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Chapitre 58: Angel

La journée avait si bien commencé. J'avais mis ma musique, vu mon meilleur ami. J'ai même déposé Jess sans qu'on se dispute. Ce qui est assez compliqué, avec toutes les bêtises qu'elle enchaîne. Et voilà que je dois me taper sa sœur? La source de tous mes problèmes, ces temps-ci ! Je n'ai pas assez de patience.

-Sors! Tout de suite!

-Nerveux, l'Angel...

-Pour toi, c'est Monsieur Saint, je glisse entre mes dents serrées.

-Oh...

Ma mâchoire se contracte rien qu'en voyant ce large sourire. Qu'est-ce qui peut bien la mettre dans une telle joie? J'aimerais savoir ce qui se passe dans cette petite tête d'idiote! Sûrement, pas grand chose, vu tout l'air qui doit y passer. Sinon elle ne porterait pas une jupe si courte avec des bottes si hautes. On dirait une échelle mal peinte. Sans parler des couleurs.

-Mèches roses...jupe jaune...bottes noires...

-Tu aimes, Angel?

Puis elle tourne sur elle, pour mieux me montrer son accoutrement.

-Tu es tombé dans un pot de peinture?

Son sourire s'efface.

-Arrête de me faire perdre mon temps, Jena-catastrophe. Je n'ai pas le temps pour tes conneries!

C'est dingue d'être aussi têtu! On dirait qu'elle adore ça: jouer avec mes nerfs.

-Pourquoi tu es aussi désagréable ?

-Oh...je ne sais pas...peut-être parce que ma petite-amie s'est faite arrêté, à cause de toi...

-Pour ma défense, je ne savais même pas ce qu'il y avait dans ces capsules...

Elle se met à inspecter ses ongles et j'ai juste envie de l'agripper par le col et de la foutre dehors, moi-même!

-Mais bon, elle repose son regard sur moi et sourit. C'est derrière nous, non?

-« Nous »?!

-Oui! Tu n'es pas rancunier, Angel. Et..., elle se rapproche. Je suis sur qu'on va trouver un moyen de s'entendre.

-Désolé mais je ne vois pas comment.

Puis je fouille mes tiroirs et en sort le premier semblant de livre que j'y trouve.

-Écoute, j'ai du travail, Jena. Abrège !

Je me dis qu'en faisant semblant de bosser, elle finira bien par comprendre. Jess m'a prévenu à son sujet. Elle trouve toujours le moyen de se retrouver dans une situation improbable. Puis elle vous y entraîne et vous coule. Je ne serais pas sa prochaine victime. Si elle cherche quelqu'un à torturer, elle ferait mieux d'aller voir quelqu'un d'autre. Mais, pour l'instant, elle préfère s'assoir sur mon bureau.

Et tente une manœuvre aussi vieille que le monde. Elle se met devant moi et écarte les jambes. J'ai beau avoir le regard dans mon bouquin, je peux la sentir sourire.

-Tu peux me regarder, Angel?

Je sens Seth cogner contre ma poitrine. Mais, il vaut mieux pour elle qu'elle ne réveille pas mon côté dominant. C'est tout ce qui m'empêche de lui en foutre une. Et, étant un Dom depuis longtemps, ce ne sera pas la première fois que je met une claque à une femme! Même si, d'habitude, c'est elles qui me le demande. Je pourrais faire une exception...

Non, je vais rester calme. Elle veut jouer à ce jeu?

-C'est plus fort que toi...

-Quoi donc?

Je relève les yeux et croise son regard. Puis je souris.

-Tu veux tout ce qu'à ta sœur!

-Quoi?! Non, je...

Je me lève et son visage pâli.

-J'ai remarqué que, chaque fois que Jess me parle de votre enfance, tu trouve un moyen de lui voler ce qu'elle a.

-Elle te parle de notre enfance?!

-La poupée qu'elle a eu à ses sept ans...son premier petit-ami...ses vêtements...c'est plus fort que toi...pétasse!

Je n'ai pas pu résister.

-C'est faux! Je...

Je saisi ses jambes, des deux mains et la tire vers moi, jusqu'à me retrouver au milieu d'elles. Elle se tait, enfin, et plonge ses pupilles perdues dans les miens remplies de rage. Je me penche vers elle, le regard noir.

-Ce n'est pas ce que...

Elle tente de s'expliquer mais je la coupe.

-Ecoute-moi, Jena, parce que je ne me répéterais pas. La seule fois où tu me sentiras entre tes jambes, ce sera les mains autour de ton petit cou, le serrant si fort...que tu croiras entendre la voix de ton idiote de mère.

Ses yeux s'écarquillent. Puis je lâche ses jambes et la laisse en plombe. Comme je l'ai dis, je n'ai pas la patience pour ces conneries. Je fais le tour du bureau et me dirige vers la porte. Je l'ouvre et me retourne vers elle.

-Tu connais le chemin.

Mais elle ne bouge pas. Elle se tourne pour me regarder mais ne part toujours pas.

-Quoi encore?

-Tu n'as rien remarqué?

-Quoi donc?

-Je...ne portais rien en dessous.

-Oh...

Je ricane.

-Ça ne t'a vraiment rien fais?

-Ma pauvre Jena..., je débute en avançant. J'ai vu des centaines de chattes dans ma vie. La tienne n'a rien de spéciale. Il va falloir bien plus pour attirer mon attention...

-Pardon?!

-Comme le magnifique grain de beauté que y'a sœur a sur la sienne...

Je ne sais pas ce qui la choque. Mais si c'est une espèce de jeu pour elle, elle a intérêt à l'arrêter. Avant que ma patience n'arrive à sa limite. Je vois bien que ma remarque m'a vexé. Il lui faut une dizaine de minutes de monologue pour qu'elle se calme seule. Pendant, ce temps, j'attends en regardant ma montre. Qu'elle se dépêche, bordel!

-Ok, elle se reprend. Dans ce cas, j'ai quelque chose d'autre qui va sûrement plus « retenir ton attention », elle mime des guillemets avec ses doigts.

Puis elle glisse la main dans son souris et en sort un papier blanc. Elle me le tend, en affichant un sourire satisfait. Et moi je lève les yeux au ciel. Je comprends que c'est à moi d'aller le chercher. Enfin, si je veux que ce cauchemar s'arrête. Ça ne lui a pas suffit que je paye sa caution et l'empêche d'aller en prison, je dois aussi la supporter? Je savais que c'était une mauvaise idée de la sortir de là.

Moi je voulais la laisser avec Dani, dans cette minuscule cellule. Peut-être qu'à force de rester ensemble, ils auraient fini par se taper dessus. Et tout le monde aurait eu la paix. C'est Jess qui a insisté! Prochaine fois, je la laisse avec la police des frontières.

-Angi....,elle se permet de m'appeler. Viens chercher!

Oh...

-Tu me prends pour un chien? je lance une fois près d'elle.

Je lui donne une claque qu'elle sent bien passer. Mais ça n'a pas l'effet escompté. Elle explose de rire. Ça me donne envie de lui en donner une seconde.

-On s'énerve, Angi? Oh...

Elle se moque ouvertement de moi.

—Ecoute, elle débute en dépliant le papier, je ne suis pas venu pour que tu me baise. Je veux juste que tu me signe ça!

-Un chèque?! je m'étonne.

Je m'approche et lis le montant. C'est à mon tour d'exploser de rire.

-Tu crois vraiment que je vais signer ça?

Ça en est trop. Je n'arriva pas à contrôler ma colère, saisi son cou d'une main et la place sur le bureau.

-Un demi million?! T'as pété un câble?!

Je ne sais pas si elle ne ne veut pas répondre ou ne peut pas. Mais ça n'a aucune importance. Je crois que si j'entends encore sa voix...je vais...l'étrangler pour de bon. Mais la bête est tenace.

-Ce n'était pas une demande...j'espère que tu as un stylo.

-Tu as un sacré culot, Jena! Venir dans mon bureau, me faire chanter? Et contre quoi, on peut bien savoir?

Je me penche vers elle.

-Qu'est-ce qui pourrait bien me faire signer cette blague?

Je sens sa gorge luter pour trouver de l'air et ça me donne encore envie de la serrer plus fort.

-La fac...,elle tente de parler.

-Quoi la fac?

-Tu penses qu'elle va te défendre...en apprenant que tu te tape l'une de tes étudiantes ?

C'est une blague?! Putain, dites-moi qu'il y a une caméra cachée! Ne me dites pas qu'elle a fait tout ce chemin depuis son trou à rat pour me dir ça! Je ne peux qu'en rire.

-C'est tout ce que t'as? À ce stade, tu me ferrais presque pitié.

-J'ai des preuves...de...de...

-Oh que j'ai peur...

Je la lâche et me redresse. Je perds mon temps, là! Et elle s'énerve d'un coup.

-C'est tout ce que ça te fais? Tu risque de la perdre et c'est...tout ce que ça te fais?

-De quoi tu parles?

Je pose mes mains violemment sur le bureau et elle sursaute.

-Jena,Jena,Jena..., je débute en rencontrant ses yeux. La perdre?!

Un rire m'échappe.

-L'administration...la fac...les profs...les étudiants...Ils peuvent tous aller se faire foutre! Et toi aussi! Ton idiote de mère aussi, par la même occasion!

-Mais...

-Personne ne m'empêchera de voir ma princesse.

-Si j'étais toi, je n'en serais pas aussi sur.

Elle me menace alors qu'elle n'arrive même pas à parler sans beuger. Mais bon, autant en finir.

-Je t'en empêcherais! elle lance dans une dernière tentative.

-Essaye! je murmure au creux de son oreille. Tu vas comprendre pourquoi mon second prénom est Seth!

Puis je fais demi-tour et quitte la pièce. Après ce lot de bêtises, j'ai besoin d'un autre cappuccino !

Que j'ai aimé écrire ce chapitre. J'ai eu un coup de chaud 🫠🖤 Angel ou Seth, ce mec aura ma peau!

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