Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument.
Il faut voir les choses telles qu'elles sont, et non pas comme nous voulons qu'elles soient.
Je fis mon rituel habituel, je lui racontais ma première journée, mes retrouvailles avec Hotaru. Pendant la demi-heure suivante, je lui racontais des blagues, je lui parlais des membres du conseil. Je lui dis tout ce que j'ai sur le coeur, je lui dis combien je l'aime et qu'il me manque, et je lui dis de ne pas s'inquiéter pour moi, sa petite fille sera toujours forte. Après quoi, je rejoins Aoi et Hotaru chez les Hyuga pour une séance de sport très intense. Vous n'allez pas me croire, mais ça fait du bien, mon corps en avait besoin. Après le sport, j'ai pris une longue douche et je m'endormie sans attendre.
Mardi 09 Novembre
J'ai des courbatures de ouf, mais je suis en pleine forme, je décide donc de préparer le petit-déjeuner et d'aller réveiller Aoi. Une fois qu'elle est debout, je m'arme d'une casserole et d'une cuillère en bois pour réveiller le frère Hyuga.
- SAKURA, fais tes valises ou je te mets dehors avec des coups de pieds au cul.
- Ta gueule et viens manger, ça te fera du bien, je réplique sur le même ton.
Il arrive, avec une tête d'homme de cro-magnon. Aoi et moi éclatons de rire, il n'était vraiment pas prêt à ça, et oui HYUGA! moi aussi je fais des petits coups bas.
- Vos gueules, n'aggravez pas votre cas.
- Allez, pour nous faire pardonner, mange, lui dit Aoi.
- Ah mais je ne suis pas désolée. Allez, je pars devant, je vais marcher, je vous attends devant le portail de l'école.
- À tout à l'heure.
Oui oui, je vous assure que marcher, ça fait du bien, c'est une façon révolutionnaire d'avoir un peu plus d'énergie. 15 minutes pour arriver au lycée, soit cinq minutes de plus qu'hier en voiture. Bon, hier il y avait des embouteillages. Je m'installe sur l'un des bancs à l'entrée, il fait un peu frais mais c'est encore supportable, et puis ils ne devraient pas tarder à arriver. Eh bien, quand on parle des loups, voilà qu'ils pointent le bout de leur museau. Les Hyuga arrivent avec un mec blond qui ne ressemble pas à Luca, mais plutôt à un fantôme du passé. Je me lève d'un bond et me lance vers le groupe.
- Tu as dix, juste dix seconde pour me donner une raison de ne pas te foutre mon poing dans ta gueule et faire de ta vie un enfer, je menace le blond.
- Elle était enceinte, et je lui ai promis de m'éloigner pour leur bien.
Le bruit de la gifle a créé un silence dans la cour, son excuse était valable, mais ce n'était pas assez.
- Je comprends que tu aies voulu les protéger, mais tu ne peux pas disparaître du jour au lendemain, comme un voleur sans donner de nouvelles, ni d'explications. Des départs, des disparition, j'en ai trop vécu et le savais et pourtant tu n'as même pas pris la peine de me prévenir, de me glisser un lettre, ou même de m'envoyer un dernier messages. NOn, c'était trop pour vous Monsieur Usui, préférait me laisser morte d'inquiétude.
- Je suis tellement désolé, Mi.
- Mi, dis-je en rigolant nerveusement, il n'y a que mes amis qui m'appellent ainsi.
Je lui tends le collier qu'il m'avait offert pour mes 18 ans.
- Au revoir, Usui.
- Hey attends Mikan, tu ne peux pas m'effacer comme ça.
- Tu l'as bien fait, toi.
Et je pars sans me retourner.
- Yo, mec c'est quoi cette histoire, lui demande Natsume.
- J'ai merdé, dit Usui.
Oh oui, tu as merdé et en beauté. Usui a toujours été là pour moi, c'est l'ami d'enfance par excellence, mon meilleur ami même. Il a toujours été là pour moi, il m'a relevé quand je partais en couilles, il m'a suivi dans mes délires chelous et dangereux pour que je sois en sécurité. Il a toujours été là, et réciproquement. Le problème est le même que celui d'Hotaru, sa famille, plus exactement sa mère, disait que Hotaru et moi étions de mauvaises influences pour son fils. Bien que Usui en avait toujours fait qu'à sa tête, après le départ de Hotaru, c'est vers moi que toute cette haine s'est retournée. Ce qui nous a encore plus rapprochés, jusqu'à ce qu'il disparaisse du jour au lendemain sans prévenir.
- Tu ne pourras pas lui faire la gueule éternellement.
C'est Hotaru qui venait d'apparaître à côté de moi.
- Je lui ferai la gueule le temps qu'il faudra, qu'il ressente ce que j'ai ressenti.
- Comme tu veux idiote, viens, notre cours de littérature anglaise se trouve de l'autre côté, nous sommes dans le même groupe.
- Toute la classe n'est pas ensemble ? je lui demande.
- La classe est divisée par niveau, donc on peut trouver des élèves de toute l'académie s'ils ont le niveau.
- Et comment ils ont pu calculer mon niveau, je suis nouvelle.
- Pour les nouveaux, ils se basent sur vos résultats de vos anciennes écoles. Dans deux semaine, il y aura des tests pour savoir si tout le monde est à sa place c'est le moment de prouver ce dont tu es capable Darling, me répond un jeune homme.
- Dois-je m'inquiéter du niveau de ma classe Honey, je lui réponds.
- Pas le moins du monde Sweetheart, Akira Tonōchi enchanté.
- Mikan SAKURA, pareillement. Je suppose que vous vous connaissez avec Hotaru IMAI.
Akira Tonōchi a tout d'un mannequin, la taille, l'allure décontracté, le corps fin et musclé, ainsi que le petit côté séducteur. Un mannequin tombeur, ses longs cheveux et ses sourcils parfaitement dessinés lui donnent un aspect doux et docile, et ses yeux d'un bleu cobalt vous apaisent et vous charme. Ce mec est une bombe atomique.
Il salue Hotaru, qui me fait signe qu'elle rentre dans la salle, après quoi Akira se tourne vers moi.
- Je dois t'avouer Treasure que j'avais déjà entendu parler de toi.
- Vous m'espionnez, très cher, seriez-vous un stalker ?
- Même si l'idée de te suivre un peu partout m'enchante, ce n'est pas le cas. Tu as fait parler de toi depuis le jour de ton arrivée, une jolie brune au reflet roux ayant échappé à la mort, tenant tête au fils de la directrice et qui a fait une scène à Usui TAKUMI. Il faudrait être sourd et vivre dans une cave pour ne pas avoir entendu parler de toi.
- Tu es donc de ceux qui écoutent et se nourrissent des rumeurs.
- Loin de la Princesse, elles ont tendances à venir à moi et je les accueille, de plus c'est une manière d'avoir quelques informations sur les personnes qui nous intéressent.
- J'ai donc piqué ta curiosité Darling, j'en suis flattée.
Notre discussion fut interrompue par Rin NOHARA, notre professeur.
- Vous pourrez continuer votre jeu en classe, en Anglais, rentrons, dit-elle dans un sourire.
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