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Chapitre 14

OUI ENFIIIIIIIIIIIIIIIIIIN!! LE CHAPITRE 14!! 

Je sais cela fait (assez) longtemps que je n'ai pas posté, vous pouvez mes taper sur les doigts, moi qui voulait poster au moins une fois, si pas deux, par semaine... - -' shame on me! Mais bon, pour ma défense, si vous saviez comme j'ai eu du mal à écrire ce chapitre... Une horreur! Bref, il est enfin arrivé, et n'hésitez pas à le commenter pour que je puisse éventuellement encore l'améliorer!! :D 

Sinon, petite précision importante : le chapitre 13 a été modifié en profondeur! Donc pour ceux qui auraient lu l'ancienne version, je me permets de vous conseiller de refaire un tour dessus, car vous pourriez avoir loupé des éléments! D'autant plus que j'en ai enlevé d'autres (qui reviendront certainement plus tard ne vous inquiétez pas), donc l'état des connaissances de Féline a un peu évolué ! ;P

Bon j'arrête mon blabla là parce que quand même, je vous ai assez faits patienter, mais j'espère de tout mon coeur que ce chapitre vous plaira, et j'attends vos retours avec impatience! (moi, je vais de ce pas m'atteler au chapitre 15 hihihi!! ^^). 

Je vous embrasse très foooort!! Votre Zélie <3 

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Le jeune homme me plante là, noyée sous la déferlante de questions qui me taraudent, et je pousse un profond soupir. J'ignore jusqu'à quel point je peux me réjouir de me savoir dotée d'une capacité hors du commun. Pourtant, j'ai bien conscience que le moment est mal choisi pour obtenir plus de réponses : autour de moi, c'est le branle-bas de combat.

Les adolescents, fébriles, s'agitent en tous sens et font disparaître les traces de leur présence. Je dois admettre que suis impressionnée par leur rapidité, et l'organisation quasiment militaire dont ils font preuve. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les caisses sont vidées, les rares meubles pliés, et leurs maigres possessions, chargées dans de grands sacs à dos noirs.

Ceux-ci sont, d'ailleurs, tous identiques. Intriguée par ce détail, je m'approche d'un bagage à l'ouverture béante qui semble avoir été abandonné dans un coin. Je remarque qu'il est griffé de quelques lettres, brodées en jaune sur le tissu sombre. « G.I.F.T.E.D. ». Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ?

-C'est le nom de l'organisme auquel nous appartenions, répond une voix masculine à ma question muette.

Je me retourne d'un bond, la main posée sur l'organe qui pique un sprint dans ma cage thoracique, et découvre le visage émacié d'un jeune homme d'à peu près mon âge. Ses traits sont tirés, ce qui lui donne un air sévère. Mais un sourire chaleureux étire ses lèvres fines.

-Accessoirement, continue-t-il d'un air malicieux, c'est mon sac, et je voudrais y mettre mes affaires...

Je m'écarte précipitamment, embarrassée d'avoir été surprise le nez dans les effets personnels de quelqu'un d'autre.

L'inconnu se débarrasse du tas de vêtements qu'il avait dans les bras, et les fourre sans cérémonie aucune dans la grande besace, dont il zippe la fermeture éclair avant de se redresser. Puis il me fait face.

-Garrett, se présente-t-il énergiquement. Et toi tu es...

Il fronce les sourcils et passe une main dans ses cheveux en désordre, recherchant vainement mon nom dans ses souvenirs. Je lui souris à mon tour, serrant la main qu'il me tend.

-Féline. Je m'appelle Féline.

Il hoche la tête.

-Bien sûr, c'est ça ! Excuse ma mémoire de poisson rouge.

Je ris, avant de désigner le sac toujours à l'abandon derrière moi.

-Et donc... Tu me disais que vous appartenez à... G.I.F.T.E.D. ?

-Apparteniez ! rectifie-t-il du tac au tac. A la première occasion, on s'est fait la malle.

-Pourquoi ?

L'expression du garçon se fait soudain plus grave.

-Car il s'agit d'un laboratoire secret à la recherche de gens comme toi ou moi, m'explique-t-il rapidement. Sur lesquels les scientifiques pratiquent des expériences dont tu ne voudrais même pas imaginer la teneur.

Je n'ai pas le temps de lui demander des précisions, car le garçon s'est déjà esquivé, happé par l'un de ses camarades. Cependant, mon esprit en ébullition n'en pense pas moins. Finalement, Thunder, qui émerge du groupe en effervescence, revient vers moi.

-Il faut qu'on se tire d'ici, déclare-t-il. Tu penses pouvoir nous guider dans les galeries ?

Je baisse les yeux, soudain mal à l'aise.

-Non, je...murmuré-je d'un air contrit. Je ne peux pas. Je n'ai strictement aucune idée de l'endroit où nous sommes...

Le jeune homme se mord la lèvre inférieure, ennuyé, cherchant une autre solution. Mais Warren s'approche de lui par derrière et pose une main sur son épaule, me jetant un coup d'œil suspicieux.

-Laisse tomber, décrète-t-il. Elle ne nous sera d'aucune utilité.

Thunder me regarde avec insistance, mais je n'ai rien à lui opposer, alors je garde le silence. C'est alors qu'un cri, résonnant à l'infini depuis les tréfonds de la ville, met fin à toutes les considérations inutiles. Un violent frisson me parcourt la colonne vertébrale.

-Les voilà...

Le garçon ramasse son sac à dos, suivi de près par Warren qui s'exclame :

-On dégage !

Le mouvement soudain me réveille. Sur le qui-vive, il ne me faut pas longtemps pour évaluer la situation. La clameur, se faisant de plus en plus proche, indique qu'ils se profilent sur notre gauche. Je désigne donc la galerie opposée à Thunder, qui me fait signe qu'il a saisi. Et, soudain, alors que je m'y attends le moins, il me saisit par la main et m'y entraîne.

Il fait si sombre que je suis incapable de trouver le moindre repère. J'avance à tâtons, guidée par le bruit de nos pas lourds auquel l'écho répond. Nerveuse, je serre les doigts du jeune homme entre les miens, m'accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage. Nos paumes sont moites, ce qui rend la sensation particulièrement inconfortable. Mais ce contact me rassure, et pour rien au monde je ne viendrais à le rompre.

Notre avancée est pénible, et rythmée par les vociférations haineuses de nos poursuivants. A en juger par leur état d'excitation, ils ont dû tomber sur les restes du campement de fortune, et saccagé ce que nous n'avons pas pu emporter.

Le plus silencieusement possible, nous nous enfonçons dans les conduits, cherchant à mettre le plus de distance possible entre eux et nous. Nous bifurquons à droite, puis à gauche, et encore une fois à droite. Mentalement, j'essaye de dresser une carte de notre trajet, afin de le relier à ce que je connais. Mais, très vite, je m'égare, et je finis par perdre totalement la notion de l'espace et du temps. J'ai l'impression que cela fait une éternité que nous errons dans les galeries, et les rares conversations engagées se sont tues il y a bien longtemps. Seules nos respirations haletantes troublent encore le silence.

Je ferme les yeux un instant, priant désespérément pour que nous parvenions à sortir de ce merdier. D'après les cris qui nous parviennent encore par intermittences, nos poursuivants sont beaucoup plus nombreux que nous. S'il devait y avoir un affrontement, nous n'aurions aucune chance.

Finalement, après avoir pris une énième fois sur la droite, nous nous engageons dans un passage beaucoup plus étroit. A l'instar de mes compagnons d'infortune, j'avance courbée en deux. J'ai mal partout, et il fait anormalement chaud. Se pourrait-il que le jour se soit déjà levé, et que nous approchions de la surface ? Si tel était le cas, nous pourrions facilement nous échapper. Ce ne sont pas les abris qui manquent, entre les tours à demi-effondrées qui ponctuent encore le désert.

Je secoue la tête, et essuie une goutte de sueur qui perle sur ma tempe, évacuant ces pensées par trop teintées d'espoir par la même occasion. Je préfère ne pas y penser. Crier victoire trop vite est souvent fatal en ce bas-monde.

Lorsque nous apercevons enfin la sortie de cet interminable corridor, nous sommes accueillis par un jet de lumière naturelle, provenant d'un puit ouvert dans le plafond d'une salle. Involontairement, je laisse un sourire se dessiner sur mes lèvres.

Soudain, une poigne de fer m'attrape par le bras, et me tire violemment vers l'arrière.

-ON LES TIENT ! rugit une voix sur notre gauche.

Et, surgissant d'un boyau à l'entrée masquée par la pénombre, je vois fondre sur nous une déferlante humaine, qui sème la débandade parmi les adolescents apeurés qui fuient en tous sens.  

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