Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 13

Les invitées de la reine étaient déjà arrivées. Toute ces femmes fusaient dans les appartements Stella. Il n'était pas rare de voir autant d'animation au palais. D'ordinaire, il y en avait même plus, avec les chambrières qui faisaient des allers et retours entre les boudoirs et la laverie, ou les ministres du roi qui occupaient les suites.

Sa majesté la reine aimait passer ses journées en compagnie de ses dames de compagnie ou des femmes de la noblesse. En général j'évitais de me retrouver dans ses appartements quand elle organisait des goûters, et le roi avaient bien précisé que toute personne sur le chemin de la reine, alors qu'elle attendait des invités, serait renvoyée immédiatement. Son amour pour elle m'épatait. À cause de cette règle, personne n'osait se balader dans les locaux durant ces journées.

Seulement ce jour là était différent : l'une de ces dames attira particulièrement mon attention. Aussi surprenant soit-il, Nefeli Vélum faisait partie des invitées.

Depuis la soirée du bal des frontières, je n'avais plus qu'elle en tête. Elle m'avait laissé de côté, en plein milieu de ma première danse, mais je ne me sentais pas mal. En tout cas, pas pour moi. J'étais plus chagriné par son état que par ma situation. Je pouvais voir à son attitude qu'elle ne voulait pas être là. Elle cherchait à fuir mon regard et mes questions, et ne faisait absolument aucun effort pour ne pas m'écraser les pieds.

J'ai encore un doute sur le fait qu'elle l'ai remarqué.

J'avais bien conscience que c'était ma présence qui l'embêtait alors je ne me suis pas donné la peine de la suivre... même si j'en avais très envie.

La voir de nouveau dans le palais me remplissait de joie. Je ne pensais pas la revoir après quelques jours seulement mais la voici, accompagnée de la duchesse et d'une servante.

"Je crois que partir à sa rencontre est une mauvaise idée" ai-je présumé.

Les trois femmes arpentaient le hall d'entrée quand j'entendis la voix du marquis Delcourt derrière moi.

– N'étiez vous pas fiancé à la princesse de Bahor, votre altesse ?

Enma Delcourt était le premier fils de sa famille. D'aussi loin que je me souvienne, il a toujours été avec moi. Quand son père venait pour voir le mien, il était toujours là, aussi solennel qu'il ne l'est aujourd'hui.

– N'ai-je plus le droit d'observer qui pénètre ma demeure ?

Il passa sa main dans ses cheveux pour pour se recoiffer, soupirant lourdement. Sa chevelure brune était toujours impécable. On aurait beau les examiner pendant des heures, on ne trouverait jamais une mèche rebelle. Contrairement à son jeune frère.

– Là est le problème : vous n'avez d'yeux que pour cette femme depuis que vous l'avez croisée lors de votre dernière partie de chasse. Sauf votre respect, Anson, vous êtes pire que mon frère. Vous ne vous posez pas les bonnes questions. Que faisait elle là bas, d'ailleurs ? Les limites ont bien été tracées de manière à ne pas entrer dans la foret profonde. Même en journée, la forêt est très dangereuse. Soit elle l'a fait exprès, auquel cas je n'en vois pas l'utilité, soit c'est vraiment une abrutie. Dans tout les cas, elle ne mérite pas autant d'attention de votre part.

J'ai prit le temps de me retourner vers lui pour lui répondre.

– Elle ne craint pas le danger. C'est une femme téméraire.

– La limite entre le courage et l'idiotie est fine, vous savez... Et s'il vous plaît, enlevez cet air niais sur votre visage. Je ne vous reconnais plus.

Je n'ai pu m'empêcher de rigoler face à sa remarque. C'est vrai qu'elle m'avait changé.

Chaque fois que je m'ennuyais, je repensais à elle et son jolie visage émerveillé devant cette bête à corne. C'était sans doute la première fois qu'elle voyait une scène aussi atroce et pourtant elle ne semblait ni effrayée, ni affolée. Son sourire épanoui et ses yeux pétillants ne pourrait s'effacer de ma mémoire aussi facilement. Mais, malheureusement, je ne pouvais rien espérer avec elle : qui sait ce que penserait mon père s'il savait ? Et la princesse en aurait le cœur brisé.

Le temps que nous parlions, Nefeli avait déjà quitté mon champs de vision.

– Avez vous reparler à son altesse Freya, depuis la dernière fois ?

– Pardon ?

Nefeli prenait déjà trop de place dans ma tête. J'avais completement oublié de recontacter la princesse.

– Son altesse Freya, a-t-il reprit. Vous lui avez promis de lui rendre visite, et il ne me semble pas vous avoir vu ensemble depuis son arrivée. Vos promesses sont elles faites sur le sable ?

– Bien sûr que non. J'irais lui parler... Mais pas maintenant. Elle est avec la reine et ses invitées actuellement.

– Vous faites bien ce que vous voulez.

En effet, je faisais ce que je voulais. Et pour le moment, ce que je voulais n'avait rien à voir avec les femmes.

On m'avait parlé de problèmes sur le terrain d'entrainement. Des problèmes, il y en avait de partout. Seulement j'aurai aimé éviter à ce qu'il y en ai là-bas. Je ne savais pas encore de quels problèmes il s'agissait mais j'allais vite en avoir le cœur net.

Avec Enma, nous nous sommes rendus sur le terrain. Là-bas, le dure labeur n'était pas très présent.

Certains croisaient le fer avec leurs épées de bois, d'autres observaient attentivement. Je n'avais rien à leur repprocher à ces guerriers. Ils faisaient leur travail de protéger le royaume et la couronne à la perfection. Cependant, j'ai rapidement identifié le problème dont on m'avait parlé : beaucoup de soldat étaient assis, à se tourner les pouces, sur le côté. Ils ne faisaient rien à part discuter des rumeurs de la rues. S'ils tenaient tant que ça à papoter, j'aurai dû les envoyer prendre le thé avec la reine.

J'avançais sur le terrain en terre battue quand on se rendit enfin compte de ma présence. Tout les soldats se sont arrêtés -même ceux en plein duel- et m'ont salué en cœur :

– Que la paix couvre le prince de la couronne d'Uranema.

– Reprenez, je vous en prie.

Je n'ai jamais été très à l'aise avec ce genre de salutation. Je ne me sentais tellement privilégié alors que je n'avais pas fait grand chose contrairement à ces hommes qui risquaient leur vie, chaque fois qu'ils partaient en mission. J'appréciais ma position, mais je ne la croyais pas méritée. J'aimerai qu'un jour, on puisse dire "que la paix couvre Uranema" et non "le prince de la couronne". La paix ne m'était pas réservée. Si le peuple d'Uranema ne connait pas la paix, comment pourrait-elle me couvrir ?

Les chevaliers ont reprit leurs activités. Même ceux qui ne faisaient rien avaient prit des épées.

En voyant cette scène, je n'ai pu m'empécher de soupirer. Qu'adviendrait-il de nos terres si nos meilleurs soldats ne se donne pas à fond ? Je devais en toucher un mot au caporal-chef de cette division.

Je l'ai cherché du regard. Impossible de le trouver. Il n'était pourtant pas si petit que ça, voir même complètement géant.

Alors que je regardais dans tout les recoins possible, j'entendis une voix grave derrière moi. Une voix que je reconnaissais très bien et qui me rassurait, puisque je recherchais cette voix. J'ai fait volte-face pour vérifier que je ne m'étais pas trompé.

– Votre altesse. Lord Delcourt.

– Messire Beckett.

Il mit sa main droite à gauche de son torse et baissa doucement la tête. Sa silhouette massive nous cachait le soleil à moi et mon ami. L'homme qui se tenait en face de nous m'avait toujours inspiré le respect. Ses larges épaules musclées semblaient porter le poid de toute une nation, de toute une série de victoire. Je pense même qu'avant d'entrer dans l'armée royale, il était un mercenaire. Pour moi, il n'avait jamais été enfant.

À force de passer son temps dehors, il en avait le teint basané. Il portait de nombreuses cicatrices sur le visage. Qui sait combien il en avait d'autre ? Ses yeux perçants et d'un noir intense étaient ravivés par la flamme d'une détermination profonde. La détermination d'écraser quiconque s'opposera à la famille royale.

il avait prêté allégeance il y a 15 ans. Depuis ce jour, il n'a jamais abandonné la couronne et le pays. Cet homme s'était battu corps et âme contre des bêtes à cornes aussi grandes que des chênes, contre des habitants du monde occulte qui en avait après le pouvoir de mon père, contre des régions révolutionnaires... S'il avait vécu il y a 100 ans, il aurait combattu pour la guerre des frontières et il en serait sorti vainqueur et vivant !

Sa tenue, droite et fière montrait bien qu'il avait l'aura d'un leader et d'un commandant. Pourtant, il avait été rétrogradé à diriger la quatrième division.

– Que nous vaut l'honneur de votre visite ?

– Le roi est beaucoup trop occupé alors c'est à moi de venir voir comment se passe les entraînements. Ce n'est pas un jour de repos aujourd'hui, je me trompe ?

– Non, en effet. Mais le programme a été allégé depuis quelques semaines.

– Pour quelle raison, ai-je demandé, perplexe.

Le caporal prit une grande inspiration avant de continuer. Il ne semblait pas satisfait de la situation et surtout contraint d'agir en conséquence.

– Nous sommes en période de paix, votre altesse. Nos soldats ne méritent pas de telles souffrances sur le terrains d'entrainement alors que nous n'avons aucune urgence. Sa majesté le roi en a donné les directives.

Le roi avait ordonné de raccourcir les entrainements. Je comprenais mieux la situation. À part moi, personne ne pouvait essayer de contourner les règles. Par contre, ce qui m'embêtait était le comportement de mon père. Pourquoi avait-il laissé passer ça ? Il était beaucoup trop insouciant. Ce n'était pas parce que nous étions en periode de paix que nous devions relacher la pression.

Au contraire, c'était le moment parfait pour améliorer le niveau des troupes. Et j'étais sûr que messire Beckett était de mon avis.

Le roi avait fait beaucoup de choses pour notre nation jusqu'à en être surnommé "le héro", mais récemment, il délaissait le plus important.

– Je comprends, mais je vous demanderai de revenir à l'ancien programme. Nous ne sommes jamais à l'abri d'une attaque et vous le savez mieux que moi.

– Je suis navré mais je ne peux pas aller à l'encontre des ordres du roi. La puissance de Talina garde nos frontières alors ça ne devrait pas être un problème.

– Je ne doute pas de cette puissance. Mais qu'attendez vous exactement ? Que nous nous fassions attaquer une nouvelle fois ? Ce n'est pas un ordre, mais la demande d'un ami : s'il vous plait, mettez vous au sérieux. J'ai conscience que nos soldats sont fatigués de tout ça et si je pouvais je leur offrirai des vacances, mais c'est la sécurité du royaume qui est en jeu.

Je l'ai observé un long moment avant qu'il ne daigne enfin répondre.

– Je comprend, votre altesse... Je ferai ce qui est en mon pouvoir pour faire de cette division, une division capable de repousser l'ennemi au moindre assaut.

Je lui ai adressé un sourire, soulagé, auquel il a répondu par un sourire également.

Messire Beckett pouvait être effrayant, mais je le connaissais. Il était l'homme le plus bon parmi tous. Je n'espérai pas que la 4e division devienne la meilleure, mais seulement qu'elle ne soit pas à la ramasse, loin derrière la première et la deuxième qui donnent tout ce qu'elles ont.

– Je vous remercie, sire Beckett.

Apaisé, je me suis retourné vers mon compère : il avait disparut. Je n'ai discuté avec le caporal-chef que quelques minutes mais cela avait suffit au marquis pour me laisser sur le coté et partir voir son jeune frère : Micka Delcourt.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro