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Chapitre 6

Coucou tout le monde!! 

Je sais, cette publication est un peu inattendue.^^ Mais le problème, c'est que le chapitre que j'avais écrit et publié à l'origine ne me convenait pas : je n'en n'étais tout simplement pas satisfaite du tout. Du coup, j'ai décidé de le retravailler, et je l'ai un peu plus détaillé (l'action allait trop vite, et certains lecteur -merci à eux d'ailleurs <3- me l'ont confirmé).

Je préfère cette version-ci, je la trouve plus aboutie, et plus réaliste!! @Yuling1 , Merci pour tes conseils précieux qui m'ont guidée dans l'écriture de cette version. Car, je l'avoue, ce chapitre est assez difficile à rendre tel qu'il se trouve dans mon esprit, et j'ai eu du mal à l'écrire!! ^^ 

Je vous conseille donc de lire cette nouvelle version, totalement différente de la première, si vous l'avez déjà lu, histoire d'avoir les nouveaux éléments!!! (Et croyez-moi, ils sont nombreux!! ;) ) 

Je vous embrasse très fort, votre Zélie. 

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Ian a tout juste le temps de s'écarter, mais ce n'est pas le cas de Maëva. Dans un hurlement de terreur aigu, celle-ci est entraînée dans le gouffre.

Des pans entiers du plafond s'écrasent alors sur la cargaison du bateau, projetant des éclats de métal en tous sens. Instinctivement, je ferme les yeux et me protège tant bien que mal le visage.

Lorsque je relève la tête, la jeune fille est suspendue par une main à l'armature apparente du plancher. Mon cœur se glace et loupe un battement. Je ne peux rien faire, et mon impuissance me révulse l'estomac, tout autant que la mauvaise posture dans laquelle je me trouve.

-Ian ! implore Maëva, une détresse folle perçant dans sa voix enrouée.

Le garçon ne met pas plus d'une fraction de seconde à réagir.

-Tiens bon, Féline ! me crie-t-il à travers l'écran de fumée qui me brûle les yeux et la gorge. Je viens te chercher une fois que je l'ai sortie de là !

Notre coéquipière a de plus en plus de mal à tenir, je peux le percevoir sur son visage tordu de douleur. Mais Ian ne panique pas. Calmement, il accroche son propre filin à la paroi du paquebot, se sécurise, et descend jusqu'à elle, en prenant appui sur la tranche apparente du plancher. Il passe un bras autour de sa taille frêle, l'agrippe fermement, et la fait remonter, en sécurité.

Je respire de nouveau. Elle est tirée d'affaire. La voix de Ian résonne de nouveau dans l'immense espace envahi par un épais nuage de poussière.

-A ton tour !

Je ne parviens plus à distinguer la brèche au-dessus de ma tête, et je ne peux me fier qu'au son de sa voix, altérée par les particules qui emplissent l'air vicié. Quelque part, cinq mètres plus haut, quelqu'un tire sur la corde, et je me sens remonter. Mais, alors que je suis presque parvenue au niveau du plancher supérieur, le sol tremble à nouveau. Un claquement sec se fait entendre, et je redescends brutalement de quelques centimètres. Posant les yeux sur ma ceinture, je constate avec horreur que le mousqueton de fer commence à lâcher.

-Dépêche-toi ! enjoins-je le jeune homme, d'une voix où perce la terreur glacée qui m'envahit. La corde ne va plus tenir longtemps !

Mais celui-ci n'a pas le temps que réagir, que la coque instable du navire se met à crisser dans un horrible bruit de tôle froissée. Lentement, je la sens glisser sur le flanc. Si ça continue, le paquebot va complétement se retourner, nous prenant au piège au plus profond de ses entrailles.

Le vacarme est assourdissant, un mélange de cliquetis et de grincements aigus qui me vrille le cerveau. Le métal hurle et se tord en tous sens, comme en proie à une douleur infernale. J'ai la sensation que mes tympans vont exploser. Un par un, les boulons sautent. Et, subitement, c'est la poutre principale qui commence à céder.

Je lève les yeux vers elle, et contemple la scène apocalyptique qui s'offre à moi. Une bouffée d'adrénaline me monte au cerveau. C'est impossible, je ne peux pas mourir comme ça ! Puisant dans ce qu'il me reste de forces, j'attrape la corde à deux mains, et tente de parcourir les derniers mètres qui me séparent du plancher salvateur. Mais le filin est si fin qu'il m'entaille les paumes des mains. La douleur est trop vive pour que je parvienne à la surmonter.

Dans un élan désespéré, je tends alors la main vers la silhouette de jeune homme, penché au-dessus du gouffre. Peine perdue. Nos doigts ne peuvent même pas s'effleurer.

Un nouveau craquement retentit, plus fort que le précédent. Sous mes yeux horrifiés, la pièce maîtresse de la structure d'acier plie et se rompt d'un coup. Je ferme les yeux, incapable de voir la Mort en face, mais incapable de ne pas l'attendre.

Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine, et je serre très fort mes paupières l'une contre l'autre, attendant le violent impact qui me cueillera au vol, telle une poupée désarticulée. Je me sens totalement désarmée face à ce destin funeste qui s'acharne sur moi. D'une faiblesse presque irritante tant elle paraît ridicule. Je voudrais pouvoir refuser que tout s'arrête là. Mais je sais que je n'ai pas la moindre chance de m'en sortir. J'ai perdu la bataille, et je ne peux pas y croire.

Pourtant, le choc ne vient pas. Ou bien ne l'ai-je pas senti ? Peut-être suis-je déjà morte ?

-FELINE !

Le rugissement de Ian me ramène subitement à la vie, et la réalité me frappe au creux de l'abdomen. Je rouvre les yeux.

-Mais qu'est-ce que tu fous putain !? Réagis un peu, ou on va tous se faire tuer !

Il ne me faut qu'une seconde pour réaliser qu'il tient une barre de fer à la main, et qu'il la pointe dans ma direction. Immédiatement, l'espoir renaît en moi.

Je ne sais pas si j'ai envie de l'embrasser ou de l'étriper pour m'adresser la parole sur ce ton, mais je décide que je trancherai plus tard, une fois hors de danger. Bien que je doive admettre qu'il a raison.

Je tends de nouveau le bras, et agrippe la tige providentielle à deux mains. Mais, au même instant, une énième secousse, particulièrement intense, ébranle le cargo. Un morceau de plancher se détache encore de son support, me heurte, et la corde casse. Déstabilisée par le choc, je lâche la hampe à laquelle je m'accrochais de toutes mes forces, et m'écrase contre la dure paroi de métal, avant d'effectuer un roulé-boulé totalement désordonné jusque dans le fond de la cale.

Dans ma chute, j'ai l'impression d'entendre quelqu'un hurler. Mais le son est si lointain, si flou, que je ne jurerais pas l'avoir entendu. Et, lentement, sans parvenir à lutter, je sombre dans l'inconscience.

****

Lorsque je reviens à moi, je m'aperçois que je suis pratiquement incapable de bouger. Mon corps me fait atrocement souffrir, et je n'ose pas relever la tête pour constater les dégâts.

Sans faire de mouvement brusque, j'essaye de faire un état des lieux du paquebot. Par miracle, la poutre principale tient toujours la surface de plafond qui ne s'est pas effondrée, ainsi que les pièces qui le soutiennent. Mais il n'y a plus la moindre trace de Ian et Maëva. A l'idée de me retrouver seule dans ce merdier, je sens l'hystérie me gagner. La peur, plus proche de la terreur que de la simple angoisse, qui me noue les entrailles, est sur le point de me rendre folle. Pourtant, au plus profond de moi, j'espère qu'ils ont eu le temps de se sortir de là.

Une fraction de seconde, la culpabilité m'étreint le cœur. Si je n'avais pas mis les pieds dans ce bateau... Mais je coupe cours à toutes les formes de pensées négatives qui m'envahissent. Dans de telles conditions, rien ne sert de se morfondre. Si l'on veut survivre, il faut se battre. 

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