Chapitre 9
Je ne m'attendais pas du tout à ça. Le fils de Salienti qui m'écrit, me mets en garde contre des défis ou des arnaques sur mon compte, et me demande !C'est fou ! J'ai bien fait de proposé à ce cher Môssieur mon ancienne clé de maison, sans aucune valeur ( elle peut ouvrir une porte qui n'existe plus ) par contre je ne sais pas si, quand il découvrira que cette clé n'est pas une clé de passe-partout comme je l'ai prétendue, il tentera de quelconque représailles... on verra. De toute façon c'est décidé, j'irai à son rendez-vous pour tout savoir et lui dire de ne plus refaire de lettre car je suppose que c'est plutôt risqué, à en juger par ma propre expérience.
S'il y a bien une leçon à tirer de ça c'est qu'il faut que je surveille plus mes arrières. Mais tout en continuant à aller de l'avant.
-Euh, Mia, allô laTerre !
-Hein oui quoi ?!
-Bah ça fait un quart d'heure que tu rêvasses et qu'on te pose la même question : c'est quoi cette lettre ? Me demanda Zoé, le regard inquisiteur
-Hum, hum oui c'est vrai. Eh bien pedant que vous dormiiez l'autre soir à l'hôtel et bah il y a une idée qui c'est imposée dans mon esprit. C'est le fait que j'aimerais bien revoir mon ancien lieu de domicile.
-Ouais et sinon nous en parlez ? Non je suppose que ça ne t'a même pas éfleurer l'esprit ? S'impatienta Mayla
-Euuuuhh, non effectivement, soupirai-je encore une fois j'avais fait le contraire de ce qu'il fallait faire.
-Ouais c'est bien ce qui me semblait, admit Zoé
-On a été l'objet d'un chantage très mal placé à cause de toi. Grand Dieu, heureusement que tu n'as pas TOUT fait pour cette lettre Mia. Vu comme elle a l'air importante, le doute est permis, avança Mayla
-Non, Mia ne nous aurait pas donner à ce pervers même si elle avait connu le contenu de la lettre, me défendit Léana, hein Mia ?
-Non, au grand jamais. La lettre vaut beaucoup moins que vous.
-C'est ça, c'est ça.
-Il faut qu'on arrête de douter de nous tous pour telle ou telle raison. Conclut Gaëtan
-Oui, dis-je, d'ailleurs Ewen, le fils de Salienti, m'a donné rendez-vous le 23juillet à l'auberge des Clarins. Je pense que je devrais y aller. Dans sa lettre il me met en garde contre le défi qui consiste à peu près aux termes de l'échange que nous avait proposé le Monsieur. Il sait beaucoup de choses sur la ville. Je pense qu'il peut nous être bénéfique.
-Ca peut être bien vu tout ce qu'il sait que l'on ne sait pas... avoua Zoé
-Oui oui plutôt bien, Gaëtan
-Validé du coup ?Demandai-je
-Validé, répondirent-ils tous.
Je crois que j'ai sauvé ma peau. Par contre faut que j'arrête ce genre de bêtises débiles. Parce que je deviens vraiment lourde. Vraiment. Nous continuâmes d'avancer direction l'auberge des Clarins. J'en ai marre d'attendre que Nayug nous livre gentiment le lieu de son repère. Je vais le lui arracher ce soir.
Il dort dans la chambre tout au bout du couloir. J'ai exposé mon plan à tout mes amis.Ils ont approuver. ( le suspens voudra que je ne vous expose pas mon plan, désolé ) Donc ce soir est un grand soir. J'ai toutes les cartes en main, maintenant est-ce que je vais réussir à les jouer au bon moment pour remporter le gros lot, c'est autre choses...c'était un peu trop poétique non ? Oui, oui on est d'accord.Bref, je suis dans le couloir, direction la chambre de Nayug. Je toque. Je n'ai pas juger utile de me « voilé » ça ne va pas le mettre en confiance (pour qu'il me déballes tout, héhéhé) Il ouvre :
-Bonjour c'est pourquoi ?
-Ne mentez pas je sais que vous savez qui je suis.
-Entrez.
Il ferma la porte derrière moi.
-Que me vautl'honneur de votre visite ?
-Disons, peut-être ,la caste de Guyan ? Dis-je avec toute l'innocence possible.
