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Fugue - 1/2

Voilà ce qui arrive quand on me laisse sans surveillance devant un écran et un document word encore blanc... C'est mon premier stony :3 j'espère que ça vous plaira ^^

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Tony Stark se posa sur le toit de sa tour.

Son armure se détacha d'elle-même, s'arrachant un peu plus à son corps au fur et à mesure qu'il avançait. Bientôt, il fut tout à fait vulnérable. Juste humain.

Il soupira et entra dans la grande pièce qui lui servait de salon, à présent qu'elle n'abritait plus le QG des Avengers.

Ses pas l'emmenèrent jusqu'au bar. Bien remplit. Comme toujours.

Il coinça deux bouteille sous son bras et retourna sur la terrasse. Il faisait froid. Il s'en foutait un peu.

Un verre de whisky dans la main, il regarda le soleil se coucher sur la ville. Le ciel se teinter de sang. Et, mourir, petit à petit. Sombrer dans les ténèbres. On ne voyait pas les étoiles, bien sûr. Pas au-dessus de New-York.

Il vida un autre verre.

Voilà qu'il devenait sentimentaliste, maintenant. Sa vie devenait vraiment n'importe quoi.

Un gros bordel.

Il vida ce qu'il restait de la première bouteille, faillit la jeter dans le vide, pensa soudain qu'elle pourrait blesser quelqu'un, et se contenta de la balancer dans son dos. Le bruit du verre en train d'exploser lui arracha un soupir de contentement. Il ouvrit la deuxième bouteille.

Bon, récapitulatif.

Comment il en était arrivé là ?

Il avait tout. Riche. Intelligent. Beau gosse. Super-héros.

Super-héros... tu parles.

La deuxième bouteille, déjà vide, partagea le funeste sort de la première.

Il avait tout foutu en l'air, comme d'habitude. Il avait essayé de faire au mieux. De suivre ses convictions. Coûte que coûte. Et il s'était aperçu un peu trop tard que le prix n'en valait pas la peine.

Non, ça n'en valait pas la peine.

Perdre les Avengers. Perdre ses amis.

Ils auraient dû rester ensemble. Faire front. Ils auraient dû écouter Cap.

Comme toujours.

Et comment il faisait, celui-là, pour toujours trouver la bonne chose à faire ? Avec sa petite bouille d'ange, là.

-J't'en foutrais des sourires de blondinet, grogna Tony en ouvrant la dernière bouteille.

Il ne savait même pas ce qu'ils étaient devenus.

Il était seul. Sur le toit du monde. Incroyablement seul.

Mais ce n'était pas que ça faute. Si Cap avait laissé son petit copain se faire attraper...

Il lâcha un soupir. Bien sûr que Cap n'aurait pas livré son ami. Il aurait dû le savoir. Il aurait dû...

Un rire amer se coinça dans sa gorge. Ce n'est pas pour lui que Cap aurait fait ces choses-là. Que n'importe qui aurait fait ça.

Le monde était flou, liquide, visqueux. Les couleurs se fondaient les unes dans les autres.

Il se leva, sans même se rendre compte qu'il titubait dangereusement, et s'approcha du garde-fou.

Il voulait pas mourir. Il voulait juste... Il ne savait pas, exactement. Un peu d'adrénaline ? De quoi le réveiller ? Donner un sens à toute cette merde ?

Il lâcha la dernière bouteille.

Il avait mal à la tête...

Son pied dérapa.

Il sentit distinctement son corps basculer en avant. Il allait tomber. Il allait...

Une main se posa sur son épaule, le rattrapant in extremis.

-On peut savoir ce que tu fabriques, Tony ? Tu crois que c'est un exemple à donner aux gens ?

L'homme de fer se retourna lentement.

-Mais qu'est-ce que tu fous ici ?

Captain America se tenait devant lui. Exactement semblable au souvenir qu'il en avait gardé.

-Moi aussi, je suis content de te voir, plaisanta Steve en lâchant son épaule. Tu veux bien t'écarter du bord ?

-La dernière fois qu'on s'est vu, lâcha Tony, j'ai essayé de te tuer. T'as la mémoire courte, le héros.

Steve fronça les sourcils.

-Ne m'appelle pas comme ça.

-Allons, « Captain America », pas de fausse modestie ! Faut bien être un héros pour faire toutes les conneries que t'as faites ! Me cacher ce que tu savais sur mes parents, te barrer en emportant la moitié des Avengers...

Mais qu'est-ce qui lui prenait de lui dire ça ? Au fond de lui, il était vraiment heureux de le revoir. Il ne savait pas ce qu'il faisait là, mais ça lui faisait du bien de retrouver ce visage, ces mimiques exaspérés, cet air de gentillesse... Il ne voulait pas être un peu moins gentil, pour une fois ?

