Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 13

Nous décidâmes de dormir sur place. Le lendemain je me réveillai d'une étrange bonne humeur. Elle ne dura pas. Quelques secondes après mon réveil je compris que je n'étais pas sur le campement que nous avions établi la veille, à proximité de la crête du Titan. De plus j'étais attachée. Ces deux éléments eurent raison de mon calme et je me mis à paniquer. Je criai dans l'espoir d'interpeller quelqu'un qui m'expliquerait ce que je faisais là, attachée comme du bétail sur une table. Les éléments finirent par s'aligner dans ma tête. La présence, l'impression d'être observée qui me poursuivait silencieusement depuis la mort de Nayug, le jeune homme croisé par Nalla, qui semblait ne pas vouloir être vu... que j'avais été débile ! J'essayait de bouger mais je fus rappeler à la réalité de ma situation par mon épaule. Elle lacha une puissante décharge électrique dans tout mon corps. La douleur me paralisa.

-Voyons donc, susurra une voix masculine

-Et bien voyez bien, mais détachez moi bon sang !!!

-Du calme du calme, siffla la voix

Ma table bougea et je me retrouvai en position assise. Ainsi je pus voir où je me trouvais : c'était une pièce visiblement souterraine, assez glauque, et le type qui était en ma compagnie avait tout simplement l'air d'un psychopathe !!!

-Où sont mes amis ?

-Oh, ils sont ici, ne vous inquiétez pas

-Détachez-moi si vous ne voulez pas que je m'inquiète !

-C'est impossible, je reviens.

Et il partit comme ça, exactement comme il était arrivé. Rageant. Tout simplement. Il m'était impossible de me détacher et de toute façon je ne sais absolument pas où je suis donc dans tous les cas je ne pourrais pas aller bien loin sans me faire rattraper. Je n'avais plus qu'à attendre que mon hôte revienne. Mon cerveau cherchait inlassablement une solution. Malheureusement il n'en trouva aucune et je dus me résoudre à simplement attendre. J'étais dans une salle qui ressemblais fort au salle de torture du Moyen-Age, comme on les étudiai en histoire au XXIe siècles. Elle est froide, humide, sombre et aux murs sont rangé méticuleusement toutes sortes d'accessoires. Rien de tout ça n'était rassurant. 

L'homme revint, longtemps après mais il revint. Il était accompagné d'un homme, un autre homme. Les différents événements venaient se mettre dans l'axe pour me donner un résultat : ce sont les partisans de Guyan qui nous ont trouvé. Nous étions finis. Nan, pas de pessimisme ici, je vais trouver une solution. Peut-être. 

-Bonjour Mia.

-Bonjour, dis-je d'un ton de dégoût, encore une partie de théâtre sauf que là je ne me force pas.

-Savez-vous où vous êtes ?

-Chez SON ALTESSE GUYAN non ?

-Vous avez raison. Et vous savez pourquoi vous êtes là ?

-Pour avoir tué votre fourbe esclave.

-Vous avez encore raison sauf qu'il n'était pas un fourbe, mais un serviteur de la bonne cause.

-Si réduire les gens à des minables est une bonne cause.... je levai les yeux au ciel

-Vos affronts ne seront pas impunis Mia, plus vous parlez plus vous en rajoutez à votre noir tableau.

-Je continuerai à vous cracher dessus, de toute façon au point où j'en suis.

-Comme vous voulez après tout.

-Ouais c'est ça je fais ce que je veux.

-Bon, peut-être que la sentence que nous vous avons choisie calmera un peu votre arrogance excessive : vous serez le plaisir coupable de nos hommes. Jusqu'à la fin de votre vie.

-Magnifique je suis heureuse d'entendre ça !!!

-Ils vont vous rendre visite tour à tour dès maintenant, ils ont tous les droits sur vous.

-J'-A-D-O-R-E

Ils partirent.

Bon, j'avais prévu ce genre de châtiment. Je serrai les dents. Je m'inquiétais pour les autres. Mon épaule continuai sa torture. Il allait me falloir toute ma force morale pour faire abstraction de la douleur. Ils allaient commencer à arriver... j'espère que le premier ne sera pas trop malin... la porte grinça

-Bonjour, dit une voix d'homme enjoué.

-Bonjour, je répondis en essayant d'être enjouée aussi, il le fallait.

Il n'en dit pas plus et s'approcha visiblement très heureux de la perspective de me violer. Pas fameux tourné comme ça mais c'était la vérité.

Quand il sembla vouloir m'embrasser, je passai à l'action.

-Dites, je serais mieux si vous me détachez, je vous jure que je peux en faire beaucoup plus quand je suis libre de mes mouvements.

Il réfléchit. Pitié, pitié... je souhaitais vraiment qu'il soit débile.

Au bout d'un court instant il s'exécuta. Je jubilais de l'intérieur.

Quand il eut fini de m'ôter les cordes qui me retenaient, je le giflai. Pas la petite gifle du dimanche non, une bonne grosse gifle qui le laissa sonné. Parfait, j'en avais mal à la main mais ce n'était qu'un détail. Je le ficelai à ma place et le giflai à nouveau. Le temps qu'il serait inconscient serait du temps en plus pour moi. Je sortis donc de la pièce, tout en réfléchissant à deux mille à l'heure, je manquais gravement de temps. Ok, comment procéder ? Je n'étais pas stupide mais je n'avais pas le cerveau d'un génie non plus. Mon seul atout était mon imagination. Je la cultivais de livres sur Terre en 2020 elle était donc très bien entraînée, elle avait toujours été mon monde à moi. Bref, il fallait qu'elle m'aide. Je vous jure mon cerveau il fume. Merde, des gardes ! Il fallait que j'ai un plan dans moins de..... 10 secondes ?! J'ai trouvé merci quelconque divinité, ou plus terre à terre, merci mon cerveau. J'attends donc, tapis dans l'angle d'un couloir que les deux gardes approchent. Première anicroche ils sont trois, mais bon çà, çà se gère. C'est là que mes cours de combat vont faire leur job. Uppercut, droit, et coup de pied dans la mâchoire, le premier est à terre, pour le second, crochet du gauche, balayette et c'est réglé.Pour le troisième, un parfait mélange des coups que j'ai utilisés avant. Gros hurlement de douleur. Mon épaule.... non, je ne pouvais pas la laisser prendre le dessus. Il fallait que je sauve mes amis et Gaëlia elle-même. Je les traine jusqu'à ma cellule engeignant tant mon épaule me faisait souffrir (pas de commentaires sur leurs poids mais hum hum) Je pique les fringues de celui qui avait la morphologie la plus proche de la mienne et je les attache à la table où je suis sensée être. Je me mets en route.

Je dois ressortir du camp et reprendre le plan depuis le début. Désolée pour mes amis mais il fallait que je commence par là. J'entrepris d'essayer de trouver la sortie. J'y étais presque quand je tombai sur un jeune homme. Il me vit et s'approcha en position de combat. Merde, merde, merde ! L'épaule en feu je me mis également en position. Je me concentrai sur les points faibles de l'anatomie humaine et ses points faibles à lui au vu de la sienne. Il était affuté, jeune, vif et plus sportif que toutes les personnes que j'ai vu ici depuis le début. Le combat allait être plus compliqué à gagner.

-Tu es plus maligne qu'ils ne le croyaient puisque tu as réussi à sortir de ta cellule et à arriver jusque là petite mégère.

Je ne répondit pas, je frappai dans les côtes. Je pense que mon coup me fit autant souffrir qu'il le fit souffrir lui. Il ne fallait surtout pas qu'il s'en rende compte. Il grogna et se replaca avant d'amorcé une attaque. Il visa le bas du ventre je me décallai et mon bras gauche encaissa le coup. Ses yeux étaient hargneux.

-De tous le temps où je t'ai observé, tu ne m'as pas vu, quand je rouvrai ta blessure à l'épaule que mon grand frère t'avait faite, tu ne t'en rendais pas compte. Il est hors de question que je tombe maintenant. Je te gagnerai Mia ! Cracha-t-il

-C'est toi qui empêchai la guérison de mon épaule ! Vous êtes encore plus vil que ce que je pensais. Tu es aussi bête que ton frère !

