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Chapitre 17 : Le pacte

L'HORLOGE de la maison était en train de sonner minuit quand le téléphone de Kizashi se mit à vibrer sur sa table de chevet. Ayant le sommeil léger, il ne fallait pas grand chose pour réveiller l'adolescent.

Il grogna puis entre-ouvrit les yeux. Quand il vit le nom de Mebuki sur l'écran, il se frotta rapidement le visage avant de tendre la main vers son cellulaire pour accepter l'appel.

-Tu sais quelle heure il est ? demanda-t-il d'un voix ensommeillée. J'espère que tu ne m'appelles pas pour me demander si j'ai fait mon devoir de math ?

-Je suis devant chez toi.

Cette fois-ci le garçon se redressa. La voix de sa copine lui faisait bien comprendre qu'elle avait un problème.

-Je descends, dit-il avant de raccrocher.

Il se leva tellement rapidement qu'il failli trébucher à cause de sa couverture. Heureusement, grâce à ses reflex de basket, il put se rattraper à temps et éviter de réveiller ses parents qui dormaient juste en dessous de sa chambre. 

Vu que les nuits étaient fraîches à Taki, il attrapa sa veste de lycée avant de sortir de sa chambre pour prendre la direction du rez-de-chaussé. Quelques marches de l'escalier craquèrent mais il atteint la porte d'entrée sans grande difficulté. Il la déverrouilla et à peine eut-il le temps de voir Mebuki qu'elle lui sauta dessus. 

Ses lèvres fraîches se plaquèrent avec violence sur celles du jeune garçon alors qu'elle le tirait vers le bas de ses bras enroulés autour de son cou.

Une fois la surprise passée, il posa ses mains sur ses hanches pour la repousser gentiment. Il venait tout juste de se réveiller, il était encore dans les vapes et cet échange lui retournait encore plus le cerveau. Hors, connaissant le caractère de sa copine, si elle avait des problèmes, il fallait que son esprit soit opérationnel. 

Pour une fois, Mebuki ne résista pas et le libéra. Juste après, elle lui attrapa la main et le tira vers l'extérieur pour qu'ils puissent s'asseoir sur le banc du jardin. 

Comme il avait prévu, Mebuki n'était habillée que d'une simple chemise boutonnée jusqu'au cou et d'une longue jupe pour cacher ses formes. Kizashi retira sa veste et la passa sur les épaules de sa copine qui nageait presque dans le vêtement tellement il était large.

Ils n'avaient toujours pas échangé un mot et cela le mit mal à l'aise. D'habitude, elle avait toujours quelque chose d'intelligent à dire. C'était ça qui lui plaisait le plus chez elle. 

-Est-ce que ce sont encore les gars qui se sont moqués de toi ? demanda enfin Kizashi brisant le silence. Si c'est le cas, ils auront à faire à moi demain.

Mebuki secoua la tête de gauche à droite. 

Depuis que Kizashi avait clamé haut et fort qu'il sortait avec elle, plus personne ne l'avait embêté au lycée. Surement un des nombreux avantages à sortir avec le garçon le plus populaire de la petite ville. 

La première fois que Mebuki avait vu Kizashi, elle avait tout de suite vu qu'ils n'avaient rien en commun. Pas besoin d'être un génie pour le savoir. Hors, lorsqu'elle s'était retrouvée à travailler en duo avec lui sur leur projet de physique-chimie, elle s'était rendue compte que Kizashi était bien plus que le stéréotype du fameux capitaine de basket du lycée de Taki un peu débile qu'il aimait afficher pour avoir la paix. 

Petit à petit, elle s'était sentit assez à l'aise pour parler du tableau périodique des éléments avec lui ou encore de toutes les petites inventions qu'elle créait derrière chez elle dans sa cabane. Il avait même voulu les voir et elle l'avait invité dans son atelier. A partir de là, il était rapidement devenu plus qu'un ami pour elle. Mais, à l'époque, elle savait que si ils essayaient de former un couple, ils perdraient leur amitié car malgré leur idées d'inventions, beaucoup d'autres choses les rendaient incompatibles. 

Mais Kizashi avait prit le temps de lui prouver qu'elle avait tord. Et elle détestait ça. Elle détestait avoir tord. Alors elle avait accepté de sortir avec lui pour lui prouver le contraire même si cela voulait dire se blesser et perdre son amitié. 

Mais à la surprise général, ils arrivèrent à fêter leur première année en couple et Mebuki ne pouvait pas se plaindre. Cette année-là avait été la plus belle de toute sa vie et elle ne pouvait pas s'empêcher de s'imaginer avoir plus. 

Hors, ce soir-là, avec la nouvelle qu'elle allait annoncer, elle savait que tout allait se finir brutalement. Le mauvais garçon quittait la gentille et fragile fille car leur relation n'allait pas dans son sens. Mais peut importait la décision de Kizashi, Mebuki avait déjà prit la sienne et rien ne la fera changer d'avis car elle n'était pas la gentille et fragile fille de l'histoire.

-Si ce ne sont pas eux alors, dis moi ce qui t'arrive pour que tu ne puisses pas dormir alors que tu as un contrôle de deux heures demain en mathématiques avancés. Ce n'est pas ton genre.

Il passa sa main dans les longs cheveux blonds de sa copine pour la réconforter car elle avait beau cacher ses sentiments, il pouvait sentir qu'elle était tendue.

Soudain, elle se tourna vers lui et le transperça de ses magnifiques yeux verts.

-Kizashi, je suis enceinte, lâcha-t-elle avec sang-froid. Mes parents ne sont pas encore au courant, je me suis dit que tu méritais de savoir avant tout le monde puisqu'il n'y a aucun doute que tu sois le père. Mais sache que même si tu as ce statut, tu ne me feras pas changer d'avis. J'ai très longtemps réfléchit et je compte garder ce bébé. Quoi qu'il en coûte ! Même si mes parents refusent, même si ...

-Ok, ok ralentis. Tu vas trop vite pour mon pauvre cerveau.

-Ton pauvre cerveau a très bien comprit. C'est juste toi qui es en état de choc donc tu ne veux pas croire ce que tes oreilles ont envoyés à ton cerveau. Mais l'information est bien partie est en ce moment, tes cellules nerveuses ...

Elle fût couper dans ses explications par le baisé de son copain. Avant de venir le voir, Mebuki en avait imaginé des scénarios mais celui-ci ne faisait pas partit des plus probables qui pouvaient arriver.

-Si tu décides vraiment de le garder, je t'aiderai. Je te l'ai dit, Mebuki ; je t'aime et je ferai tout et n'importe quoi pour toi. 

Elle lui faisait confiance mais malgré tout, elle repoussa ses mèches roses de son visage afin de scruter ses yeux bleus. Il lui offrit un petit sourire qu'elle lui rendit avant de l'enlacer de ses bras pour le serrer contre elle. Elle tremblait de peur.

-Dans ce cas, viens avec moi pour l'annoncer à ma famille.

Au bout d'une semaine, Mebuki trouva la force de réunir ses parents pour leur annoncer qu'ils seront très prochainement grand-père et grand-mère. Malheureusement, malgré la présence de Kizashi, rien ne se passa comme prévu. Très vite après des cris et des pleures, la jeune mère se retrouva à la rue. 

N'ayant pas la force de confronter les parents de Kizashi dans la foulée, elle s'installa dans sa cabane, attendant d'être assez prête psychologiquement. 

Malheureusement, le baccalauréat arriva et Mebuki voulu se concentrer sur ça avant de penser à autre chose. Elle pouvait compter sur ses habilles amples pour cacher son ventre mais le comportement du couple ne laissait pas place au doute. 

Tout le monde au lycée les regardait bizarrement et vu que Taki était une petite ville, la rumeur s'étendit rapidement. 

Ce fût comme ça qu'un soir, alors que Kizashi rentrait chez lui après avoir passé sa soirée avec Mebuki, il trouva ses parents assit au salon, les bras croisés. 

Au début, ils étaient juste tristes que Kizashi ne leur ait rien dit mais après avoir entendu son explication, ils comprirent et acceptèrent le choix de Mebuki : les études avant tous. 

Sauf que l'atmosphère devint électrique quand leur garçon leur annonça que la future mère voulait garder l'enfant et que Kizashi ne s'était pas opposé à ce choix. 

