Heureuse
C'était le week-end, comme elle avait hâte de se rendre chez lui.
Elle rangea les quelques affaires dont elle avait besoin dans un sac le sourire aux lèvres et rit doucement en voyant le cardre photo déposé sur son bureau.
Levy sortit en prenant soin de bien refermer la porte de sa chambre et croisa Juvia dans les couloirs.
— Bonjour Juvia, salua t'elle.
— Oh Levy bonjour, tu es bien matinale aujourd'hui.
— Oui, c'est le week-end, dit-elle en souriant.
Juvia rit aussi.
— Mais tu y vas bien plus tôt que d'habitude.
— Je vais lui faire une surprise.
— Bien sûr, passez un bon week-end.
— Merci.
Levy sortit de chez Fairy Hill et engagea le chemin vers son appartement et riait à la fraîcheur de la journée sentant la brise lui chatouiller le visage.
De loin, on aura pû la confondre à une petite fille avec sa robe, son bandeau et ses ballerines, elle sautillait et tournait sur elle.
Elle était heureuse.
Après plusieurs minutes de marche, elle était devant chez lui. Pas besoin de frapper, elle avait le double des clés.
Levy tourna la clé dans la serrure et ouvrit la porte très doucement pour ne pas attirer l'attention des habitants de la maison. Ensuite, elle avança lentement dans le couloir pour se diriger dans sa chambre et elle ouvrit la porte.
Elle laissa tomber son sac et sauta dans les bras de celui qui se trouvait juste devant elle et ils tombèrent ensemble à la renverse sur le lit en riant.
— Gajeel ! Tu m'as manqué.
— On s'est vu hier, se moqua t'il.
Elle rit aussi en se calant contre lui.
— Tu es venu bien tôt. J'ai cru que je m'étais trompé quand j'ai perçu ton odeur.
— Je voulais te faire une surprise, souffla t'elle en l'embrassant.
Chaque week-end, elle venait les passés chez lui et ils n'allaient pas à la guilde ces deux jours là préférant rester ensemble rien que tout les deux.
D'habitude, il venait toujours la chercher mais cette fois-ci, elle n'avait pas pu l'attendre et avait décidé de venir le voir. Il lui manquait. Oui il se voyait chaque jour à la guilde mais elle n'aimait pas rester loin de lui longtemps.
— Toi aussi tu m'as manqué, lui murmura t'il.
Il se releva et l'aida à son tour lui prenant la main et elle lui sourit.
Il aimait son sourire.
Levy tourna la tête de côté et vit la même photo, une photo d'eux qui était exposée dans chacune de leur chambre.
Gajeel l'entraîna hors de sa chambre et ils entreprirent de préparer le déjeuner ensemble. Il passait son temps à la taquiner parce qu'elle ne savait pas bien doser les ingrédients. Elle bouda alors il vint lui embrasser le nez, la joue la faisant rigoler.
Lily se réveilla enfin, sous les rires et les voix qui lui parvenaient du salon.
Levy et Gajeel étaient en train de causer en mangeant et en riant. Il n'avait jamais vu Gajeel aussi heureux que lorsqu'il était avec Levy.
— Bonjour vous deux !
— Bonjour Lily ! Allez vient, je t'ai apporté des kiwis, invita Levy à se joindre à eux.
— Merci mais je vais plutôt allez m'assoir là bas, dit-il en désignant le canapé.
Il préférait les laissées seul, il ne voulait pas les déranger. Il prit donc le bol que Levy lui tendit et alla s'assoir ailleurs en dégustant son fruit favoris.
La vaisselle, ils la faisait ensemble avec Gajeel qui se moquait d'elle parce qu'elle ne pouvait pas atteindre le rangement. Elle lui tira la langue, sachant qu'il ne disait pas ça pour la blesser mais c'était tout couvert de mousse de savon que Gajeel sortit de la cuisine sous le regard hilare de Levy qui l'avait bien fait savoir qu'il ne devait pas la traiter de crevette.
Elle aimait les matinées avec Gajeel.
L'après midi, ils sortirent tout les deux pour se balader, main dans la main, avec des bandeaux assortis que Levy avait prévu.
Elle le traînait là où elle voulait, il la faisait plaisir. Il lui avait même acheter une broche lorsqu'ils s'étaient arrêtés dans un magasin, puis dans une bibliothèque où elle avait loué deux livres.
Levy l'amena dans un spectacle que faisait deux jeunes magiciennes, elle sautillait sur place comme une petite fille sous le sourire tendre de Gajeel. Il aimait sortir avec elle, elle avait un côté enfantin qui lui plaisait bien.
Fin d'après midi, ils se dirigèrent vers le terrain d'entraînement comme d'habitude. À chaque fois elle disait qu'elle allait le battre aujourd'hui ce qui le faisait sourire, il gagnait toujours en moins de temps sans vraiment lui faire mal, plus jamais il ne lui fera du mal.
— Tu vas me laisser gagner aujourd'hui, hein ?
— Pourquoi je ferais ça ?
— Parce que tu m'aimes, répondit-elle confiante en lui souriant.
Comment pouvait-il lui refuser quelque chose quand elle lui souriait comme ça ?
Bien évidemment il la laissa gagner et elle sauta dans ses bras en lui disant merci, malgré qu'il n'avait rien fait d'extraordinaire, il l'avait juste laisser gagner.
Ils rentrèrent donc à la maison épuisé par cette journée. Le ciel s'assombrissait déjà.
Elle prit sa douche tandis que lui, il prendrait la sienne juste après.
Ils mangèrent un peu, ils n'avaient pas spécialement faim ce soir.
Elle entra dans le lit et prit un des livres qu'elle avait loué pour le lire. Il la rejoignit ensuite et lui fit un baiser sur le front.
— Tu lis quoi ? lui demanda t'il.
— Un livre sur les dragons.
Levy aimait bien se renseigner sur ces espèces, d'autant plus que son petit ami était lui même un chasseur de dragon, leur magie était très intéressante.
— Tu veux que je te fasse la lecture ?
— Si tu veux.
Alors, elle posa sa tête sur ses cuisses et se mit à lire. Parfois, il lui demandait de l'expliquer des mots ou phrases qu'il ne comprenait pas. Il avait la chance d'avoir la fille la plus intelligente qu'il connaissait.
Gajeel aimait entendre sa voix mais il sentait déjà la fatigue dans les yeux de sa belle.
— Tu devrais arrêter là, lui conseilla t'il.
— Tu as raison.
Elle ferma le livre et le déposa au chevet du lit puis elle se blottit dans ses bras en posant sa tête sur son torse. Il lui caressa ses cheveux et elle, elle déposa un baiser dans son cou.
Ils n'allaient pas plus loin que ça. Oui il dormait dans le même lit, mais il ne la touchait pas, il ne voulait pas la forcer. Elle ne se sentait pas prête, il respectait son choix.
— Tu crois qu'un jour notre relation ira plus loin ?
— Tu n'as pas besoin de te presser.
Elle lui sourit.
— Merci de comprendre.
— Je t'aime aussi.
— Je ne t'ai pas dis que je t'aimais, rit-elle.
— Tu allais le faire, dit-il avant de se mettre à sourire.
Elle était heureuse avec lui et il était fière tout simplement.
..........
15 octobre
Marie
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