-Tu veux vraiment parler de ça, Tony ? Répondit le Captain dans un murmure.

-Nan, répliqua l'autre en lui tournant le dos pour rentrer à l'intérieur.

Il commençait à dégriser un peu. L'effet Steve Rogers.

L'autre hésita un instant avant de le suivre, visiblement gêné, les mains cachées dans la poche ventrale de sa veste de survêt.

Il était venu incognito. Comme si une bouille pareille pouvait passer incognito, pensa Tony, toujours amer. Toutes les femmes devaient s'être retournées sur son passage. Et les hommes aussi, pour ce qu'il en savait.

-Je répète, reprit-il en se penchant par-dessus le bar. Qu'est-ce que tu fous ici ? La dernière fois que j'ai eu des nouvelles de toi, tu faisais évader tous ceux que ma connerie avait mis en prison et tu filais pour je ne sais où.

-On allait pas partir comme ça, répondit Steve, embarrassé. Je tenais... On tenait à garder un œil sur toi. Au cas où.

-Vous m'espionnez ? Au cas où quoi ? Je monterais une armée contre vous ?

-Calme-toi, Tony ! Je ne suis pas venu en ennemis ! Et repose cette bouteille, tu as assez bu.

-Tu n'es pas ma mère, Steve, répliqua le scientifique en enfournant le culot de la bouteille dans sa bouche.

-Tony...

-C'est vrai, comment tu pourrais, puisqu'elle est morte...

-REPOSE CETTE BOUTEILLE ! Hurla le capitaine en fracassant la bouteille fautive d'un coup de poing qui lui entailla la chair.

Iron Man resta un instant immobile, le culot de la bouteille suspendu au-dessus de sa bouche. C'était quand même rare de voire Steve perdre son calme à ce point.

-Je suis venu parce que t'avais l'air mal, reprit l'autre, un ton plus bas. Et que t'avais l'air sur le point de faire une conn... une bêtise.

Tony balança la bouteille par-dessus son épaule et se laissa tomber sur un fauteuil, soudain extrêmement las.

-Gentils captain, qui ne peut pas s'empêcher de vouloir sauver tout le monde...

Il lâcha un profond soupir.

-Il y a des gens qu'on ne peut pas sauver, Steve, lança-t-il enfin.

C'était la première fois de la conversation qu'il utilisait son prénom. Ça lui fit tout drôle.

-Qu'est-ce que tu racontes ? Murmura cap en s'agenouillant pour être à sa hauteur. Je ne viens pas te sauver.

Iron Man lui retourna un regard triste. Si même Captain America pensait qu'il était foutu...

-Tu n'as pas besoin d'être sauvé, Tony.

La stupéfaction remplaça aussitôt la tristesse.

-À part de toi-même, finit Steve.

-Qu'est-ce que tu racontes ? Balbutia le milliardaire. J'ai détruit l'équipe. Je vous ai laissé tombé. Je ne vous ais pas cru. Je vous ai combattu. J'ai envoyé les trois quart de l'équipe en prison. Et j'ai essayé de te tuer. J'ai essayé de te tuer, Steve ! Je te jure qu'à ce moment-là, si j'avais pus... n'importe comment... je l'aurais fait.

Tony, horrifié, s'aperçut que ses mains tremblaient. Il voulut les serrer l'une contre l'autre, mais ça ne fit qu'atténuer les tremblements sporadiques qui le prenait tout entier, comme si tout son corps, à l'exception de ses yeux, s'était mis à pleurer.

Steve se rendit compte de sa détresse et referma ses mains sur les siennes. Douces et fermes. Tony s'apaisa peu à peu.

-Tu avais tes raisons, murmura le beau blond. Au fond, tu as fait comme nous. Tu as suivi la voie que tu croyais juste, coûte que coûte. Personne ne peut te reprocher ça. Et moi, je ne pense pas que tu m'aurais tué, Stark.

-Tu ne sais rien. Tu es trop naïf.

-Non. Tu ne l'aurais pas fait. De toute façon, on ne saura jamais, hein ? Alors laisse-moi croire en toi.

Un soupir franchit les lèvres du milliardaire, qui se mua tout doucement en gémissement. Il ferma les yeux et laissa sa tête retomber en avant, jusqu'à ce que son front entre en contact avec celui du captain.

-Pepper ? Murmura Steve.

-Partie, répondit l'autre sur le même ton. Tout le monde est partit. Même toi. Je suis tout seul. Seul. Putain de seul.

-Tu vois bien que je suis revenu, répondit l'autre en dégageant ses mains pour les poser sur la tête de Stark.

