Chapitre 44: Angel
Vous trouverez une surprise dans les commentaires : un lien sur lequel je vous conseil de cliquer dessus. Vous ne le regretterez pas. C'est pour vous, pour célébrer mon anniversaire❤️
Pièce trois: la salle d'humiliation
...
J'adore lire l'incompréhension sur son visage. Vu qu'elle est novice en BDSM c'est vraiment facile de la déconcerter. Et aussi, je dois l'avouer, très amusant. La moindre chose réveille cette goutte d'excitation dans son regard. Tel une gamine devant un nouveau jouet. Sauf que dans cette nouvelle pièce aux murs rouge, elle a intérêt à retenir ses émotions et se concentrer sur mes ordres.
Je lui ai demandé de se changer. Elle l'a fait. Une combinaison noire, un corset noir,cintré et des protèges genoux couvrent à présent son beau corps. Si seulement elle pouvait se voir à travers mes yeux, elle en resterait bouche-bée, comme moi. C'est si jouissif de la voir assise sur ses talons, le regard baissé et les mains délicatement posées sur ses cuisses.
Je passe derrière elle et lui donne un coup avec le morceau de cuir.
-Dos droit!
Elle s'exécute. Bordel, on a fait du chemin! Et heureusement! Le prochain exercice va nécessité une grande dextérité et une attention impeccable. Je passe ma main sur ses cheveux rebelles et les caresse. J'aime bien leur contact mais j'ai dû les lui attacher. Ils risqueraient de la gêner.
-Tu vas être une gentille fille, n'est-ce pas princesse?
-Oui, monsieur.
-Bien.
Puis je la contourne et m'assois sur l'immense canapé rouge. Je la vois lentement relever les yeux. Il reste encore un peu de travail sur la discipline. Surtout qu'elle se pense discrète. Oh ce n'est pas le cas, princesse. Je sens tes pupilles bouger a des kilomètres, avant même qu'elles ne se posent sur moi. Comme le premier jour...
-Ici!
Je tapote le cuir du mobilier, entre mes jambes écartées et elle avance à quatre pattes. D'où les protège genoux. Je veux éviter qu'elle se blesse. La soirée va être épuisante. Ce serait dommage de devoir écourter notre session de jeu pour une blessure. Même si je ne suis pas sûr de pouvoir compter sur elle pour me dire qu'elle a mal. Je l'intimide mais je vois toujours cette petite appréhension dans son regard.
Elle a toujours peur de me vexer et que je m'en aille en un claquement de doigt. Voilà pourquoi je garde toujours un œil sur elle. Je préfère m'assurer moi-même qu'elle va bien. D'ailleurs, heureusement que j'ai de la famille dans la police italienne. Un cousin prévoyant qui a jugé bon de m'appeler. Il a trouvé mon numéro dans son téléphone et a pensé que c'était la chose à faire.
Un coup de pouce pour lequel je lui suis redevable. Mais ça en valait clairement la peine. Ça aurait été dommage que ce joli petit cul dorme dans une cellule froide. Non, je préfère le réchauffer à coups de fouets. Mais chaque chose en son temps.
Lorsqu'elle arrive entre mes jambes, je lui caresse de nouveau la tête. Elle ferme les yeux, sans se douter une seconde de ce qui arrive.
-Tu te rappelles de ce que je t'ai dis au poste de police, princesse?
Elle hoche la tête.
-Redit-le!
Elle a un moment d'hésitation, plus préoccupée par mes mains qui s'agitent. Et par le collier noir en cuir que je lui met autour du cou. Pourtant, elle finit par entrouvrir les lèvres.
-Vous avez dit que vous...me baiseriez comme une chienne.
-Hum. C'est à peu près ça. Quoi d'autre?
J'ajoute une laisse noire au collier.
-Que...j'agissais comme une chienne à suivre ma sœur...et...
Un léger coup sec sur la laisse et je la tire vers moi. Plongeant son regard apeuré dans mes grands yeux bleus. Elle n'est plus qu'à quelques centimètres de mon visage, assez pour voir la fureur qui m'empare. Rien que de penser à sa catastrophe de sœur, m'irrite au plus haut point.
-Tu n'es pas la boniche de Jena...tu es ma chienne, princesse. J'ai léché chaque centimètre de ton corps, comme je le voulais, maintenant tu m'appartiens!
Malgré son regard perdue, je vois bien l'excitation montée petit à petit. Et elle hoche doucement la tête.
-Tu as désobéis à mes ordres parce que tu es une petite chienne bien trop excitée.
Une petite claque sur la joue et elle bondit presque.
-Tu avais besoin de sentir tes maigres doigts te pénétrer mais ils n'arriveront jamais à te baiser correctement....comme moi. Tu vois ce bureau? je lance en pointant l'autre partie de la pièce.
Elle hoche la tête. Et je me penche encore plus. Jusqu'à sentir mon souffle rebondit sur la peau de son cou.
-C'est là que je te prendrais, quand tu auras été sage. C'est bien ça que tu veux? Que je baise comme la salope que tu es?
