Chapitre 10
-Bonjour.
-Bonjour, qui êtes-vous ?
C'était un jeune homme. Qui devait à vu d'oeil avoir le même âge que moi à peut près c'est-à-dire une vingtaine d'années. Il était roux, les cheveux courts, avec une mèche sur le devant qui était légèrement bouclés. Il était un peu plus grand que moi. Il était habillé avec un jean noir, chose qui m'étonna car le jean était peu courant sur Gaëlia... il avait un sac à dos qui semblait bien rempli sur le dos. Ces yeux était d'un bleu/gris magnifique. En somme il était plutôt mignon.
-Je suis quelqu'un qui vous connait, pouvez-vous me mener jusque votre chambre, il ne vaut mieux pas que les oreilles trainent...
-Euh oui,suivez-moi...
-Tu, s'il vous plaît, tu...
-D'accord...
Je le mena jusque notre chambre. Je lui propose de s'assoir sur les chaises de notre modeste table.
-Bien, plus personne ici ne peut nous entendre, je repose donc ma question qui êtes-vous ?
-Je suis Ewen. Le fils de Salienti.
-OH, soufflai-je une main devant la bouche, je... je ne pensais pas du tout que vous...enfin que tu étais Ewen. Je m'en excuse.
-Je comprends ne t'inquiète pas, tu ne m'avais jamais vu il est normal que tu ne m'ai pas reconnu. Moi, je t'avais déjà vu donc je savais à quoi tu ressemblait.
-OK, dis-je enreprenant mes esprits, comment étais-tu au courant que je faisais l'objet de pari ?
-Mon père a beau penser contrôler tous mes déplacements, j'arrive quand même à échapper à sa surveillance et dans ces cas-là je me renseigne en laissant traîner mes oreilles par-ci par-là...
-D'accord. Comment m'as-tu connu ? Et vu ?
-Je t'ai connu en premier via mon père, qui m'a toujours parlé en positif de toi, en me disant que tu accomplierai des grandes choses et que tu deviendrait une très belle femme. En second, via l'annonce National.Nous avons tous reçu un papier comme quoi tu étais arrivée et tout et tout.
-Hum, hum... mais comment m'as-tu vu ?
-Je... je t'ai un peu espionné... j'avoue.
-Hein,hein...développe.
-Je voulais absolument savoir à quoi tu ressemblais, parce que mon père ne m'avait donné qu'un faible description : je savais que tu étais blonde, les cheveux au carré, que tu étais de taille normal, que tu portais tout le temps le même jean puisque c'était celui que tu avais en 2020, que tu aimais accroché le symbole de Gaëlia dans tes cheveux, et que portais le haut aux couleurs de Gaëlia, également.La seule fois où je t'ai vu tu sortais de la salle du conseil, à cheval.
-Oui, rien de bien méchant donc.
-Non, non, je ne suis pas allé plus loin. Je ne suis pas de ce genre-là.
-D'accord, je te crois.
Je repris la lettre qu'il m'avait envoyée sous les yeux.
-Comment avez-vous su où j'allais ? Vous l'avez forcément su puisque vous saviez que cette auberge était sur ma route ?
-Je le tenais approxivativement de mon père. Je n'avais pas de lieu exact mais simplement une direction. A partir de cela j'ai tracé le chemin le plus rapide et le plus sûr. Suivant d'autres donné j'ai établi des points auquels vous étiez par exemple au bout de deux jours, quatre jours et ainsi de suite. J'ai donc improvisé le lieu où vous deviez être lorsque vous avez écrit à mon père. De ce point de départ-là, j'ai calculé le temps, toujours approximatif, qu'il vous faudrait pour rejoindre la première auberge. Voilà vous save ztout.
Son raisonnement mathématique était EPOUSTOUFLANT ! Très sincèrement, tout du long son schéma ce tiens et le résultat qu'il obtient est tout a fait juste.
-Ouah, bien joué !
-Ce n'est pas grand chose...
-Bien sur que si ! Attend cela fait trois mois bientôt que j'ai quitté la ville. En ayant juste une ou deux positions, tu retrouve mon tracé quasiment exact, et où j'étais quand j'ai écrit ! C'est énorme tu ne te rends pas compte !
-Merci mais ce n'est rien par rapport à ce que tu as entrepris toi.
-Simplement différent. Mais du coup Salienti t'interdit vraiment de sortir ?
-Oui, vraiment.
-As-tu des raisons ?Et... peux-tu m'en faire part ?
-Bien sur. Ma soeur ainée... as été enlevé par des partisans de Guyan, il y a de ça bientôt dix ans. Dans la lettre adressé à mon père par les ravisseurs, il y était mentionné que l'acharnement de mon père pour l'abolition du service maître, selon eux, était un motif assez important pour emporté ma sœur. Ils citaient aussi, sanglota-til, que ma sœur ne serait pas tuée mais vouée aux taches propres à la femme.
-Je... je suis vraiment désolée.
-Tu n'y peux rien.Mais depuis cela mon père m'interdit toute sortie libre.
-Aussi comprehensible qu'oppressant en somme.
-Oui...
Il essuya une larme d'un revers de manche.
-Je vais te promettre quelque chose : je suis en quête pour trouver le repaire des acolytes de Guyan, si tu consens à me donner une description précise de ta sœur ainée, je te promets de la sortir de là. Il faudrait que tu me donnes, son comportement, ce que tu as connu d'elle, quel âge elle avait à ce moment...
-Ta promesse est honorable. Comme tout ce que tu fais, sanglota-t-il de nouveau.
-Eh non je ne veux pas te faire pleurer, je veux te sortir de cette galère.
-Ok, elle avait treize ans, elle est blonde, mais plutôt un blond entre le chatain et le blond a vrai dire. Elle avait les mêmes yeux bleu que moi. Elle faisait une tête de plus que moi à cet âge. En sachant que je devais mesuré à peu près un mètre quarante-cinq, elle devait approché le mètre soixante-dix. Elle était plutôt studieuse, très douce et gentille. Elle avait toujours les mots pour me réconforter. Elle était aussi très très généreuse.
-D'accord. Tu n'as vraiment aucune autres informations sur ces ravisseurs ou quoi que ce soit ?
-C'était une très belle ado, elle était très appréciée et beaucoup de garçons la voulait.
-C'est tout ce que tu peux me dire ?
-Je l'ai connu mais c'est vieux et elle était jeune. Donc non désolé mais je ne peux te donner plus d'informations sur elle. Malheureusement.
-Je comprends. Ca te dit de rester les deux jours qu'ils restent avant qu'on repartent avec nous ? Si tu veux je peux te présenter à ma bande...
-Avec plaisir. Mais de toute façon je ne rentrerai pas chez moi. Sinon mon père va encore me punir plus. Je préfère errer seul.
-Je... non je verrais d'abord avec les autres.
Nous sortîmes dehors et partîmes chercher mes camarades disperser un peu partout dans la nature. Je discutais de tout et de rien avec Ewen en marchant. Il était très sympathique et j'étais sincèrement désolée pour sa sœur. Que la vie sais être cruelle. Je ne connais pas les habitudes des partisans de Guyan en terme de « torture »... mais j'espère pouvoir la retrouver vivante. Le long du chemin, nous aperçûmes au loin Zoé et Gaëtan. J'allais les appeler quand Ewen me rattrappa par la manche :
-Observe-les d'abord, me dit-il
Il avait raison. Ils étaient en train de s'embrasser je ne voulais pas me montrer envahissante, je bifurquais donc à droite.
-Merci, murmurai-je
-De rien mais souviens-toi de ne pas trop foncer tête baissée ça fait pire que mieux...
-Oui, merci.
