Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Un jeu d'enfants

ANCIEN CONCOUR CENTRÉ SUR LES CLICHÉS ●

Je cours presque dans la rue, affublée de ma robe bleue absolument pas adaptée pour la pluie diluvienne qui s'abat sur moi.
En plus, mes cheveux préalablement lissés par ma meilleure amie commencent à remonter en frisottis sur ma tête.
Trois heures à me préparer ! Trois heures pour finalement en arriver là !
Quel temps de chien !
Je suis obligé de m'abriter un peu pour limiter les dégâts. Déjà que je n'étais pas en avance...
Qui a dit que tomber amoureuse était un jeu d'enfant ?
Certainement pas moi.
Enfin, tomber amoureuse c'est plutôt simple. C'est le reste qui est compliqué.
Et dire que je le détestais...
Cameron Curter. Quelle adorable immondice.

Mais commençons par le commencement.
Je m'appelle Amanda Fisher.
Petite blonde aux yeux bleus d'un mètre 70, il paraît que je suis jolie, du moins d'après ma mère.
À part elle, dans ma vie, il y a aussi Leslie, ma meilleure amie depuis toujours, celle à qui rien ni personne ne résiste. Elle enchaîne les conquêtes futiles si vite que j'ai arrêté de compter.
Alors évidement, tout le monde la connait.
Du coup on l'invite partout et surtout dans les soirées branchées.
Et en "bonne amie" comme elle dit, elle m'entraîne avec elle.

La plupart du temps, on ne me remarque pas. Trop timide ou trop discrète, j'ai pas encore décidé.

Par exemple, l'été dernier, elle m'avait embarquée chez un de ses énième copain pour une petite fête autour de la piscine de ce dernier.
Ce jour là donc, j'étais tranquillement accoudée au bord de cette piscine, et écoutait distraitement l'histoire sans intérêt d'une petit rousse que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve, entourée de toutes ses copines.
J'étais en train de me demander ce qui pouvait bien se cacher sous tout ce fond de teint quand j'ai brutalement reçu une masse en plein dans la face, me faisant basculer à la renverse.
Une fois remontée à la surface, je m'étais appercu que c'était en fait un ballon de basket.
Ce dernier avait été salement envoyé par le cousin de notre hôte, du genre arrogant et fier de l'être.
Il avait repris son ballon sans un mot ni un regard d'excuse dans ma direction et était reparti jouer.
J'avais eu envie de sortir de l'eau et de lui faire avaler son ballon mais je m'étais retenue, de peur de paraître plus ridicule que je ne l'étais déjà.
Le lendemain, je m'étais réveillée avec un bel oeil au beurre noir.
Enfin, passons.

Ensuite, le jour de la rentrée était arrivé.
Et j'ai eu la merveilleuse surprise d'accueillir un nouvel élève, dans ma classe.
Le fabuleux petit basketteur arrogant et incompétent.
J'avais décidé de l'ignorer, juste après lui avoir jeté mon regard le plus noir.
J'ai réussi mon pari pendant près de trois mois.
Mais il fallu que notre chère professeure d'histoire nous donne un exposé à faire en binôme.
Forcément, elle choisissait elle même les groupes.
Et évidement, elle m'avait casé avec cet ignare.
Merci beaucoup du cadeau.

Au bout du compte, il m'avait surpris. Il s'était beaucoup investi et avait fait des recherches utiles.
Grâce à ça, on avait obtenue la meilleure note de la classe.
Même si ça n'avait pas été sans peine.
Il ignorait mes regards noirs et je faisais alors comme si il n'existait pas, la plupart du temps.
Et puis il a fallu qu'il commence à me lancer des piques. Des remarques enfantines, idiotes, comme "tête  de cochon" ou " face de pet". Et le pire, c'est que je lui répondais avec des "grosse patate" ou "sale putois".
C'était un jeu. Un jeu d'enfants.

Une fois notre travail terminé, on ne s'est plus reparlé.
Même si à l'époque je ne l'aurais jamais avoué, ça me manquait.
Ça me manquait de lui renvoyer ses piques.
Ça me manquait de faire semblant de l'ignorer.
Ça me manquait de le défier du regard, peut être même plus que tout.
Parce que de son regard, vert comme l'océan, j'en étais tombée amoureuse.
Je ne le savais juste pas encore.

