Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 4 : Emilia

Il était une fois, une enfant, une funeteku pour être plus exacte. Elle était brune, ses cheveux étaient plutôt courts. Cette petite fille avait, comme tous les autres membres de leur espèce, peur de la technologie.

— Joyeux anniversaire Emilia ! souhaita le père de l'enfant.

Cette année encore, la petite fille avait été gâtée. Un merveilleux et immense gâteau avait été préparé en cette occasion. Plusieurs ingrédients que l'on ne trouvaient qu'à la capitale de Tekiyu, une ville se trouvant bien loin du pays caché des funetekus, avaient été utilisés. Ces ingrédients étaient donc extrêmement chers et convoités. En plus de ce goûtu gâteau, l'enfant avait été couverte d'une bonne trentaine de cadeaux. Des divertissements en tout genre, tous les jouets que les enfants des autres peuples s'arrachaient, cette petite fille les avait.

Pourtant, ses parents n'étaient pas particulièrement riches, mais pour offrir un anniversaire digne de ce nom à leur petite fille, ils étaient prêts à dépenser tout l'or du monde. Bien évidemment, leurs relations bien placées avec Marcus, un membre haut placé de la garde, leur avait permis de mettre la main sur ces objets d'autres pays à un prix d'or.

— Alors, tu aimes tes cadeaux ? demanda la mère de l'enfant.

— Oui ! Je les adore !

— Aujourd'hui, tu seras autorisée à te coucher un peu plus tard. Après tout, c'est ton huitième anniversaire !

— Je vais pouvoir m'amuser avec mes nouveaux jouets ! Youpi !

La soirée continua ainsi, dans une ambiance de bonne humeur ininterrompue, mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il va bientôt être temps pour la petite Emilia d'aller se coucher.

À 23h tout pile, son père lui dit qu'il était maintenant temps de dormir. La petite fille rechigna dans un premier temps, avant de s'exécuter et de se rendre dans son lit.

— Dit papa, tu me racontes une histoire ? demanda la petite.

— Pas ce soir ma puce, il es déjà tard. 

— Mais papa... allez... insista-t-elle en faisant sa meilleure tête de chien battu.

Il hésita une seconde, mais il ne pouvait rien refuser à sa puce, et encore moins le jour de son anniversaire !

— Bon d'accord, mais c'est bien parce que c'est un jour spécial ! dit-il avant de s'installer près de sa fille.

— Youpi ! Tu vas me raconter quoi comme histoire ?

— Attends un peu, laisse moi réfléchir... Hum... Je sais, je vais te raconter l'histoire de l'inventeur.

— L'histoire de l'inventeur ?

— Il était une fois, un homme. Cet homme voulait faire le bien, et aider les citoyens grâce à ces créations. Il sortit donc de sa maison, et se balada dans la rue. Il rencontra un villageois qui avait besoin d'aide, les chevaux tirant sa charrette s'étaient enfuis. Mais l'inventeur lui donna deux nouveaux chevaux, pas des chevaux ordinaire non, des chevaux mécaniques, infatigables et obéissants. Le villageois était satisfait de ces nouvelles bêtes, il remercia l'inventeur avant de partir. 
L'inventeur continua sa route et croisa une bergère, elle avait elle aussi un problème, ses moutons n'arrêtaient pas de se faire dévorer par des loups. L'inventeur lui offrit donc une créature mécanique, qui s'occupa de chasser les loups.
Il croisa pour finir, un boulanger dont le pain ne cuisait plus correctement. Il décida de lui offrir un robot capable de cuire la pâte à la perfection.
L'inventeur rentra chez lui, heureux d'avoir offert à ces braves gens ces inventions. Le lendemain matin, quand il se réveilla, trois tragédies avaient eu lieu dans le village. Une charrette avait été détruite, et son propriétaire était mort, une bergère ainsi que tous ses moutons avaient été tué durant la nuit, et la boulangerie avait explosé, tuant le boulanger et sa femme.
Et voilà, ma puce, c'est fini !

— Mais... J'ai pas compris ? Ils sont morts à cause de l'inventeur ?

— Oui, en effet.

— Et alors ? Comment ça se finit ? Qu'est-ce qui arrive à l'inventeur ? Il a tué des gens, il doit être puni !

— Ah bon ? Et quelle punition proposes tu ma puce ?

— Il devrait mourir ! dit la petite fille d'une voix anormalement joyeuse.

— Tu sais ma puce, les choses ne sont pas si simple. Même si l'inventeur à causé beaucoup de mal autour de lui, il n'avait initialement aucunes mauvaises intentions.

— Comment ça ?

— Il voulait simplement aider les villageois. Les inventeurs sont dangereux, et doivent être punis, mais la prison serait suffisante tu ne crois pas ?

— Hum, oui peut-être... marmonna la fillette tout en baillant.  

— Je vois que tu es fatiguée, je vais te laisser te reposer. Bonne nuit ma puce, dit-il en déposant un baiser sur son front.

— Bonne nuit papa ! Je t'aime fort !

— Je t'aime aussi ma puce. 

— Dit papa, tu pourras dire à maman que je l'aime aussi ?

— D'accord, je vais lui dire, fait de beaux rêves ma puce.

— Toi aussi papa !

Le père ferma la porte de la chambre, la petite fille elle, était plongé dans ses pensées. Les inventeurs ne sont pas méchants alors ? Mais pourtant ils tuent des gens, et tuer c'est mal non ? C'est normal de vouloir les punir !

— Emilia ? appela la voix de sa mère en ouvrant la porte, sortant cette dernière de sa réflexion.

— Maman ! s'exclama l'enfant.

— Ton père m'a dit que tu avais quelque chose à me dire.

— Oh ? Heu... Ah oui ! Je t'aime fort maman !

— Moi aussi je t'aime fort ! dit sa mère avant de s'approcher, pour faire un câlin à sa fille.

— Maman, les inventeurs ce sont des gentils ou des méchants ?

Sa mère mit un instant avant de répondre, c'était un sujet délicat alors elle devait choisir ces mots avec soin.

— Emilia, il y a du bon et du mauvais en chacun de nous. Les inventeurs ne sont ni méchants, ni gentils, ils ont simplement une vision des choses différente. Bien sûr, certains inventeurs sont mauvais, mais ce n'est pas le cas de tous. Le problème, c'est que ce qu'ils font est dangereux.

— Hum... Je crois que je comprends ce que voulait dire papa...

— Bon allez, il se fait tard maintenant, il est déjà 23h30 ! Bonne nuit ma puce, et fait de beaux rêves.

— Bonne nuit maman !

La mère sorti de la pièce et ferma la porte. Elle alla dans sa chambre, s'allongea dans le lit à côté de son mari, avant de lui dire :

— Tu ne crois pas que c'est un peu trop compliqué comme histoire pour elle ?

— C'est un sujet important au sein de notre peuple, il faut l'éduquer à ce sujet dès maintenant... Tu as entendu parler de tous ces jeunes pour les inventeurs, qui manifestent dans les rues et qui sont violement réprimandé ? Ou bien de ces jeunes qui vont assassiner des personnes qu'ils suspectent d'être un inventeur ? Je ne veux pas que ma fille devienne ainsi.

— Je suppose que tu as raison. 

Ce jour joyeux prenait fin dès maintenant, mais un nouveau jour allait prendre sa place. Les journées paisibles s'enchaînent souvent ainsi dans la vie des Funetekus, après tout, ils n'ont rien à craindre. Aucune attaque externe ni interne, des inventeurs exécutés en grand nombre, une simple vie paisible s'offrait alors au commun des Funetekus. N'est-ce pas ?



Et voilà, à présent un nouveau personnage entre en scène, et il s'agit d'Emilia. Je sais, c'était plutôt court et il ne s'est rien passé de vraiment incroyable dans ce chapitre, alors laissez moi rattraper le coup.

Tekiyu, cette ville a été évoquée. 

C'est l'une des plus grandes villes du continent, si ce n'est la plus grande. 2 peuples y vivent en harmonie, enfin, si l'on peut appeler cela une harmonie...

Je pourrais vous en dire plus en effet, mais je vais m'abstenir. Déjà parce que j'ai une flemme immense, et que j'ai franchement envie de finir ce monologue de fin de chapitre. Ensuite, parce que je prends énormément de plaisir à vous laissez sur votre faim. Si vous voulez en découvrir plus, que ce soit sur Emilia ou sur Tekiyu, rendez-vous au chapitre suivant.

Pour finir petite question, que pensez-vous d'Emilia pour le moment ?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro