Chapitre 45: Angel
Mais je n'avais pas prévu cette excitation montant en moi. La vérité est que j'ai autant envie d'elle, qu'elle de moi. Je voudrais la prendre là...ici...tout de suite. Sentir le doux parfum de sa peau et en embrasser la moindre particule. Mais tout ça n'aurait servi a rien. Je dois résister.
C'est la triste vérité que tous les dominants nient jusqu'au bout. Au fond, nous ne sommes pas plus patient que nos soumises rebelles. C'est pour ça que j'y vais doucement avec elle. On peut penser que je la bouscule énormément ce soir. Mais c'est faux. La plus part des gens n'ont pas idée des sombres profondeurs de cette pratique. Jusqu'où elle peut aller. D'où l'utilité du mot d'urgence et de règles défini.
C'est tout à fait normal d'avoir des limites. Même les Dom en ont! Et ils ne faut pas avoir peur de les dire clairement. Comme d'utiliser le mot d'urgence. Je sais que Jess n'est pas décidé à abdiquer, mais je vois bien qu'elle est épuisée et confuse. Voilà pourquoi j'ai changé l'excercice.
Le plan original était de la balader, en laisse, dans le jardin. À quatre pattes, évidemment. Je l'ai déjà fais avec d'autres soumises plus expérimenté. J'en ai même baladé certaines en public. Une forme assez...sensible d'humiliation publique. Mais, ça, c'est hors de question avec ma princesse. Je ne veux que personne d'autre ne voit ce beau corps!
Donc, il faut l'occuper autrement. Je retire ma jambe et elle se redresse légèrement, essoufflé.
-Écarte les jambes, princesse!
Elle s'exécute. Je dois avouer que je suis impressionné par son obéissance, ce soir. Ça mérite bien cette récompense. Jouir est une récompense dans ce milieu et, je peux vous assurer qu'en être privé est une torture sans nom. Toute cette fièvre entre vos jambes qui se bloque d'un coup...un vrai supplice.
Un supplice qu'elle ne connaîtra pas aujourd'hui. Elle a été sage et docile. Donc je me penche et pose mes mains sur ses cuisses. Puis je les agrippe et les tire, coup-sec, vers moi. Elle sursaute légèrement mais se laisse faire. Elle relève les yeux et croise mes pupilles. Mais elle redescend vite le regard, quand j'attrape sa combinaison, entre ses jambes.
-Tu n'auras pas besoin de ça...
Je la déchire.
Je remarque, avec joie, qu'elle a portée une petite culotte noire, comme je l'ai demandé. Décidément, c'est presque un sans faute. Et je peux entrevoir ses lèvres m'accueillir, telle une rose s'ouvrant au printemps.
Et j'aimerais fondre sur elle...
J'aimerais m'y perdre....
J'aimerais en extraire chaque goutte, jusqu'à ce que son parfum s'imprègne sur ma langue à jamais.
J'aimerais marquer ce corps de déesse de mes empreintes.
Les enfoncer si profonds...à en tatouer son âme.
Afin qu'ils sachent tous qu'elle m'appartient.
Qu'aucun autre ne connaisse cette folie s'emparant de moi, chaque fois qu'elle susurre mon nom.
« Angel »
Et qu'elle n'en gémisse aucun autre! Même si je dois rester aussi faible, face à ses larmes.
-Ce que je t'ai dis plus tôt...Je n'en pensais pas un mot.
Elle sourit.
-Je voulais te montrer à quoi l'humiliation pouvait ressembler. Quant à ta sœur...parler d'elle nécessite un temps trop précieux, pour le perdre sur elle!
J'ai l'impression qu'elle est d'accord. Du moins, c'est ce que son rire laisse présager.
-Tu es...importante à mes yeux, princesse.
Je caresse sa joue et elle ferme les yeux.
-Je n'aime pas être cru avec toi. Tu as besoin de douceur...
Elle hoche la tête, les yeux toujours fermé.
-...mais là j'ai besoin que tu me montre comment tu prends soin de ta belle chatte...
Elle les ouvre, le regard rempli de désir.
-Tu peux faire ça pour moi? Pour me faire plaisir?
-Oui, monsieur.
Tout ce que j'avais besoin d'entendre. Je vois ses doigts descendre sur son corps. Et j'ai envie de les remplacer par les miens. Je trouve qu'elle le fait d'une lenteur mortelle. Mais son regard aguicheur m'indique que c'est volontaire.
-Tu veux jouer, princesse?
Un rire m'échappe.
-Je ne suis pas sûr que tu sois de taille!
-Vraiment, Monsieur ?
Et moi qui la plaignait plus tôt. Elle a l'air étrangement bien.
-On devrait peut-être retourner à l'humiliation pour te remettre les idées en place.
-Peut-être...mais si vous le faites et que, par malheur, j'utilise mon mot d'urgence, ce sera très dommage...
Elle se rapproche de moi et finit entre mes jambes. Je trouve son regard trop plein d'assurance.
-...et vous ne pourrez pas me voir me toucher, monsieur.
Je souris, malgré moi. Et je ne retiens plus mes rires. Elle a du culot! L'élève aurait-elle dépassé le prof? Pas encore mais...il y a des progrès encourageants. Même si la discipline est bancale! Qu'est-ce que je peux faire? Je suis faible devant ces grands yeux bruns.
-Je vous veux en moi, Monsieur. Je ferais n'importe quoi pour le mériter.
-Tu n'es plus très silencieuse, princesse.
Elle baisse le regard, lorsque je contracte la mâchoire. Mais je ne suis pas énervé. Je tapote le canapé.
-Approche!
Elle se lève et s'assoit entre mes jambes. Elle a beau me faire dos, je sens les battements de son cœur accélérer. Encore plus quand je remets des mèches rebelles derrière son oreille. Ça fait frétiller sa peau.
-Cette chatte insolente à besoin d'une petite leçon. Tu ne pense pas?
-Si, monsieur.
Je plaque ma main contre la sienne et la rapproche de son intimité. Je ne glisse pas ses doigts dans sa culotte, mais des petits cercles à la surface. Et c'est largement suffisant. Elle entrouve les lèvres, comme si l'air de la pièce ne suffisait plus.
-Angel...
-Tu as l'impression qu'il n'y a plus d'air?
Elle hoche la tête.
-C'est normal, princesse. Tu l'absorbe avec ta beauté.
Elle retient un sourire. Mais impossible de se concentrer sur mes paroles tout de suite. Elle tente de changer le rythme de mes mouvements, sûrement excité par mon érection cognant contre ses hanches. Mais je refuse. On le ferra à ma manière, comme on l'a toujours fais. Je me rapproche de son oreille et elle se cambre.
-Je t'avais dis que tu n'étais pas de taille, princesse.
-S'il vous plaît monsieur...
C'est si agréable.
- Encore une fois!
Elle tourne légèrement la tête et plonge son regard dans le mien.
-S'il vous plaît monsieur.
Bordel, qu'elle est sexy quand elle suppli! J'accélère légèrement. Mais ça ne me suffit pas. Alors je fini par déchirer aussi sa petite culotte et laisse un filet de salive atterri sur son intimité. Puis je reprends mes mouvements mais, cette fois, de plus en plus vite.
-Reste droite, princesse!
Mais c'est presque mission impossible. Elle qui a été si docile toute la soirée, arrive au bout. Elle gigote sans arrêt. Je devrais arrêter et peut-être la priver d'orgasme. Mais, à vrai dire, je suis aussi épuisé. Je serais plus strict demain. Là, je veux juste qu'elle arrive au bout et aille dormir. Mais son corps épuisé fait de la résistance.
Donc je pose ma main libre sur son téton et commence à le titiller. La réaction est instantané. Son corps se cambre encore plus sous mes caresses. Elle est si sensible. C'est si fascinant. Je pourrais passer des heures à étudier ce corps...
Mais je n'ai pas autant de temps ce soir. Elle comme moi. Il nous reste encore une session et enfin on pourra avoir ce repos bien mérité. Évidemment, je suis soulagé quand elle jouis enfin. Sentir ses ongles s'enfoncer dans ma chair est une sensation comme nul autre. Comme celle de sentir son corps essoufflé s'effondrer sur mon torse.
Assez pour m'exciter encore plus. La pénétrer va être un pur plaisir. Mais je ne suis pas sûr qu'elle tienne la dernière session. Ses paupières se ferment déjà.
-On s'arrête là, princesse.
Elle bondit presque, prête à protester. Et c'est repartie.
-Je peux tenir!
-Non. Fin de la discussion. On a un vol à prendre demain. Je te ramène à Paris. Tu dois dormir. Et moi aussi.
-Je...je peux y arriver!
Qu'est-ce qu'elle essaye de prouver? Elle est clairement arrivée au bout. Elle est épuisée et je suis sur qu'il faudra la porter jusqu'à la chambre. Quoique...
-On va dormir sur le canapé.
-Non!
-Non?!
Elle se redresse et me fait face.
-Je veux cette dernière session!
Sérieusement ?
-Pourquoi?
-Je veux que tu me pardonne.
-C'est tout?
Elle hoche la tête.
-Ok. Tu as gagné!
J'ai beau lutter contre le sommeil, je peux voir ce large sourire se dessiner sur ses lèvres.
-Vraiment?
-Oui. Félicitations ! Maintenant viens dormir, je lance sur un ton plus dur.
Et elle s'exécute enfin, toute pétillante. Je déplie le canapé-lit et récupère la couverture en dessous. Elle est plus petite que je le pensais. Pas assez pour deux! Donc je la passe sur son corps.
-Et toi? elle s'inquiète
-J'ai chaud...
Elle n'a pas l'air convaincu mais ça n'a pas d'importance. Je la serre dans mes bras. Son corps me tiendra chaud.
Voilà ça c'est mon Angel😊❤️
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