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Chapitre 41: La tempête

Émilie

Un ouragan.

C'est ce que Gadriel déclenche lorsqu'il m'embrasse. La tension accumulée entre nous depuis des jours se relâche comme un torrent, prêt à tout détruire sur son passage.

Ses doigts s'enfoncent dans mes cuisses. Sa langue explore ma bouche d'une manière presque sauvage. Je peine à reprendre mon souffle lorsque ses lèvres se détachent des miennes pour suivre la ligne de ma mâchoire, descendre sur mon cou et terminer ce doux pèlerinage sur le renflement de ma poitrine. Un râle sourd s'échappe de moi quand sa bouche se referme sur mon sein et ses dents mordillent la pointe à travers le tissu de ma robe. Mon corps qui s'arque davantage lui arrache un grognement. Il m'empoigne les fesses et j'accélère les mouvements de mon bassin sur sa queue qui ne demande qu'à être libérée.

Ma culotte s'est trempée dès l'instant où il a aspiré mon odeur, comme un junkie qui savoure sa première ligne après des mois de sevrage. Gadriel me veut moi, et pas une autre. Il accepte de se perdre avec moi, de vivre l'instant présent, quitte à en souffrir plus tard. Je suis aussi prête à me lancer dans ce précipice à la profondeur inconnue. Et le frottement de son sexe contre le mien couplé à sa bouche qui tourmente ma poitrine menace de m'y plonger d'un instant à l'autre.

— Putain, Émilie...

Gadriel gémit, râle puis bloque mes hanches de ses mains pour m'empêcher de bouger davantage.

Je l'observe, confuse, mais comprends vite en voyant ses pupilles dilatés, ses paupières lourdes et son souffle court que ce n'est pas un reproche. C'est plutôt un avertissement.

De sa main droite, il empoigne ma nuque et capture à mes lèvres dans un baiser lent et profond qui marque un nouveau tempo.

Ses lèvres caressent doucement les miennes pendant qu'il nous soulève et me porte à sa chambre. Il me dépose ensuite par terre, près du lit, puis s'écarte de quelques pas, ses yeux sombres braqués sur moi.

Mon corps tremble de désir pendant que ses pupilles assoiffées parcourent lentement chaque centimètre de mon être. Ma peau s'enflamme à la seule pensée que ce seront bientôt ses mains qui remplaceront ce regard.

Après un long moment, Gadriel finit par me quitter des yeux pour refermer la porte. Puis, avec une lenteur insupportable, il tourne autour de moi.

Une fois.

Deux fois.

Tel un prédateur qui s'apprête à charger sa proie.

Il s'arrête finalement dans mon dos, où sa chaleur qui irradie me fait frissonner.

Mon corps est agité de frissons, avide de caresses qu'il tarde à recevoir. Puis, alors que mon âme crie à la torture, Gadriel dégage ma nuque et pose des lèvres douces et fermes sur ma peau brûlante. Ses doigts effleurent mes épaules, envoient des décharges électriques jusqu'au bas de mon ventre. Mon cœur s'affole, mon souffle s'envenime. Je n'arrive plus à réfléchir. Prise dans les brumes du désir qu'il ne cesse d'attiser, je lui cède les rênes volontiers.

Centimètre par centimètre, Gadriel fait descendre la glissière de ma robe tout en parsemant mon dos de baisers délicieux. Lorsque l'étoffe tombe à mes pieds, ses mains calleuses parcourent ma peau dévoilée. Celle de mes épaules, de mon dos et de mes fesses. Elles glissent sur mon ventre pour terminer leur chemin sur mes seins qu'il empoigne fermement. Il en titille les pointes à travers la dentelle jusqu'à m'en faire gémir.

Il grogne puis me plaque contre son corps puissant. Son désir fait pression au creux de mes reins et sans aucune retenue je remue contre lui.

— Sens-tu l'effet que tu me fais ? grogne-t-il à mon oreille.

Je gémis, je halète, incapable de répondre.

Pour me punir, il glisse sa main sous ma culotte pour aller rejoindre mes replis humides. Dès qu'il frôle mon clitoris gonflé, je suis foudroyée par une onde de plaisir qui me coupe le souffle. Un râle rauque s'échappe de ma gorge et je m'arque davantage contre lui, à deux doigts de la perte de contrôle. En réponse, Gadriel enfonce ses doigts dans ma fente.

Il étouffe une série de jurons lorsqu'il réalise à quel point je suis mouillée. De son autre main, il empoigne ma gorge et m'oblige à tourner la tête pour étouffer de sa bouche les gémissements que provoque son intrusion.

— Bordel, Émilie... souffle-t-il contre mes lèvres. Tu es tellement mouillée...

Il m'embrasse à nouveau et me torture de ses doigts un long moment, s'arrêtant chaque fois qu'il me sent sur le point de chavirer. Je proteste, le supplie. J'ondule mon bassin de manière erratique alors qu'il prend plaisir à me ravager. Bientôt ma frustration atteint des sommets qui m'incitent à le faire souffrir à mon tour.

Je pivote dans ses bras puis ancre mes yeux dans les siens tandis que ma main glisse sur le renflement de son pantalon. Ses paupières se ferment à demi et le râle qu'il étouffe m'incite à m'aventurer davantage. Avec empressement, je détache sa chemise dont les boutons manquent de sauter et la retire afin d'admirer sa peau d'ange. Pâle. Lisse. Parfaite.

Hypnotisée, je parcours du bout des doigts les lignes de son torse, soulevé par son souffle rapide, puis celle de son ventre doux et ferme. Son épiderme se soulève sur mon passage et mon désir, déjà à son paroxysme, monte un peu plus haut. Cet homme, si puissant, si parfait, se gave de mes caresses. Son regard enfiévré et ses grondements lorsque mes doigts suivent tout naturellement le « V » de ses abdominaux en sont la preuve.

Dès que je glisse ma main à l'intérieur de son pantalon et m'empare de son membre à la peau douce et veinée, Gadriel perd tout contrôle. Il déchire pratiquement mes sous-vêtements et me renverse sur le lit. Il retire ce qui lui reste d'habit avec empressement avant de s'étendre sur moi. Sa bouche s'empare de la mienne, alors que ses mains sont partout à la fois : ma taille, mes seins, mon ventre, mes cuisses. J'ai la tête qui tourne et le souffle court.

Sa bouche quitte la mienne pour mordiller les pointes délicates de mes seins durcis. Il les dévore sans répit, alors que j'empoigne ses cheveux pour le maintenir en place.

— Gadriel... le supplié-je d'une voix que je reconnais à peine.

Répondant à ma prière, sa main effleure mon ventre et descend jusqu'à mon sexe impatient. Ses doigts s'arrêtent sur mon clitoris et quelques mouvements suffisent à me faire exploser. Mon corps se tord, s'agite, pendant que les cris de mon orgasme se répercutent contre les murs. Je perds le souffle, je perds la vue, perdue dans des spasmes de plaisir qui me détruisent et me reconstruisent tout à la fois.

Alors que la vague de plaisir n'est pas encore éteinte et que je peine à revenir sur terre, la bouche de Gadriel prend le relais de ses doigts, ne me laissant aucun répit. Sa langue balaie mon bourgeon encore gonflé tandis que je tente de reprendre mon souffle et mes esprits. Bien vite, mon corps se contorsionne, prêt à atteindre de nouveau sommet, mais il s'arrête juste avant.

Mon gémissement de protestation le fait sourire lorsqu'il remonte son visage jusqu'au mien. Il écarte mes jambes de son genou et se positionne entre elles, son corps viril me surplombant.

La vision qu'il m'offre ainsi est magnifique. De mes doigts, je parcours la ligne de ses épaules et de ses bras bandés. Mes mains se glissent dans son dos puissant pour terminer leur course sur ses fesses sur lesquelles j'appuie afin que ses hanches se rapprochent des miennes. J'aperçois son membre dressé à l'entrée de mon antre qui est prêt à l'accueillir, mais un éclair de lucidité m'oblige à tout stopper.

— Tu ne crois pas qu'on devrait se protéger ?

Il ricane doucement puis enfouit son visage dans mon cou et mordille mon oreille.

— Les démons ne sont porteurs d'aucune maladie, me rassure-t-il.

— Peut-être, mais je te signale que j'ai déjà porté l'enfant d'un démon. Rien n'indique que je ne puisse pas tomber enceinte de nouveau.

Je sens son corps se raidir, mais je ne peux apercevoir son visage qui est toujours dans mon cou.

Il prend un moment avant de s'écarter puis embrasse doucement mes lèvres.

— Tu as raison, me dit-il, d'un air sérieux.

Un seul claquement de doigts suffit pour lui procurer la protection nécessaire. Je plaque ensuite mes mains sur son fessier, impatiente de le sentir en moi. Son membre appuie doucement sur mes lèvres qui s'entrouvrent sur son passage. Mon corps l'accueille, comme s'il n'avait attendu que ce moment. Gadriel échappe un râle rauque, presque bestial. Il serre les dents, inspire profondément, sa tête chavirée vers l'arrière.

— Merde, Émilie... Je... C'est...

Il expire de manière chaotique pendant qu'un plaisir à la limite du soulagement me m'inonde.

Lorsqu'il se retire, je proteste d'un grognement qu'il éteint de ses lèvres sur les miennes. Il se glisse à nouveau en moi tandis que sa langue joue avec la mienne dans un ballet effréné au tempo adagio. Ses mouvements de bassins sont délibérément lents et prolongés, tout le contraire de ma respiration qui s'accélère au même rythme que mes gémissements. Sa bouche quitte la mienne pour descendre sur mes seins qu'il mordille, maltraite puis lèche ensuite.

Je me tortille de frustration sous la lenteur de ses va-et-vient. J'en veux plus, beaucoup plus et je lui fais savoir en enroulant mes jambes autour de sa taille pour le guider plus vite en moi. Il obéit à mon ordre tacite, un sourire conquérant aux lèvres. Ses magnifiques yeux violets s'ancrent dans les miens et j'y lis toute la passion et le désir qu'il a pour moi. Le plaisir monte en flèche au rythme de son bassin qui se pilonne de plus en plus rapidement. Je n'entends plus mes cris, je n'entends plus ses grognements, perdue dans cette douce euphorie qui m'emporte dans une explosion qui secoue mon corps et me fait perdre la raison. L'espace de quelques secondes, le temps se perd, s'égrène, s'arrête. Le plaisir règne en maître.

Au bout d'un long moment, Gadriel me ramène gentiment à la réalité en me mordillant l'oreille avec tendresse. Il est toujours en moi, plus dure que jamais et l'envie de le voir jouir à son tour s'empare de moi.

— Laisse-moi monter sur toi, ordonné-je à travers mon souffle haletant.

—Vraiment ? murmure-t-il dans mon cou avant de le chatouiller de ses lèvres chaudes.

Je hoche la tête, même si cette douce torture me fait oublier momentanément mon intention de départ.

Il s'écarte légèrement et sonde mon visage. Je lui souris puis exerce une pression sur son bassin afin de le faire basculer et m'installer sur lui. Ses mains fermes agrippent mes cuisses et ses yeux brûlants parcourent mon corps complètement exposé. Il me donne l'impression d'être une œuvre d'art qu'il contemple et vénère. Grâce à lui, je me sens belle et ça me rend plus audacieuse. J'entame donc de longs mouvements langoureux, faisant glisser son membre en moi le plus lentement possible, mon regard ancré dans le sien. Il grogne puis ferme les yeux, sa tête fléchissant vers l'arrière. Le voir ainsi relâché m'excite encore plus.

Ce démon ténébreux, fort et puissant qui a vu l'éternité se dérouler sous ses yeux, est complètement à ma merci. J'ai envie de briser toutes ses barrières, de fracasser ses murs, défoncer son armure et le voir perdre le contrôle dans la jouissance.

J'accélère mes mouvements au rythme de la pression de ses doigts qui s'enfoncent dans ma chair. Chaque râle qu'il pousse, chaque soupir qui s'échappe de ses lèvres m'amènent peu à peu au point de non-retour et lorsqu'il se redresse soudainement afin de m'embrasser et me faire bouger plus vite, je sais qu'il est lui aussi sur le point de craquer. Le gémissement que je pousse quand, sans avertir, un nouvel orgasme me percute de plein fouet a raison de lui. C'est dans un long râle qu'il se déverse en moi et que nous perdons tous les deux le contact avec la réalité, emportés par un tourbillon d'ivresse et de luxure.

Nos corps couverts d'une fine pellicule de sueur tremblent doucement à l'unisson tandis que les derniers spasmes de l'orgasme s'éteignent. Je peine à reprendre mon souffle, tout comme Gadriel qui rit doucement lorsqu'il réalise que nous sommes dans le même état. Il prend mon visage entre ses mains et fouille mon regard, ses yeux plus brillants que jamais. Il ouvre la bouche comme pour dire quelque chose, mais se ravise et dépose un baiser rempli d'une si grande tendresse qu'une myriade de papillons prennent leur envol de mon ventre puis s'échappent pour voyager jusqu'à mon cœur.

Gadriel s'écarte et s'arrime à nouveau à mon regard. Ses yeux parcourent ensuite mon visage et un sourire apparaît sur ses lèvres lorsqu'il capture ma mèche décolorée et l'entortille autour de son index.

Toujours à assise sur lui, nous restons un long moment enlacé en silence à profiter de cette brume de plaisir. Gadriel caresse mon visage, embrasse mes lèvres, mon cou. Tout ça avec une dévotion déconcertante qui me donne l'impression que sans prononcer une seule parole, il me parle à sa façon.

Puis, après un lourd soupir, Gadriel nous renverse tous les deux sur le lit et m'attire à lui. Ma tête sur sa poitrine, j'écoute les battements de son cœur qui, tout comme le mien, refuse de ralentir. Ses bras se referment autour de moi et il dépose un baiser sur le haut de mon crâne.

Nos corps alanguis, nous restons enlacés dans ce moment précieux qui nous éloigne de ces problèmes qui reviendront vite nous hanter. À intervalle régulier, Gadriel dépose des baisers dans mes cheveux ou sur mon front alors que ses doigts parcourent ma peau encore sensible.

Bientôt, le brouillard du sommeil s'invite dans cette sérénité et c'est enveloppée par la chaleur de Gadriel que je dérive vers le pays des rêves.  

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