Je peux voir qu'elle se retient. Les larmes ne perlent pas encore mais elle est inquiète. C'est un jeu mais c'est à elle de s'en rendre compte. Elle m'a laissé carte blanche, lorsqu'elle a signée ce contrat, parce qu'elle voulait tout découvrir. C'est ce qu'on fait! Pour savoir ce qu'on garde et ce qu'on jette.
Mais je ne vais pas clarifier la situation. Ça m'amuse de la voir aussi paniquée. Et pour le moment, elle tient le coup. Donc je me lève. Plus vite on finira, plus vite on pourra passer à la suite. Elle l'a aussi compris! Mais, quand je me mets debout, elle tente aussi de se redresser.
-À quatre pattes, princesse! Je ne me répéterais pas!
Elle s'exécute, confuse, et je commence à marcher. J'avance vite vers la porte, sans me soucier qu'elle arrive à suivre ou pas. Je me contente de tirer sur la laisse. Jusqu'à sortir de la pièce. Puis je referme la porte et continu ma marche. Sauf que je sens une légèreté résistance. Je me retourne et voit le problème. Elle s'est figée.
-Quelqu'un pourrait..., elle glisse en tremblant.
Je tire sur la laisse et elle se tait.
-Le seul mot que je te permets est ton mot d'urgence, c'est compris?
Mais j'ai l'impression de la perdre.
-Regarde-moi!
Elle s'exécute. Je décide de calmer le ton. Je n'ai pas envie qu'elle refasse une crise d'angoisse. Ça fait longtemps qu'elle n'en a pas fait.
-Ne me quitte pas des yeux et tout ira bien. Ok?
Elle hoche la tête.
-Approche...
Elle accours, ce qui me réchauffe un peu la poitrine. Je me penche et pose un baiser sur son front. Elle sourit...enfin. Mais il est temps de reprendre les choses sérieuses.
-Je vais prendre l'ascenseur, je la préviens. Toi, les escaliers. Tu a intérêt à être au salon principal avant moi, à quatre pattes devant le canapé.
Elle hoche la tête.
-Oh et...si l'envie te prenait de tricher, en te redressant, je vérifierais les caméras. Le nombre de coups de fouets sera proportionnel aux nombre de marches sur lesquelles tu n'auras pas suivi les ordres. Compris?
Puis j'entre dans l'ascenseur et l'abandonne là. Elle reste figée un moment. Pourtant le temps file. Elle ferait mieux de se mettre au boulot. Je risque d'arriver avant elle, à ce rythme. Finalement, j'aurais dû prendre un martinet.
Mais, à ma surprise, je la retrouve près du canapé. Elle souffle sur ses mains douloureuses. On voit qu'elle a bien galéré à descendre ces marches. C'est un bon début. Je m'avance, satisfait, et m'assois confortablement sur ce beau canapé.
-Tu peux te lever maintenant.
Elle se redresse.
-Ramène-moi du vin et un paquet de chips.
Un moment de doute.
-Tout de suite!
Elle s'exécute et revient avec ma commande. Elle me tend la bouteille mais je l'arrête.
-Sers-moi !
Elle écarquille les yeux. Je savais que l'exercice serait un challenge. Pourtant, les premières gouttes commencent à couler dans le verre. Puis elle me le tend. Je le récupère et l'aval cul-sec. Et je récupère le paquet de chips.
-Assise, devant moi!
En un claquement de doigt elle est en position.
-Bien.
J'ouvre délicatement le paquet et plonge ma main à l'intérieur. Elle en ressort, pleine.
-Tu as faim, princesse?
Elle hoche la tête.
-J'ai besoin de t'entendre!
-Oui, monsieur.
Je lui tend ma paume rempli et elle avance. Mais dès qu'elle commence à avancer, j'écrase les chips en fins morceaux et les jette au sol. Elle s'arrête.
-Mange!
Vous saurez que le BDSM n'est pas toujours sexuels. Certaines fois, il faut travailler d'autres capacités comme la discipline. Et ça, elle en a cruellement besoin!
-Je veux voir ce sol briller!
Et, à ma surprise, elle s'exécute. C'est si excitant de la voir autant à l'écoute et si attentive. Peut-être qu'elle va la mérité cette récompense, en fin de compte. Sa langue s'abat sur le petit tas et mon esprit divague. Et j'ai de quoi rendre tout ça encore plus excitant. Je pose ma jambe sur sa tête, la forçant à rester près du sol.
-Quand je retirerais cette jambe, je veux que tu te déshabille, princesse. Voilà ce qui va se passer. Je vais t'observer...tu vas te toucher. Je te parlerais, tout le long. Et toi...toi tu vas être une bonne fille.
Ses pupilles brillent.
-Une bonne fille, je répète d'une voix suave. Compris?
Je rappelle qu'Angel ne pense pas ce qu'il dit. Il est cru car c'est le but de l'humiliation au BDSM. Sinon, n'oubliez pas votre surprise❤️❤️❤️❤️
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