Quelle n'a donc pas été ma surprise en découvrant qu'il m'invitait à une fête.
Moi. Pas par l'intermédiaire de Leslie. Vraiment moi !
Le jour J, j'avais piqué une jolie robe à ma meilleure amie, également conviée, qui avait trouvé le geste assez louche.

Arrivée devant la maison, j'avais été soufflée devant un tel bâtiment.
Leslie, toujours au courant de tout m'avait appris que ses parents étaient très riche, comme ceux de la plupart des élèves de notre école.
Nous étions ensuite rentrées. Il était en train d'accueillir tout le monde.
J'avais fait de mon mieux pour garder mon air froid et distant mais avec le sourire indélébile que j'affichais, ça parraissait peu crédible.
La soirée s'était écoulée doucement, entre rires, gobelets rouges,et cris de joie.
Vers la fin, la petite rousse bien trop maquillée de l'été d'avant avait lancée un action ou vérité.
On s'était tous assis en rond et elle avait lancée la bouteille.
Je ne sais plus vraiment qui avait répondu quoi.
Je me souviens juste de ce qu'il avait répondu quand son tour était arrivé.
Sa question vérité était de dire quelque chose à quelqu'un, et qu'il avait attendu trop longtemps pour le dire.
Il avait baissé les yeux et avait prononcé doucement :
- Je suis désolé pour le ballon, la dernière fois.
Certains l'avaient regardé, sans comprendre.
D'autres avaient rigolés.
Moi, c'est à ce moment là que j'ai senti mon coeur chavirer.

Par la suite, tout s'est déroulé très vite.
Deux-trois textos, une ou deux conversations "débriefing" noctures avec Leslie et une proposition.
Ce soir, on a notre premier rencard.
Et je suis vraiment, vraiment en retard.
Faut que j'y aille, plus le temps d'attendre la fin de cette maudite pluie.
Je me met à courir pour de bon dans la rue, abritant mon petit sac contre moi tant bien que mal.
Enfin, j'aperçois les lumières du cinéma.
Je suis prise d'une soudaine angoisse.
Et si il était parti, lassé d'attendre ?
Ou pire, si il n'était tout simplement pas venu ? Si il se jouait de moi depuis le début ?
Mais il est là. Je le vois, debout, un parapluie transparent à la main et éclairé par les lumières magiques qui clignotent derrière lui.
Il me voit. Il me sourit. Je m'approche, tremblante.
- T'en a mis du temps, tête de cochon.
Ce petit surnom me rassure et me fait chaud au coeur.
- Je me suis fait belle pour toi, grosse patate.
Il rigole, avec un rire enfantin.
- T'avais pas besoin. T'es belle tout les jours.
Je sens le rouge me monter aux joues, et je baisse les yeux.
Il me prend le menton et relève la tête.
-Hé, Commence t'il, la vérité sort de la bouche des enfants tu savais pas ?
- Je t'aime.
C'est la seule réponse qui m'est venu en tête. La seule qui m'a paru adaptée.
Il reste un moment sans répondre, comme surpris, sans effacer ce sourire adorable de ses lèvres.
- Moi aussi, je t'aime.
Mon coeur manque un battement. Puis deux, quand il s'empare de ma taille et commence à me caresser les cheveux de son autre main.
En revanche, lorsque qu'il commence à rapprocher ses lèvres des miennes, mon coeur repart de plus belle, manquant d'exploser.
Je ferme les yeux, me fiant à son souffle, toujours plus proche du mien.
Encore un peu plus. Plus beaucoup.
Jusqu'à ce qu'il comble entièrement l'espace entre nous.
Jusqu'à ce que nos lèvres se frôlent.
Jusqu'à ce que...

- MAMAN ! LAURA ELLE VEUX PAS ME LAISSER TRANQUILLE !
- LAURA ! QU'EST CE QUE JE T'AI DÉJÀ DIT ?! LAISSE TA SOEUR JOUER AVEC SES POUPÉES ENFIN !
- Mais Maman ! T'as tout gâché là !

Dégoutée, je repose Poupée Amanda et Poupée Cameron au sol et m'en vais dans ma chambre, ruminer au sens de ma banale petite vie .

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Voilà, c'était pour le concours de JusteViviana, mais boulet que je suis, j'ai dépassé le temps...
Enfin bref...
Allez, prochain texte la prochaine fois.😊❤

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro