Est ce que vous connaissez Manon ?
Mais si, vous la connaissez forcément !

Manon c'est une cascade de cheveux bruns.
Manon c'est des yeux vide et triste.
Manon c'est une tristesse infini.
Manon c'est le vide.

Manon c'est une personne seule et perdue.
Manon c'est une personne triste qui ne cherche que de l'aide.
Manon c'est une personne qui souffre mais qui ne le montre pas.
Manon c'est le vide.

Vous ne la connaissez pas ?
Ça ne m'étonne pas à vrai dire.

Mais alors, connaissez vous cette Manon...

L'autre Manon c'est une cascade de cheveux brun.
L'autre Manon c'est des yeux plus brillant que le soleil.
L'autre Manon c'est une joie à tout épreuve.
L'autre Manon c'est un soleil.

L'autre Manon elle est toujours là pour les autres.
L'autre Manon c'est le genre de personne qui sait quand tu va mal.
L'autre Manon c'est quelqu'un qui sauras toujours trouver les bon mots pour t'aider.
L'autre Manon c'est un soleil.

Ces deux Manon, pourtant si différente, pourtant si opposé, ne sont en fait qu'une seule et même personne.

Il y a la Manon enjoué et positive.
La Manon que tout le monde connaît.

Et il y a la Manon triste et pleine de maux.
Cette Manon la personne ne la connaît.
Car personne se doute que la Manon enjoué et positive peut être aussi triste et pleine de maux.

Alors Manon, la Manon ensoleillé, elle aide les autres.
Elle réconforte, distribue des sourires, sais trouver les mots juste.
Mais elle n'arrive pas à réconforter la Manon vide.

C'est tellement plus simple de donner de conseils aux autre qu'à soi-même.

Alors, vous l'aurez sûrement compris, Manon elle souffre.

Elle a mal, très mal.

Mais tout le monde s'en fout.

La Manon ensoleillé est tellement plus rassurante.

La Manon qui a la question « ça va » répondras toujours « oui et toi »

Cette question, tellement anodine, est pourtant si compliqué.

Peu importe la façon dont tu te sens, tu répondras toujours « oui ça va ».

Parce que, assumer que non, ça ne va pas, entamerait une longue discussion. Et que, en général, les gens n'en ont pas envie.

Mais Manon, elle est plus intelligente que ça.

Quand quelqu'un lui répond « oui ça va » elle le scrute du regard et elle se reprend en demandant si ça va vraiment.

Car il y a une différence, une différence non négligeable.

En fait, Manon elle fait aux autre ce qu'elle aimerais qu'on lui fasse.

Sauf que personne ne lui fait ça parce que, après tout, ce n'est pas possible que ce Soleil qu'est Manon souffre.

Et puis, même si on lui demanait, elle répondrait « oui, ça va vraiment »

Parce que ça fait tellement longtemps qu'elle ment qu'elle n'arrive plus à dire la vérité.

Et puis, après tout, il y a tellement de gens qui ont des problèmes plus grave qu'elle. Elle n'a pas le droit de se plaindre.

Alors ouai, Manon elle souffre.

Et personne ne le sait.

Et personne ne lui demande.

Pourtant si les gens regardait vraiment Manon, ils pourrait voir l'éclat de ses yeux un peu trop faux.
Ils pourrait voir les marques rouge sous ces manches longues.
Ils pourraient voir ses maux.

Mais personne ne regarde assez Manon pour ça.

Alors elle souffre.

Ouai elle souffre.

Mais un jour, un jour on lui demande si ça va.

Elle s'apprête à répondre oui, par automatisme.

Mais elle arrête son geste, elle efface tout, et elle écrit ça :

« Si tu veux tout savoir...non ça va pas.
Ça va même pas du tout.
Je souffre à un point.
Je me sens mal.
Je me sens grosse, je me sens laide.
Je craque et personne le voit.
Je me sens moche, je me sens seule.
Il y a plein de gens qui me racontent leurs problement. Des filles bien plus fines que moi qui se trouvent grosse, des gens avec des problèmes grave.
Je me sens nul, je me sens sale.
Alors moi, j'ose pas me plaindre...parce que j'ai pas le droit.
Je me sens bizarre, je me sens mal.
Je souffre bordel.
J'ai mal, j'ai tellement mal.
J'ai des raisons de me plaindre.
J'aime une fille, alors que la société me le permet pas, et que cette fille ne sait même pas que j'existe.
J'ai des parents qui préfèrent passez leurs temps aux quartes coins du monde plutôt que de rester s'occuper de moi.
Tout le monde me raconte sa vie, et je ne peux raconter la mienne à personne.
Ouai, je me fait pas harceler, je me fait pas battre, je me fait pas violer.
Mais j'ai quand même mal.
Et bordel j'ai juste besoin d'aide.
Parfois, le soir, quand j'arrive pas à dormir, je vais dans la salle de bain et prend une lame.
Je l'appuie doucement sur ma peau.
d'un côté je me sens coupable et d'un autre...bha ça fait du bien.
Et des fois, je me dis que peut être, peut être, quelqu'un le remarqueras.
Que peut-être, peut être, quelqu'un m'aideras.
Mais je fais croire que c'est mon chat et tout le monde me croit.Meme si je n'ai pas de chat.
Donc ouai j'ai mal. Et ouai je souffre.
J'ai juste besoin d'aide bordel.
Mais sinon ça va et toi ? »

Et elle envoie, avant d'avoir le temps de tout effacer.

Elle ne sait pas qu'avec ce message, elle s'est sauvé.

Elle a réussi à en parler et elle a pu être aider.

Alors ouai, c'est utopique de croire que parler des choses suffit à tout changer.

Mais parler, c'est déjà bien vous ne croyez pas ?

Alors dites moi, est ce que ça va ?

Est ce que ça va, vraiment.

Réfléchissez y.

Pensez à Manon.

Pensez à toutes ces personne là pour vous.

Vous n'êtes pas seul.

Personne ne va vous juger.

Vous allez mal ?

Dites le. Criez le même.

Parce que parler, ça fait du bien.

☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

Et voilà pour mon premier texte !
C'est un texte que j'ai écrit hier soir dans la nuit et que j'avais envie de poster, mais je savais pas ou. Donc voilà un nouveau livre XD
Et ce texte, il est sur un sujet qui me tient particulièrement a coeur.
Parce qu'au fond, on est tous un peu la Manon vide des fois.
Et des fois, juste en parler bha...ça fait du bien !
Alors ouai, c'est sûrement utopique de se dire qu'avec de mots le monde va changer.
Mais laissez moi y croire parce que....parce que voilà XD
Donc je vous le demande :
Est ce que ça va, vraiment ?
Lâchez vous dans les commentaires.
Soyez égoïste, pensez a vous, au moins aujourd'hui.
Et moi je vous le dis :
Oui, ça va vraiment.
Parce que je suis en vacance, que je fais du bateau et que je suis avec ma famille.

Bisous bisous, et n'oubliez pas...
Vous n'êtes jamais tout seul, il y auras toujours quelqu'un pour pouvoir vous écoute vous plaindre.
Et, si vous ne trouver personne...je serais cette personne ❤️❤️❤️❤️

PS : tu est beau. Tu est belle.
Tu est merveilleu.se.
Je suis heureuse de te connaître.
On s'en fout que t'ai des défauts au yeux de la société, parce que au yeux de certaines personne tu est parfait.e
Ne change pas.
Sois toi même et personne d'autre.

CARGAISON D'AMOUR ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️