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Chapitre 59

C'est bondé, comme d'habitude! J'avais déjà remarqué que le mardi n'était plus le jour le plus chargé. Maintenant c'est le Lundi! Comme si personne ne devait aller au boulot. Mais bon, un bon livre ne peut pas faire de mal. Le problème c'est que Dani n'est toujours pas là. Donc je dois gérer ce beau monde avec une stagiaire. D'après elle, il est juste aller récupérer un truc. C'est bon signe.

J'avais peur qu'Angel ne l'ai pas libéré et qu'il soit encore en Italie. Même si, en vrai, ça m'aurait sauver d'une discussion bien  gênante. Je ne sais toujours pas quoi lui dire. Est-ce que je devrais commencé par le faire rire, avec une bonne blague ou lancer directement le sujet? Je ne veux pas qu'il soit en colère contre moi. Même s'il a toute les raisons de l'être. C'est quand-même mon patron et un très bon ami. Il faut l'avouer.

Peu de gens seraient venu en Italie, après que je les ai appelé, complètement saoule. Je ne sais pas si je l'aurais fais pour lui. Et pourtant...lui n'a pas hésité une seconde. C'est quelqu'un de bien! Il ne méritait pas de finir enfermé dans une cellule, par ma faute. Pas comme Jena! Elle, elle l'a mérité, après nous avoir foutu dans un sacré pétrin. D'ailleurs, il serait judicieux de vérifier qu'elle est bien arrivée chez ma mère en un seul morceau.

Tout ce que je sais c'est que Sophia a payé sa caution et l'a amené à l'aéroport. Après, je ne sais pas ce qu'elle est devenu. Elle serait capable de prendre un autre avion et d'aller visiter les Hawaï. Mais si ça avait été le cas, ma mère m'aurait déjà laissé une centaine d'appels en absence. Non, elle va bien! Je sais que rien ne lui ai arrivé.

Pourtant mon instinct ne me laisse pas tranquille. Alors, dès que je peux, je confie la boutique à la stagiaire et m'extirpe. Il n'y a pas de pièce tranquille ici, donc je dois sortir de la librairie. Heureusement la météo est enfin clémente et la pluie s'est arrêtée. Pas trop tôt! Je préfère ce ciel dégagé! Paris est plus belle ainsi!

C'est ce qui m'a tout de suite plut ici: ce magnifique paysage. On y venait souvent quand j'étais petite. Jena n'était pas encore née. Mon père aimait y venir en vacances. C'était son havre de paix. Quand il est mort, je me suis dis que je viendrais y étudier. Pour que, chaque fois que je regarde ce ciel, je le sente près de moi. C'est de lui que j'ai eu mon amour pour l'art. Il avait toujours un crayon dans la main. Pas de peinture, pas de pinceau...juste un crayon!

« On peut faire beaucoup avec un simple crayon ». Il n'arrêtait pas de répéter ça, en souriant. Et il pouvait s'assoir sur son petit balcon et ne plus bouger, jusqu'à dessiner le parfait paysage sur un morceau de papier. Paris était son inspiration. J'aimerais bien que ce soit la mienne aussi!

Mais, comme d'habitude, je n'ai jamais le temps de l'admirer. Les problèmes sont toujours à mes trousses. Je peux voir Dani traverser la route et avancer vers moi. Sûrement parce que tu bloque l'entrée, miss! Mais même quand je me décale, il continu de venir dans ma direction. Merde! Mon inconfort peu se lire sur mon visage et ça semble l'amuser.

Au moins il n'a pas l'air en colère. C'est déjà ça! Ça a peut-être à voir avec sa tenue très décontractée.

-Salut toi, il lance en me rejoignant.

-Salut...

Je ne sais pas trop quoi dire. J'ai même perdu la bonne blague que je gardais pour apaiser l'athmosphere. Plus de plan B! Il faut arrêter de fuir et aborder le sujet. Mais, lorsque je me décide enfin à lui parler, il me coupe.

-Ça te dit un café?

-Euh...

Je veux me faire pardonner mais, chaque fois qu'on s'est retrouvé ensemble, les choses ont mal tournés. Pourtant, il attend ma réponse, les mains dans son jean noir. Et il affiche un sourire nerveux que sa chemise colorée fait ressortir.

-Dani, je...

-Y'a trop de bruit ici. On a besoin de parler dans un endroit plus calme.

Ce n'est pas faux.

-Le café au coin de la rue? il propose

J'ai l'habitude de ce petit café. C'est celui où on prend tous notre café. Donc j'accepte. Dans tous les cas, on n'aurait pas pu parler dans cette rue bruyante. Ou à la librairie. Je n'ai pas envie que la stagiaire entende nos péripéties. Et puis le café a l'avantage d'être bizarrement calme aujourd'hui. Enfaite, il est presque vide. C'est vraiment l'endroit parfait pour avoir cette discussion.

Une charmante jeune femme nous accueille et nous donne une table. Je pencherais pour une étudiante. Je peux voir ses bouquins recouvrir la table d'où elle s'est levé. J'ai tendance à oublier que c'est la saison des examens. Moi aussi je ne vais pas tardé à me perdre dans les révisions. Autant profiter de ces derniers moments de plaisir. Bientôt j'aurais la tête dans les livres.

