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3.Gabriel

J'avais presque oublié la fameuse cafétéria depuis les vacances d'été. Notre table était toujours vide, attendant que nos petits culs princiers se posent dessus.

Il y avait quelques avantages à être mieux considéré que les autres lycéens. Chaque populaire avait une réputation différente et tout le monde évoluait dans un espèce d'équilibre fragile.

J'étais la brute sans cœur qui brisait tout sur son passage. Brian était le sportif géant où physique banal mais à l'esprit rusé. Vanessa était la garce fascinante et Brittany, la beauté froide et mystérieuse. Il y avait aussi Jason, le rebelle au cœur tendre, et Pamela, la déléguée intelligente et manipulatrice sur les bords.
L'élite du lycée, comme dans les séries américaines truffées du clichés.

Cependant, ces émissions ne prenaient jamais le temps de détailler la vie des populaires. Ils étaient simplement catégorisés dans la case des sportifs ou cherleaders sans aucun cerveau.
Vanessa était première de classe.

On avait tous une bonne excuse pour être arrivé au sommet, et généralement, on l'avait atteint sans s'en rendre compte.
Je devais avouer qu'intégrer l'équipe de basket avait joué un grand rôle dans ma réputation.

Vanessa et Brittany arrivèrent avec leur plateau, leur sac à main sur sur l'épaule.

-Gossom. Tu m'avais tant manqué.
-Toi aussi, Fricht. J'avais presque réussi à chasser tes yeux de merlan frit de mon esprit.
-Je savais que tu craquais pour moi, Chéri, répliqua-t-elle en me faisant un sourire narquois.

Elle prononça le dernier mot comme si c'était une insulte et je souris en déposant mon plateau sur la table, m'installant à côté d'elle sous ses protestations.

-Tu es un Stalker ou quoi? Tu comptes me poursuivre partout?

-Disons que c'est une table ronde de cinq places, et que Brian s'est assis en face. Tu n'es pas le nombril du monde, Fricht.

Elle me renvoya un regard noir et but une gorgé de son soda. Je parlais un peu avec Pamela, essayant de conclure un deal pour qu'elle m'évite les billets d'absence pour mes futurs jours de sèche mais la demoiselle était coriace, et je n'avais rien à échanger.

-Allez, Pam'.... Pour moi.
-Tais-toi, Gossom. Pas de favoritisme, si tu veux un service, tu m'en renvoies un.

Je soupirais tandis qu'elle réfléchissait à une monnaie d'échange. Mon regard se porta discrètement sur la chiante à côté de moi et je remarquais qu'elle n'avait pas avalé une bouchée de sa salade, jouant distraitement avec les feuilles, triant les croûtons et les œufs. Je fronçais les sourcils avant de secouer la tête et de détourner le regard.

Ce n'était pas mes oignons. Si Mademoiselle était trop captivée dans la conversation pour daigner se remplir l'estomac, je n'allais pas lui donner la cuillère comme à un gosse.

-Tu pourrais me remplacer à mes cours particuliers.
-Je ne vais pas me taper des heures supplémentaires parce que mademoiselle n'assume pas ses responsabilités!
-C'est une seule fois par semaine. Tu dois simplement donner quelques explications en math ou en sciences à des adolescents de seconde et quelques élèves de terminale. C'est dans tes corde ou tu te sens incapable de répondre à leurs questions?

Je sentais mon sang bouillir dans mes veines, comme à chaque fois que la colère m'envahissait. Je respirais profondément avant d'hocher de la tête.

-Je te remplace seulement si je manque un jour.
-Alors tu as intérêt à ne sécher qu'une fois par mois.
-Marché conclu!

Je fis semblant de cracher contre ma paume avant de la lui tendre et souris en voyant son regard dégouté.

-Rêve si tu espère que je te serre la main, lâcha-t-elle en haussant un sourcil et je laissais mollement retomber mon bras.
-Et Pamela, qu'est-ce que tu peux faire pour moi?», demanda innocemment Brian.

La déléguée leva les yeux au ciel et avala une bouchée de son plat sans prendre la peine de répondre.
Je rigolai en voyant la tête dépitée de mon ami et mangeais à mon tour.

-Au fait, Gabriel, l'entraînement de basket commence demain.
-Tu n'es pas sérieux?
-Bien sur que si.

Je soupirais et partis ranger mon plateau. En quittant le self, je jetais malgré moi un dernier regard à Brittany et je vis son assiette toujours aussi pleine.

-Alors Fricht, on fait un régime?

Je vis les yeux de cette dernière s'assombrirent alors qu'elle me tournait définitivement le dos.

-Je trouve juste la bouffe dégueulasse. Toi, par contre, tu devrais penser à t'y mettre si tu veux rester dans l'équipe, répliqua-t-elle sèchement sans se tourner vers moi.

J'aurais dû m'énerver mais j'aimais nos joutes verbales. Je savais qu'elle trouverait toujours quelque chose et, même si je n'aimais pas beaucoup Brittany, je devais lui accordait qu'elle était.... Distrayante.
Et c'était pour cela que je ne l'avais pas repoussé lorsqu'elle m'avait dragué en début d'année.

Je ne devais pas oublier où cela m'avait mené.....Mais ce n'était rien là, non? Simplement quelques paroles échangées au lycée.

En face de Fricht, Vanessa me fit un clin d'œil et je laissai un sourire séducteur effleurer mes lèvres.
Vanessa Dollyson était un miroir à part entière et, peut-être, ma seule véritable amie. Je n'aimais pas Brian, je me fichais de Pamela et Brittany n'était rien de plus qu'un jeu.

Mais Vanessa comptait. Elle était brisée en tellement de morceaux que je savais que personne ne pourrait jamais la réparer. Il arrive un moment dans la vie où même les plus forts n'arrivent plus à encaisser.

Tout s'écroule et la chute est si terrible qu'on ne s'en relève jamais. Parfois parce qu'on est trop blessé, parfois parce qu'on craint de rechuter.

Vanessa était une sublime créature, envoûtante. Un péché pour la gente masculine qui s'y brûlait les doigts. Elle était cruelle pour les petites filles faibles qui se cachaient dans les couloirs du lycée. Mais elle était surtout resté au sol.

On avait jamais été ensemble. On en avait pas besoin, c'était une amitié avec quelques bénéfices. J'avais été stupéfait de la voir flancher dans mes bras un an auparavant. Allongés tout les deux dans mon lit, elle s'était mise à sangloter si fort que j'avais eu peur qu'elle ne se décroche la cage thoracique.

Je n'ai pas prononcé un mot cette nuit-là, je l'avais juste serré dans mes bras, mal-à-l'aise. Et depuis, j'étais le seul à pouvoir la consoler dans cette état, le seul qu'elle autorisait à voir sa faiblesse. Et c'était admirable de sa part, dans le sens où je n'avais jamais eu le courage de lui dévoiler la mienne.

Je n'aimais pas être proche des autres, parce que je savais que tôt ou tard, ils partiraient. Les liens qu'on tissait n'étaient pas fait pour durer. Mais je n'avais pas su faire autrement que de m'attacher à Vanessa. Elle me rappelait un peu trop une autre fille que j'avais perdu en étant gamin.

Je savais que ma jolie garce tenait à Brittany. C'était la principale raison pour laquelle j'évitais de taper sur cette dernière, me contentant de la bousculer légèrement. Cependant, Fricht avait tiré la premières cette fois-ci, et je comptais bien l'achever en lui vidant le chargeur dans son cœur glacé.

Lorsque j'entrais dans ma salle de cours, je vis que Brian m'avait gardé une place et, à peine avais-je posé mon sac, qu'il m'attaquait déjà.

-Alors, tu vas remettre cela, avec la petite Fricht?
-Plutôt crevé.
-Avoue qu'elle te plait.
-Elle est aussi attirante qu'un poison.

Et ce n'était pas un mensonge. Les poisons étaient souvent attirants, mais ils renfermaient quelque chose de bien trop sombre et mortel pour qu'on envisage réellement de les boire.

-Brittany est plaisante si on aime les veuves noires, rajoutais-je en taillant un crayon.
-Dur.
-Et véridique, continuais-je en souriant.

Le basketteur secoua la tête. Brian aimait généralement les jolies blondes, mais Brittany était le genre de tout le monde, même avec ses longs cheveux bruns bouclés et ses yeux verts, comme si on avait écrasait une bouteille de verre teinté mélangé à un peu d'émeraude et de quelques feuilles de platane.

Ses yeux contenaient tellement de nuances différentes. Presque autant de nuance que de masques qu'elle enfilait, j'en étais sûr.

-Tu viens ce soir? On va au bar avec quelques potes.
-Non, j'ai boxe.
-Tu fais encore ce sport pourri?
-Ouais, encore.

Patrick m'y obligeait. Selon lui, cela m'aidait à canaliser ma colère. Il ne comprenait pas que rien ne pourrait jamais m'empêcher de frapper sur quelqu'un si j'étais énervé. Se contenir était une preuve de faiblesse, et j'avais arrêté de l'être depuis longtemps.

C'était à ça que je pensais trois heures plus tard lorsque mes mains protégées rencontraient le sac lourd, l'entraîneur hurlant dans mes oreilles. Mais sa voix disparaissait, comme mes pensées, comme la salle. J'aimais me battre, j'aimais prouver aux autres que je les dominais. J'aimais les voir s'écraser devant moi, les faire fuir dès que je perdais patience.

Patrick et Claire m'avaient inscrit à ces cours pour essayer, tant bien que mal, de libérer cette rage noire qui dormait en moi, ce monstre ensommeillé que je craignais moi-même. Tout le monde n'était pas blanc comme neige, et j'avais basculé dans l'ombre depuis longtemps.

Plus ils essayaient de me rendre heureux et moins j'arrivais à l'être. J'avais appris à fuir comme la peste les dîners en famille et les fêtes familliales.

Le destin était tout de même un sacré connard, d'avoir mis un gars tel que moi sur la route de personnes aussi tendres. Et plus je les voyais, plus je comprenais que je n'appartenais pas à leur monde. Ça me bouffait littéralement de comprendre que je n'aurais jamais d'Happy End.

J'avais un jour été le monde de quelqu'un. Elle, avait été mon existence. Je croyais avoir échapper à cette putain de nostalgie mais je me rendais compte que rien ne pourrait jamais me faire oublier les seuls moments où j'avais été réellement entier.

Claire se tourna vers moi lorsque j'entrai dans la cuisine, mon sac de sport sur l'épaule.

-Ça c'est bien passé, mon cœur?
-Oui, répondis-je sans trop m'attarder.
-N'oublie pas le Gala de charité de ce soir, me cria-t-elle alors que je montais les escaliers.

Je jurai intérieurement et mordis sur mes lèvres pour m'empêcher de prononcer des conneries. Je détestais ces soirées mondaines, leur petits fours aux noms compliqués et les putains de riches qui se pavanaient en se vantant de leurs dons.

Pourquoi étais-je tombé sur des bons samaritains?

Jake m'attendait dans ma chambre, la cravate pendant négligemment autour de son cou. Ses jambes s'agitaient sur le rebord de mon lit, tapant contre le bois dans un rythme régulier. Ce petit mec de treize ans commençait à peine sa crise d'adolescence et, Dieu, j'espérais ne pas être là lorsqu'il serait pleinement dans l'âge ingrat. Il faut dire que, pour une raison que j'ignorais, il m'avait pris pour modèle. Or, je n'étais pas vraiment la bonne personne pour servir d'exemple.

-Jaky, mets bien ta cravate.
-Oh s'il te plaît, Gab'! Ce truc m'étrangle....

Je soupirais et jetais un coup d'œil à ma montre. Je n'arriverai pas à le faire partir de ma chambre en si peu de temps et je puais le chacal à dix kilomètres à cause de la boxe. Si je me pointais comme ça à gala, les dons allaient chuter.

-Je vais prendre ma douche. Ne touches à rien, où je t'étripes, grognais-je.

Je ne lui faisais pas réellement confiance, mais Jake était un bon garçon quand il le voulait, un bon petit blondinet qui ferait bientôt ravage auprès des filles, à moins qu'il n'aie déjà commencé.

Que faisais-je à mes treize ans, moi? Plein, plein, de conneries.

Je me battais avec ma chemise alors que le tissu collait après ma douche. J'avais envie d'arracher les petits boutons un à un et pourtant, je me retrouvais à pester en essayant d'enfiler en même temps mes baskets.
Je passais ensuite ma main dans mes cheveux, les secouant légèrement.

-Alors, Gabriella est prête?
-La ferme, petit.

