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Chapitre 5

Deuxième réunion du Conseil. Même stratégie que la première fois. Le cœur lourd et brisé, je regardais Nalla partir. Plus que 4 jours pour trouver tout ce qu'il nous faut.

Mayla,Léana, Gaëtan et Zoé étaient partis en ville pour rassembler lepeu de matériel manquant. Ainsi dans le salon il ne restait queSheila et moi. 10h20, le Conseil ne devrait pas tarder à commencer.


*****


10h45– Le jeune traître Nayug est absent, Aripa informe le Conseil qu'il serait parti dans le secteur d'Aribelle, bien loin deGaëlia au nord, pour des problèmes de famille. Sheïla me regarda et nous échangeâmes un regard entendu. Nous n'en croyions rien. Aussitôt je coupe le lien de communication avec Nalla.

-Il ment dis-je à Sheïla

-Cela semble évident, me répondit-elle

-Sheïla , toi qui connaît tout le monde ici, tu pourrais te balader en ville et apprendre s'il réside encore à son domicile ?Demandai-je.

-Cela fait longtemps que je ne suis pas sorite, mais il serait facile de trouver un prétexte pour justifier cette sortie soudaine, réfléchit-elle.

-S'il n'est pas chez lui, nous devrions le prendre en filature, ilnous mènera directement à leur repère.

-Cela fait seulement 10 jours Mia, seulement 10 jours...

-Sheïla, comme moi tu sais qu'une telle occasion ne se rate pas.

-Je vais en ville, lança-t-elle en se levant.

"Nalla,Nalla, tu m'entends ?

Oui mon amie, je suis là.

Nalla, dis à Salienti de venir pour midi chez Sheïla, toi, regroupe tout le monde s'il te plaît.

Comme tu voudras mon amie"


10 jours .... Sheïla a raison au fond. C'est très court. Mais Nayug s'est trahi en partant, on ne peut laisser passer cette chance.Dans la chambre que nous occupions, tout était dispersé.J 'entrepris de faire des piles avec toutes les affaires de chacun.Pour moi-même, je fis deux piles : indispensable et facultatif. Lelivre de recettes, 4 tenues, mes pots de plantes sèches, mesmixtures sont allées sur la pile indispensables et mes robes, lesbijoux, exceptée ma chaîne offerte par ma mère et mes quelqueslivres de divertissements sont allés sur la pile des facultatifs.


Nalla n'avait pas traîné. A peine je fermais mon sac, j'entendis la porte qui s'ouvrait. Un rien de temps plus tard, tous étaient assis sur les lits et me regardaient en silence.

-Le félon a fui, dis-je simplement.

-Il est parti s'écria Zoé, comme ça !

-Non, il a laissé entendre un déplacement familial en Aribelle.

-Ohhhh, quel menteur !

-Oui peut-être, affirma Mayla, mais on fait quoi maintenant ?

-J'ai proposé une filature. Sheïla est partie en ville affirmer ou nier la nouvelle.

-La filature ... réfléchit Mayla, en employant le flaire de Nalla, c'est ça ?

-Exactement. Il nous faudrait des chevaux. Zoé ? Ceux que tu as réservés pour dans 4 jours sont-ils disponibles ce soir ?

-Aucune idée, je cours demander au loueur.

-On part ce soir du coup ? s'enquit Léana

-Sûrement, soupirai-je

-Préparons nous, dit Mayla en s'approchant de sa pile d'affaires.

-Mais ... Mayla ? Interrogea Léana, tu nous suis ?

-Je suis une fille d'aventures, la forge n'est pas faite pour moi.Mon père ... je vais passer lui dire au revoir. Je fais mon sac, jevais à la forge et je pars avec vous.

-Très bien. Pas de problème, achevais-je


La porte s'ouvre et Sheïla entre dépitée.

-Il est bel et bien parti, soupira-t-elle.

J'étais contente. L'occasion se présentait réellement. Notre chance, et peut-être la seule, est à portée de main. Je n'avais pas l'intention de la laisser passer. D'un même mouvement, tout le monde s'est retourné et est allé trier en deux piles ses affaires et fourrer la pile des indispensables dans son sac. En moins d'une dizaine de minutes, les sacs étaient alignés devant la porte d'entrée et nous attendions le retour de Zoé dans un silence de mort procuré par l'angoisse d'un départ imminent. Nous ne dûmes pas patienter trop longtemps. Zoé entra.

-Le marchand ne peut pas, commença-t-elle, les chevaux partent demainmatin avec un autre de ses clients.

-Crotte, s'énerva Léana, il ne comprend pas que c'est urgent ?

-Non, dit Zoé, pas faute de lui avoir prouvé.

-Quel prétexte as-tu utilisé ? m'enquis-je

-Déplacement professionnel.

-Ok parfait.

-La voilà la solution légale et pratique, s'écria Gaëtan

-Quoi ?! Explique ! Répondit-on en chœur.

-On attend la fermeture du commerce, on prend les chevaux, 5 chevaux, on met le paiement sous sa porte et on se tire, s'exclama Gaëtan.

-Bien vu, dis-je admirative.

Çasonne, c'est Salienti. On lui explique le plan. Il soupire maisapprouve.

-Folle jeunesse, marmonna-t-il

-Les règles débiles et lâches doivent être changées par des gens intelligents et courageux, dis-je

-Il est vrai qu'elles n'auraient même pas du exister ces foutues règles, valida t-il

-Je pars chez mon père, nous informa Mayla, rendez vous à 9h du soirsur la place, Ok ?

-Pas de problèmes- Cela nous laisse tout l'après midi pour absolument tou préparer et vérifier.

-Oui, bon courage, un voyage tel que celui-ci, ça se prépare un minimum dit Salienti.


-L'après midi sera suffisant , après tout on doit partir léger.Là il est 13h, donc on a 8h devant nous.


Salienti partit vers 14 h après nous avoir souhaité chance et réussite.Léana et Zoé allèrent cuisiner des bricoles avec l'aide de Sheïla. Elles tentèrent de reproduire le principe des nouilles instantanées de notre temps.

-Prête, mon amie ?

-Oui Nalla, enfin j'espère.

-Le doute n'a pas de place en toi. Es-tu prête ?

-Oui je suis prête, affirmai-je.

-Je préfère

-Et toi Nalla prête ?

-Oui, comme toujours, mon amie.

-Je pense que c'est le bon moment.

-C'est une bonne occasion.

-Oui, je crois. Il s'est trahi lui-même, néanmoins, il faudra être prudent.

-Il faut toujours être prudent

-Le voyage va être éprouvant, j'espère que tout le monde est sûr de soi.

-Ils sont grands, à 20 ans tu sais ce que tu veux.

-Oui, mais j'ai peur de les perdre.

-Normal, mais ils ont choisi leurs voix.


20h. Autour de la table, tous sont là sauf Mayla. Tous les regards dans le vague.

-Tout le monde est prêt ? m'enquis-je

-Oui, répondirent-ils tous en coeur.

-Bon bah on y va. Zoé, Léana elles sont prêtes les nouilles ?

-Dans quelques minutes.

-Sheïla... Merci beaucoup. Vraiment. Je suis arrivée ici perdue et incompétente. Je repars de ta formation, forte et sûr de moi. Donc merci. Vraiment.

-De rien, c'est normal. En tant que mentor de la dernière des Srilawas, je me devais de bien te former. De plus, c'était un plaisir de te former pour voir apparaître sur ton front la marque de notre communauté.


-Les nouilles sont prêtes Mia, m'informa Léana.

-Cool, on y va alors

-Adieu Sheïla. Je te promets que je reviendrai si j'en réchappe.

-Tu en réchapperas, j'en suis sûre. Adieu. Courage et force àvous.


Je ressentis un léger pincement au coeur en quittant la demeure de ma Zieli. Elle m'avait beaucoup aidée. Mais bon, c'est pour la bonne cause. C'est ce qu'il faut que je mette au premier plan.


20h30 Devant le commerçant. Il fait noir et silencieux. Mayla s'avance.Tous sont là. Aussi silencieux que cette nuit d'automne. Gaëtan, la liasse de billets dans lamain, s'approche de la porte. Je vais sortir les chevaux. Clac, clac, clac. Pas très discret. Gaëtan glisse l'argent sous la porte.

Je hisse Zoé sur une petite jument pie noir. Léana fait la courte échelle à Gaëtan tenant la bride d'un hongre alezan. Mayla réussit à monter sur le dos d'une jument camarguaise. Reste deux juments. L'une couleur Isabelle, l'autre gris souris. Je choisis la jument Isabelle. Je passe devant avec Léana. Nous quittons au pas la ville. Suivant Nalla? Nous sortons de Gaëlia, porte est. Une foissur la terre nue, nous nous lançons au galop.


Nous galopons pendant 3h non-stop. Une fois loin à l'est de la ville,nous nous autorisons à repasser au pas. La nuit était noire et profonde. Ma jument était énergique et décidée. Nalla à force de courir m'informa qu'elle était fatiguée. Je la montai sur la croupe de ma monture. Léana chevauchait à ma droite. Zoé Gaëtan et Mayla nous suivaient de très près. Déjà, Nayug n'était pas très intelligent, son odeur suit le cap est alors qu'il était sensé être parti pour Aribelle, au nord. Nous avions mangé avant de partir, donc le prochain repas c'est à 7 h demain. Mon sac est plutôt lourd et Bria pèse à ma ceinture. Les 3 heures à galoper se font sentir. Les paupières aussi sont lourdes. Mais je ne dois pas sombrer. Je ne peux pas. Je dois m'occuper l'esprit. Seule avec Nalla. Car nous craignons d'être suivis, il ne faut donc pas faire de bruit. Tiens, comment vais-je appeler ma jument ?

"-Nalla ?

-Oui mon amie

-Comment pourrais-je nommer ma jument à ton avis ?

-Je sais pas moi ...

-Vas y donne tes idées.

-Hummm.... Mirabelle !!!

-Oooooaaaahh, belle touche ! Ça lui va comme un gant !."

Dans ma tête j'informai mes camarades via leurs consciences. Ils ne pouvaient pas me répondre mais en les voyant en pleine réflexion,je compris qu'ils réfléchissaient pour leurs montures respectives.


*****


3h10– Plus de 7h de voyage. Nous ne dormirons pas cette nuit. Mirabelle marche d'un pas aussi énergique que les 5 premières minutes. Nous sommes bien loin désormais. Nous nous autorisons à parler bas. Nous n'hurlons pas comme si on était à la foire, mais on discute. Durant ces 7h, tout le monde avait trouvé un nom à son cheval. Zoé avait nommé sa jument Hirondelle, Mayla avait prénommé Perle sa camarguaise, Gaëtan avait appelé Caramel sa monture. Tous portaient bien leurs noms. C'étaientde bons chevaux, je me demande qui devait les louer aujourd'hui. Nous déambulions dans la forêt, cortège de chevaux et de cavaliers plutôt fantomatique dans la nuit noire. De temps en temps une chouette hululait sur notre passage. Les sous-bois était encore vide à une heure pareille. Les animaux devaient nous prendre pour des fous, mais bon Nayug avait emprunté le même chemin la nuit dernière. Par chance il n'avait pas plu, chose qui nous aurait pas du tout facilité la tâche. Nalla était redescendu à terre et marchait devant. Elle m'informait des odeurs qu'elle sentait et d'où allait la piste de temps en temps. Au petit matin nous partîmes au trot. Mirabelle fut heureuse d'augmenter la cadence du voyage. La forêt commença à s'éveiller. Tout doucement les écureuils, les mulots, les souris, les insectes commencèrent à sortir de leurs lits accompagnés par les mélodies matinales des oiseaux.


Vers7 heures, nous nous accordâmes une petite pause. Au menu du petit-déjeuner : bonbon en feuille contenant des céréales. Pas très ragoutant mais bon,c'était le plus nourrissant et le plus petit condiment. Tout le monde mangea sans rien dire. Les chevaux engloutirent toutes l'herbes qu'ils pouvaient atteindre à une vitesse folle. Peu de temps après nous repartîmes. Nous prîmes le galop afin de couvrir un maximum de distance. Mirabelle avait un galop régulier et plutôt confortable ce qui m'aidait à moi-aussi garder le rythme. Le paysage forestier est sublime mais au bout d'une journée à le voir défiler il devient lassant.

-Bon enfaite on va où Mia ? demanda Zoé, impatiente.

-On va là où est allé Nayug.

-Et il est allé où Nayug ?

-Oh !Hein, Zoé ! On ne sait pas où il est allé ! s'énerva Mayla

-Stoooopppp !On se calme. Tout le monde prend sur soi et reste zen ! s'écriaGaëtan.

-Patience, murmurai-je

Quelques fois une échauffourée de ce genre ce produisait, pas grand-chose. L'un de nous craque et perd son calme, un autre s'échauffe et répond puis, souvent Gaëtan, l'un redonne la patience.L'impatience d'action, voilà ce dont nous étions victimes.Nalla alternait entre au sol et sur la croupe de Mirabelle. Vers midi, on s'arrêta pour la seconde fois. On déroula également pour la seconde fois nos petits bonbons en feuilles. Au menu râgout céréales viande de boeuf.



Deux jours plus tard nous arrivâmes à une auberge. Je dus rabattre ma capuche pour ne pas être reconnue, cela allait de ma survie. C'est Mayla qui se présenta à l'aubergiste car elle était la moins connue. On pu avoir deux chambres pour une nuit. Soit deux chambres pour cinq.

-Comment on partage les chambres, demanda Mayla

-Je ne sais pas , Gaëtan , tu veux dormir avec qui ? je l'interrogeais

-Je....balbutia-t-il e, rougissant, avec Zoé ?

-Voilà pas de problème, sourit Mayla

-Bon on y va chambres 2 et 4. Mia, Zoé et moi on se capuche, enchaîna Léana

On entra tous les cinq dans le hall de l'auberge. On nous devisagea par tous les côtés et c'était plutôt stressant. Mais il fallait bien avancer. On monta les escaliers et entrèrent chacun dans la chambre qui nous avaient été attribuée.

-Ouaaaahhhhh,c'est petit et glauque, chuchota Mayla

-Ouais,mais personnelement un matela me fera du bien, lança Léana

-Je partage l'avis de Mayla mais j'ai aussi besoin de dormir, dis-je

-Heuresement y'a qu'une nuit, marmona Mayla

-Hé les filles ! Pas de bêtises ! On ne mange rien de ce qu'on nous propose, aussi alléchant que ce soit, sauf si vous voulez finir empoissonnées. On fais gaffe à ce qu'on dit et à où on met les pieds, O.K ? rappellai-je

-Oui, on fait attentions si on tient à nos vies on sait, soupira Léana

J'étais angoissée par cette première "épreuve" qui se présentait à nous; Les autres gens étaient les plus dangereux. Nayug et ses sbires pouvaient très facilement manipuler à volonté. Ce qui me faisait craindre une attaque détachée. Mais bon, il nous fallait des informations. 19H . Premier service. Je pris les cinq rations et descendis le visage encapuchonné. Nous prîmes une table et nous deballâmes notre repas, les oreilles grandes ouvertes pour intercepter toutes les indices possibles.

-On fait quoi demain, s'enquit Zoé

-Comme hier, je répondis

-Ecoutons,murmura Mayla

Derrière nous nous on discute de l'état des routes, à notre gauche de l'état économique du pays, deux tables plus loin on célébrait un anniversaire, et à notre droite on parle du temps qu'il fait. Pas fameux niveau information. Les deux hommes à notre gauche quittent la salle déclarant être épuisé par le voyage. Plus tard, vers 21heures, la famille qui célébrait l'anniversaire s'en alla. Nous aussi étions fatigué et nous décidâmes de quitter la salle. Nous nous couchons sans bruit. Je suis fatiguée mais il m'est impossible de dormir. A côté Léana dort mais pas Mayla. Elle n'aime pas la chambre et elle l'a dit. Ca ne m'étonne pas qu'elle ne réussisse pas non plus à dormir. Les heures passent mais le sommeil ne vient pas. Tout fini par venir avec le temps. Bah, le sommeil ne vient pas lui, mais quand on l'attend des heures. 23 heures, minuit, 1 heure, 2heures ... Vers trois heures du matin j'entend des murmures dans le couloir. D'un même geste, Mayla et moi tournèrent le regard vers la porte. Bruits d'entre-chocs de métal, cliquetis dans la serrure. Je me retourne et simule mon sommeil. Mayla fait de même, elle a comprit mon plan. La porte s'ouvre, deux ombres entrent dans la chambre. J'espère très fort que Léana ne se réveillera pas. Ils s'approchent et fouillent la pièce de fond en comble. Ils cherchent quelque chose. Mais quoi ??? Je n'en sais rien. Faire semblant de dormir, faire semblant de dormir. Il faut qu'on sache ce qu'ils cherchent et qui ils sont. Ils cherchent toujours, ils ne doivent pas trouver et heureusement. La pression monte d'un cran. La fouille se prolonge. Il faut qu'on fasse croire qu'on est débiles et inconscient pour qu'à l'avenir ils ne se méfient pas du tout et qu'on puisse les attraper. Mayla a comprit et ne bouge pas. Les fouilleurs nocturnes s'en vont les mains vides. Ils n'ont pas trouver ce qu'ils cherchaient. Aaaahhhhh, ce que j'aimerais savoir ce qu'ils cherchaient. Quoi qu'il en soit, nous transportons un objet de convoitise et je n'aime pas ça. Je me lève et m'assis sur le lit de Mayla.