Je ne verrais plus ces grandes baies vitrées. Et n'entendrais plus le bruit de cette belle fontaine bercer mes oreilles. Voilà pourquoi je dois en profiter au maximum. Même si c'est avec Dani.

On nous donne une table près des baies, ce qui me ravi. Elles donnent sur le petit jardin de derrière. Ça change de la vue sur la route. Et puis ici, le silence est roi. Dès que la porte se ferme, le bruit assourdissant des voitures disparaît. Un vrai havre de paix. J'en profiterais bien plus si je n'étais pas aussi occupé.

-Je peux prendre votre commande?

-Évidemment! Dani lance enjoué

Je n'ai pas besoin de prononcer le moindre mot. Il sait déjà ce que je prends d'habitude. Donc j'admire la décoration, à la place. Et quand la serveuse s'en va enfin, je repose mon regard sur lui. Il est occupé à manger les petits biscuits posés sur la table. Pourtant ses yeux sont posés sur les miens.

-Quoi? je demande

Il sourit.

-Rien...Tu voulais parler?

-Oui.

Au final, on n'avait pas besoin de venir ici mais si ça peut aider à calmer le jeu...

-Je voulais m'excuser.

-Pourquoi ?

-Pour...

Mais il me coupe.

-M'avoir appeler à une heure impossible? M'avoir fait arrêté? Ou m'avoir abandonné dans une petite cellule, en Italie?

Je baisse les yeux. Mais il se penche et me la relève.

-Je rigole, il lance avec un large sourire. Ne t'inquiète pas. Ça m'a fait plaisir de te voir.

Je souris.

-Tu es adorable, Dani mais...j'y tiens quand-même. Tu ne te serais jamais retrouvé dans une telle situation sans mon appel.

-Oui, tu as raison. Mais j'aurais pu refuser de venir.

C'est vrai ça!

-Enfaite, je ne serais pas venu si je n'avais pas sentie ce désespoir dans ta voix.

-Du désespoir?!

-Oui et j'ai trouvé ta voix plus aiguë que d'habitude. Je me suis dis que...peut-être...tu avais besoin d'aide.

-Oh...

La serveuse nous interrompt brièvement. Mais c'est pour la bonne cause. J'ai enfin mon café. Ça devrait m'aider à tenir jusqu'à la fin de la journée. De plus, Dani a pris des macarons délicieux. Tout est parfait! Enfaite, j'appréhendais cette conversation, à tord. Quoique...en une phrase, Dani rompe le charme de ce moment.

-Comme je le disais...je m'inquiétais pour toi. Je me suis dis que ça pouvait avoir un lien avec ce prof étrange qui te suit partout.

Un si bon moment gâché en un instant.

-Son nom est Angel, je le corrige. Et...

J'ai un moment douté mais la gorgée de café me donne assez de courage.

-Et?

-C'est mon petit-ami.

-Hein?

Il ne cache pas sa surprise.

-Jess...

-Non, ne te donne pas cette peine! C'est un peu tard pour ça.

Il a une expression désolé mais je veux éclaircir cette situation pour de bon.

-Il me traite bien.

-C'est ton prof!

-Ce n'est qu'un détail.

-Un détail?!

Et je remarque que ses poings se serrent. Pourtant, il prend une grande respiration et se calme.

-Écoute, s'il était aussi parfait que ça, tu l'aurais appelé lui! Pas moi!

-C'est injuste de dire ça!

-Et pourquoi ?

-Parce que je ne m'en rappelle même pas. J'étais si soûle que j'ai changé de robe avec ma sœur!

-Mais...

-Et si tu étais si important, je n'aurais pas besoin d'être soûle pour t'appeler!

Il se fige et je culpabilise déjà. Merde, c'est sorti tout seul. Mais ce n'est pas faux non plus. Et puis pourquoi je n'arrive pas à me rappeler de ce maudit appel? Peut-être parce que je ne l'ai pas passé...

-Attends, tu as dis que j'avais la voix plus aiguë que d'habitude...?

-Oui, pourquoi ?

-La salope!

-Tu m'explique?

-Quand j'étais petite et que je tombais malade, ma mère devait quand-même aller au boulot. Donc elle m'appelait au téléphone et me demandait ce que je voulais manger.

-Ok.

-Elle revenait toujours les bras rempli de choses sauf que moi je ne me rappelais pas les lui avoir demander. Puis, un jour j'ai compris.

-Je ne comprends pas.

-Ma sœur, Jena, et moi nous avons la même voix au téléphone. Sauf que la sienne est légèrement plus aiguë. Du moins, c'est ce que ma mère a remarqué plus tard.

Mais il n'est pas convaincu. Moi, je sais que c'est elle. C'est la seule possibilité. Et, ce que je lui dis ensuite, le convain enfin.

-Le soir où je t'ai « appelé », c'est elle qui avait mon sac...et mon téléphone !

C'est forcément elle!

Jena catastrophe toujours dans les parages😂😂😂

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