Je croule sous le travail et ne vois pas les heures défiler. Ça fait 15 jours que Calista essaie de me contacter mais à chaque fois qu'elle le fait je suis obligée de lui dire que je n'ai pas le temps. Je ne dors plus la nuit à cause d'une affaire qui me prend la tête donc je décide de rester travailler chez moi. Les papiers inondent mon bureau et ma tasse de café prend même trop de place. Je sursaute quand quelqu'un sonne à ma porte. Je m'y dirige et y découvre Claire. Elle me dit qu'elle était inquiète vu que ça fait plus d'une semaine qu'elle n'a pas eu de nouvelles de moi. Je la rassure et lui propose d'entrée boire un verre, ce qu'elle accepte avec joie. Elle me demande comment ça avance avec Calista et je lui réponds que ça n'avance pas énormément vu que j'ai beaucoup de travail. Nous commençons à peine à boire que je reçois un coup de téléphone du travail, je dois y retourner au plus vite. Claire m'assure de s'occuper des cafés et me dit d'y aller. Je l'embrasse sur la joue et part en quatrième vitesse.

***

Il est 19 heures et je suis toujours avec mon client pour lequel on m'a appelé. Je décide de lui donner rendez-vous le lendemain pour continuer de parler de son affaire, puis je rentre chez moi. En arrivant je vois la voiture de Claire toujours garé. Quand j'arrive dans mon appartement j'y découvre une ambiance tamisée, une table mise et décorée de pétales de roses. Claire affiche un grand sourire quand elle me voit dans l'incompréhension la plus totale, mais sourit encore plus quand quelqu'un sonne à la porte. Elle me dépasse sans dire un mot et en me retournant je découvre Calista sur le palier. Elle à une robe noire, des talons et un sac à main de la même couleur. Claire va prendre son sac et nous lance un « bonne soirée » avant de disparaitre derrière la porte. Je n'ai toujours pas dit un mot depuis que je suis rentrée dans l'appartement. Subjugué par la beauté de la rousse je ne tente même pas une phrase pour commencer la conversation. C'est elle qui s'approche en rougissant et entreprend de la débuter.

« Elle s'est vraiment donnée beaucoup de mal à ce que je vois.

- Je... Euh oui.

- Wow, qu'est-ce que j'entends ? L'une des plus grandes avocates françaises bégayer, explosa-t-elle de rire.

- Pffff t'es bête. Mais comment vous vous êtes décidées à faire ça ?

- J'ai reçu un appel d'elle, elle s'est présentée et m'a juste dit de bien m'habiller et d'aller a telle adresse.

- Ok. D'ailleurs, t'es vraiment magnifique.

- Merci, tu n'es pas mal non plus, lança-t-elle en me détaillant. »

Nous nous mettons à table et je découvre que Claire à préparer des lasagnes. Nous les mangeons tout en parlant de tout et de rien. Nous avons fini et elle va partir. Elle s'approche pour me dire au revoir. Ses lèvres se déposent sur les miennes, je pose mes mains sur sa taille tandis qu'elle passe des mains dans mon cou. Nous intensifions le baiser en baladant chacune nos mains sur le corps de l'autre. Je le plaque contre la porte et commence à diriger mes bisous dans son cou. Elle déboutonne ma chemise doucement jusqu'à l'ouvrir complètement. Nos vêtements tombent un à un et je la porte jusqu'à ma chambre. Quand nous y arrivons nous sommes toutes les deux surprises de voir des pétales de rose et une carte sur mon lit. Je dépose Calista sur le lit et prend la lettre pour la mettre sur la table de nuit, je la lirais plus tard. Nous passons une nuit magique et finissons par nous endormir au crépuscule. Nous sommes les deux en repos le lendemain donc ne soucions pas de l'heure de notre réveille. C'est à 11 heures que je me réveille, Calista a la tête poser dans mon cou et se réveille quelques minutes plus tard. Nous décidons de regarder la lettre que Claire nous a laissé.

« Bonjour les filles, je me doute que vous lirez ça le matin après une nuit bien agitée.

J'espère que ma petite surprise vous a plu et que vous avez passez une bonne soirée. Bros Bisous les filles.

Ps : Laura, je la valide, elle est cool et c'est une fille bien donc fait pas de la merde. »

Nous rions à ce mot. Je regarde Calista qui à une tête toute fatiguée. Je lui demande si elle veut que j'aille lui faire à manger mais elle refuse, je n'ai pas très faim non plus pour ainsi dire donc je lui propose de nous mettre un film. J'attrape la télécommande et nous nous mettons Twilight 3. Elle se rendors rapidement dans mes bras et je fais du mieux que je peux pour ne pas la réveiller. Je reçois un message sur mon téléphone, c'est le boulot... Et merde j'avais oublié que j'avais décaler notre rendez-vous à aujourd'hui. J'envoie un message à ma secrétaire pour lui dire que je suis malade et que je ne pourrais pas assurer mon rendez-vous. Elle me répond qu'il reviendra dans deux semaines car il part en vacances demain. Ce qui me convient parfaitement. Je pose mon téléphone et surprend Calista en train de me regarder.

« Pourquoi tu me regardes comme ça ? lui demandais-je.

- Je ne sais pas tu souriais en regardant ton écran, me dit-elle avec un brin de jalousie dans la voix et les yeux.

- Pourquoi t'es jalouse ? dis-je avec un sourire en coin en la renversant pour me trouver au-dessus d'elle.

- Peu être un peu. Aller c'est qui ?

- C'était le boulot.

- Il y a quelqu'un qui t'intéresse au boulot ?

- Alors là-bas non, mais ici oui, dis-je en l'embrassant.

- Pourquoi ils te dérangent un dimanche et ça ne m'explique toujours pas pourquoi tu souriais.

- Par ce que j'avais complétement oublié que j'avais un rendez-vous aujourd'hui et j'ai réussi à le décaler pour rester avec toi.

- Mmmmmm c'est intéressant tout ça. Je vais devoir te remercier comme il se doit, lance-t-elle ne lâchant pas me lèvres des yeux.

- Ah oui et comment ? »

Elle ne prit pas la peine de parler et se contenta de m'embrassé en entourant mon cou de ses bras. Elle me retourne et se place à califourchon sur moi. Elle est au niveau de mes hanches donc je me relève pour finir assise. Elle s'empare de mes lèvres une nouvelle fois et m'enlève mon t-shirt. Je fais de même avec le sien, nous sommes les deux torses nus l'une contre l'autre. Mes mains sont sur sa taille, l'une des sienne est dans mes cheveux tandis que l'autre est dans mon cou. Son bassin fait des mouvements de va et viens, elle s'est rapprochée de moi donc ses mouvements bien stratégiques. Je sens mon bas ventre me chauffer et tente de nous retourner, mais ma rouquine en a apparemment décider autrement.

« Alors comme ça tu veux me dominer. Ne rêve pas, aujourd'hui c'est moi qui te possède. »

Sur ces mots elle ravage mon cou de baiser, de suçons et de morsure. Je ne peux m'empêcher de soupirer de plaisir. Soudain, elle me pousse sur son lit et s'attaque à mes seins, cette femme me rend folle. Elle continue cette douce torture encore longtemps avec des baisers ou morsures sur des points bien stratégiques mais jamais ne s'attaque à mon intimité.

J'ai eu le droit a des tortures de toutes sortes durant une bonne partie de l'après-midi. Quand nous nous posons enfin nous nous endormons d'épuisement. Cette femme est juste exceptionnelle.