Chapitre 40
Elle répond à mon embrassade. Angel a de la chance d'avoir une mère aussi douce et gentille. Ça se voit qu'elle est le genre de personne sur laquelle on peut compter. Elle est si attentionné et son contact si aggreable, que l'enlace de longues minutes. Je n'ai pas envie de bouger, juste de rester un peu là. Je sens sa main me caresser le dos et je pourrais presque en pleurer.
-Écoute, il y a une raison pour laquelle tu t'es retrouvée en Italie, malgré que tu ai été saoule, elle débute. Tu aurais pu aller n'importe où mais tu es venue ici. Nos cœurs parlent plus fort après deux magaritas.
Je souris contre sa peau.
-Tu n'as pas besoin de me la dire, à moi. Mais tu devrais lui dire. La punition ne le réconfortera pas...tes mots, si! C'est le meilleur conseil que je puisse te donner.
-Mais je ne suis pas doué avec les mots.
-Personne ne l'est!
Elle me prend par les épaules et me force à lui faire face. Puis elle me sourit, tristement. Malgré qu'elle tente de garder un visage neutre et de cacher ses émotions. Elle me rappelle tellement Angel dans sa manière de parler, de garder tout sur elle et de savoir me rassurer.
Ils doivent savoir que j'en ai sacrément besoin. Parce que, même si c'est dur pour moi de l'avouer, j'ai aussi des moments durs. J'ai des moments de faiblesses, où c'est dur de rester forte, la tête droite. Comme tout le monde. Mais ma famille a tellement pris l'habitude de me voir forte qu'il ne voit pas mes blessures. Ils ne voient pas ces yeux devenir rouges...ses joues se remplir de larmes et ce coeur se briser.
Mais quand je suis avec Angel, j'ai l'impression d'avoir une pause. D'enfin respirer. Je me sens libre, heureuse et...désirée. Je me sens bien et à ma place.
-J'ai besoin de lui. Je n'avais jamais senti ça avec personne, avant.
On n'est plus au point d'être timide. J'ai envie de crier au monde que j'appartiens à cet homme, si ça peut le garder près de moi. Je veux ces iris sombres constamment sur mon corps.
-Dis-lui comme ça te viens, elle conclut. Vas-y!
-Maintenant ? Mais il doit dormir.
Elle relâche mes épaule et vérifie sa montre.
-Il est 3 heures. Il est réveillé!
-Comment vous le savez?
-Il se lève toujours pour se servir un verre d'eau. Puis il prend une bonne demi heure à se rendormir. Ce garçon est réglé comme une horloge!
Elle le connaît si bien et ça m'amuse.
-Allez, file! elle me motive.
Mais je ne suis pas aussi optimiste qu'elle.
-Et s'il ne veut pas me parler?
-Il le fera! Son cœur sait ce qu'il veut et, contrairement à toi, il l'écoute.
Je souris, un peu plus rassuré.
-Dites Sophia, pourquoi vous acceptez de m'aider?
-Je t'aime bien, elle répond sans la moindre hésitation. Tu le fais sourire.
Je m'empresse de quitter la chambre avant que mon large sourire ne me trahisse. Je suis bien trop gêné pour rester avec elle. A la place, je traverse le long couloir. J'ai pu remarquer qu'il y avait trois salon dans cette maison. Un à chaque étage et un au rez-de-chaussée. Il pourrait être dans n'importe lequel. Pourtant, il n'y a qu'une seule cuisine. Sophia a bien parlé d'un verre, d'eau non?
Donc je passe devant l'ascenseur et et rejoins le deuxième salon. Il est évidement plongé dans le noir mais une petite lumière provient de la télé. Je me rapproche et le trouve bien allongé sur le canapé. Il dort si paisiblement que je ne veux pas le réveiller. A la place, je m'assois sur la table basse et le regarder un moment.
Ses lèvres peuvent être si belles quand elles ne me grondent pas. Et sa mâchoire, quand elle ne se crispe pas. Il porte bien mieux son nom quand il dort. Angel...un beau nom pour un demon à la voix suave. Je pourrais le regarder des heures, sans bouger mais sa mère a bien dit qu'il n'arrivait pas à s'endormir vite. Donc il est à moitié réveillé. Tant mieux! Nous devons avoir une petite discussion.
Je me relève et le tapote doucement.
-Angel...
-Hum, il répond sans ouvrir les yeux.
-Il faut qu'on parle.
-Demain!
Il fait exprès d'être aussi frustrant?
-Je veux parler maintenant!
Mais il ne répond pas. Ça commence à m'énerver. Il n'est pas sensé me donner de l'attention chaque fois que j'en ai besoin? Si! Donc je me penche près de son oreille et crie son nom.
-Angel!
Il ne bouge pas d'un cil. Pourtant, j'ai crié assez fort pour réveiller tout le voisinage. Je peux entendre certains lancer des jurons en italien, d'ici. Mais il s'en remettront.
-Tu la veux vraiment cette punition, à ce que je vois...
La menace me refroidit. Mais je dois aller jusqu'au bout.