Jake leva les yeux au ciel et je souris, dos à lui. Ce n'était pas mon frère, mais c'était peut-être le seul que je ne pouvais pas totalement rejetter. Il avait ce truc attendrissant, un brin chiant, qui faisait fondre tout le monde.
Et puis, il avait tellement persévéré pour m'approcher quelques années plus tôt que je ne pouvais plus l'éloigner maintenant.

-Jaky Chan, noue-moi cette cravate où je te jure que je te pends avec.
-T'es nul, mec.
-Je suis surtout ton sauveur. Que diraient les jolies demoiselles si elles te voyaient ainsi sappé?
-Oh s'il te plait, il n'y a jamais rien d'intéressant dans ce genre de réunion! D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi papa et maman nous oblige à y aller.

Je grognais pour seul réponse. Moi non plus, je ne savais pas trop pourquoi on devait obligatoirement venir. Si au moins je pouvais y aller en jeans et en t-shirt...

Jake dévala les escaliers et je le suivis, contemplant Claire du coin de l'œil, admirant sa nouvelle robe saumon qui mettait son teint en valeur, comme dirait les nanas. Ses cheveux noirs étaient relevés en un chignon complexe et ses yeux gris étaient entourés de crayon noir.

Patrick se gara en face d'une salle un peu à l'extérieur de la ville et je soupirais bruyamment en détachant ma ceinture.

-Ça ira, Gab, il y aura plus de jeunes que les autres fois.
-Nous allons donc descendre la moyenne d'âge à soixante ans?», demandais-je innocemment.

Je vis mon tuteur me faire de gros yeux alors que Jake pouffait discrètement.
Claire prit le bras de son mari et entra dans la salle, nous à sa suite.

Le décors était dans les tons dorés. Jake m'indiqua d'un geste du menton la table du buffet froid. On voyait des adultes se promenaient un peu partout, un verre à la main. D'autres se tenaient assis sur des tables à discuter entre eux et certains complétaient leur carnet de chèques, en faveur des chiens d'aveugles.

Le petit mec me fit un clin d'œil et se faufila jusqu'aux plats, me laissant seul au milieu de la salle. Patrick et Claire se mélangeaient aux autres adultes, défendant leur association.

-Mais n'est-ce pas Gossom? Je ne t'avais pas reconnu, sans ton air de sauvage et ta tenue négligée.

Je me tournais au son de cette voix. Mes yeux s'attardèrent sur ses hanches cachées sous un tissus vert foncé et je laissais mon regard remontait sur sa silhouette, observant ses bracelets clinquants, son collier pendant négligemment contre son ventre et ses épaules dénudés par la robe à bretelle fine.

-Fricht. Je croyais que les chiens n'étaient pas accepté?», répliquais-je en souriant face à son regard noir.
-Fier de toi, je suppose?
-Plus que jamais.
-Tu es inconditionnellement un cas pour l'hôpital psychiatrique, Gossom.
-Tu pourrais toujours me donner l'adresse du tien, alors?

Son regard vert s'embrasa un peu plus alors que mon sang pétillait dans mes veines et je vis un sourire joueur au coin de ses lèvres. Cela ne faisait que quelque jours que nous avions cette genre de guerre pourtant, je me rendais compte que je pourrais prendre goût à ce genre de discussion.

Subitement, des applaudissements retentirent dans la salle pour un homme qui avait versé un somme importante.

-Alors, Fricht, que viens-tu faire ici?
-Et bien, mon père est donnateur. Et toi?
-Mes tuteurs font partis de l'association, déclarais-je en haussant les épaules.

Ses sourcils se froncèrent et je faillis lui dire d'arrêter pour ne pas devoir avancer sa séance de botox, mais je ne voulais pas trop pousser ma chance non plus.

-Je ne savais pas que tu avais été adopté. Tu... Tu n'es pas vraiment du genre à parler de toi.
-Ce n'est pas vraiment un secret, lâchais-je d'une voix neutre alors que mon estomac se tordait.
-Tu avais quel âge?
-Oh tu sais, c'est assez flou.... Et toi?
-Si j'ai été adopté?», demanda-t-elle en souriant.

Je levais les yeux au ciel, exaspéré. Cette fille était vraiment chiante. Toutefois, je voulais changer de sujet sans pour autant qu'elle aie des supçons. Je ne pouvais donc pas me contenter de la planter là pour aller pisser.
Puis, cette soirée était ennuyante à mourir et elle était la seule chose assez drôle pour me distraire.