C'en suit une longue et houleuse conversation entre un fils désespéré et deux parents en colère. Pour eux, il était hors de question de s'encombrer d'un nourrisson alors que leur enfant avait toutes ses chances pour devenir quelqu'un. Mais Kizashi avait beau répété qu'ils s'en sortiront, il ne réussit pas à convaincre ses parents. 

-Tu n'as que dix-sept ans ! s'écrièrent ses parents. Nous sommes encore ceux qui décident pour toi.

Cette phrase fut la goutte qui fit déborder le vase. Kizashi se tut et s'enferma dans sa chambre. Il y resta plusieurs jours sans descendre pour leur adresser la parole. Le seul contacte qu'il avait était avec Mebuki par téléphone. De toute façon, tout ses amis n'étaient que des gens superficiels.

Puis le lendemain de ses dix-huit ans, il fit son sac à dos et referma la porte de sa maison pour la dernière fois. 

Si personne ne voulait d'eux, dans ce cas, ils partirons d'ici. 

Kizashi prit la direction de la gare de Kiri et il y vit Mebuki qui achetait leur billets. Ils n'avaient pas eu le loisir de choisir leur destination puisque qu'ils prenaient cette décision sur un coup de tête. Mais quand ils virent que les seules places de libres les amenaient à Konoha, ils se sourirent. 

Un nouveau départ, rien que eux deux avec leur bébé à venir. Ils se sentaient remplit d'espoir et de bonheur. 

-Il faudra qu'on lui choisisse un nom, dit Mebuki en caressant son ventre. Tu voudrais un garçon ou une fille ? 

-Un garçon bien sûr ! s'exclama Kizashi tout en s'appuyant contre le siège du train. 

Mebuki leva les yeux au ciel mais ne put cacher son sourire. Peut leur importait vraiment. Ils voulaient tout simplement faire tout ce qui était juste pour leur bébé. Faire tout ce que leur parents n'avaient pas fait pour eux. Rendre son monde meilleur. 

C'était étrange de penser comme ça alors qu'il y a tout juste quelques semaines, leur inquiétude était le lycée. Mais ils se sentaient forts, presque invincibles. 

Jusqu'à ce qu'ils arrivent à Konoha et que les problèmes d'adultes leur tombèrent rapidement dessus. 

Après maintes discussions et petites disputes, Mebuki s'était inscrite à la faculté de la ville pour devenir ingénieur robotique, comme elle l'avait toujours rêvé. Pendant ce temps, Kizashi avait été prit comme caissier dans un magasin pour la journée et pour la nuit, il était serveur dans une boite de nuit nommé Le Tourbillon qui venait tout juste d'ouvrir et qui appartenait à un jeune très Nagato Uzumaki.

Au début, sa copine était contre cette idée mais très vite, la question de l'argent était arrivée sur la table. Il fallait payer le loyer, les courses, les affaires du bébé, les factures et encore plein d'autre choses. Sans y réfléchir à deux fois, Kizashi décida que c'était lui qui devait travailler afin de laisser le génie de Mebuki se faire connaitre. Elle seule pouvait les sortir de leur difficultés quotidiennes. 

Et elle y était presque. Tout marchait à l'école, les professeurs lui faisaient des éloges, tout le monde prenait en compte son génie et elle avait des demandes de stages de partout. Mebuki était sur un petit nuage blanc.

Jusqu'à ce que ce nuage se transforme en nuage d'orage et de pluie. 

A deux mois de l'accouchement, Kizashi était en train de trier les articles dans l'arrière boutique quand son téléphone se mit à vibrer dans la poche arrière de son jean sale. Malgré l'interdiction d'utiliser son cellulaire, le jeune homme ne pouvait se résigner à l'éteindre. Il voulait être disponible 24 heures sur 24 au cas où Mebuki avait un problème. Après tout, elle était sa seule famille désormais. 

Il fut d'abord surpris de voir que c'était un numéro inconnu qui l'appelait puis après avoir vérifié que son patron était occupé, il décrocha. 

-Allô ?

-Monsieur Kizashi Haruno ?

-Euh ... Oui c'est bien moi ... Que puis-je faire ... ?

-Vous êtes le seul contact d'urgence de mademoiselle Mebuki. Votre copine est à l'hôpital, elle est en train d'accoucher.

Cette fois-ci, le choc eut une autre réaction sur Kizashi. Il lâcha tout ce qu'il avait dans les mains et sans réfléchir, il sortit par la porte de derrière sans décoller son téléphone de son oreille. Le docteur continuait de parler dans son oreille mais le jeune homme n'entendait que la moitié des mots. 

Le bébé était en avance. C'était tout ce qui tournait dans son esprit.

Par miracle, Kizashi arriva à l'hôpital et fût rapidement dirigé vers la chambre de Mebuki. Malgré ses jambes molles et ses poumons en feu, il fit le dernier effort de grimper les escaliers plutôt que de prendre l'ascenseur. 

Quand il poussa la porte de la chambre, Mebuki lui envoya un regard paniqué. Sans hésiter, il accourut à son chevet et lui prit la main. Sa copine se calma presque aussitôt alors que la sage-femme lui demandait de continuer de pousser. 

Malheureusement, après des heures de travail intense, un bébé sans vie apparu. Les deux parents étaient bien trop perturbés pour comprendre ce qu'il se passait autour d'eux.

-Je suis désolé, monsieur Haruno. Mais votre bébé est un mort-né ...

Et juste en quelques minutes, leur monde idéaliste venait de se briser en millions de petites pièces. 

Après les instructions du médecin, les deux jeunes adultes rentrèrent chez eux mais plus rien n'était vraiment comme avant. 

Mebuki restait enfermée dans sa chambre et refusait d'être touchée, de parler et de manger. Elle dépérissait. Son moral était au plus bas et les premiers signes de dépressions apparurent aux yeux de Kizashi, impuissant et seul. Après leur fuite, aucune de leur famille ne voulait répondre aux coups de téléphones que le jeune homme avait passé. Il ne savait pas quoi faire. Lui même, essayait de se remettre de cette tragédie comme il pouvait alors que son coeur saignait tout autant que celui de sa copine.

Plongée dans le noir de sa chambre, la jeune fille était blafarde. Elle respirait tellement lentement que son copain crut que son coeur allait s'arrêter d'un moment à l'autre. Elle, qui avait sentit la vie grandir en elle, ressentait soudain un immense vide. Elle qui avait toujours tout réussit dans sa vie venait d'essuyer son premier échec et rien ne faisait aussi mal. Comment pouvait-elle regarder Kizashi dans les yeux après ce qu'elle venait de faire ? 

Elle avait tué leur enfant. 

Bien entendu, Kizashi avait été viré de son travail au magasin. Quel patron sans coeur. Mais le business était le business. Heureusement, il lui restait encore son travail de barman mais il allait vite devoir trouver une solution de rechange et il allait devoir le faire seul car Mebuki avait besoin de temps.

Cependant, un soir, alors qu'il travaillait dans le bruit assourdissant de la boite de nuit, il vit Mebuki dans la file d'attente. Il crut d'abord halluciner puis quand elle lui avait fait un petit signe de la main, il comprit qu'elle était vraiment là. 

Il demanda rapidement à sa jeune collègue, Fûka, si il pouvait prendre sa pause un peu plus tôt. Quand la belle rousse vit la copine de Kizashi, elle hocha la tête lui disant qu'elle se chargeait de servir ses tables. 

Prudemment, le jeune serveur sortit de la boîte et se retrouva en face d'une Mebuki aux yeux rouges à force d'avoir pleuré. Il ne savait pas quoi faire. Leur lien si précieux s'était tellement fragilisé à cause de leur manque de communication. Il avait presque peur de la faire fuir si il osait s'approcher d'elle. 

Ce fût donc Mebuki qui le fit. Après des mois et des mois d'abstinence, elle réduit la distance entre eux et le prit dans ses bras. Ils faillirent s'effondre tant ce simple contact leur avait manqué. 

-Je suis désolée, sanglota-t-elle.

Elle resserra son emprise autour d'un Kizashi figé.

-Je suis tellement désolée. Je suis un monstre, chuchota-t-elle. Ce qui s'est passé ... ? Tout ça c'est de ma faute ... Depuis le début ... Je le voulais ... Je voulais tellement cet enfant ... mais je n'ai pas su ... Je n'ai pas pu ...

Chaque mot était entre-coupé de sanglots qui déchiraient un peu plus le coeur de Kizashi. Il avait bien vu l'évolution de Mebuki. Elle qui n'avait jamais aimé son corps d'adolescente, elle s'était mit à ne plus en avoir honte. Le bébé lui avait fait beaucoup de bien mais maintenant, elle ne se sentait plus capable d'apporter la joie, de porter la vie.

-Pardonne-moi Kizashi, pardonne-moi ... répétait-elle en tirant sur son t-shirt. Pardonne-moi ...

Pour lui ça n'avait jamais été sa faute. C'était malheureusement les aléas de la vie mais il n'arrivait pas à le dire. Sa gorge était soudain trop sèche alors qu'il avait l'impression de se noyer dans ses larmes. Il se contenta alors de lui rendre son câlin. Il caressait ses cheveux blonds devenus courts tout en ayant le regard dans le vide.

Malgré le peu de mots d'échangés ce soir-là, le couple réussit par la suite à reprendre du poil de la bête petit à petit. Ils recommencèrent à se confesser à l'autre. Ils recommencèrent à se toucher, à rigoler, à vivre ensemble. 

Mebuki ne restait plus dans sa chambre. D'ailleurs, elle ne se reposait plus. Ses petites mains étaient toujours occupées et doucement, elle recommença à parler robotique. 

Après deux ans de perdu, elle reprit les études, décider à sortit l'homme de sa vie de la misère dans laquelle elle l'avait embarqué. Bien sûr, ils ne regrettaient rien mais Mebuki se demandait encore comment aurait été leur vie si elle n'avait pas gardé le bébé. 

Très vite, Mebuki fut repérée par son professeur de technologie hydraulique et la jeune femme put avoir un stand pour exposer son travail à l'immense convention robotique qui se tenait à Kumo. Là-bas, elle put prendre contact avec toutes sortes d'entreprises prêtes à financer ses projets dit révolutionnaires. Déterminée, Mebuki accepta et au fur et à mesure que les années passaient, son travail devient connu dans les domaines futuristes. 

Sept ans après la tragédie, le couple déménagea pour se rapprocher de la zone industrielle de Konoha, marquant le début d'un nouveau tournant dans leur vie. 

Alors que Kizashi se préparait pour aller travailler au Tourbillon, Mebuki avait bruyamment pénétré leur chambre, le faisant sursauter.

-Mais qu'est-ce qui t'arrive ? 

Ses cheveux étaient encore parsemés de flocons de neige, signe qu'elle venait tout juste de rentrer. Elle avait fait un très grand détour pour être sûr de revenir à la maison avec les idées bien en places. 

-Ou étais-tu ? J'étais inquiet. Les réunions ne durent pas aussi longtemps d'habitude ...

-Je suis enceinte, lâcha-t-elle d'une voix hésitante. 

Ils s'étaient tout les deux regarder dans les yeux, analysant encore et encore les mots dans leur esprits. Des images de leur premier bébé les hantaient encore dans leur sommeil, les regrets les rongeaient encore de l'intérieur. C'était peut-être trop tôt. 

-Comment te sens-tu par rapport à ça ? demanda Kizashi en lui prenant les mains. 

-Prête, je crois.

-Ce n'est pas trop ?

Mebuki secoua la tête de gauche à droite. Elle avait déjà tout réfléchit. 

-En rentrant, j'ai ... J'ai rencontré quelqu'un ou plutôt, j'ai reçu un prospectus intéressant.

Elle fouilla dans son sac qu'elle avait gardé sur l'épaule et donna un petit papier coloré au jeune homme. Il disait qu'un laboratoire privé appelé Byakugan aidait gratuitement les femmes qui avaient des difficultés à enfanter. Tout au long de leur grossesse, elles seront suivit et aucun détail ne sera négligé afin que l'accouchement se passe pour le mieux et pour que l'enfant arrive en bonne santé. 

Lentement, Kizashi leva les yeux vers Mebuki. 

-C'est vraiment incroyable que ce laboratoire existe.

