Chapitre 17: Jess
J'avais oublié à quel point c'était bon de le sentir. De sentir sa langue fondre avec autant de puissance sur mon clitoris. Comment mon coeur s'emballait dès qu'il me touchait. Comment ma peau fremissait, sous chacune de ses caresses. Sa seule présence finit à réveiller en moi un désir si...exquis et pourtant...si détestable. Je déteste le pouvoir qu'il a sur moi. Ce serait beaucoup plus facile de s'en aller. Beaucoup plus facile de le repousser. Ce serait plus facile d'être raisonnable.
Mais, bordel, qu'est-ce que je m'en tape bien maintenant. Le voir entre mes jambes, me sucer avec tant de passion, à faire lever ma poitrine avec plus d'intensité...à rendre ma respiration plus dure, vaut bien tous les sacrifices. J'en payerais le prix, plus tard. Je me soucierais de ce que pense ma mère, plus tard. Ce soir, j'ai besoin de profiter. J'ai besoin de sentir son corps sur le mien, sa sueur coulant sur ma peau, pendant qu'il me prend.
Mes doigts se noient dans ses cheveux doux et je le guide, sans gêne. Ce soir, je ne veux pas me retenir. J'ai besoin de lui. J'ai besoin de le sentir, comme si c'était la dernière fois. Si jamais ça le devient réellement...Demain, je devrais prendre une décision dont je n'ai toujours pas la réponse. Et plus il passe de minutes entre mes jambes et moins elle est évidente. Je t'en supplie, Angel, donne-moi envie de rester. Retiens-moi, les mains jointes, s'il le faut.
Coule sur mon corps, envahi mon esprit et fais lui oublier ces deniers mois de souffrance. Je t'en supplie...
Mais il ne peut pas m'entendre.
-Angel...Je me sens venir, je le préviens.
Je ne veux pas jouir ainsi. J'ai besoin qu'il me baise! Violemment! Que cette colère qu'il ressent serve à quelque chose. Même si j'aurais bien voulu qu'il s'y perde encore quelques heures, il faut être réaliste. Il comprends et se redresse.
-Même pas en rêve!
Il essuie, d'un revers de main, ses lèvres humides. Puis il retire rapidement sa ceinture. J'ai à peine le temps de la voir passer. Mais je sens bien ses mains s'emparer de mes poignets. Ça m'excite encore plus. Malheureusement, je gigote aussi beaucoup plus.
-Reste tranquille, princesse.
Je me laisse charmer par ces grands yeux bleus. Ils ont beau être d'une intensité déconcertante, ils sont si doux...à en perdre l'esprit. À en oublier où je suis ou ce que j'y fais. Mais pas assez pour devenir docile!
-Vous allez me punir, Monsieur?
Je le chuchote à son oreille, lorsqu'il se penche sur moi. Et vu comment il serre, d'un coup, le bout de cuir, je le prends pour un « oui ».
-Tu n'a pas idée...
-Ça va faire mal?
Mais sa patience semble arriver à sa limite.
-Chut.
Son doigt passe sur mes lèvres.
-Garde cette belle bouche fermée!
Ça passerait presque pour une menace. Mais je suis bien trop excité pour y penser. Je préfère fixer ses mains me tenir.
-J'espère que ta discipline s'est amélioré.
Je m'apprête à répondre. Heureusement, il ne m'en laisse pas le temps et m'embrasse. Il me prend par surprise et je ne sais pas quoi faire, à part le regarder, confuse. Je tente de le toucher, en vain. Ma main ne bouge pas d'un centimètre. Il a attaché mes poignets dans mon dos. Impossible de bouger.
Il se penche juste une minute et me chuchote à l'oreille.
-Tu te rappelles de ton mot d'urgence?
-On va jouer?
-Réponds !
-« Réglisse. »
-Bien.
J'ai droit à un bisou sur le front.
-Tu n'a pas intérêt à bouger.
Son ton est dur.
-Quand je reviens, tu es toujours allongé, les jambes écartées. Compris?
Quoi?!
-Et si quelqu'un entre? Je suis...nue...à découvert...exposée!
-C'est tout l'intérêt,princesse, il lance avec un léger sourire sur les lèvres.
Puis il tourne les talons et s'éloigne. Je m'exécute. Je m'allonge complètement,en priant pour qu'un visiteur imprévu n'apparaisse pas. La position n'est pas franchement confortable mais c'est le prix à payer!
Bordel, si seulement ce maudit boxeur pouvait apparaître de nul part! Mais il faudrait attendre un miracle qui n'arrivera pas! Je devrais plutôt me préparer à ce qui va arriver. Donc je me concentre sur ma respiration et tente de me détendre. Je ferme même les yeux, pendant une minute.
Un bruit sourd me fait les réouvrir. Un fouet rouge sang. Il a beau me faire vibrer de terreur, la teinte de sa couleur est sublime.
-J'ai un autre cadeau!
Il sort un jouet que je reconnaît bien. Une barre d'écartement. Comment je le sais ? J'ai eu le temps de lire la pile de livres qu'il m'a donné. Mais à présent ce n'est pas de bouquins dont j'ai besoin. Plutôt d'une bonne respiration. Car, mes chevilles à peine attachées, il saisit la barre et la colle violemment au mur, placé devant lui.
Il la maintien fermement, d'une main. Je sens mes muscles tirer mais, ce n'est pas affreux. Légèrement douloureux. Je ne me pensais pas aussi flexible. Décidément, je découvre de nouvelles choses sur mon corps, chaque jour passé avec lui.
-Tu vois à quel point tout devient exquis quand tu obéis, princesse?
Quand il se penche, la pression sur mes jambes s'intensifie. Je me cambre et bascule la tête en arrière pour retenir un cris. Mais sa deuxième main saisit ma nuque.
-Regarde-moi.
Comment sa voix peut-être aussi calme quand mon corps, lui, hurle de douleur?
-C'est bien ce que tu voulais, non? Que je te baise? Ça se mérite, princesse...
Il se penche encore plus. Je n'arrive pas à me retenir et un cris m'échappe. Un léger.
-Ang...
Mais, le temps que je m'explique, une intense chaleur me brûle. Là...entre mes cuisses. Le second cris est bien plus fort que le précédent. Puis je comprends enfin. Le fouet...
-Je...ne...veux...pas...t'entendre!
Chaque mot prononcé est immédiatement suivi d'un coup de fouet, toujours au même endroit. La chaleur laisse vite place à une brûlure insupportable. Une larme passe, sans que je ne puisse la retenir. Je plonge mon regard dans celui d'Angel. Je ne sais pas ce qui me perds le plus: la violence des coups ou le fait que...quelque part...ça m'excite. Voir cette petite lumière enflammer ses pupilles. Je sais qu'il a adoré. Je peux sentir son cœur s'accélérer, chaque fois que le fouet touche mes lèvres humides. Le petit bruit qui en sort le ravi.
Assez pour intensifier ses coups, de plus en plus. Assez pour l'essoufler. Il respire fort...très fort. Mais j'ai plutôt les yeux rivés sur son érection. Son pantalon arrive à peine à la cacher. Ma récompense...Tout ça a d'un coup beaucoup plus de sens. J'ai passé des jours à me demander pourquoi j'avais accepté d'être à lui? De me soumettre à lui? Je crois que j'aime juste lui faire plaisir, car, plus il l'est, plus il me baise sauvagement. C'est bien le rôle d'une bonne soumise? L'exciter assez pour qu'il ai envie de me prendre sur le plan de travail?
C'est dans mes cordes...
-La pratique est terminée, princesse, il me prévient. Je n'accepterais aucune désobéissante. J'ai été assez patient. Il est temps de monter d'un cran.
Mais ça ne m'inquiète pas. Pas quand je suis entre ses mains expertes. Je n'aurais jamais peur quand il est là. Jamais...C'est plutôt quand il s'en va que mon monde s'effondre.
-Hey!
Un rapide coup de fouet me remet les idées en place. Heureusement, cette fois, je ne cris pas. Je me retiens. Il semble satisfait.
-Reste concentrée!
Il saisit sa coupe de vin, déjà entamée et la porte à ses lèvres. Puis il en prend une gorgée. Il la recrache sur mon intimité. La brûlure réagit.
-Tu es si belle ainsi, princesse...humide pour moi.
C'est beaucoup plus douloureux mais pas le temps de se plaindre. Il est déjà en moi. Je n'ai même pas remarqué qu'il était déjà prêt à me pénétrer.
Sa main maintien toujours mes jambes au dessus de ma tête. Il est toujours penché au dessus de moi. Mes jambes tirent toujours autant. La brûlure est toujours aussi atroces. Mais ses violents coups de reins me font oublier le reste. Il me prend là, les fesses claquant contre le bois. J'aimerais tant le toucher. Passer mes doigts sur son corps parfait. Mais le savoir en moi me suffit pour une fois.
Je n'ai rien eu pendant des mois. Je n'ai même pas pu le voir. Alors le sentir bouger en moi est un plaisir indescriptible.
-Dis-moi ce que tu veux, princesse! il murmure contre ma peau.
-Laissez-moi jouir...s'il vous plaît.
Je l'ai mérité! Il le sait! Il s'arrête un moment et pose sa main autour de mon cou.
-Si c'est demander si gentillement...
Puis il serre...plus fort et intensifie ses coups de reins. Ses hanches me cisaillent presque la peau. Au point où je ne sais pas quelle partie de mon corps est la plus douloureuse. Mais plus il m'étrangle, plus il me pénètre violemment et plus je me sens venir.
-Angel!
Je jouis en prononçant son prénom.
We did it! 🎵🎵🎵🎵! We did it! We did it! We did it! Yay! Yes, we did it! We did it! 😂😂😂💗 les vraies auront la réf😏🔥
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro