir le petit-déjeuner au lit, de quoi t'éviter de te casser une deuxième jambe. Mais pour le déjeuner et le dîner, je te ferai descendre.

"Raté", pensa-t-il. Il attrapa un livre sur la table et commença sa lecture. Mais il n'était pas concentré, son regard ne cessait de dévier sur le corps de Temari qui se mouvait en fonction de ses gestes. Il se dit qu'il avait de la chance d'avoir une femme aussi belle qu'elle.

- Arrête de me mater espèce de gros pervers. Tu as trop fréquenté Kakashi-sama.

Il rougit et se cacha derrière son bouquin. N'empêche, ses trois semaines seront loin d'être ennuyantes. Temari allait s'occuper de lui comme un enfant. Il sourit sadiquement avant de continuer à lire. Il avait hâte...

Un an plus tard

- Shikamaru, viens là !

Instantanément, il descendit les escaliers et la rejoignit. Il n'avait pas aimé le son de sa voix, un instant, il avait eu peur qu'elle lui annonce une mauvaise nouvelle. Elle venait de rentrer, elle avait laissé les sacs de courses dans la cuisine et à présent, elle était assise sur le canapé, les mains sur son ventre, l'ombre d'un sourire sur son visage. Elle tapota la place à coté d'elle et il s'assit.

- Pour toi c'est quoi l'avenir Shikamaru ?

- Hum ?

Il réfléchit, avant il ne s'était jamais posé la question. Il ne visait jamais trop loin vers le futur mais maintenant que Temari la lui posait, il était dans une profonde réflexion.

- Pour moi, l'avenir c'est être toujours avec toi, mourir avant toi bien sûr, faire tout avec toi accompagné de nos amis et...

- Et ?

- Avoir une descendance avec toi bien sûr si tu es d'accord. Finit-il avec un sourire.

Le sourire de la blonde s'agrandit et elle prit les mains de Shikamaru pour les poser sur son ventre.

- Ça va arriver plus tôt que tu ne le crois.

- Tu veux dire que...

- Oui je suis enceinte Shikamaru.

Il ouvrit de grands yeux avant d'attraper la tête de sa femme et lui embrassa tout le visage, le front, les joues, le nez, son menton et enfin ses lèvres. Il était fou de joie.

- Oh merci Temari, merci ! Viens faut l'annoncer à mon père et à Asuma sen-sei !

Temari éclata de rire en l'observant. Elle aussi ne regrettait rien. Elle était heureuse, elle était mariée à l'homme dont elle est follement amoureuse et allait avoir un enfant. Elle avait hâte de voir son ange qui grandissait en elle. Elle s'avait d'avance qu'il allait ressembler à son père mais elle espérait qu'il héritait quelque chose d'elle. Mais soudain, elle fût inquiète. Sa mère était morte à la naissance de Gaara. Une maladie héréditaire, l'ancienne Sunnienne ne savait pas si elle l'avait et souvent ça se jouait à soit l'enfant soit la mère. Elle regarda son mari, elle espérait qu'elle avait faux. En tout cas, elle n'allait pas lui dire maintenant, il était trop heureux et il deviendrait triste si elle le lui disait. C'était inconcevable pour la blonde. Elle devait le laisser profiter. Alors qu'elle allait se lever, Shikamaru posa ses deux mains sur la taille de la jeune femme.

- Fais attention Temari, tu pourrais te faire mal.

- Ah non, ne commences pas, je suis à peine dans le troisième mois. Ce n'est pas parce que je suis enceinte que je ne peux plus t'envoyer valser dans les airs !

- Mais...

- Je comprends que tu veuilles faire attention à moi et au bébé mais pour l'instant je vais bien. Je te laisserai me chouchouter quand je serai bientôt à terme. Répondit-elle avec douceur.

Il hocha la tête et recula. Elle mit ses sandales et tendit la main au brun. Il l'attrapa et après avoir fermé la porte derrière lui, ils s'engagèrent sur le sentier du cimetière.

Quelques mois plus tard.

Son pied ne cessait de frapper régulièrement le sol. Ses mains croisaient sous son menton maintenait sa tête. Il essayait de ne pas bouger partout. Temari était en train d'actuellement souffrir et lui ne cessait de stressait. À vrai dire tout avait mal commencé : Temari et lui étaient chez eux en train de jouer à une partie de shôgi mais soudain la blonde s'était arrêté et les larmes avaient rapidement coulés. Elle se plaignait qu'elle avait mal au ventre, et ils surent tout les deux que les contractions avaient commencé mais au lieu qu'elle perde les eaux comme toute femme sur le point d'accoucher, elle avait perdu du sang, une énorme quantité que Shikamaru en avait pâli. Il s'était ressaisi, avait attraper la blonde dans ses bras et s'étaient téléportés jusqu'à l'hôpital. Sakura et Shizune qui par chance, discutaient à l'accueil prirent la jeune femme immédiatement en urgence.

Maintenant près d'une demi-journée était passée. La rose venait de temps en temps faire un bilan au futur père avant de repartir le plus vite possible. Attendre était la pire des choses, lui qui était naturellement patient.

Il entendit la porte s'ouvrir et se leva immédiatement pensant que l'accouchement était terminé. Mais ce n'était que Shizune, elle s'approcha de lui, la mine inquiète.

- Alors ?

- Elle vient à peine de commencer. Répondit la brune.

- Quoi ?

- Ne te méprends pas un accouchement peut bien durer 2h ou 40h, alors ne te plains pas. C'est juste qu'il y a des complications. On va appeler Tsunade.

Elle n'attendit pas qu'il réponde et s'en alla en trottinant. Shikamaru se rassit en passant ses mains sur ses cheveux. Il devait se calmer où il allait refiler indirectement son stress à Temari.

"Galère", pensa-t-il

Une journée entière passa, il devait bien-être au alentour de trois heures du matin lorsque la porte s'ouvrit à nouveau. Shikamaru qui s'était endormi, s'était réveillé en sursaut. Les trois femmes médecins sortirent et avant même qu'elles puissent dire ne serait-ce un mot, un cri de bébé déchira l'air puis des pleurs. Shikamaru sourit, ces pleurs étaient la réponse, il n'avait même pas besoin de poser la question.
Tsunade hocha la tête et il se précipita à l'intérieur.

Il ouvrit doucement la porte de sa chambre, le bruit de ses pas résonnaient sur le carrelage. Il la vit coucher sur son lit, quelque chose dans les bras. Quand il s'approcha d'elle, il vit à quel point, elle était pâle et épuisée, elle avait du utilisé toute son énergie. Mais elle sourirait et c'était le principal. Il s'assit sur une chaise et se pencha vers elle. Temari l'aperçut et son sourire s'agrandit. Le brun lui embrassa le front et lui caressa doucement la joue.

- Tu as fait du bon travail, Temari.

- Je sais, tiens voici notre fils.

Elle écarta ses bras pour montrer sa progéniture à son mari. Celui-ci essaya de retenir les larmes mais c'étaient peine perdu et Temari l'accompagna. Il prit son enfant et l'observa, un fin duvet brun, des grosses joues d'enfants, la peau légèrement rose. Shikamaru sourit, une larme coula le long de sa joue pour atterrir sur le visage de son visage. Ce dernier sursauta et son père cru un instant qu'il allait pleurer mais au contraire, il gémit, bougea ses membres et cligna des yeux plusieurs fois avant de les ouvrir complètement. Il avait les mêmes émeraudes que Temari. Il pleura encore plus et le montra à sa femme. La blonde récupéra le bébé et l'embrassa partout. Il était magnifique, un parfait mélange d'elle et Shikamaru. Elle était mère de ce merveilleux garçon et cela ne renforça d'autant plus sa joie.

Le brun sourit et s'allongea à côté de sa femme. Celle-ci bailla ce qui le fit rire. Il récupéra l'enfant et l'allongea entre eux. Temari se coucha correctement et posa une main sur le ventre de son fils tandis que Shikamaru était couché aussi, en face de son fils et sa femme.

- Avant que tu ne t'endors, le prénom...Hésita Shikamaru

- Je sais, on en a déjà parlé.

- Alors tu es d'accord ?

- Bien sûr, c'est notre fils ! Répondit-elle avec un sourire.

- Soit, bienvenu à toi, petit Shikadai. S'exclama-t-il.

Il posa son regard sur le dénommé Shikadai, celui-ci comprit et il éclata de rire ce qui fit fondre ses parents. Le petit bailla bruyamment et ferma ses yeux verts avant de s'endormir. Vite suivi de sa mère tandis que le père veillait sur eux avant de les suivre dans le pays des rêves...Tous avait un sourire, ils étaient heureux. C'est tout ce qui comptait.

- Merci Temari

Un an et demi plus tard.

Temari était en train de plier du linge. Son mari était couché au sol et peinait à s'endormir. Quant à leur fils, il était allongé sur un oreiller et baillait toutes les minutes mais refusait de dormir. Temari eut une idée, son fils avait bientôt deux ans, elle l'avait surprise en train d'essayer de parler plusieurs fois, alors il était capable de dire "Maman".

- Shikadai ?

L'enfant se tourna vers sa mère toujours accroché à son oreiller.

- Dit Maman ! Ma...Man.

- Ma..gaga...man.

- Allez recommence, tu y es presque.

- Ma...ma....ga...le...

- Qu'est-ce qu'il essaye de dire à ton avis ? Demanda-t-elle à son époux.

Celui-ci haussa les épaules. Mais en réalité, il avait sa petite idée et il transpirait à grosses gouttes. Si Shikadai réussissait à dire ce mot en question, il avait intérêt à partir loin, très loin s'il ne voulait pas atterrir sur la lune.

- Ga....ère...ma...ma..

- Tu y es presque Shika !

- Mama...galère...

- Quoi ? Shikamaru !

Elle se tourna vers le brun mais celui-ci avait déjà enfiler ses chaussures et s'était enfui de la maison. La blonde le suivit jusqu'à l'entrée et l'insulta de tout les noms et qu'une fois rentré, elle ne le raterait pas. Elle se tourna vers son fils en soupirant, celui-ci l'observait en baillant. La seule chose dont il avait hérité d'elle, c'étaient ses yeux sinon, il ressemblait en tout point à son père. Elle s'assit et plia le linge, en attendant Shikamaru, il allait voir ce qu'il allait voir. Elle, galère ? Par son propre fils ? Elle craqua ses phalanges. Shikadai semblait comprendre que Galère n'était pas autorisé par sa mère. Il souffla et s'endormit, le pouce dans sa bouche.

Quelques années plus tard.

- Shikadai !

- Oui maman ?

- Mon cœur va réveiller ton père s'il te plaît.

Le bambin obéit et parti dans la chambre de ses parents. Il éclata la porte contre le mur et essaya de monter sur le lit mais il était trop haut pour lui un garçon de quatres ans. Alors il fit le tour et se posta devant le visage endormi de son paternel. Il posa ses mains sur ses joue et lui donna des petites claques.

- Papa, maman a dit que tu devais te réveiller !

- Galère, j'ai pas envie Shikadai...

- Ahhh t'écoutes pas maman ! En plus tu as dit galère je vais lui dire.

Le garçon courut hors de la chambre tandis que Shikamaru se précipita pour l'empêcher de parler. Heureusement il l'attrapa à l'entrée de la cuisine et recula pour ne pas que sa femme ne les voit.

- Shikamaru tu es réveillé ?

- Oui, oui !

- Alors prépare Shikadai s'il te plaît !

Le brun soupira et traîna son fils dans la salle de bain où il lui fit une douche rapide avant de l'habiller. Puis il laissa l'enfant filer. Il s'habillait à son tour et rejoignit toute sa petite famille dans la cuisine. Elle avait fait des pancakes et elle donna un verre de lait habituel pour Shikadai. Ils mangèrent dans la bonne humeur, une fois finie la blonde débarassa la table et fit la vaiselle en vitesse avant de s'habiller. Shikamaru la regarda faire.

- Tu vas où ?

- On sort avec les filles.

- Avec les enfants aussi ?

- Bien sûr, bon travaille bien Shika !

Elle lui embrassa la joue, attrapa son sac et sorti en compagnie de son fils. Il soupira et partit en direction du bureau de l'Hokage. Les filles en avaient bien de la chance.

- Il y aura Inojin, Chocho, Boruto, Sarada et Metal ? Demanda Shikadai.

- Oui mon chéri.

- Super !

Il pressa le pas ce qui fit rire sa mère. Ils arrivèrent au parc et après avoir salué tout le monde, ils partirent abandonnant leur parents.

- Bon, ça nous fera du bien de souffler un peu. Dit Ino.

- Oui c'est vrai que s'occuper de Boruto n'est pas une mince affaire, il est aussi actif que son père, j'ai hâte que notre fille sorte. Dit doucement Hinata en caressant son ventre rond.

- C'est vrai, elle doit être toute mignonne, et puis il y a trop de garçons. Soupira Tenten.

- Pour ma part, c'est le contraire, Shikadai est bien trop fainéant par moment comme son père.

- C'était sûr, par contre Sarada peut me taper des vraies crises, surtout quand elle apprend que Sasuke est rentré à la maison et repart en mission alors qu'elle dormait. Dit Sakura.

- C'est vrai qu'elle doit se sentir seule. Moi Chocho ne fait que manger, refaire les courses tout les deux jours c'est chiant. Se lamenta Karui.

Elles aimaient bien se rassembler comme ça le plus souvent possible. Ça les détendaient un moment avant de reprendre leur vie familiale bien chargée. Elles continuèrent a discuter tranquillement quand elles entendirent des cris provenant de l'aire de jeu. Elle s'y précipitèrent inquiète avant de froncer les sourcils devant la scène qui se déroulaient devant leurs yeux :
Boruto, Sarada, Inojin, Chocho et Metal pleuraient mais ne bougeaient pas, en effet quelque chose les bloquaient et si on baissait les yeux, on pouvait voir des fins filets d'ombres, ils étaient petits oui, mais c'étaient suffisant pour stopper des enfants bas âge. Elles se tournèrent vers Shikadai qui tirait la langue en croisant les bras.

- Shikadai, relâche-les !

- Non, si ils disent que j'ai gagné !

- Hein ?

- Mais c'est de la triche tu utilise ton pouvoir pour nous toucher au loup ! Se plaigna Sarada.

Les six jeunes femmes éclatèrent de rire. Temari s'accroupit au niveau de son fils et lui ébouriffa les cheveux. Alors comme ça, il avait déjà développé la maîtrise des ombres. Elle soupçonna Shikamaru qui entraînait en secret son fils. N'empêche, elle était impressionnée.

- Allez, Shikadai ou sinon...

- Pff d'accord.

Ils relâcha ses ombres et au même moment, il vacilla un instant et fallit tomber si sa mère ne l'avait pas rattrapée. Elle lui donna des petites claques pour le garder éveillée. Sakura l'examina.

- Ça reste une technique ninja, elle utilise donc du chakra, il en a presque plus.

- Merci Sakura, on va rentrer.

- Oui nous aussi, ça fait bien deux heures qu'on est là.

- Dit Maman, Shikadai va bien ? Demanda Inojin en tirant la jupe de sa mère.

Temari sourit et répondit.

- Ne t'inquiète pas, il est juste fatigué. Vous savez quoi, la semaine prochaine, vous pourrez venir jouer chez nous.

- Oui ! À bientôt Shikadai ! S'exclama le blond.

- Oui, mange bien ! Dit Chocho en ouvrant un paquet de chips.

- Bye bye Shika ! Salua Sarada

- Bonne nuit Shikadai ! Dit sérieusement Boruto.

Elles se saluèrent en riant, chacun rentrant chez eux. Temari sourit attendrie, en regardant son fils s'endormir en agitant mollement sa main pour saluer ses amis.

- Je suis fatigué Maman...

- Je sais, tu vas gentiment te reposer en attendant que Papa rentre. Je dois lui parler de ce que tu as fait aujourd'hui.

Les larmes monterent aux yeux du garçon, effrayé.

- Il va m'engueuler ?

- Non, il sera très fier de toi. Allez dors Shikadai.

- Hmm bonne nuit maman.

Elle lâcha un léger rire, amusée.

- Oui bonne nuit mon coeur.

Quelques mois plus tard.

- J'ai mal au pieds Maman.

- On est bientôt arrivé trésor.

- Pourquoi Papa ne nous a pas accompagné.

- Il ne pouvait pas se libérer, ne t'inquiète pas, tu le reverras dans une semaine.

L'enfant ne répondit pas et prit la main de sa mère. Ils voyageaient depuis deux jours pour aller à Suna afin de rendre visite aux oncles de Shikadai, les deux petits frères de sa mère. Il avait hâte de les voir même si le trajet était long. Kankurô était très drôle avec ses marionnettes et Gaara bien qu'il ne parle peu, pouvait se montrer très gentil et son sable était extraordinaire. Après une heure de marche ils aperçurent les remparts du village caché du sable.

Ils les passèrent tandis que les gardes s'inclinaient devant eux. Ils saluèrent beaucoup de personnes, d'anciens amis de la blonde et tracent directement à la tour du Kazekage.

- Bonjour Temari, bonjour Shikadai, vous avez fait bon voyage ? Demanda Gaara.

- Oui mais c'était looooong et il faisait chaud ! Répondit le petit garçon ce qui fit rire ses aînés.

- On a une surprise. Dit Kankurô.

- Ah oui c'est vrai, je suis heureuse pour toi Gaara. Répondit Temari en se tournant vers le Kazekage.

Le roux hocha la tête en souriant. Shikadai le regarda, étonné. C'était quoi cette surprise qui rendait content son oncle ? Alors qu'il allait poser la question, quelqu'un entra brutalement dans la salle. C'était un enfant de son âge avec de courts cheveux bruns hérissés et des yeux verts profonds. Quand il vit Shikadai, il l'observa avant de se cacher derrière Gaara. Le fils Nara fit de même et s'accroche à la robe de sa mère.

- C'est qui lui ? Demandèrent-ils l'unisson en se pointant mutuellement du doigts.

- Shikadai je te présente, mon fils, Shinki. Shinki, voici le fils de ma sœur, Shikadai. Répondit Gaara en posant sa main sur le dos de son fils.

Shikadai s'avança vers lui et le regarda avant de tendre la main avec un grand sourire.

- Je suis Shikadai Nara !

Shinki regarda ce dernier, perplexe et timide. Après un regard encourageant de son père, il s'approcha et attrapa la main de son cousin en souriant.

- Moi c'est Shinki No Sabaku

- Viens on va jouer dans la chambre de Oncle Kankurô ! Dit le brun en reculant.

- Toi aussi tu l'aimes bien ? Allons y ! S'écria le noiraud en le suivant.

- Quoi ?! Les enfants, revenez ici ! Vous allez casser mes marionnettes ! Hurla outré leur oncle en se lançant à leur poursuite.

Gaara et Temari éclatèrent de rire.

- Bon je croyais que ça allait être plus dur. Avoua le plus jeune.

- On a eu de la chance que Shikadai soit curieux et sociable. Soupira la blonde. Dis, tu veux bien raconter comment tu l'as rencontré ?

- Il avait attaqué certains de mes gardes, en faite il a réussi à combiner la libération de la terre et de l'air pour en faire de l'aimant qu'il utilise à distance...

- Attends ne me dit pas qu'il fait comme toi avec ton sable ?

- Si il est très fort, j'ai réussi à l'approcher, il était effrayé alors il m'a attaqué mais je l'ai pris dans mes bras et ça l'a calmer. Par la suite j'ai décidé de l'adopter. Je vais d'ailleurs bientôt commencer à l'entraîner avec Kankurô.

- Incroyable, en tous cas je suis trop contente pour toi frérot, tu es papa !

Le rouquin sourit tandis qu'elle l'attrapait dans ses bras en lui ébouriffant les cheveux. Lui aussi avait trouvé le bonheur en ce petit être.

Quelques mois plus tard. 

Shikamaru installa la table de shogi et y posa toutes les pièces. Shikdai qui était couché sur le sol, s'était levé curieux. Il avait déjà vu plusieurs fois son père y jouait avec sa mère mais à l'époque ça l'intéressait peu. Shikamaru se tourna vers lui et agita la main pour qu'il vienne. Le garçon s'approcha et s'assit en face de son père.

- Bien Shikadai, je te présente le shogi. Quand tu auras appris à y jouer, tu vas adorer.

Le brun expliqua pendant plus d'une heure à son fils comment y jouer. Il retint tant bien que mal et posa une question.

- En faite, il faut protéger le Roi ?

- Oui et tu dois utiliser tout tes pions.

Ils commencèrent la première partie et évidemment, Shikadai perdit. Il voulut continuer à jouer mais les deux suivantes furent un échec. Mais durant la quatrième partie, son pion s'était approché du Roi de son père. Mais son père réussit une technique et il protégea le Général de Jade de justesse.

- Tu y étais presque, si je m'en étais pas rendu compte, tu aurais pu gagner.

Shikamaru était fier de son fils.

- Dis Shikadai, j'ai une question  à te poser. Qui est le Général de jade à ton avis ?

- Hum je ne sais pas.

Le petit homme réfléchit longuement mais il ne trouva pas. Shikamaru passa et ils enchaînent les parties, le père regardait son fils jouait, il avait l'impression de se voir, lui jouant avec Asuma puis son père. La tristesse le submergea et il ne vit pas que c'était son tour, Shikadai le réveilla et il lui sourit pour le rassurer.

Ils jouèrent toute l'après-midi si bien qu'ils n'entendirent pas Temari rentrait.

- Vous vous amusez bien ?

- Maman ! Papa m'a appris à jouer au shôgi !

- Je vois et le résultat ?

- Il est très doué mais pas assez pour me battre. Par contre il peut le faire contre toi facilement. Répondit Shikamaru en croisant les mains sur sa tête.

- Ah oui ? Bon je vais préparer le dîner, tu veux quelque chose en particulier chéri ?

- Oui du  sashimi s'il te plaît ! Répondit le garçon.

- Et moi ? Tu me demande pas ce que je veux ? S'écria le père.

- J'obéis qu'à mon bébé d'amour ! Répondit la blonde en tirant la langue à son mari

Shikadai se rassit et ils firent une dernière partie.

- Papa je crois que j'ai trouvé c'est qui le Roi.

- Ah bon ? Déjà ? Alors dis moi !

Le brun pencha la tête de côte et sourit.

- C'est Maman n'est-ce pas ?

Il était très sérieux ce qui surpris son père, puis il ferma les yeux et sourit avant d'ébouriffer les cheveux de son fils.

- Peut-être, mais tu auras toute ta vie pour y réfléchir tant que tu joueras au shôgi, tu peux avoir nombre de réponse. Peut-être que tu changeras d'avis. Mais en attendant, tu as sans doute raison, ta mère est une Reine extraordinaire dont il faut protéger. Répondit-il.

Il regarda vers la cuisine où sa femme s'activait en fredonnant. Shikadai suivit son regard. Oui c'était une femme incroyable et le petit être se promit qu'il allait tout faire pour protéger sa maman.

Quelques années plus tard.

- Papa je suis fatigué !

- Shikadai, un peu de tenue, tu rentres à l'académie aujourd'hui ! Le réprimanda sa mère.

- Je suis sûr que c'est d'un ennui ! Soupira le jeune garçon.

Shikamaru se retint pour ne pas exploser de rire tandis que sa femme le foudroyait du regard. Exceptionnellement, les parents d'enfants qui rentraient à l'académie ne travailler pas le matin pour pouvoir accompagner leurs enfants.

- Ta mère a raison Shikadai, ton entrée à l'académie est une étape cruciale pour devenir un ninja.

- Dit celui qui ne faisait que dormir durant les examens et faisait le pitre avec Kiba, Naruto et Chôji.

- Ah bon, c'est vrai ça ? Ben alors est-ce que je peux ne pas aller à l'école vu que papa n'a rien fait et il est conseiller de l'Hokage. Répondit le garçon.

Le couple ria tandis que leur fils les regardaient sans comprendre.

- Non, Shikamaru a réussi parce qu'il en avait là dedans. Dit-elle en frappant la tête de Shikamaru. Mais pour Chôji, Kiba et plus particulièrement Naruto, ils ont failli rater l'examen de passage pour sortir de l'académie et devenir guenin, mais par la suite ils ont travaillé dur, très dur pour aujourd'hui avoir un résultat. Et c'est le cas de tout les ninja adultes que tu connais, même pour Mirai.

- Comment ça s'est passé pour Mirai ?

- Elle a réussi à devenir guenin à 10 ans, chunin à 13 ans et bientôt elle sera jonin. Répondit son père.

Il savait que Shikadai vouait une admiration sans fin à la jeune kunoichi.

- Mais si jai pas envie de travailler en cours, la pratique c'est mieux.

- Écoutes Shikadai, on va pas te forcer à travailler mais fais au moins ton minimum pour devenir guenin et tu verras par la suite quand tu passeras l'examen chunin se ne sera pas de tout repos. Lui dit son père en ébouriffant ses cheveux.

Ce dernier sourit et esquiva, satisfait. Ils arrivèrent rapidement devant l'école. Shikamaru sourit à la vue de l'énorme bâtisse. Des souvenirs affluèrent. Ses bêtises en compagnie de ses amis, ses meilleurs sommeils et sa rencontre avec Asuma sen-sei.

- Hé Shikamaru !

Il se tourna pour apercevoir Naruto accompagné d'Hinata qui portait une petite fille : Himawari. Boruto traînait des pieds en boudant.

- Tiens Naruto ça va ?

- Très bien et vous deux ?

- Bien. Bonjour Hinata.

Temari se précipita sur la noiraude pour porter Himawari. Elle était à croquer.

- Toi aussi Shikadai veut faire la grève de l'école ?

- Hum oui, alors qu'ils viennent d'y entrer. On peut dire que l'année commence bien. Soupira le Nara.

Ils furent rapidement rejoints par les autres. Ino ne cessait de donner des conseils à son fils mais il était trop occupé à dessiner. Sakura ne cessait de voir si Sarada ne manquait de rien. En faite, elle le fit avec tout les enfants. Quand à Metal, il était déterminé comme son père mais était très peu confiant. Chocho avait une multitude de paquet de chips dans son sac. La cloche sonna et les enfants quittèrent leur parents, à leur plus grand regret et entrèrent dans la prestigieuse académie sans même un au revoir.

- Vous savez qui sont leur professeur ? Demanda Sakura.

- J'ai entendu dire que c'était Konohamaru et Shino. Répondit Shikamaru.

- Shino ? S'exclama Hinata.

- Il y a un problème ? Demanda Ino.

- En faite, Shino est un poil impatient, il se vexe facilement et surtout il est très rancunier. J'ai peur que les enfants lui dise quelque chose de déplacer et que Shino s'emporte et sort ses insectes. Répondit la noiraude.

Les parents grimacèrent. Effectivement, ça pourrait vite aller mal. Shikadai n'avait pas qu'hériter des jolies yeux de Temari mais aussi de sa franchise blessante. Si Shikadai avait quelque chose sur le coeur que ce soit bon ou mauvais, il n'hésitera pas à le sortir.

- Sarada est du genre à replacer les gens où ils sont. J'espère qu'elle aura du respect pour les professeurs. Déclara Sakura, gênée.

- Je pense qu'il ne faut pas s'inquiéter pour les filles. Mais plutôt pour les garçons. Surtout le trio Boruto, Shikadai et Inojin. Répondit Karui, les mains sur les hanches.

Les amis éclatèrent de rire avant de se séparer sur la route. Le couple rentra en silence jusqu'à que Shikamaru posa une question à sa femme.

- Tu crois qu'il a hérité de mes 200 de QI ?

- Honnêtement je crois bien que oui, mais rien n'est sûr, faudra attendre au moins ses résultats et qu'il soit guenin avec les conclusions de son sen-sei.

- Hum tu as raison, mais tu n'es pas jalouse qu'il me ressemble à 80% ?

- Non mais je rêve, même s'il te ressemble beaucoup n'oublie pas que c'est moi qui l'est mit au monde. Et je suis casi sûre, qu'il m'aime plus que toi ! Rétorqua farouchement la blonde.

Il ria sous cape pour ne pas l'énerver encore plus.

- On aura qu'à lui demander quand il rentre même si c'est moi qu'il préfère, femme galère. Dit-il en la regardant du coin de l'oeil.

- Je vais te tuer Shikamaru !

Elle déploya son éventail et activa son futon. Le brun essaya de s'enfuir mais il vola pour atterrir directement sur le toit de leur maison en très mauvais état.

- Maintenant on va voir c'est qui le plus fort de nous deux pleurnichard !

Quelques mois plus tard.

Temari était au chevet de son fils et remplaçaient toutes les dix minutes, le tissu posé sur son front. Celui-ci n'était pas allé à l'école depuis une semaine à cause d'une méchante grippe mais ce soir la fièvre était monté d'un coup. Temari avait essayé de ne pas stressé et elle avait immédiatement appelé Shikamaru pour qu'il rentre. Ce dernier avait d'abord appelé Sakura et ils étaient sur la route. La blonde soupira, elle avait tout essayer lui enlever les couvertures, des serviettes froides, rien ne changeait, il était toujours fatigué et cloué sur son lit. Elle caressa la joue de son fils et ce dernier gémit avant de se détendre et de se rendormir.

La porte claqua et la blonde se précipita à l'entrée. Shikamaru l'embrassa rapidement avant d'entrer dans la chambre de Shikadai pour voir comment il allait. Temari accueillit Sakura et la ramena dans la chambre. Leur fils ouvrit difficilement les yeux et tendit ses bras vers son père, celui-ci s'assit sur le lit et le prit dans ses bras.

- Papa, tu n'es pas...au travail ?

- Non mon fils, mais et toi ça va ?

- Je ne sais pas. J'ai chaud.

- Bonsoir Shikadai...

- Tante Sakura !

- Ne fais pas d'efforts et reste allongé, je vais t'examiner.

La rose se pencha sur le petit et écouta sa respiration. Elle fit plusieurs tests avant de conclure.

- Je crois bien que c'est une infection. Mais ne vous inquiétez pas, ça arrive à tout le monde. Je vais faire les premiers soins et vu que vous avez des bons médicaments grâce aux ressources du Clan Nara, il sera vite remis sur ses pieds.

Temari souffla de soulagement. Elle resta à côté tandis que son mari accompagnée la ninja médecin jusqu'à la porte. Shikamaru prépara le dîner pour soulager sa femme et fit de la soupe. Il prit le tout dans la chambre de Shikadai pour manger tous ensemble. Pendant que le brun mangeait son bol, sa femme essayait d'en faire avaler un peu à son fils mais il grimaça et tourna le dos à sa mère.

- Shikadai si tu veux guérir, il faut que tu manges un peu.

- J'aime pas.

- Shikadai, si tu veux revoir tes amis et retourner à l'académie, écoutes moi.

Elle soupira et mangea son bol. Shikamaru prit le relais et chuchota quelque chose à son fils. Ce dernier ouvrit grand les yeux et s'assit. Il prit le bol et le but rapidement avant d'en redemander un deuxième. Il termina de manger et se rendormit épuisé.

- Comment tu as fait ?

- Je lui ai dit que je lui montrerai une nouvelle technique d'ombres.

Elle hocha la tête et débarrassa en silence. Elle fit la vaisselle et partit dans les placard pour chercher un futon. Elle le prépara dans la chambre de son fils et s'allongea.

- Tu ne viens pas dormir ? S'étonna le brun.

- Hors de question que je le laisse tout seul alors qu'il est malade.

Le brun soupira et s'approcha d'elle. Il la souleva tandis qu'elle se débattait dans tout les sens. Il s'allongea lui-même sur le futon qu'elle avait préparé avant de la poser sur son torse. Elle releva la tête et s'appuya sur son coude.

- Tu avais la flemme de chercher un autre futon pour toi, c'est ça ?

- Tu as tout compris.

Elle sourit et s'allongea sur lui. Il referma ses bras sur elle et lui détacha les cheveux avant de les caresser doucement. Elle s'endormie la première, bercer par ces caresses. Il la suivit après avoir longuement gardé un œil sur son fils. Il soupira et ferma les yeux. Shikadai leur avait fait une peur, mais ça faisait parti de la vie de parents. Son fils était le plus beau des cadeau que sa femme lui avait offert. Et c'est pour ça qu'il ferait n'importe quoi pour les deux.

Quelques années plus tard.

- Allez Shikadai, plus vite !

- Mirai j'en peux plus !

- Tu crois que ton ennemi va attendre sagement que tu reprends ton souffle ? Non, il va en profiter ! Dépêche ! Rétorqua t-elle.

Le brun soupira et il continua à lancer les shuriken, trois fois sur quatres elles atterissaient dans la cible, au plus proche du milieu. Mirai qu'il considérait comme sa grande sœur, l'encourageait violemment. Shikamaru et Temari les observaient de loin.

- Par Kami-Sama, c'est fou comment elle autoritaire, on aurait dit Asuma. Soupira Shikamaru.

- Oui mais c'est une excellente ninja, elle est la seule qu'il apprécie vraiment, elle saura l'entraîner dans tout les domaines. Répondit Temari avec un sourire.

Peu après la naissance de Shikadai, la blonde entraînait souvent la noiraude aux yeux rouges. C'était une habitude et Mirai l'adorait, alors la jeune maman lui avait appris une technique Fûton qu'elle maîtrisait à la perfection. Ainsi la jeune ninja pourrait maintenant apprendre tout cela à son fils.

- Bien ça suffit avec les shuriken, je veux voir si tu te débrouilles aussi bien que ton père. Tu vas devoir m'attraper et étendre le plus loin possible tes ombres. Dit-elle.

Le brun obéit et joigna ses mains. Des ombres commencèrent à cheminer jusqu'à la jeune fille mais elle les esquiva avec faciliter. Il essaya de la suivre mais il n'y avait pas assez d'ombres. Alors il s'avança tandis que Mirai restait le plus possible dans le soleil. Elle connaissait par coeur l'utilisation des ombres alors il fallait que le fils Nara trouve un stratagème pour la piéger. Alors qu'il faillit l'attraper, un kunai lui frôla l'oreille gauche. Il lâcha un cri de surprise et ses ombres disparurent

- Shika, quand tu contrôle tes ombres, il faut que tu sois prêt à attaquer comme à défendre. Ce n'est pas impossible que pendant que tu essaye d'attraper quelqu'un lui aussi te lance un affront. Tu dois être capable de faire les deux en même temps.

Shikadai ne répondit pas et baissa la tête. Mirai inquiète, s'approcha jusqu'à lui et s'accroupit pour voir son visage. Mais au lieu de voir une mine triste ou encore boudeuse, elle vit un sourire au coin. Alors qu'elle allait ouvrir la bouche, elle fut incapable de bouger. Elle écarquilla des yeux et essaya de se relever en vain. Elle baissa les yeux et vit une ombre reliait à celle de Shikadai. Il avait réussi.

- Manipulation des ombres, réussite !

Ses parents étaient abasourdis.

- Il a réussi, il a piéger Mirai ! S'exclama Shikamaru

- Incroyable, mon fils est un prodige ! Hurla Temari en sautillant de joie.

Mais, ils n'étaient pas au bout de leur surprise, Mirai sentit quelque chose de pointu contre son dos. Shikadai sourit encore plus et leva la tête derrière son épaule pour qu'elle l'imite automatiquement. Elle hoqueta de surprise quand elle vit un clone de Shikadai avec un kunai pointait sur elle à la main.

- Toujours rester sur ses gardes. Dit son clone, avec un air moqueur sur le visage.

Elle sourit, elle n'attendait pas moins, du fils de Shikamaru. Il la relâcha et elle se releva.

- Bravo Shikadai, continues comme ça et je t'apprendrai de nouvelles techniques.

- Super ! Il tendit son poing à la jeune fille et elle colla le sien.

Puis elle éclata de rire et posa son bras sur la tête de Shikadai qui grogna de mécontentement mais ne s'en dégagea pas pour autant.

- Bon, on a pas à s'inquiéter. Dit Shikamaru en regardant sa femme.

- Oui il est entre de bonne mains.

Quelques années plus tard.

- Shikadai.

Le garçon ne répondit pas et continua à jouer sur sa manette. Il n'entendit pas sa mère arrivée tandis qu'elle levait son poing pour l'abattre sur la tête de son fils. Celui-ci cria de douleur avant de se tenir la tête en grimaçant.

- Shikadai ! Qu'est-ce que tu as encore fait à l'école ?

- C'est pas moi, je te jure ! C'est encore Boruto qui a fait le malin ! Et moi je me suis fait punir pour complicité.

- C'est quoi ces excuses ? Arrête de rejeter la faute sur les autres et assume tes erreurs un peu !

Elle lui attrapa l'oreille et lui pinça ce qui fit grimacer de douleur le fils Nara.

- Salut je suis rentré ! Oh mais qu'est-ce qui se passe Shikadai, une bêtise ? Salua, étonné Shikamaru en ouvrant la porte.

- J'y suis pour rien Papa, mais maman ne m'écoute pas !

- Shikamaru ça ne va plus du tout, il faut que tu recadre ton fils ! Il s'est fait collé tout à l'heure à l'Académie. C'est inacceptable.

Elle apporta une bouteille de saké et un verre sur un plateau avant de s'assoir près de son fils et son mari et en servi au brun.

- Tu ne peux pas continuer comme ça, si tu veux devenir un grand ninja Shikadai. Dit-elle,inquiète.

- Certes mais les bêtises sont des erreurs. Et on apprend toujours de ses erreurs.Répondit Shikamaru.

Le père de famille, termina son verre et le posa sur la table en regardant son fils.

- Parfois, ils faut faire de grosses bêtises pour se prendre de bonnes corrections. Les personnes parfaites n'existent pas, crois moi, c'est juste une idée reçue.

Shikadai écarquilla des yeux avant de baisser la tête. Il réfléchit longuement avant de le regarder dans les yeux.

- D'accord papa, j'irai m'excuser.

Son père sourit.

- Bien, qu'est-ce qu'on mange pour le dîner ?

Shikamaru allait attraper la bouteille mais sa main tomba dans le vide. Temari l'avait attrapé et s'était levé. Elle les toisait maintenant de haut et elle semblait en colère.

- C'est ça le problème Shikamaru, tu laisse tout passer à ton fils ! Apres tu t'étonnes quand il se comporte comme un vaurien. Mais il faut croire qu'il n'y a que moi qui se soucie de l'honneur du Clan Nara !

Les deux hommes étaient abasourdi. La blonde était visiblement vexée face à l'irresponsabilité de Shikadai et l'indifférence de Shikamaru.

- Vous avez qu'à vous débrouiller pour le dîner ! Dit elle en tournant les talons avec colère.

- Quoi non, attends Temari ! S'écria le brun en se précipitant à sa suite.

Shikadai se leva et rentra dans sa chambre. De toute façon il n'avait pas faim. Son ventre gronda, ce qui lui fit prouver le contraire et il rougit de honte. Sa mère pouvait être galère parfois. Il s'endormit le poids de la culpabilité sur ses épaules.

Le lendemain, il se réveilla affamé et toujours aussi coupable. Il se doucha rapidement et s'habilla avant de sortir de la chambre. Ses parents étaient dans le salon normalement. Il y alla où il trouva comme chaque matin, la table garnie de bonnes choses. Sa mère était assise mais son père était absent. Le fils Nara s'assit dans un silence glacial et alors qu'il allait ouvrir la bouche, son père entra la main caché derrière le dos. Sa femme le regarda d'un oeil morne avant de tourner la tête. Le père de famille soupira et s'assit à table.  Il tourna la tête de l'autre côté pour ne pas affronter le regard de la blonde et lui tendit un magnifique bouquet de roses rouges. Temari et Shikadai semblaient surpris. La blonde hoqueta avant de prendre le bouquet et de l'approcher de son nez. Elle huma à fond avant de sourire. Il voulait se faire pardonner, c'était sa façon à lui de s'excuser. Elle avança à quatres pattes jusqu'à lui et lui embrassa la joue avant de reculer.

Shikadai ouvrit de grands yeux, lui qui croyait que son père ne s'excusait jamais, il était parti tôt acheté des fleurs juste pour sa mère. Alors il comprit qu'il devait s'excuser lui aussi. Il se leva et se posta devant sa mère, celle-ci détacha les yeux des fleurs pour les poser sur son fils. Il se grattait la tête et un instant elle cru voir Shikamaru plus jeune, c'est fou comment il lui ressemble. Puis le garçon gonfla ses grosses joues avant de se mettre à parler.

- Pardon Maman, je ne voulais pas te mettre en colère. Je suis conscient de tes efforts que tu fais pour la famille et à partir d'aujourd'hui moi aussi j'en ferai. Et j'assumerai mes erreurs.

Il baissa la tête. Intérieurement, il avait envie de pleurer. Il n'aimait pas voir sa mère en colère ou bien se fâchait avec elle. Ça le rendait triste. C'était sa maman à lui après tout. Il attendit un moment mais personne ne répondit alors il allait tourner les talons mais une main douce lui attrapa le poignet et le tira vers lui. Il se retrouva sur les genoux de sa mère comme avant lorsqu'il était encore qu'un enfant. Elle le serra dans ses bras, lui attrapa sa tête et posa un baiser sur sa joue. Shikadai rougit en essayant de se dégager mais c'était peine perdue. En réalité, il était heureux, tout ça était derrière lui. Shikamaru, sans doute jaloux, s'approcha de Temari et la colla à son torse mais elle ne bougea pas toujours concentrée sur son fils.

Après un moment Shikadai, se leva, mangea un rapide déjeuner pour partir à l'école. Alors qu'il allait ouvrir la porte pour sortir, il revint sur ses pas, fit un bisou sur la joue de sa mère, fit un signe de main à son père et partit.

- Bonne journée mon coeur ! Hurla-t-elle.

"Mon cœur" ça faisait longtemps, qu'elle ne l'avait pas appelé comme ça. Il frétilla de plaisir alors qu'il allait se diriger vers l'académie. Décidément, il avait les meilleurs parents du monde quoiqu'ils étaient galères.

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C'était officiellement la dernière partie. Je suis fière de moi, finir une histoire en une dizaine de jours. Bon maintenant la partie sera décrite comme Terminée mais je pourrai toujours faire des bonus. Donc si vous avez des idées, n'hésitez pas à me le dire !

Dream_Olympus 💫

8155 putains de mots.