-Toi non plus, tu ne parles pas beaucoup de toi.
-C'est en grande partie parce que je n'ai rien à dire.
-Ah oui?
-Oui.
-Moi je suis sûr que tu caches bien ton jeu.
-Tout le monde n'est pas aussi bête que toi, Gossom. Des fois, il n'y a rien d'autre que ce qu'on voit à la surface. Des fois, la personne n'a aucune faiblesse.

Mes lèvres s'incurvèrent en un sourire victorieux et je vis au même instant ces prunelles vertes s'assombrirent.

-Vois-tu, princesse, je n'ai peut-être pas un dix-huit de moyenne général, mais je ne suis pas aussi bête que toi, à me trahir à la moindre parole.

Son regard se fixa au mien et pendant quelques instants, j'eus l'impression que c'était moi qu'elle venait de piéger. C'était comme si je venais de tomber dans un étang glacé, je perdais mon souffle.
Je remarquais alors que je n'avais jamais pris le temps de contempler les yeux de Brittany. Je veux dire, de vraiment les contempler.
Ils auraient pu être beau, sans ce voile de noirceur qui les assombrissait. Ils auraient pu être magnifique si elle osait laisser percer ses émotions à l'intérieur.
Mais je n'était pas celui qui se permettrait de la juger.

-Quel secret caches-tu, sombre princesse?
-Quels sont les tiens, pieu combattant?

Elle se détourna pour saisir une coupe de champagne à l'un des serveurs qui passait avec deux plateaux. Elle pencha sa tête sur le côté en se tournant vers moi, ses longues boucles brunes glissant sur son épaule.

-Pourquoi cette tête de demeuré, Gossom?
-Tu n'as pas l'âge légal, fillette.
-Oh je t'en prie, c'est mon père qui l'a acheté, ce champagne. Je peux au moins le goûter.

Je pris une coupe à mon tour, levant mon verre.

-Tu as cru que j'allais trinquer avec toi, Chéri?
-J'inspectais les bulles, Fricht. Je voulais vérifier si c'était du vrai champagne.

Elle sourit, concédant ma victoire puis elle s'appuya contre le mur d'en face, avalant une gorgé de la boisson. Je la suivis lentement, regardant le champagne quitter le verre.

-Qu'espères-tu, Gabriel? Me faire parler sous l'alcool? Sache qu'il me faut plus que quelques coupes pour cela.
-Oh non, ce ne serait pas drôle dans ce cas. En réalité, tu me décevrais.
-Qu'est-ce que je dois y comprendre?
-Que dirais-tu d'un jeu?
-Quel genre de jeu?

Elle plissa des yeux, s'humecta les lèvres. Elle se méfiait et elle avait raison. J'allais lui proposer un jeu dangereux, peut-être même plus risqué pour moi que pour elle. Mais cette fille m'amusait. J'aimais nos batailles et le fait d'avoir trouver mon égal.

-Le premier qui trouve la faiblesse de l'autre a gagné.

-Dis Gaby, pourquoi tu ne vas pas à l'anniversaire de Maxime? C'est ton copain.
-Je n'aime pas les jeux, Evangeline.
-Pourquoi?
-Parce que je refuse de perdre.
Le rire Angélique retentit dans la chambre et Gabriel posa sa petite main sur la bouche de la fillette. Il vit ses yeux se baisser au sol, compris qu'elle se souvenait que, quoi qu'il arrivait, ils ne devaient jamais, jamais faire de bruit. Le silence était le roi ici, et rien ne devait jamais le troubler.
-Chut, Evy, ne fais pas de bruit.
-Désolé Gaby..... Mais pourquoi tu joues avec moi, alors?
-Ce n'est pas pareil.
-Mais pourquoi?
-D'abord Parce que je t'aime, et ensuite parce que je m'amuse avec toi.
-Tu es mon ange gardien, Gabriel.

Oh oui, Gabriel pensait cela aussi, avant.

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Coucou!
J'ai vu que j'avais dépassé les 3000 vues et vraiment, c'est presque surréaliste d'y être arrivé aussi vite!
Prochain chapitre dimanche ❤️
Gros bisous ❤️❤️❤️

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