Il hurla et lança un crochet du gauche, destination mon épaule. Elle me criai d'arrêter mais je ne la laissai pas m'attendre. J'esquivai le plus vite possible mais son poing percuta mon épaule quand même, bien qu'un peu excentré par rapport au point qu'il visai. La douleur m'arracha un cri. Je ne tiendrai pas longtemps. Je ne pouvais pas sombrer maintenant. Il fallait que je porte le coup fatal très rapidement. Je m'écroulais. J'entendis son râle. Puis il s'approcha. Je ne me laissai pas le temps de recupéré un peu, et je mis toutes mes forces dans mon poing gauche pour lui envoyer un upercut dans l'estomac. Cette fois-ci ce fut lui qui s'écroula. Je n'étais vraiment pas passée loin du trépas. Je respirai de grande goulée d'air avant de lui boucher la jugulaire quelques secondes. Il tomba dans les pommes. Je le cachais dans un placard. J'étais à bout. Je ne tiendrai pas longtemps. Je sortis et implorai, suppliai, priai la terre de toute mon ame. Je posai les deux mains à terre en pensant mentalement à ce que je voulais faire. Quand je rouvris les yeux je ne pus retenir un : ouaaah. Ce n'était pas exactement une barrière pleine mais des piques assez resserrés pour que l'on ne puisse pas passer à travers ! La terre m'avait entendu, et elle m'aidai à garder le cap. Je grognai en me relevant. Je ne devais pas flancher.

Je repris le chemin de leur camp. La pression sur mes épaules était énorme. J'étais seule à présent, face à 50 hommes armés et entraînés. Je courus. La première vague d'ennemis arriva. Tout se passa si vite... je n'étais presque plus moi-même une force bien plus puissante s'était emparée de moi. Mon corps lui-même était une arme. Je frappais mortellement et sur plusieurs personnes en même temps. Je ne peux raconter le combat réellement car, mes pensées n'étaient pas orientées sur le paysage mais sur les coups que je devais porter. Après avoir ou immobilisé ou tué tous les représentants de Guyan, je m'avançai haletante et gémissante de douleur en direction du bâtiment. Je rentrai et me mis à chercher le type qui m'avait parlé tout à l'heure, je savais que je ne l'avais pas tué. Au bout de seulement 5 minutes de recherche j'ouvris (je défonçai serait le terme exact) la porte de ce qui semblait être une cellule, tout ce que je faisais me faisait souffrir et si je dans quelques minutes je ne trouvai pas un allié quelque part je mourrai. Dedans, je trouvai Mayla. Elle était prostrée au fond de la pièce mais elle était vivante !! Quel soulagement ! Je la pris dans mes bras et la serrai très fort. Elle m'avait manqué. Elle se reprit plus vite que moi et enchaînai tout de suite sur l'avancement du plan et ce qu'il restait à faire. Nous décidâmes de rester toutes les deux et de chercher les autres. Elle dit tout de suite qu'elle resterai avec moi, que je ne pouvais pas rester seule au vu de mon état qu'elle qualifia de pitoyable. Nous enfonçâmes un nombre incalculable de porte, et la fatigue s'insinuai en nous comme l'eau entre les pierres d'un barrage d'enfants. Nous avions beau tout faire pour qu'elle ne passe pas elle s'infiltrai de partout. Quand nous trouvâmes où était Ewen, ce fut pour moi le summum du soulagement, de la joie. Ce fut tout de même des retrouvailles rapides, mais maintenant je me sentais encore plus invincible. Je savais bien que j'étais loin de l'être et que j'étais au bord de l'évanouissement dans mon état mais je me forçai à garder un semblant de moral. Il nous manquait Léana et Nalla. Elles nous donnèrent encore plus de fils à retordre. Leurs locaux étaient sinueux et complexes. Il nous arrivait souvent de nous rendre compte que nous tournions en rond. Je commençai à prendre peur. Ne pas les retrouver m'inquiétait. Je réfléchissais donc quand je me pris quelqu'un en pleine poire. La douleur fut si cinglante que je tombai en gémissant. J'étais faible, très faible.

-Mia !!

-c'est vous !! Nalla ! Léana ! Ça fait une heure qu'on vous cherche!!

-Ben nous aussi figure-toi. Tu es dans un sal état, tu devrais rester derrière nous...

-J'ai tenu jusque là, grimaçai-je, je tiendrai encore.

Ewen m'aida à me relever. Son regard était empli d'inquiétude. Il se ressaisit et entreprit de me réconforter.


Nous étions tous les 5 à présent. Plus rien ne pourrait nous atteindre tant que nous serions tous ensemble.



Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro