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Chapitre 19

Au fond de moi, je ressentais comme un effondrement. J'avais du mal à comprendre pourquoi elle ne pouvait pas. C'était pourtant la reine !

– Pourquoi ? Le roi ne pense pas que je ferai une bonne élève ? Je suis trés sérieuse et studieuse. Il n'y a pas meilleur élément que moi, je peux vous le garantir. Si vous m'aidez à integrer l'école, vous n'en tirerez que du bénéfice. Si vous voulez des preuves, je peux vous en fournir ! J'ai dé-

– Allons allons... Calmez vous.

Je me tue. Sans m'en rendre compte je dépassais les bornes. Mais pourquoi elle ne pouvait pas m'accorder cette autorisation ? Je n'avais encore rien fait pour me mettre à mal.

La reine eu un sourire peiné. Elle me regardait de manière tendre, comme une amie le ferai.

– Le baron Verne en a fait la demande bien avant vous. Il souhaite que son fils integre l'école et le baron est un homme de parole. Il a toujours servit la famille royale sans problèmes, malgré ses quelques écarts, et sa majesté lui a promis de lui rendre un service.

– Ne peut il pas nous donner une autorisation à tout les deux ?

Suite à ma demande, j'entendis un léger rire moqueur vers le coin de la table. La princesse se cachait derrière son évantail, rigolant avec sa voisine. Je les ignorai, me préoccupant plutôt de la réponse de la reine.

– Même si c'est le roi, il ne peut pas donner une autorisation à tout ceux qui le désire. Il n'a qu'un seul laisser-passer à donner. Tout les autres devront passer l'examen d'entrée. Mais n'ayez crainte, je vais tout de même lui en parler.

Je laissai échapper un soupire de soulagement. Les paroles de la reine n'était pas toutes en ma faveur mais il y avait quand même une toute petite chance afin que le roi abandonne ce baron pour moi. Et puis, je pouvais augmenter ces probabilités d'une autre manière.

Réflechissant à quelle pourrait bien être cette manière là, je ramenai mon verre de thé jusqu'à mes lèvres. Avec le temps, il avait bien refroidit.

Ce n'était pourtant pas le seul problème. Il me suffit d'une goutte sur ma langue pour comprendre que le thé qui se trouvait dans mon verre n'était pas sucré mais bien salé.

Et pas qu'un peu.

"Et si tu la brulais ?

– Tu ne risque rien, tu n'es pas Nefeli.

– C'est elle, la coupable.

– Ou peut être pas.

– Ce n'est que du sel.

– Ce n'est qu'une princesse.

– Elle ne mérite pas ton temps."

La princesse en question observait mes actions du coin de l'œil, comme si elle attendait quelque chose de ma part.

Pas très discrète, la princesse...

J'étais à bout, je n'avais plus d'énergie à leur consacrer, à elle et toute les autres invitées. Il me fallait une pause.

Je prétextai vouloir aller à la salle de bain pour obtenir cette pause bien méritée. J'y restai une heure, un peu plus peut-être, le temps de retrouver mon sang froid.

En revenant, je fût étonnement surprise de croiser le chemin de Freya. Elle me regarda de haut en bas, d'un air désaprobateur.

– Votre altesse. Pourquoi n'êtes vous pas avec la reine ?

– Je commençais à m'inquiéter, vous ne reveniez pas.

– Évidemment, vous vous inquiétez, fis-je en levant les yeux au ciel.

– En voilà des manières. N'avez vous donc aucune tenue en présence de la princesse du royaume de Bahor ?

– Vous vous attendiez sans doute à ce que je m'excuses d'avoir croisé votre chemin. Désolée mais non. Si vous permettez, je vais y aller.

Alors que je fis un pas en avant, elle se décala pour se mettre en travers de ma route et ainsi me bloquer le passage. Je pris une grande inspiration avant de reprendre.

– Qui a-t-il ?

– Je vous ai vu lors du bal des frontières.

Un sourire faussement poli se dessina sur mes lèvres.

– Quelle honneur. Je peux passer, maintenant ?

– Cela ne vous fait rien ? Pas une once de culpabilité ?

– Pourquoi je devrais me sentir coupable ? J'ai rien fait pour m'attirer des problèmes à cette soirée.

– Danser avec le fiancé de quelqu'un d'autre ne mérite pas votre culpabilité, vous dites ? Vous avez ridiculisé mon nom et vous osez marcher dans ces couloirs, comme si rien de tout cela n'avait eu lieu. Je vais vous remettre à votre place, Nefeli.

Me remettre à ma place ? Elle choisit la mauvaise cible.
Le scénario me rattrapait lentement, mais c'est moi qui choisissais les lignes. Qu'aurait fait Nefeli dans ces conditions ? Un démenti ou des excuses, sûrement.

– Oh, je vois ce que vous voulez dire. En fait vous êtes jalouse. Vous avez peur que je vous vole votre fiancé ? Vous n'avez pas confiance en lui ? À moins que ce soit en vous que vous n'ayez pas confiance ? Mais dans ce cas là, allez le voir lui. Ce n'est pas moi qui ai proposé cette danse.

– Comment osez vous ?! hurla-t-elle en serrant les poings.

– Pas besoin de vous énerver, votre altesse. Si ça peut vous rassurer, je suis loin de m'intéresser à ce que vous possédez.

De nouveau, je fis un pas pour la dépasser. Mais cette dernière était coriace. Elle ne voulait pas rester sur cet affront.

– Vous vous adressez à la futur reine de votre royaume. Ne faites pas de moi votre ennemie.

Son ennemi ?

À ces mots je ne su me retenir de rire. Si elle savait ce qu'il se passait dans ma tête, elle ne dirait pas de tels mots et se cacherait dans un trou.

Comme elle ne souhaitait pas que je la dépasse, j'avancai dans sa direction, pas à pas, doucement, souriante. Elle pouvait être drôle parfois.

– Un jour, un homme a dit "tout bourgeois veut bâtir comme les grand seigneurs, tout prince a des ambassadeurs, tout marquis veut avoir des pages".

La fontaine. Le seul poète que je connais.

– Vous avez envie de grandir mais êtes vous seulement prête ? Vous n'êtes pas encore reine mais bien la seconde princesse d'un royaume étranger. Qui devrait avoir conscience de sa propre place ? N'êtes vous pas l'invitée dans mon royaume ?

– Il n'empêche qu'en tant que simple fille d'un duc, vous ne pouvez vous permettre de vous adresser à moi de cette manière.

– Vous voulez être traitée comme une princesse ? Alors agissez comme telle. Je n'ai pas envie de faire la morale à une adulte mais ce n'est pas en mettant du sel dans le thé des autres que vous arriverez à vous faire entendre.

– Soyez plus claire. Je ne vois pas de quoi vous parlez.

– Moi non plus. Pourquoi ? Ai-je parlé de quelque chose en particulier ?

– Vous parlez de sel dans votre thé. Votre mémoire est-

Je portai mes mains jusqu'à mon visages, ouvrant grand les yeux.

– Du sel dans mon thé ? C'était donc vous ? Comment savez vous qu'il y a eu du sel dans mon thé ?

Elle fit un pas en arrière, gardant le contact visuel avec moi. Pourtant, je voyais ses pupilles jongler de droite à gauche, ne sachant pas lequel de mes yeux regarder.

– Vous venez de le dire.

– Je n'ai rien dit qui pourrait ressembler à ça.

– Vous perdez la tête.

– Je l'ai perdu il y a des années.

L'étrangère ne parlait plus. Elle me regardait, comme si j'étais devenue folle. Elle le pensait tellement fort que j'arrivais presque à l'entendre.

– Et bien, votre altesse ? Où est passée votre langue ?

– Les rumeurs sur vous... Elles sont complètement fausses...

– Je suis ravie de l'entendre. N'ayez crainte : vous n'êtes pas mon ennemie.

Alors que nous avions une discussion des plus civilisées, à quelques centimètres l'une de l'autre, une silhouette familière fit son apparition derrière Freya : le prince, sujet principal qui nous a menées à de tels propos.

– Que se passe-t-il, ici ? demanda-t-il.

Freya, qui portait toute son attention sur moi, sursauta en entendant la voix du prince. Avant même que l'on ne s'en rende compte, elle était déjà dans les bras de l'homme en train de pleurer.

– J'ai fait l'objet de menace ! hurla-t-elle.

Faites la taire !

Mon cœur rata un battement. Si quelqu'un d'autre que le prince entendait ces mensonges, je pouvais autant finir dans la sauce que Mme. Askia. Et si ces mots parvenaient à la reine, elle ne parlerait jamais au roi.

– Voyons, votre altesse... Vous avez dû méprendre mes paroles, commençai-je d'une douce voix.

– Princesse... Quelle genre d'inepties est-ce là ?

Le prince essayait tant bien que mal de la calmer, lui caressant le dos, comme à une enfant. Leur caractère était écrit. Il n'y avait aucune surprise en les regardant.

La princesse pleurera toute ses larmes de crocodile pendant que le prince la consolera comme il peut, mais au final c'est Nefeli qui obtiendra victoire, comme toujours. Le prince décidera de prendre part de mon côté.

– Ce ne sont pas des inepties ! Elle a osé parler de mon rôle en tant que simple princesse... Et elle a ajouté que si je me mettais sur son chemin, elle mettrait du sel dans mon thé ! Quelle est même ce type de métaphore ?

Je ne supportais pas d'entendre sa voix et ses mensonges. Qui parlait de métaphore ? Surtout qui osait mettre du sel dans le thé de l'autre ? Ce n'était sûrement pas moi. Mes blagues étaient à un bien meilleur niveau.

– Jamais je n'oserais.

– Vous êtes une véritable sorcière...

– ... Mademoiselle Nefeli, hésita le prince. Je vous prierais de ne plus vous approcher de la princesse. Si un incident similaire a lieu de nouveau, je serais dans l'obligation de vous bannir du palais.

Quoi ?

Je fronçai les sourcils. Je pensais qu'il trouverais un arrangement pour que, toute les deux, nous n'ayons plus de different ou une manière douce de nous éloigner. Mais il n'en fit rien. Il n'avait même pas chercher à comprendre plus loin et faisait confiance à la princesse.

Pourtant, dans le livre, il croyait Nefeli les yeux fermés. Qu'est ce qui a changé ?

– Vous la croyez, elle ?

D'un ton ferme et sûr de lui, il reprit :

– Le seul moyen d'éviter que cela ne se reproduise est de vous éloigner d'elle.

– Même si je n'ai rien fait ?

– Même si vous n'avez rien fait.

– Très bien. Puis-je m'en aller maintenant ?

– Vous pouvez.

Je me trompais sur le compte du prince. Il n'était pas l'homme que j'avais lu. Son caractère et sa façon d'agir était totalement différents de ce que je pensais.

Est-ce qu'il pouvait même me bannir sans l'accord du roi ? J'en doutais.

Je senti un pique se planter dans ma poitrine. Cette sensation, je la connaissais. La sensation qu'on a après une trahison.
J'étais tant que ça affectée par cette incohérence ? Incohérence qui n'avait pas lieu d'être. Le roman ne pouvait pas changer comme ça. Pas tant que je n'avais encore rien fait...

Je saluai ces deux parasites avant de les quitter pour rejoindre la reine. La princesse laissait encore couler ses larmes alors que le problème était réglé. Jusqu'au bout elle ne lâcherait pas son rôle.

Contrairement au prince.

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