Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

΅ LXVI ΅

La semaine passa donc ainsi : Pierrot ne rêvait plus du tout, était irrité parce que ses médicaments l'empêchaient de travailler plus de deux heures dans la journée avant qu'il ne soit k.o., du coup était détestable avec tout le monde, parce qu'en plus son bras lui faisait mal la nuit, ce qui l'empêchait de dormir.

Une belle vie de merde.

Il culpabilisait toujours d'avoir renié Jésus au pire moment possible, alors que ça faisait des mois qu'il affirmait le contraire, et désespérait de rêver à nouveau pour pouvoir le lui dire ; surtout que depuis quelques jours, il laissait en vu un message de Dorémi, qui lui avait proposé une date pour aller à la messe.

Il est légitime de se demander pourquoi, car après tout, Pierrot avait déjà donné son accord pour aller à la messe par le passé, et il ne détestait pas non plus Dorémi, parce que la dernière fois qu'ils s'étaient vus c'était lui le rustre ; c'était surtout qu'après être allé dans l'église saint Cyprien pour aller voir le chemin de croix, il avait vu l'immense crucifix du fond de l'église, et il savait que ce serait impossible pour lui de rester une heure dans le bâtiment sans fondre en larmes. Parce que non, depuis le temps, il ne s'était toujours pas remis de la mort de Jésus. Ce qui était certes plutôt pitoyable, mais n'oublions pas que ses médicaments avaient des effets secondaires assez détestables, dont la dépression et d'autres trucs de merde.

Finalement, en se couchant, tous les soirs, il s'en voulait de devenir ce qu'il devenait, mais en même temps, il ne gérait plus rien du tout, parce qu'il n'avait plus rien à faire non plus au travail.

Les jours étaient longs, et il était fatigué.

Je me sens seul.

אבא

Pierrot ouvrit les yeux sur un plafond familier, qui n'était pourtant pas celui de sa chambre. D'allongé par terre, il se releva, et reconnut la petite pièce dans laquelle il s'était caché chez Hérode.

Qu'est-ce que...

Il eut un instant l'espoir d'avoir remonté le temps, mais quand il sortit de la pièce, aucune voix n'interrogeait Jésus, de l'autre côté du couloir. Aucune voix ne se faisait entendre nulle part, à vrai dire.

Où sont-ils tous ?

Il se pencha vers la fenêtre, la foule n'était plus là. Le ciel était noir et orageux, le vent soufflait et gémissait contre les murs du palais.

Un sentiment d'oppressement prit l'orfèvre, hérissant désagréablement les poils du bas de son dos. Il n'y avait personne. Que ce ciel étouffant, et ce vent de tempête qui faisait claquer les portes de maisons.

Mais alors, où est J-

Là-bas sur la colline se trouvait la croix, tournée droit vers lui. Il la fixa, angoissé, avant de se rendre compte que Jésus, dessus, s'en décrochait pour se ruer vers lui, les membres complètement désarticulés, ses yeux gris comme de la cendre et ouverts à l'impossible, un sourire fou qui dévoilait ses dents flottant sur ses lèvres.

"AAAAAAH ! PUTAIN DE MERDE ! Hurla le jeune homme, se réveillant dans son lit, le dos trempé de sueur."

Une douleur lancinante se diffusait dans son bras droit, qu'il tint nerveusement avant de se mettre à pleurer, le corps parcouru de tremblements.

Il n'eut conscience qu'il s'était rendormi que lorsqu'il se retrouva à nouveau dans cette pièce, avec cette fois à l'extérieur les hurlements assourdissant de la foule, et un soleil de plomb planant sur celle-ci.

Tout a l'air normal, songea-t-il en se rendant à la fenêtre, et se rendant compte que son esprit avait mélangé les palais de Hérode et Pilate, puisqu'il se trouvait derrière ce dernier et Jésus, enveloppé dans son manteau pourpre et coiffé de sa couronne d'épines. Est-ce que tout a recommencé ?

Il n'en était pas vraiment sûr, mais si c'était vrai, alors il avait une occasion en or de sauver Jésus. Il essaya de penser à un plan, mais déjà Pilate soupirait, comme il l'avait fait quand il avait compris qu'il ne pourrait plus rien faire, et commença à lever son bras vers Jésus pour montrer à la foule qu'il le leur laissait.

Pierrot n'attendit pas une seconde, et sortit sur la scène pour arrêter Pilate avant qu'il n'aille plus loin. Enfin, s'exposa aux regards de la foule en se projetant hors du palais serait une description plus juste.

Il tendit son bras vers le dos de Pilate, prêt à le faire tomber, n'importe quoi, mais il le traversa, comme si toute son existence ici n'avait été qu'un pauvre coup de vent. La foule semblait ne pas le voir, et le bras de Pilate se levait, inlassablement.

Détruit, Pierrot vit la foule sauter de joie et huer Jésus, les soldats s'approchèrent de lui pour l'emmener, et le malmenèrent pour le descendre de la scène.

"NON ! JÉSUS ! Hurla Pierrot dans l'espoir que lui, au moins, puisse l'entendre, même s'il traversait aussi son corps comme si ce n'était rien."

Son souffle resta bloqué au fond de sa gorge quand la tête de Jésus se tourna à 180° pour le regarder, son torse toujours face à la foule, et que son visage était déjà mort.

Comment vous décrire une telle terreur ? Pierrot ne le pourrait pas. C'est pourquoi, quand il rouvrit les yeux dans sa chambre, le cœur au bord de l'implosion et le souffle court, il fut tout simplement incapable de bouger, tétanisé sur son lit. Incapable de regarder le moindre recoin sombre de sa chambre, comme si le diable lui-même l'y observait.

Il resta ainsi tout le reste de la nuit.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro