Peur
— Il fait beau !
Je m'exclame et je le regarde. Il me fait un petit sourire.
— Oui, il fait beau, me répond t'il.
Je suis assise sur un banc près de lui. Je voulais me promener aujourd'hui, fatiguée de rester tout le temps à la maison et je ne vais presque plus à la guilde vu mon état. Il est tout le temps avec moi et ça me fait plaisir. Par contre je le sens un peu ailleurs ces derniers temps.
Je le regarde, il fixe attentivement un endroit et je suis son regard.
C'est un homme et un enfant, il le console car il était en train de pleurer. L'enfant prend son père dans ses bras et lui répond en souriant. Suite à cela la main de Gajeel vient serrer la mienne. Je le sens crisper.
Je pose ma main sur son bras.
— Gajeel ça va ?
Il sursaute comme s'il était profondément dans ses pensées.
— Oui, ça va ne t'en fait pas. Tu veux marcher encore un peu ?
— Non ça va, j'ai marcher suffisamment je me sens mieux.
— Bien, repose toi ensuite on rentre.
Je pose ma tête contre son épaule et je soupire d'aise. Cette sortie m'a fait du bien. En plus Gajeel m'a gâté, il peut rien me refuser celui-là. Je ris en pensant à cela mais je ne sens aucune réaction de sa part. D'habitude il m'aurait demandé pourquoi je ris.
Je coule à nouveau un regard vers lui, il regarde fixement les enfants qui jouent au loin et je me met directement à caresser mon ventre qui est déjà assez gros.
PDV Gajeel
Je la sentais à fleur de peau ces derniers temps, elle s'énervait et pleurait pour un rien.
Je doutais bien que le fait qu'elle soit tout le temps à la maison soit pour quelque chose en plus qu'elle n'allait plus à la guilde pour voir ses amis ça ne l'aidait pas du tout.
Heureusement aujourd'hui elle m'a proposé de sortir. La voir aussi sensible sans pouvoir rien faire me frustrait et ça me rappelait sans cesse que j'allais bientôt être père.
Je regarde droit devant moi, je vois un homme qui console un enfant, d'ici je peux très bien entendre leur conversation. La façon dont il l'a rassuré, l'enfant se met directement à sourire et le prend dans ses bras en lui murmurant Je t'aime papa et je serre directement la main de Levy sans m'en rendre compte.
La façon dont il a rassuré son enfant, je me demande si je saurais un jour le faire, si un jour mon enfant me dira je t'aime, moi même qui ne l'ai jamais dis à Metalicana.
Ce n'est que la main de Levy sur mon bras qui me sort de mes pensées. Je la vois inquiète et je m'empresse de la rassurer.
Elle pose sa tête sur mon épaule et je me met à observer les enfants jouer au loin.
Leurs rires et leurs joies me parviennent aux oreilles. Je me demande si mon enfant sera heureux à mes côtes.
Plus le temps passe, plus ça m'effraie, de ne pas pouvoir être un bon père moi qui n'ai pas eu un exemple puisque j'ai été élevé par un dragon qui ne m'apprenait qu'à me battre et être le plus fort.
Ça m'effraie tellement que j'en ai peur, peur que mon enfant ne m'aime pas, peur d'être un mauvais père, peur de ne pas le donner assez d'amour moi qui n'en a pas vraiment reçut.
Je vois Levy caresser son ventre avec tendresse alors je pose ma main sur la sienne.
— Levy, tu crois que je serais un bon père ?
Elle me regarde surprise avant de me sourire.
— Je sais que ça va être nouveau pour toi comme pour moi aussi mais je ne doute pas un instant que tu seras un bon père.
— Je ne sais pas, je veux dire j'ai pas de figure paternelle, j'ai été élevé par un dragon qui ne m'apprenait qu'à me battre. J'ai jamais reçu d'amour et si je suis pas capable de le rendre heureux ? S'il ne m'aime pas et finit par me détester ? Je fais presque peur à tout le monde et s'il a peur de moi ? Levy j'ai peur d'être papa.
Elle serre ma main qui est sur son ventre et me sourit tendrement.
— Moi aussi ça m'effraie tu sais, de ne pas être une bonne mère mais je reste confiante. Je sais qu'à nous deux tout ira bien, tu n'as pas à t'en faire pour ça tu donnes beaucoup plus d'amour que tu ne le crois. Tu me rends heureuse Gajeel, je sais que tu m'aimes, tu me le montre chaque jour. Je sais aussi que tu donneras beaucoup d'amour à notre enfant et qu'il t'aimera.
— Tu crois qu'il m'aimera ?
— Oui j'en suis sûre, je sais que c'est ton passé qui te fait douter mais tu as changé et ton amour pour moi en est la preuve.
Elle prend ma main et la presse contre sa joue.
— Tu n'as pas à avoir peur, tu seras un bon père, tu le rendras heureux comme tu me rend heureuse. Nous sommes deux dans cette situation et j'ai confiance en toi.
Je me sens mieux, j'ai l'impression qu'elle a arraché le doute et la peur qui etreignait mon cœur, je me sens plus léger.
Je caresse son ventre avec amour et elle me sourit tendrement. Je ne regretterai jamais d'avoir choisi cette femme. Je l'aime.
Je prend sa main et on se dirige vers le chez nous vivre notre amour et attendre patiemment notre nouvelle à trois.
Je n'ai plus peur d'être père car elle est avec moi.
.........
J'ai écrit à la première personne.
Vos avis ?
Écrire à la première personne d'ailleurs est simpliste j'ai adoré.
23 octobre
Marie
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