-Évidemment, princesse. Je m'inquiète toujours quand il s'agit de toi.

Ces mots doux semblent l'apaiser et..la distraire. Elle remarque à peine que je resserre ses liens. A moins qu'elle ne le fasse exprès. Elle s'est nettement améliorée. Elle est plus attentive et beaucoup plus docile. Nos séances de jeux sont plus fluides et bien plus agréable. Autant pour elle que pour moi. Et j'ai besoin qu'elles le soit, sinon...à quoi bon continuer? Si ni elle ni moi n'en sort aucun plaisir...tout cela ne sert plus à rien. Autant tout arrêter.

Pas ce soir! Je peux voir ses lèvres brûler d'impatience et, moi même j'ai du mal à me retenir face à toute cette excitation. Je déteste ce sentiment. Celui de me retrouver tel un gamin, excité devant ses cadeaux de Noel. Je préfère toujours garder le contrôle de mes émotions. Et pourtant, c'est ce qui m'a permis de savoir...qu'elle était la bonne.

Je ne me suis jamais senti aussi perdu face à une soumise. Aucune ne m'a jamais fait perdre mes moyens ou revoir mes propres règles. J'ai toujours été un Dom intransigeant et autoritaire. Doux mais jamais aussi patient, au point d'y aller étape par étape avec une soumise. Je les préfère avec une certaine expérience, prête à se soumettre. Pas...rebelles aux boucles dorés.

Cependant...j'y ai pris goût. La voir ainsi...allongée, piégée de ses liens, et s'offrant aussi simplement à moi? Un vrai délice...

-Commençons. J'ai faim!

La voir ainsi m'a ouvert l'appétit. Sa peau dorée est en parfaite harmonie avec la multitude de couleurs des sushis la couvrant. La gourmandise a toujours été l'un de mes pires défauts, après tout. Et je compte bien goûter à chacun de ses plaisirs.

Mais j'effleure à peine sa peau de mes baguettes, qu'elle frémit.

-Et moi qui faisais l'éloge de ta discipline, princesse. Décidément, cela n'aura pas duré longtemps...

Ce n'est pas si grave. Pas de quoi me couper l'appétit. Surtout pour une chose aussi facile à régler.

-Devi essere dipendente dalle punizioni, principessa...(Tu dois etre accro aux punitions, princesse...).

Je pince sa peau, du bout des doigts, et cela la calme de suite.

-Où nous en étions...

Oui...j'attaquais enfin mon dîner. Je commence par aller chercher ceux se trouvant sur les zones les plus sensibles de son corps. Et, à chaque contact avec le bois froid de mes barquettes, elle ferme les yeux un instant. Pour retenir un léger cris. C'est vrai qu'elles sont froides, ces baguettes! Mais je ne compte pas les réchauffer, pour elle. Non, enfaite, j'aime la voir galérer un peu.

-Si tu veux devenir une bonne soumise, princesse, il faut que tu retienne une leçon.

Elle semble attentive, alors que je débouche une bouteille de vin et m'en sers un verre.

-Il n'est jamais bon de montrer à son Dom ses faiblesses. Ils finissent toujours par s'en servir...

En bon italien que je suis, je ne peux rajouter des glaçons dans mon vin, donc je me contente de rapprocher le saut de glaçons près de mon verre. Puis j'y plonge mes baguettes, en dégustant mon verre de vin, de l'autre. Une fois terminé, je repose mon regard sur son corps frêle. Elle semble si...paisible, en cet instant. Cela ne me convient pas. J'ai besoin de troubler cette quiétude.

-Tu veux goûter, princesse?

En bonne soumise, elle ne répond pas. Cela me réjouis. Je prends une dernière gorgée de vin, avant de me pencher vers elle.

-Brava ragazza...(Bonne fille), je susurre entre ses lèvres, avant d'y laisser couler le liquide rougeâtre.

Il y glisse d'une telle légèreté. Je ne peux qu'imaginer le délice que c'est de sentir ce contact chaud sur ses lèvres roses. Mais je fini par trop lui en donner et vois quelques gouttes filer sur sa peau et tomber au sol.

-Tu as oublié comment avaler, princesse ?

Un léger ricanement se fait entendre, puis elle s'exécute. Le moment que je choisi pour faire danser mes doigts entre ses seins. Même si elle réussi à ne pas bouger, je vois bien qu'elle y est sensible. Ce sera ma prochaine cible.

Je saisi la coupelle contenant la sauce soja et la pose sur son téton gauche. Elle frémit. J'imagine qu'elle aussi est froide. Mais sa forme particulière la fait tenir en équilibre. Elle ne risque pas de se verser, si...princesse reste sage. Heureusement, je n'ai pas besoin de prononcer le moindre mot. Elle sait bien qu'il ne faut pas bouger.

Je piège un sushis entre mes baguette et le trempe de sauce. Jess ne bouge pas. Puis je le fais glisser sur sa peau, avant de le porter à mes lèvres.

-Exquis!

Ce doit être sa peau qui le rend si savoureux. Mais il me manque encore quelque chose: une tranche de gingembre rose, aussi fine qu'une lamelle.

-Attention, ça va être froid.

Je préviens, avant de la faire glisser sur son clitoris. Elle ne frémit pas...son corps tout entier tremble! Et, malgré le fait qu'elle n'ai pas pu se contenir, cela me ravi. Car cela m'offre une occasion de la punir de nouveau: un coup de cravache sur son intimité. Assez violent pour l'empêcher de s'assoir correctement pendant le restant de la semaine. Mais...assez doux pour lui arracher un gémissement et pour qu'elle me lance un regard rempli de désir.

Je lui en rajouterais bien un second mais...j'ai l'impression qu'elle s'y habitue. Pire, que cela l'excite. Ce n'est pas le but d'une punition. Je me dis que peut-être cela n'a pas été assez douloureux.

-Tu as mal?

Mes doigts caressent son intimité, juste là où le cuir s'abattait plus tôt. Je sens bien que sa peau est légèrement irritée, mais cela ne semble pas la déranger plus que ça. Elle me fixe de ses yeux charmeurs, un peu ailleurs, les lèvres entrouvertes, et le cœur battant fort. Comme si elle n'attendait que je lui saute dessus et la baise violemment contre la table.

Je rêve ou... nos « séances de jeux » ne sont devenus que de vagues préliminaires ?

Je ne pensais pas le dire un jour mais...je crois qu'il est temps de monter d'un degré. La nouvelle Jess s'est bien endurcie. J'en prends note. Mais, pour l'instant, je compte bien continuer avec ma séance de Nyotaimori, sans tenir compte de son avis. J'enchaîne les makis, en les prenant à pleine bouche directement sur sa peau.

Sans hésiter à la pincer ou à la fouetter, à la moindre contrariété. Une fois, je la mets carrément sur mes cuisses et la fesse, juste parce qu'elle me lance un regard trop intense. Je n'ai pas envie de la baiser. Pas de suite. Non c'est non...elle doit apprendre!

Arrive le moment où je m'arrête, calé. Aussi, j'ai l'impression que si je continu à la fesser, elle risque de jouir sur cette table. Donc je la détache et l'aide à se relever.

-Bien. Tu as été sage, je la félicite en caressant ses cheveux.

Elle est heureuse et son visage s'illumine de bonheur. Je ne l'avais encore jamais vu ainsi après une séance. Je dirais que cela...lui as fais du bien? Je lui fais du bien? Cette idée me ravi.

-Tu as faim?

-Oui, Monsieur.

La question est inutile. J'entends son ventre gargouiller d'ici. Mais je n'ai pas fini de jouer avec elle...

-A quel point?

Je passe mon pouce sur ses lèvres et elle sourit.

-Un second jeu ne nous fera pas de mal. Même si, celui-ci sera un peu...spécial. Tu es d'accord pour essayer?

J'ai droit à un hochement de tête un peu hésitant. Mais suffisant. Donc j'appelle le serveur et règle la note. Puis j'échange quelques mots avec lui, alors que Jess tente de cacher, au mieux, sa belle poitrine.

-Vous avez apprécié, Monsieur?

-C'était super. Nous reviendrons.

-Je l'espère.

Puis il tourne les talons et disparaît, aussi discret que le sourire sur ses lèvres. Quant à Jess, elle semble respirer enfin, bien loin de deviner ce que je lui réserve pour le reste de la nuit. La soirée n'est pas terminée et j'ai bien en tête une multitude d'idées aussi tortues que perverses pour l'occuper jusqu'à l'aube...enfin, à moins qu'elle ne jouisse avant.

Mes exams se sont bien passés, pour ceux que ça intéresse et je suis contente d'être de retour. Vous m'avez manqué 🥹💕