Il fit doucement pression pour que sa tête glisse jusqu'au creux de son cou, et referma ses bras autour de son torse.

-Pourquoi tu fais ça ? Murmura Tony. Tu pardonnes toujours. Tu reviens toujours. Tu protèges. Tu donnes tout. Tout ce que tu as. Pour tout le monde.

-C'est ce que je suis, Tony. Et c'est aussi ce que tu es. Allez, debout.

-Nan.

L'homme sans armure referma ses bras autour de Steve et le serra contre lui.

-Tony, je crois vraiment que tu devrais aller te coucher.

-Pourquoi, tu vas partir dès que je serai endormi ?

-Idiot.

-Je préfère ne pas prendre de risques.

-Vraiment ?

-Parfaitement, renchéris Tony en le serrant un peu plus fort.

Sans prévenir, Steve bascula en arrière, entraînant l'autre avec lui. Puis, le plus tranquillement du monde, il glissa une main sous ses genoux et le souleva.

-On peut savoir ce que tu fais ? Grommela le milliardaire, rougissant.

-Je te porte jusqu'à ton lit, puisque apparemment, tu ne veux pas me lâcher.

-Et pourquoi je voudrais te lâcher, Steve Roger ? Râla l'autre. De toute façon, je n'ai plus grand-chose à perdre...

-Je ne vois pas ce que me lâcher ou non a à voir avec perdre ou gagner.

-Combien de temps faudrait-il que je te garde prisonnier pour que tout redevienne comme avant ?

-Rien ne redeviendra jamais comme avant.

-Donc, finalement, j'ai déjà tout perdu.

-Arrête le mélo ! Ça ne veut pas dire que ce qui reste n'en vaut pas la peine...

-Si c'est pour me torturer, Cap, tu peux partir.

-Te torturer ?

-Tu ne m'as jamais apprécié.

-Mais qu'est-ce que tu racontes ?

-Tu ne parles que de mon père. Enfin, c'est vrai que je n'y ai pas mis beaucoup du mien. Mais si je n'avais pas merdé, peut-être aurions-nous pus devenir amis... genre, vraiment amis...

-D'abord, surveille ton langage, ensuite, comment peux-tu dire des choses pareilles ? Nous sommes amis.

Tony releva la tête, surpris.

-Maintenant ?

-Bien sur, répondit le capitaine en lui envoyant son sourire le plus lumineux.

Le cœur de Tony eut un drôle de raté.

-Pourquoi je serais revenu, si je ne tenais pas à toi ?

-... À moi ?

-Pour un génie, tu m'as l'air un peu lent.

Tony le fixa un long moment, hébété, avant de retomber en arrière. Sa tête s'affaissa, et ses yeux se fermèrent tout doucement.

-... Tony ? Tony ? Demanda le capitaine, un peu paniqué.

Mais prendre son pouls le rassura. Il dormait. Il avait dû beaucoup, beaucoup boire...

Steve soupira et se laissa tomber sur le lit, juste à côté de lui. Sa tête était pleine d'images et de sensations perturbantes qui s'entrechoquaient, s'emmêlaient, et refusaient de le laisser tranquille. Ces derniers mois avaient été un peu tristes. Il avait si peur que les Avengers ne se retrouvent jamais...

Et il s'était senti seul. Terriblement seul. Au milieu de tous ses amis. De Bucky. Du Faucon. De Natasha. Il les adorait. Mais ils le voyaient tous comme... comme il n savait pas quoi. Mais pas lui.

Et il s'était rendu compte que quelqu'un lui manquait.

Terriblement.

Quelqu'un qui n'arrêtait pas de lui prendre la tête. Quelqu'un qui faisait sans cesse des jeux de mots qu'il ne comprenait pas. Quelqu'un de superficiel en apparence, et si surprenant, si humain au second abord. Quelqu'un qui s'investissait corps et âme dans tous ce qu'il faisait. Quelqu'un qui avait un drôle de sourire, toujours un peu triste. Quelqu'un qui le voyait autrement que comme un saint.

Quelqu'un. Tony Stark.

Et il avait fugué. Comme un écolier. Laissé un vague mot derrière lui, en s'inventant une quête à l'autre bout du monde. Pour ne pas qu'on le retrouve.

Ses pas l'avaient ramené là.

À lui.

Des bras s'agrippèrent à sa poitrine. Il retint sa respiration, anxieux à l'idée de troubler le sommeil de l'autre.

Mais Tony n'ouvrit pas les yeux.

Cap passa sa main dans ses cheveux. Souris. Et ferma à son tour les paupières, soulagé, enfin. Il ne savait pas de quoi. Mais il se sentait si léger, dans ces bras la...

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