-Oh, je vois que madame ne passe pas par quatre chemin, en quoi puis-je vous être utile ?
-En me renseigant.
-Vous m'en voyez confus mais je ne vois pas en quoi je pourrais vous renseigner ?
-J'aurai besoin :du lieu, du nombre, de l'armement... puisque vous semblez enclin à m'aider, susurrai-je
Je m'étais considérablement rapprocher de lui.
-Encore une fois, je ne vois pas où puis-je vous être utile, madame, je ne connaissais cette caste que de nom.
Encore plus près, il me faut ces renseignements.
-Il me semble pourtant que Nayug à l'envers équivaut à Guyan...
Toujours plus proche, cela me coûte de faire ça mais je n'ai plus le choix.
-Malheureux malentendu.
Je n'étais plus qu'à une dizaine de centimètre de lui.
-Vous m'en voyez confuse, mais je sais de source sur à quoi vous jouer, je posais la main sur son torse, aussi sensuelle que je le pouvais, il fallait que je le fasse craquer. J'esperai ne pas devoir aller au bout, pitié !
-Madame est bien renseignée.
Mon Dieu ne va-t-i lpas lâcher à un moment, bientôt m'arrangerai. J'enlevai ma chemise. Un lueur d'envie passa dans son regard. Il se repris aussitôt.
-Vous avez chaud peut-être, souhaitez-vous que je baisse le chaufage ?
Je déboutonna sonhaut. Pitie! Pitié !
-Ne vous inquiétez pas je suis tout à fait à mon aise.
O.K let's go. Il ne me laisse pas le choix. Je me colla contre lui. Et là, il posa ( pour mon plus grand malheur) les mains sur me fesses et m'attira sur son lit. Vite, vite, vite Mia. Il embrassait de tout son jougue ma poitrine. Faites que cela cesse. Accroupie au dessus de lui je dis :
-Toptoptop, mes renseignements d'abord.
-Le Nord des montagnes de Scale, environ cinquante personne, une vingtaine d'armes.
Youpi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Je me dégageai, remis ma chemise et parti en trombe. Je couru, je couru jusque dehors au je sautai sur Mirabelle et je la lançai au grand galop. Au secours, je déteste devoir user de cette carte-là ! Beurk, je me suis dégoûtée toute seule. C'est vraiment dégoûtant.
Trois jours de galop. Il ne nous avait pas suivis et devait me traiter de beaucoup de nom d'oiseaux. Je lui avais soutirer des informations en utilisant la faiblesse de tous le hommes. Evidemment j'ai pensé à la possibilité qu'il m'ai menti mais ce qu'il m'a dit correspond bien à la direction qu'il suivait depuis le début du périple. On ne perd rien à part du temps s'il m'a menti. Notre prochaine étape reste l'auberge des Clarins. Je veux voir le Ewen qui en sait plus que moi sur moi. Je suis trop curieuse de le voir. La date est dans 2 jours et nous serons à l'auberge ce sois-même. Je vais devoir attendre deux jours avant de le voir. Mais ce n'est pas trop grave cela me laissera le temps de faire le point sur les cartes, les provisions...tout ça tout ça. Ces choses dont je ne me suis pas occupé depuis plus de deux mois. Hum, hum Mia on en parle de ça. Oui, oui c'est bon je n'ai rien fait depuis longtemps à part galoper. J'ai compris. Demain je mets tout à jours. C'est promis juré.
Le lendemain, comme promis sous vos yeux. Les cartes, les listes, les lettres tout avait fini par geindre au fond de mon sac, en fouillis de papiers froissés. Vous l'aurez compris, la première étape qui s'imposai fut le défroissage, eh oui ! Ca existe vraiment ! J'aurai dû partir avec une pochettes parce qu'à ce rythme-là je suis barrée.Mes amis étaient partis chasser ou ceuillir des baies et autres biens comestibles. Et moi telle une vieille Madame j'étais rester défroisser et mettre à jour les papiers. Tâche passionellement passionnante vous en conviendrez. Bien vous en avez convenu.