-Ils n'ont pas trouver ce qu'ils cherchaient, murmura-t-elle

-Oui et heuresement.

-A force ils négligeront la prudence t on pourra les attraper.

-Oui, mais que cherchaient-ils ?

-J'en sais rien. QU'est-ce qu'on a sur nous qui pourrait les interesser ?

-Nos épées, huuuuuummmmm... j'ai.... une photo de famille, et.... une carte.

-Les épées... mouais... je ne sais pas.

-J'ai aussi quelques bijoux, fin... plutôt une chaîne et une pierre au bout d'un collier.

-Possible mais ils auraient regarder sur toi.

-Pas faux

-Bref ils croient qu'on est débiles et c'est tant mieux.

Toujours attendre le dernier moment pour montrer l'étendue de ses capacités. Cela vaut mieux...

-N'empêche qu'on s'en va, dis-je

-Maintenant?

-Maintenant. Je vais réveiller Gaëtan et Zoé

-O.K. Je m'occupe de Léana

Je remis ma cape sur mes épaules et sortis sans bruit. Je crochettais la serrure de leur chambre sans problème. Elles étaient d'une facilté à faire sauter presque effrayante. Ils dormaient l'un contre l'autre c'était trop mignon. Je m'approchais de Zoé.

-Zoé! Zoé ! Chuchotais-je, Zoé ! Réveille-toi !

-Qu'est-ce qu'il a ? me répondit la voix ensommeillée de Gaëtan

-On s'en va , je vous expliquerai plus tard. Je n'arrive pas à réveiller Zoé.

Il s'approcha et la secoua. Toujours pas de Zoé. C'est là que je remarquais une trace étrange sur le matelas. J'allumai une bougie et examinai l'endroit. Le lit était imbibé de rouge.

-Ooooh, Zoé, m'écriai-je à mis-voix

Je soulevai la couette et je vis une plaie béate et rougeoiante sur le côté gauche de sa cage thoracique. La blessure était énorme.

-Gaëtan, va chercher la trousse de secours.

Il sortit en courant. A la lueur de ma chandelle j'examinais la coupure. Elle était assez profonde et plutôt longue. Elle partait du niveau de sa poitrine et descendait jusque sa hanche. Vilaine entaille signé par une dague courte. Gaëtan revint. Je pris la pommade cicatrisante et le bandage. J'étalai une couche généreuse de la pâte et bandai la zone.

-Elle est droguée Mia, son corps est flasque et elle ne réagit à rien.

-Oui sûrement sinon elle t'aurait réveillé.

-Je vais l'attacher sur Hirondelle et on se tire, dit-il d'une voix enragée que je ne lui connaissait pas.

Les plus silencieux possible, nous quittâmes l'auberge. Je mis le paiement sur le comptoir vide. Nous ficellâmes Zoé tant bien que mal sur sa jument et nous marchâmes. Nous marchâmes jusqu'aux premières lueurs du jour, ne s'arrêtant que pour vérifié que Zoé respirait toujours. Nalla suivait la trâce de Nayug. J'espérait que Zoé s'en remettrait. Ce premier imprévu avait mis à mal notre enthousiasme mais la détermination était toujours là. C'était l'essentiel.

-Stop tout le monde ! Zoé gigotes trop et risque de tomber. En plus, elle est trempé de sueur, nous informa Gaëtan

-O.K, bifurquons à droite pour nous enfoncer en forêt et monter le campement à l'abri des regards, répondit Mayla

-D'accord je descends de Caramel pour tenir Zoé

-Attends, je pars avec Mayla en exploration, suggérai-je.

-Oui c'est mieux que de trimballer Zoé...

Je suivis Mayla au cœur de la forêt. Au bout de 2/3 minutes on était déjà bien enfoncées dans le sous-bois. L'endroit senblait bien et je descendis de Mirabelle, sortis ma « faux ». Mayla repartis chercher Gaëtan avec Perle. J'entrepris de défricher un peu la zone. Je montai le barnum en premier, il était plutôt simple à mettre en place seule. Le déplier, monter les pieds, fixer avec les sardines et voilà. J'étais occuper à planter les sardines quand Gaëtan, Léana et Mayla me rejoignirent. C'était Pluie la jument de Léana qui portait les deux tentes. Nous sortâmes nos abris des sacoches et les montèrent le plus vite possible. En moins de 5 minutes les deux étaient montés. Je déballais l'un des duvets et y installai Zoé avec l'aide de tous mes amis. Il était déjà 8heures et je dus changé le pansement de notre blessée. En enlevant mon bandage de fortune je découvris que le corps de mon amie avait absorbé toute la pommade. J'en remis une couche et je bandai à nouveau. Nous nous relaiâmes pendant toute la nuit pour la veiller. Ainsi de suite pendant deux jours et deux nuits.


*****

A l'aube de son troisième jours de convalescence, Zoé se réveilla. C'était le tour de garde de Mayla.

-Attends, Zoé, bouge pas, dit-elle, Mia ! Mia ! Zoé vient de revenir à elle !!!!

Je sortis de ma tente en courant suivis de Gaëtan et Léana.

-Elle est sortie de sa transe ?! M'exclamai-je

-Oui, surtout Zoé bouge pas

J'entra idans la tente et trouvai Zoé les yeux à demi ouvert

-Pourquoi suis-je là ? Comme ça ?demanda-t-elle d'une voix faible

-Tu es là parce que tu as été blessée pendant la nuit à l'auberge il y a trois jours , lui exliqua Gaëtan

-Ah oui, c'est vrai. Je me souviens.

-Zoé. Il faudrait que tu nous expliques ce qu'il s'est passé cette nuit-là à l'auberge, lui dis-je

-Oui. Je vous dois cette explication, commença-t-elle en inspirant, il était très tôt le matin quand j'ai entendu la porte s'ouvrir. Je me suis levé et suis allé me cacher. Malheuresement ils sont rentrés avant que je puisse terminé de me cacher. Ils m'ont vu et m'ont attraper par le col. Je me suis débattue et l'un des deux a fait glisser sa dague sur mon flanc gauche pendant que l'autre me forçait à avaler un cachet qu'il disait être un doliprane. Je n'étais pas dupe et je résistais mais il a réussi à me le faire avaler quand même

-C'est logique, après t'avoir droguée ils ont du te recoucher pour que personne ne se doute de rien.

-Surement ces connards, jura-t-elle

-Comment tu te sens ?lui demanda Gaëtan

-Bien. Hormis fatiguée.

-Dors, lui répondit-il doucement

Nous avions compris le message donc nous quittâmes la pièce en silence. Zoé s'était réveillée, voilà qui venait briser la lourdeurs de l'atmosphère de ses derniers jours. La bonne humeur revint sur le camp. Régulièrement , je partais avec Nalla pour voir où en était Nayug. Le traître avait fait escale 3 kilomètres plus loin. Il y resta plusieurs jours ce qui permit à Zoé de se remettre tranquillement. Au bout de deux jours elle marchait. Au bout de 4elle vivait normalement et quand, au 5e Nayug repris la route elle déclara ne plus avoir besoin de repos. Nous pûmes donc suivre l'imposteur. Il s'était arrêté à une habitation où il avait toqué. Le maître de maison sembla l'avoir reconnu car il ouvrit les bras en souriant puis lui donna une tape amicale dans le dos. Après consertation nous décidâmes de contourner de nuit le logement de l'hôte de Nayug. C'était plus prudent. Ainsi nous reprîmes la filature que nous avions mis en pause. Les chevaux furent heureux de bouger à nouveau.



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