-Pourquoi tu n'es pas dans le lit avec moi, Angel?
-Je préféré rester ici.
-Je peux rester avec toi? J'ai fais un cauchemar atroce.
Oh vraiment?
-Non.
Sa réponse est aussi glaciale que la température extérieure.
-S'il te plaît...
Aucune réponse. Je crois que j'ai touché le fond, à présent. Je ferais mieux de ramasser le peu de dignité qu'il me reste et de retourner me coucher. La réconciliation ne sera pour ce soir! Voir pas pour cette année. J'aurais de la chance s'il m'adresse la parole en cours. Pourtant, je ne veux pas de ça. Je ne veux pas qu'il me traite comme n'importe laquelle de ses élèves. Je veux rester spéciale.
Heureusement, en m'en allant, je sens une main agripper mon grand t-shirt. Mais il me laisse à peine le temps de me retourner. Il me tire si fort que je fini allongé sur lui, face à son visage. Et quand ses paupières s'ouvrent, je me fige. Il plonge son regard ténébreux dans le mien et ma peau réagit. Je sens mes tétons durcir et mes poils s'hérisser. La solution: changer de sujet.
-C'est toi qui m'a changé?
-Hum.
-Tu m'as mis le tampon aussi?
Il sourit.
-Apres t'avoir laver.
-Pourquoi tu aimes autant prendre soin de moi? C'est...dingue!
-Parce que tu oublie de le faire.
-Je ne le fais pas exprès. Je dois prendre soin de ma mère, de ma sœur...
-Et toi? Quand est-ce que tu prends soin de toi?
Je me tais un moment, sans vraiment savoir quoi répondre.
-Je veux que tu sois honnête avec moi, princesse. Pour une fois!
-Ok. La vérité c'est que...je ne sais pas comment faire. Mais....j'aime que tu prenne soin de moi.
Il sourit.
-Quoi d'autre?
Il en veux plus?!
-Je...je me suis soûlé parce que j'avais besoin d'oublier.
-D'oublier quoi?
-Toi! J'avais besoin de t'oublier. De penser à autre chose.
-Je te manquais?
Je baisse la tête mais mon sourire me trahis. Je le sens se pencher vers moi et rapprocher ses lèvres des miennes.
-Tu aurais dû me le dire.
-Je ne pouvais pas! Tu te serais moqué de moi et je me serrai senti...humiliée.
-Oh mais t'humilier est mon rôle, princesse.
Je relève la tête. Son petit sourire s'est effacé.
-Tu es toujours énervé contre moi?
-À ton avis?
-Je...
Puis il saisi mes hanches et me retourne si vite que j'ai à peine le temps de protester. Il se retrouve au dessus de moi, yeux dans les yeux. Et je sens déjà mes jambes me lâcher. Bordel! J'ai beau voir cet homme tous les jours, il trouve le moyen d'être plus sexy de jour en jour.
Il saisi mes poignets d'une main et les plaque au dessus de ma tête. Je me laisse faire car j'aime être à sa merci. Surtout, ses lèvres laissent une série de baisers dans mon cou et font vibrer mon corps entier. Pendant que sa deuxième main s'enroule autour de mon cou et le serre.
-Tu imagine ce que j'ai ressenti en recevant cet appel?
-Je sais...
-Chut...
Il passe sa langue sur mes lèvres et réveille mes sens.
-Je finirais toujours par savoir ce que tu fais, princesse. Je te surveille!
-Je suis sur que c'est illégal...
Je me rapproche pour l'embrasser mais il recule légèrement.
-Tu pense vraiment avoir mérité ce cadeau?
Il n'a pas tord.
-Qu'est-ce que tu vas faire de moi, Angel?
Il sourit.
-Je ne sais pas. Tu as une idée?
Je me sens gêné d'en parler. Mais il faut bien amener le sujet d'une manière ou d'une autre.
-Ta mère m'a parlé d'une chambre rouge...
Son sourire s'élargit, alors qu'il plonge dans mon cou. Il y reste, sans bouger pendant une seconde. Seuls ses doigts se serrent plus fort sur mon cou sans défense. Mais ça suffit largement pour m'exciter. Je sens cette douce fièvre posséder mon corps et ma petit culotte devenir plus humide.
-C'est bien ce que tu veux?
-Oui, Angel!
-Redis-le!
-Baise-moi, s'il te plaît!
Il voit dans mon regard que je le pense.
-Je n'en peux plus d'attendre. Je veux te sentir en moi. Même si je dois passer par cette chambre rouge. Baise-moi!
Il ne prononce pas le moindre mot et se relève, à mon grand regret. J'aimais bien sentir son érection caresser ma jambe. Mais je retrouve le sourire quand il me soulève et me pose sur son épaule. J'ai les fesses en l'air mais ce n'est pas grave. Elles vont bientôt se faire fouetter!
-Une petite punition ne te fera pas de mal, principessa. Et quand j'aurais fini, tu ne marchera pas pendant une semaine!
Et c'est partie pour la punition légendaire. Prévoyez du popcorn et de l'eau. Vous allez en avoir besoin!
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