Donc en pratique ça donne quoi ? Ca donne que je prenais des papiers sur la pile de gauche, je les lisais, je disais à voix haute « Ah oui! Ca ! »et je les reposais sur la pile de droite. Et ainsi de suite et ainsi de suite et... non stop. Bref j'ai passé ma demi-journée à...faire passer des papiers d'une pile à l'autre, en gros. Ouch, l'inéficacité c'est lourd. Ils sont tous en train de se faire des choses pour "la communauté » et moi je fais passer des papiers de gauche à droite.
Vers treize heures, Mayla est rentrée de la chasse. Elle ouvrit la porte et balança (terme exact) trois lièvres au bout milieu de la chambre.
-Ouff, ça commençaut à devenir sérieusement lourd ces bestioles-là !
-Oh, de la nourriture !
-Eh oui, le troisième il ne voulait pas venir j'ai mis très très longtemps à l'attraper.
-Cool.
-Alors les papiers c'est tous trier ?
-Si on estime le fait qu'ils soyent passer de gauche à droite c'est trier, alors oui.
-Ah ouais........ tu t'es bien amusée !
-Oui, je suis très contente d'y avoir passée ma matinée !
-Je sais je sais. C'est pour ça qu'on t'avait laissé la place avec les autres, on voulait pas te faire trop de peine !
-Je vous en remercie je vous en remercie.
-T'as vu tu as les meilleurs amis du monde.
-Mouais. Vous m'avez plutôt dis « oh bah hein, c'est tes papiers tu t'en occupes non ? »
-Mohhh non on t'y a gentillement laissé c'est tout
La porte claqua et laissa appraître Gaëtan :
-Les filles vous tomber bien, j'ai un petit problème !
-OK vas-y, dis-je semi-déprimée d'avance
-Il faut qu'on trie nos affaires !
-Ah. Cool.
-Mia, ça va ? Demanda-t-il étonné de ma réponse très enjoué ( ou pas )
-J'ai été on ne peut plus inefficace mais oui. Que faut -il trier ?
-Enfaite on risque de ne pas avoir assez de place libre pour transporter et nos vivres et nos vêtements...
-OK, par personnes tu estimes que l'on peut garder quoi, en comprenant les affaires et les effets personnels ?
-Je dirai... un sac. Comme ça on peut mieux diviser et réduire les charges sur les chevaux, et donc voyager plus rapidement.
-Très juste.
Je partis juste après avoir dit cela. Un sac ! Il a totalement raison mais je vais devoir laisser un paquet de truc... mais bon je n'ai pas le choix. Alors déjà je garde : mon gros pull « oversize »comme on disais en 2020, le tee-shirt manche courte coupe large aussi( celui que je portais le jour de la sortie ), le tee-shirt manche longue en laine que Sheïla m'a donné avant de partir. Là-dessus je rajoute mon jogging et un des deux pantalons étanches que j'ai. Dans la deuxième poche je case les papiers les plus importants, et le petit poignart.
Cela limite déjà.
Moi je peux emmener au minimum tous ça ( fort peu au final ).
J'ai vu avec les autres, Mirabelle transportera la nourriture pour nous et moi mon sac à dos. Gaëtan avait bien raison, on va sacrément limiter le poid...
Cependant cela me fait mal au cœur de laisser tous cela ici à l'auberge. Je me raisonne en me disant que cela servira au plus démuni. Parce que l'Homme a beau essayer de créer le système le plus parfait les inégalités perdurent ne cesseront jamais d'exister. Elles sont obligatoirement présente à partir du moment où l'Homme se regroupe. Si l'on vivait seuls, nous tous ici présent, il n'y aurait pas d'inégalités puisque nous n'aurions aucun rapport les uns envers les autres, nous n'aurions pas de gagne-pain, puisque nous nous servirions de la nature même, nous n'aurions aucune richesse, aucune échelle social, puisque nous serions seul, avec nous-même et la Terre. Mais au même titre que les inégalités, l'Homme a besoin de contact avec ses semblables. Donc les inégalités, les démunis, les riches, les pauvres, les profiteurs, les soumis, tous cela restera et perdurera. Il faut donc nous y contraindre, mais on peut quand même chercher le système qui se rapproche le plus de la « perfection ».Parce que cela apporte quand même un peu de bonus.
Je viens de déposer nos anciennes affaires à l'aubergiste avec la ferme consigne d'y donner à la première personne neccessiteuse qu'elle verrait. Elle avait l'air fort sympathique et je ne doute pas du fait qu'elle fera ce que je lui ai demandé.
-Bon, du coup, c'est bon le poids est bien réparti ? S'enquit Gaëtan
-Oui je crois,au pire on a encore deux jours pour pofiner cette organisation, Ewen est sensé arrivé jeudi... dis-je
-Ce n'est pas faux. Il faut qu 'on se garde du travail pour encore deux jours parce qu'on va finir par s'ennuyé à ce rythme-là, avança Mayla
-Pour une fois il faudrait qu'on soit un peu plus innéficace... avoua Gaëtan
-On peut bien s'accorder ce petit temps non ?
Ils repartirent à leurs occupations respectives et Léna me prit à part.
-Mia, dis-moi penses-tu que ton Ewen va resté avec nous ?
-pourquoi penses-tu cela ? Et pourquoi tu as dit « mon » ?
-Je ne suis pas encore aveugle Mia, je vois bien que tu lui voues un intêret particulier...
-Je ne vois pas de quoi tu parles. Je me demande juste qui il est pour en savoir autant sur moi...
-Je vois que tu penses souvent, pour ne pas dire tout le temps à lui.
-Je... oui c'est bon j'avoue, j'ai hâte de le voir.
-N'aurai tu pas besoin d'un « homme » dans ta vie, dit-elle en mimant les guillemets avec ses doigts
-N... oui pourquoi tu lis en moi comme dans un livre ouvert, c'est déprimant !
-Petit conseil ne fais pas passé cette envie là avant le fait qu'il te plaise réellement.
-C'est évident.
-Très bien. Je vais aller me balader dehors.
Elle repartit sur ces mots. J'avais encore une fois l'impression d'avoir fait une bêtises. Pas possible de sauter sur l'occasion de faire mal ! On dirait que c'est ma passion ! Après, j'ai espoir ce n'est peut-être qu'une impression...
Bientôt trois mois de voyage, en terre inconnue je pourrais dire, et les nerfs sont à vifs. Cela ce comprends... On mange peu, on consomme beaucoup, on monte à cheval sur des distances pas possible quasiment tous les jours, on dort mal la plupart du temps. Sans compter que l'hiver approche et que les conditions vont devenir de plus en plus rudes...malheureusement on ne peut stopper les saisons. Mes amis sont dans le dur et cela se voit. Qui plus est ce n'est même pas pour eux qu'ils voyagent , c'est pour moi. Soit dit en passant c'est un geste que j'apprécie beaucoup et que je n'oublierai jamais. Néanmoins, vu l'ampleur du geste je ne pense pas pouvoir leur rendre la pareille, j'en suis navrée. Les trois mois sont trois mois de privations, de silence pour certain passage, et surtout de peur de blessure, de mort carrément pour certains moments. La peur est partout. Cela va mieux depuis que Nayug nous a lâché les baskets. Il est resté à l'auberge je pense. En tout cas, je ne pense pas qu'il soit trop près de nous. J'espère ne pas avoir à le revoir, avec ce qu'il s'est passé je ne pense pas qu'il soit sympathique comme si de rien était. J'avoue que j'ai un peu peur pour ma vie depuis que j'ai du lui forcer la main pour avoir des informations... je prends donc quelques précautions supplémentaires depuis, mais ça ne fait que durcir nos conditions de vie déjà dures. Donc oui, j'y suis pour quelques choses dans la baisse de moral dans ma « troupe ».
C'est un peu egocentrique et égoïste mais je ne sais pas à quel point il est rancunier ni à qui il s'en prendra s'il veut m'attaquer personnellement. Je ne sais pas s'il est du genre à se venger de la personne directement en l'attaquant par exemple elle-même, ou s'il se venge plutôt par ricochets, en s'en prenant à quelqu'un qui m'est cher. Je préfère qu'il soit du genre de la proposition numéro une car les attaques au proches pour t'atteindre toi sont les plus cruelles je trouve. Vous me dorez du coup que je ne prends pas des précautions par simple égocentrisme, vu qu'elles portent à protéger mes amis. Néanmoins, dans tous les cas les possibles représailles me vise moi.
Je descendis les escaliers de l'auberge avec pour but de retrouver mes camarades. Mais je fus aborder par une personne on ne peut plus étrange...
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