-N'est-ce pas ? J'ai déjà fait des recherches et il y a plusieurs bons témoignages en plus des photos que les mères ont postés. J'ai presque pleuré en voyant leurs visages si rayonnant de bonheur. Kizashi, je ne veux pas vivre avec la peur de perdre à nouveau notre enfant.. 

Les yeux verts de Mebuki se remplir petit à petit de larmes. Elle avait tant perdu. D'abord ses parents et puis après, son enfant. Elle ne voulait plus jamais revivre la perte d'un être cher. Elle se l'était jurée, elle l'avait juré à Kizashi. 

-Et bien, dit-il en se grattant la joue. On peut prendre un premier rendez-vous pour voir ce qu'il propose. 

A ses mots, ses larmes coulèrent sur ses joues, son coeur bondit de joie et un sourire étira ses lèvres.

-V ... Vraiment ? demanda-t-elle d'une voix tremblante. Tu ... Tu acceptes ?

Cette fois-ci, il l'a prit dans ses bras pour l'embrasser passionnément, lui rappelant qu'elle n'était pas seule dans cette aventure.

Après une semaine, ils se retrouvèrent dans un petit bureau en compagnie d'une infirmière qui leur expliquait comment allait se passer ces huit prochains mois. Chaque mois, Mebuki aura un rendez-vous pour que le personnel médical puisse surveiller l'évolution du bébé. Si ce dernier montre des signes négatifs qui pourraient mettre en péril sa vie, les médecins feront d'abord une simple piqûre de vitamines pour voir si l'état du bébé s'améliore. 

Si c'est le cas, la piqûre sera à faire plusieurs fois par mois. Et si, au contraire, l'état se dégrade, le laboratoire fera en sorte de trouver le problème le plus rapidement possible. 

-Mais je peux vous assurer que jamais personne n'a eu de problème après la première piqûre, dit l'infirmière avec un grand sourire et des yeux nacrés bien veillant. 

En sortant du bâtiment, il faisait déjà nuit mais Kizashi et Mebuki étaient aux anges. Tout était réglé. Ils avaient signé le petit papier bleu qui garantissait la survit de leur bébé qu'ils pourront tenir dans leur bras d'ici quelques mois.

Jamais Kizashi n'avait vu Mebuki aussi heureuse. Leurs blessures du passé leur faisaient beaucoup moins souffrir à présent. Tout ça grâce aux résultats prometteurs de ce laboratoire.

-Bonsoir Mebuki. Je vois que vous êtes venue. 

Le couple tourna la tête vers la voix et découvrit un jeune homme, surement du même age qu'eux, avancer dans leur direction. Ses cheveux étaient noirs mais le trait le plus impression sur son visage était ses yeux si profond. 

-Shisui ! s'exclama la future mère en s'avançant vers lui. Laisse moi te présenter Kizashi mon compagnon. Chéri voici Shisui, c'est lui qui m'a parlé de Byakugan l'autre jour.

-Enchanté. 

Les deux hommes s'échangèrent une poignée de main tout en se souriant poliment. 

-Dois-je comprendre que vous allez suivre le programme et que l'on se verra plus souvent ? 

-En effet. Vos mots m'ont convaincu. 

-Vous m'en voyez ravis, déclara joyeusement Shisui qui eut ensuite un sursaut. Oh ! Pardonnez-moi mais j'ai une réunion avec le grand patron. A bientôt. 

Depuis ce jour, tout sourit au couple. Kizashi démissionna au Tourbillon pour un bon job avec de meilleures horaires à la Poste afin de s'occuper de sa famille. Ne voulant pas risquer la vie de son bébé, Mebuki créa une des premières intelligences artificielles qui ressemblait traits pour traits à un humain : Katsuyu(1.0). Cette invention fut une réussite. Et enfin, à part quelques piqûres de temps en temps pour aider le bébé à devenir plus fort et donc survivre à l'accouchement, les neuf mois de grossesse se passèrent comme prévu. 

A cette époque, Mebuki et Kizashi ne s'étaient pas douté une seconde qu'ils avaient signé un pacte avec des personnes appartenant à un tout autre monde.

Ils ne savaient pas non plus qu'à partir du 27 mars 2000, la vie de leur bébé nommée Sakura Haruno appartenait entièrement à l'homme le plus âgé de toute la Terre, Momoshiki Otsutsuki.

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