Nous continuâmes à marcher en forêt. Sans la quête, le danger, Nayug, le service Maître et tout cela le cadre aurait pu être qualifier de vraiment romantique, mais tout ce que j'ai cité avant fais partit de ma vie et y apporte la peur.
Je continuai donc à marcher tranquillement. Comme si aucune pensée ne m'avait traversé l'esprit. Cela valait mieux. Nous nous baladâmes comme ça pendant bien une heure. Pourtant le temps ne m'a pas du tout paru long ...Il n'était pas déseagréable de discuter avec Ewen. Nous avons parlé de tout et de rien, et cela me fis beaucoup de bien. Ce fut une bulle d'oxygène au milieu de ce paysage qu'on ne peut qualifier de serein. Ce fut vraiment une heure de laisser aller où je rigolai beaucoup. Il avait un très bon sens de l'humour.
Vers la fin de l'après-midi, selon le soleil, on décida de rentrer à l'auberge pour n'affoler personne.
Quand nous arrivâmes nous croisâmes Léana dans l'escalier.
-Coucou Mia !Euhhhhh, c'est qui ? Demanda-t-elle en regardant Ewen douteuse
-C'est Ewen, tu sais le fils de Salienti, dans la lettre... je lui répondis
-Ah oui !D'accord ! Salut ! Ca va ?
-Oui, ça va très bien merci. Dit-il simplement, puis-je connaître votre nom ?
-Pas de problème situ me tutoies.
-OK, tu peux me donner ton nom ? Rectifia-t-il
-Léana, l'informa-t-elle en lui tendant la main, meilleure amie de 2020 de Mia.
-J'avais cru comprendre, Ewen du coup.
-Pas de soucis, mais dis-moi tu es en avance non ?
Elle me regarda. Puis dis, malicieuse :
-Je suppose que vous vous êtes déjà entretenu sur les sujets où tu avais des questions, hein Mia ?
-Tu suppose bien, je rougis, j'ai rattraper mon petit manque d'informations. Je voulais d'ailleurs vous posez une questions dans ce sens mais j'attendrai que tout le monde soit là, je n'ai pas envie de répéter cinquante fois.
-Je comprends, même si je pense avoir comprit le sens global de la question...
Nous montâmes les escaliers pour rejoindre la chambre, à l'étage. Léana ne fit que me lancer des regards insistants plus que pas discret. Je la fis taire d'un regard. Non mais oh, je n'ai même plus le droit de vivre bientôt. Quitte à, mettez moi au couvent ! La pensée de Mayla ou encore Léana en train de prier en blanc au milieu des bonnes sœurs me fit sourire. Elles ne tiendraient tellement peu de temps dans ce mode de vie ! Je mis la grosse clé de fer forgé dans la serrure de la porte. Je rentrai suivis de mes deux amis.
-Coucou là-dedans !
-Coucou, on me répondit d'une voix presser au loin.
Je continua d'avancer dans la chambre. Je commençai à pousser la petite porte qui donne accès au tout petit salon, quand celle-ci se referma sur mon nez. Je venais de me prendre une porte dans la tête. Je mis un peu de temps à comprendre ce qui venait de ce passer.
-Eh,oh qu'est-ce qu'il se passe, s'énerva Léana sur la porte pendant qu'Ewen me soutenait car je ne m'étais pas encore remise complètement du choc.
-Désolééééééééééé, cria la voix de Zoé derrière la porte.
-Mais bon sang, ouvre-nous, lui répondit Léana qui commençait vraiment à monter dans les tours.
Je mis bien une minute à me remmettre debout, avec l'aide d'Ewen. Au bout de deux ou trois minute, la porte s'ouvrit sur Gaëtan.
-Excuse-nous Mia, je n'ai pas repoussé la porte dans le but de te faire mal.
-Qu'est-ce qui nécessitait cette violence, investigua Léana en entrant de le salon, tel Sherlock Holmes ,ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooohhhhh !!!
Je m'avançai tenue par une épaule par Ewen. Effectivement je ne marchais pas droit, il n'y était pas aller de main morte avec cette porte en bois de cinq centimètre d'épaisseurs.
-Ooooooohhh, je repris, Zo... Zoé, tu es enceinte ?!
Elle ocha la tête en rougissant. Gaëtan lui jeta un regard pleins de tendresse.
Ewen ne savait plus où se mettre. Je couru ( en faisant droite gauche comme si j'étais bourrée alors que pas du tout ) et je pris Zoé dans mes bras. Elle se mit à pleurer et je l'imitai. Mayla, Léana et Gaëtan vinrent se rajouter au câlin groupé.
*****
Nous fîmes la fête toute la soirée et une bonne partie de la nuit. Zoé était enceinte d'un peu moins d'un mois ! Je ne vais pas vois gâcher que j'ai tout de suite pensé à la fausse couche, à un accouchement difficile, qu'elle se fasse tuer avec le bébé... Mais je ne vais pas me gâcher la soirée de joie. Donc je vais essayer de faire abstraction pour une fois. Je dois réussir à profiter.
Début de soirée je m'étais isoler dans ma chambre sur le petit lit
-Je peux, dit une voix derrière la porte.
-Oui, dis-je en essuyant mes larmes d'un revers de manche.
Ewen apparut dans l'encadrement de la porte.
-Il me semblait bien que tu n'allais pas pour le mieux...
Je sanglota :
-Tout va bien.
-Te fous pas de moi s'il te plaît, qu'est-ce qu'il y a ?
-Il y a deux choses completement différentes...
-Hum, hum, continu...
-Premièrement, j'ai peur que l'enfant de Zoé ne tienne pas la route... on n'a pas la vie la plus facile et j'ai peur qu'elle fasse une fausse couche...
-Quand elle en sera à un stade assez avancé de sa grossesse j'espère qu'elle aura le bon sens d'arrêter le voyage...
-Zoé est plutôt têtue, et j'ai peur de ne pas la convaincre...
-Appui toi de Gaëtan, il tient beaucoup à Zoé...
-Ce pas faux mais...
-Arrête de partir défaitiste et dis-moi ce qu'il y a d'autres
Il s'était rapproché et m'avait prise par les épaules. Instinctivement je m'étais calée contre lui.
-J'ai peur de ne jamais pouvoir être heureuse... comme elle.
-Pourquoi ?
-Parce que je suis une Srilawa, que j'aurai toujours à mettre ma vie en péril, à sauver des gens des valeurs...
-Et en quoi cela t'empêcherai de prendre un mari, de l'aimer, et d'avoir une vie de famille ?
-Je risquerai de les perdre...
-Mais s'ils viennent c'est qu'ils t'aiment, donc qu'ils sont près à prendre le risque.
-Je ne supporterai pas de les perdre.
-Tu comptes donc t'empêcher de vivre par peur de t'attacher et de perdre les gens quetu aimes ?
-Oui... non !
-Alors laisse toi vivre...
-Comment ce fait-il qu'en moins de vingt-quatre heures je n'ai déjà plus envie de te quitter ?
-Pourtant, on ne me qualifie pas d'attachant d'habitude, sourit-il
-Eh bien tu l'ai.
-Merci, bon on y retourne non ? Tes amis vont se faire du soucis !
-Pas faux, en tout cas merci beaucoup.
-De rien, c'est normal.
-Tu es beaucoup trop attachant comme type tu sais ?
-Je viens de l'apprendre. Aller ! Dit-il en me poussant doucement la tête.
Je râlais mais il me leva et me poussa vers la sortie en rigolant de bon cœur avec moi. Il m'avait rendu mon sourire. La soirée fut magique. Je rigolais, j'étais bien en somme. Tout le monde était très joyeux et cela faisait longtemps que je n'avait pas rigoler comme ça ...
❤❤❤nouvelle personne dans la vie de mia❤❤❤
Ademyloo
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro