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΅ XV ΅

Ce matin-là, Jésus était déter. Et comment le montrer mieux qu'en complétant le quota de ses disciples après une nuit de prière ?

Il appela le gros groupe des disciples devant lui une fois le matin venu. Pierrot ne les appréciant pas tous, il restait souvent avec ceux du tout début, André Jacques et Jean. Avec toute cette foule, ils étaient beaucoup trop à son avis, ça ralentissait la marche parfois.

Ouais, il n'avait pas de raison de mettre des volontaires de sainteté sur la touche, mais il le faisait quand même.

Toujours est-il que Jésus se mit face à eux, et leur dit qu'il allait appeler les Apôtres, ceux qui resteraient ses disciples à travers les marches et les prières, et qui l'accompagneraient dans son voyage et sa volonté d'enseigner la Parole.

Honnêtement, de tels objectifs auraient terrifié Pierrot s'il avait été dans une vie rationnelle, avec des attaches et un appart, mais comme il était dans un rêve, yolo.

Jésus commença donc à dire les noms. Et le premier fut celui de Pierrot — Pierre, mais à ce niveau-là c'était la même chose. Il jubila intérieurement.

Fiertéfiertéfiertéfiertéfierté

Pan dans vos dents les nuls ! C'est moi qu'il a appelé !

La liste continuait, bien sûr, il n'était pas le seul. Il espéra quand même deux choses : d'une part, qu'ils ne se retrouveraient pas à trente-cinq, et aussi, qu'André vienne. Les copains il saurait s'en passer, dans l'absolu, mais pas André.

Et heureusement, André fut le second. Pierrot était content. Jacques et Jean suivirent, ainsi que Matthieu, et d'autres dont Pierrot n'avait pas vraiment fait la connaissance, comme Philippe, Barthélemy, Thomas, un autre Jacques que Jacques qu'on appelait Jacques fils d'Alphée, un autre Simon que Pierrot qu'on surnommait le Zélote — why not —, Thadée, et Judas, le seul dont la tête ne revenait pas trop à Pierrot. Ils étaient douze. Jésus arrêta là la liste.

Pierrot était doublement content : ils n'étaient pas très nombreux. Ceux qui n'avaient pas été sélectionnés se rebiffèrent un peu, mais comme c'était Jésus qui avait choisi, et qu'il avait une grande autorité sur eux, ils ne firent pas d'esclandre et partirent en partie, retournant chez eux, même si beaucoup restèrent, car à défaut d'être des Apôtres fixes, il étaient quand même fidèles à Jésus.

Ils descendirent ensuite de la montagne où ils étaient montés pour l'occasion, et en bas, nouvelle foule, nouveaux malades, et nouvelle flemme de Pierrot, qui était bien content de se retrouver sur un terrain plat mais qui devait encore jouer les garde-du-corps pour Jésus car les gens qui voulaient se faire guérir — Jésus avait sa petite notoriété dans le pays, et ces gens-là venaient de partout — voulaient absolument le toucher, espérant ainsi retrouver la santé, car ils sentaient qu'une force émanait de lui comme une petite atmosphère de... de Christ en fait.

Jésus, laissant les gens les plus proches de lui se guérir en effleurant sa tunique, regarda ses disciples, et commença l'un de ses discours — Pierrot savait qu'il ne le regardait pas en particulier, mais lui en tout cas fixait Jésus de toutes ses forces pour voir l'un de ses yeux, parce que métier oblige ; cependant, quand leurs regards se croisèrent, il se prit un tel shot de fzfnpkfhzdpifh qu'il sentit son crâne se faire transpercer.

« Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous, scanda Jésus au milieu de tous ces gens.
Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés.
Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
Heureus êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l'homme. »

Pierrot fronça les sourcils. Ça n'avait pas de sens. Une dame à la peau en lambeaux lui sauta dessus pour approcher Jésus un peu plus, il la repoussa d'un geste brusque. Elle touchait sa tunique depuis tout à l'heure, elle voulait pas lui prendre les mains aussi ?

« Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c'est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. »

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah. Soyez bully maintenant à cause de moi et vous aurez une récompense, comprit Pierrot en acquiesçant, les yeux plissés par la concentration — les mots n'étaient pas compliqués, mais leur sens lui cassait la tête.

Jésus continuait, plus affirmé, sourcils froncés.

« Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim !
Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous !
C'est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux-prophètes. »

Pierrot se sentit mal. Depuis quand avoir réussi dans sa vie c'était mal ? Lui n'était pas riche du tout, enfin, si, mais il vivait normalement, et pourtant il se sentait directement visé par les mots de Jésus, qui continua plus doucement cette fois.

« Mais je vous le dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. »

Est-ce qu'il vit chez les bisounours ? Se demanda Pierrot, interloqué. C'est sympa d'être gentil, mais quand on se fait attaquer, faut se défendre !

Mine de rien, il comprenait le message qui était véhiculé dans cette partie du discours — ne pas chercher la guerre et ne surtout pas la rendre. Mais quand même.

« Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Reprocha Jésus, accusateur. Même les pêcheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pêcheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pêcheurs prêtent aux pêcheurs pour qu'on leur rende l'équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. »

Pierrot réfléchissait.

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés. Ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l'on vous donnera : c'est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

Arg, il commence à me perdre, désespéra Pierrot, à qui le cerveau surchauffait un peu trop sous le soleil de... Pas Jérusalem du coup ; le soleil des tropiques, sûrement.

Jésus parlait encore, mais Pierrot s'était mis à disserter mentalement sur le soleil des tropiques et se la chantait en mémoire, alors il n'écouta pas pendant un moment. Quand il se reconnecta par contre, il écouta très bien, et il ne sut pas quoi en faire.

« Et pourquoi m'appelez-vous en disant : ''Seigneur ! Seigneur !'' et ne faites-vous pas ce que je dis ? Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à quoi il ressemble. »

Jésus fit un geste.

« Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé ses fondations sur le roc. Quand est venue l'inondation, le torrent s'est précipité sur cette maison, mais il n'a pas pu l'ébranler parce qu'elle était bien construite. Mais — visage grave — celui qui a écouté et n'a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s'est précipité sur elle, et aussitôt elle s'est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »

אבא

Lc 6, 12-38, 46-49

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