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Chapitre 51: Jess

Hi les princesses, pour ceux qui ne le savent pas j'étais en voyage en Afrique. J'ai été malade et j'ai eu des problèmes d'Internet. Je viens de rentrer à Paris. L'histoire devrait finir avant le 1re Septembre (inclus). Je vous fais des bisous et vous souhaite une bonne lecture. Aussi, il risque d'avoir un autre chapitre ce soir. Je vais faire d'abord la vaisselle 🥲💕
...

Mais pour jouir plainement de ma victoire, encore faut-il arriver à rentrer chez nous. Chez nous...c'est si aggreable à dire. J'aime tout dans cette maison. Sa simplicité, sa grandeur, son calme...TOUT...surtout mon bon lit bien douillet.
J'aimerai tellement m'y téléporter, dans la seconde. Mais, malheureusement, j'ai oublié mes clefs. Je ne suis pas la seule...

-Chacha!!! La porta! Aprire...la porta...(La porte! Ouvre la porte...)

Angel crie, à moitié essoufflé, sous la seule fenêtre éclairé de la villa. Quant à moi, je divague.

-Chacha!!!

Comme s'il risquait de nous entendre! Personne ne prend autant ses aises dans cette villa que lui. Il doit sûrement être entrain de se la couler douce dans le grand salon, après avoir foutu ma sœur dehors. Je le vois déjà assis, confortablement, dans le grand canapé blanc, les jambes fraîchement rasé et les talons posés sur la table basse. Le connaissant, il a dû d'abord passé des heures à se pomponner dans la salle de bain.

Comme si tu ne faisais pas la même chose...

Ce n'est pas pareil!

Ou alors, peut-être qu'il nous entend et nous ignore volontairement.  Il dit toujours qu'il trouve ma voix stridente et stressante.

Le culot!

Mais, ce soir, je suis prête à tout lui pardonner, pourvu qu'il ouvre cette maudite porte!

-Tu peux t'appuyer contre moi, princesse. La soirée risque d'être longue.

Oui, je le sens bien. Mais je préfère décliner son offre. Le pauvre est bien plus émèché que moi, et tiens à peine debout. Il est tout aussi épuisé et je ne veux pas lui rajouter une charge.

Par tous les saints, qu'est-ce que Chacha fabrique?!

-Chacha!!!

Je finis par rejoindre Angel dans ses cris désespérés. Et, enfin,après quelques minutes, arrive la délivrance.

-Bordel c'est quoi tout ce vacarme?

Il n'a pas ouvert la porte. Je répète...il n'ouvre pas la porte! Au lieu de ça, il se contente d'ouvrir les volets de la fenêtre et de nous fixer avec de petits yeux bruns. Il dormait.

-Vous en faite du bruit pour deux alcooliques du dimanche!

Il veut nous taquiner...à deux heures du matin?!

-Chacha ouvre la porte ou je te trucide!

-À distance ?! il répond d'un petit sourire.

Il a malheureusement raison. Je change de stratégie.

-S'il te plaît...

Ça l'amuse un moment.

-Vous devriez voir vos têtes!

Puis il rit de nouveau, alors que j'ai de plus en plus envie d'étrangler son petit cou.

-Chacha!!!!

-Okay...ok...Vous pouvez rentrer.

-On n'a pas nos clefs, lui rappelle gentillement Angel.

- Tu devrais plutôt lui envoyer l'un de tes mocassins en pleins figure, je lui chuchote à l'oreille.

Mais mon doux petit-ami préfère négocier.

-Il va céder...

Il a raison. Chacha finit bien par céder mais...me donne encore plus envie de l'étrangler.

-La porte était déjà ouverte, je vous attendais.

Pardon?!

-Quoi? Vous n'avez même pas essayé de l'ouvrir?

Puis il se remet à nous rire au nez.
Le pire c'est qu'il a raison. Nous sommes stupides et bourrés!

Je me sens bête. Angel me tire par le bras et me mène à l'intérieur, sans réagir à sa provocation. Qu'est-ce qu'il pourrait bien lui dire, après tout? Rien. Et tant mieux, car tout le monde semble épuisé. Même Chacha, qui disparaît tout le reste de la soirée. Il repart se coucher dès que nous franchissons le bas de la porte. Quelle bonne idée. J'ai bien envie de faire de même.

Mais Angel semble avoir d'autres plan. Comme si la soirée n'avait pas déjà été assez folle. Mais je continu à le suivre, alors qu'il s'enfonce dans une partie de la villa que je n'avais encore jamais pris le temps de visiter. J'avais bien remarqué que l'étage de notre chambre avait d'autres portes mais, jusqu'ici, je pensais qu'elles donnaient toutes sur des chambres.

J'avais tord.

-Rentre, princesse. On ne durera pas.

Angel me tient la porte. Je le suis en silence. Je ne sais pas si c'est la fatigue ou...le vin...mais je n'ai pas la force de poser la moindre question. Il y a un début à tout.

Mon corps est douloureux et je suis épuisé. Mes poignets portent encore les traces de cordes qui me lasseraient la peau, plus tôt. Heureusement, ce n'est pas si atroce que cela. Un peu désagréable, sans plus. Comme quand je porte, trop longtemps, un bracelet trop serré.

Mais cela semble assez pour inquiet mon homme.

-Tu as mal?

Il saisit mon poignet, en un instant, et l'inspecte attentivement.

Angel.

J'aime qu'il se soucie de moi. J'aime qu'il prenne soin de moi. Mais je ne veux pas l'inquiéter pour rien...ou presque rien.

-Ça va aller, Ang...

-Reste ici.

Il revient avec une poche de glace et une petite pommade.

-Ça devrait t'apaiser. Mais ne bouge pas trop. La poche risquerait de glisser. Compris?

-Oui, Monsieur.

Ça le fait sourire.

-Ta soumission est exemplaire ce soir, princesse. Mais je suis sérieux. Je n'aimerais pas t'entendre gémir de douleur toute la nuit.

-Je comprends, mais...

L'occasion de le taquiner.

-...Ça n'avait pas l'air de t'inquiéter...quand je te suçais sous la table.

Je dois commencer à dessoûler...
Mais pas lui. Sa reparti a fondu comme neige au soleil. Donc j'ai juste droit à un demi sourire.

-On continu la visite?

-Évidemment.

Quite à être ici, autant faire le tour. Donc je continu de le suivre dans cette pièce inconnue. D'ailleurs, c'est difficile de vous la décrire. Cela ressemble à un salon privé, caché des regards, mais la longue bibliothèque en bois me laisse perplexe.

-C'est là que je me cache, quand tu me taquine trop.

Ah, sa repartie est de retour!
Je sais qu'il plaisante mais, même si cela était vrai, je ne pourrais pas lui en vouloir. Ce salon est beau, élégant, dans des tons chauds et agréables à contempler.
Blanc épuré, noir corbeau, brun acasia et juste assez d'objets dorés pour symboliser leur richesse. Cela me rappelle les goûts d'une certaine personne...

La simplicité des formes, le look épuré...je connais assez Angel pour savoir que ce n'est pas son style. Il est simple, c'est vrai, mais il n'aurait jamais mis autant de doré. J'ai l'impression de m'être perdu dans un temple.

Et, en effet, je fini par obtenir ma confirmation.

-Princesse, voici la plus belle œuvre de ce cette villa, il lance tout heureux.

Puis il pointe l'un des grands murs du doigt.

Résultat, un immense tableau. De qui? De sa mère, évidemment! Sophia Saint. Il va du sol au plafond et est orné d'un cadre doré. Encore. Je me disais bien que cette pièce me rappelait ces longs manteaux qu'elle adore porter. C'est totalement son style. Et cette décoration avait une touche très féminine.

-Je la comprends. Si j'avais une aussi belle villa, moi aussi je me ferais un salon privé avec un grand portrait de moi.

Il rit aux éclats.

-Vraiment?

-Oui. Je pourrais m'assoir dans un fauteuil confortable, siroter un verre de champagne, et...compter mes liasses de billets.

Il rit de nouveau mais, cette fois en se rapprochant.

-Je vois...mais on ne « sirote » pas un « verre » de champagne , princesse. On « déguste » une « flûte » de champagne.

Je vois qu'el professor nous fait une visite surprise.

-Excusez-moi...tout le monde n'a pas été élevé en  « Bellayio » italienne, dans un château,  à apprendre les bonne manières.

- Bellagio, princesse. (*campagne italienne)

Il me corrige.

-De plus, ma mère ne passe pas sa soirée allongée dans le fauteuil à compter ses billets.

L'aurais-je vexé ?

-Je...

-Elle préfère compter ses diamants.

J'ai droit à un clin d'œil.

Oh. Une vraie déesse.

-Si jamais un jour, ta mère a besoin d'un coup de main, tu sais où me trouver.

-Je te déconseille. Elle risquerait de te contaminer. C'est une mauvaise habitude qu'elle a pris depuis mon enfance.

-Depuis la « Bellagio »?

Il prend le temps de se servir un verre, avant de reprendre. Je vois bien à son visage qu'il préférais éviter le sujet mais, c'est trop tard. Je suis curieuse. Il le sait!

-C'était d'un ennui...malgré le beau paysage. C'est mon père qui y tenait. Une vielle coutume familiale. « A partir d'un certain âge, il faut devenir un homme », il le cite en ouvrant un frigo. Et, pour mon père cet âge était sept ans.

-Donc, au lieu de gambader et de poursuivre les animaux...

-...j'apprenais le piano.

Le cauchemar. Ça a dû être très dur pour lui. On peut penser que sa vie a été facile, parce qu'il n'a jamais manqué de rien, mais je ne le pense pas. Je connais peu son père mais il m'a semblé très stricte. Ça n'a pas dû être une parti de plaisir.

-J'ai même pensé à fuguer dans le camion d'un des fermiers.

-Tant que ça?

-Oui. Je l'avais déjà payé, mais il s'est dégonflé. Il avait peur que mon père lui crée des problèmes.

C'est la chose la plus amusante que j'ai entendu de toute la semaine.

-Tu l'as payé avec quoi? Un chèque blanc?

Il hausse un sourcil.

-Tu veux me vexer?

-Non mais...

-Je n'avais peut-être que sept ans, mais j'avais déjà le sens des affaires. Cet homme a été payé en billets tout à fait légaux. Promesse de Saint!

A mon tour de rire aux éclats. Il ne semble pas comprendre pourquoi. Pourtant cela fait tout à fait sensé pour moi.

-Il y'a totalement berné, je lance en terminant son verre.

-Pardon?

-Il a eu l'argent, sans prendre le risque de se faire choper par les flics pour kidnapping.

-Non, je ne pense p...

-Tu l'as récupéré ?

Il se fige un moment, avant de me lancer un regard noir.

-Ne...rit...pas!

C'est trop tard pour ça. Même en bloquant mes lèvres avec ma main, je ne peux m'en empêcher!

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