Chapitre 15
-Merde, je n'ai jamais autant voulu être possédé par un homme.
Ça m'a échappé. Je me dégage, aussi gêné que possible. J'ai juste envie de ramasser mes affaires et de fuir. Mais il ne me charrie pas. Il me soulève et se met à marcher sans que son regard ne quitte le mien.
-Où tu vas? j'ose demander
-Dans la chambre.
-Oh....
Il traverse un couloir rempli de tableaux. Je passe mes bras autour de son cou pour ne pas tomber. Quand nous arrivons dans la chambre, il le pose sur le lit et retourne fermer la porte. Ma grande, c'est le moment qu'on attendait. Il va falloir assurer. Je décide de prendre les devants.
-Euh...je dois me mettre à genoux...Monsieur?
Il se tourne vers moi. Un petit sourire malicieux apparaît sur ses lèvres.
-Non ! Pas ce soir. Avant d'être ma soumise, tu dois connaître plus de choses et signer un contrat de consentement. On doit en discuter!
Je suis déçu. Il le remarque et vient s'assoir près de moi.
-Donc...tu ne vas pas me toucher?
-Je n'ai pas dis ça, princesse.
J'adore entendre ce mot. C'est comme s'il avait le pouvoir d'intensifier mon désir. Il sait bien qu'il ne me laisse pas indifférent. Je ne peux pas m'empêcher de mordiller ma lèvre inférieure en pensant à toutes les choses qu'il va me faire. Pour une fois, je ne sens pas la moindre peur ou la moindre appréhension. Je veux le sentir en moi. C'est pour ça que je suis ici . Je sais que je peux m'en aller à n'importe quel moment. Mais je n'ai pas l'intention de bouger d'un centimètre.
–Je veux voir de quoi tu es capable.
Il sourit
–Tu en es sur ?
Il fait glisser son pouce et me force à relâcher ma lèvre.
–Tu sais... je ne veux pas te faire peur. Je pense qu'on devrait commencer doucement
–Je ne suis pas d'accord !
–tu n'es pas prête !
–Ce n'est pas toi d'en décider.
Je lis un peu d'appréhension dans son regard mais il ne devrait pas en avoir.
–tu voulais que je sois ta insoumise. J'ai accepté. Du moins je veux bien essayer. Mais comment je vais savoir que ça me plaît si tu ne me montres rien ?
Il prend un long moment pour réfléchir, ce qui semble être des heures. Mais j'exagère sûrement. Il finit par comprendre que j'ai raison. Je ne peux pas signer ce fameux contrat ou même en discuter si je ne sais pas de quoi il parle. Et pour ça, il faut qu'il m'initie. Je veux qu'il me montre.
–très bien mais on va y aller doucement. Et à ma façon.
–je n'en attendais pas moins.
–crois-moi. Ton petit sourire va s'effacer.
Et je regrette instantanément de l'avoir provoqué . Je me vois déjà hospitalisée, sous oxygène. Tu exagères, il veut juste déchirer ta chatte. Merci conscience . Tu es toujours là pour me rassurer.
–debout !
L'ordre est clair. Je me lève.
–rappelle-toi que c'est toi qui l'as demandé.
–oui.
–bien.
Puis il me laisse debout comme un piqué au centre de la pièce et avance le dressing. Je l'entends ouvrir les tiroirs et fouiller pendant une bonne dizaine de minutes. Puis il revient avec une petite tenue si fine et transparente que je manque de m'étouffer avec ma propre salive. Mon dieu, mes ancêtres doivent être en train de me maudire. Deux siècles à lutter contre l'esclavagisme pour que je serve des chienne à un demi-dieu super sexy. Ils comprendront, me rassure ma conscience. Ils comprendront ce n'est qu'un petit sacrifice pour passer la meilleure nuit de toute ta vie.
–vous voulez que je me déshabille Monsieur ? Je demande timidement.
–pas la peine.
Puis, sans quitter mon regard, il déchire mon T-shirt pour je savais que ces muscles n'étaient pas en plastique mais quand même. Bordel, que c'est sexy ! Pourquoi cet homme à cet effet sur moi ? C'est irréel. Pourquoi les choses malsaines sont les plus délicieuses ? Il ne faut pas céder au diable mais mon dieu qu'il est sexy. Et puis Lucifer était bien le préféré de Dieu pour une bonne raison. Bordel que lui aussi était sexy.
–à quoi tu penses Jessica ?
Je panique
–à la météo.
Il se retient de rire.
–c'est dommage, il glisse en se rapprochant de mon oreille, tu devrais plutôt penser à ce que je vais te faire. C'est beaucoup plus excitant !
Mamamia ! Au final, ce n'est pas plus mal que je doive me changer, parce que ma petite culotte n'est pas assez étanche pour résister aux paroles suaves de ce démon. Mon corps non plus.
–maintenant tu peux te déshabiller.
Je m'exécute, retire les lambeaux de mon T-shirt puis mon pantalon et me retrouve en petite culotte devant lui. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans cette tenue mais avec lui ses différents. Il est beaucoup trop intimidant. Quand je termine, je remarque qu'il est à présent assis sur le lit et qu'il me fixe. Je pourrais jurer ses pupilles polaires ont pris une teinte plus sombre. Elles sont remplies de désirs et je n'arrive pas à les affronter. Donc je baisse les yeux.
–tu prends de bonnes habitudes, il me taquine.
–merci, je...
–bordel, que tu es sexy...
Je me sens faible, je me sens vulnérable.
–Maintenant tu peux te déshabiller.
Je récupère la petite tenue mais j'ai comme un petit souci.
–tu peux te retourner ?
–pourquoi ?
–tu m'intimides, je confesse.
–tu ne devrais pas princesse. Surtout quand on sait ce qu'on va faire.
Il marque un point donc, malgré son regard intense, je commence à dégrafer mon soutien-gorge. Mais seins se libèrent et mes tétons durcis pointent. Je le regarde et la bosse dans son pantalon grossis de plus belle. C'est encore plus excitant.
–ne sois pas pressé princesse. Elle sera bientôt au chaud entre tes lèvres.
J'essaie de contrôler ma respiration et continue de me déshabiller. Mais cette fois, je ne détourne pas le regard. Et quand ma culotte touche le sol, mes yeux sont plongées dans les siens. Il n'a pas besoin de baisser le regard sur mon intimité. Rien que de savoir que je suis totalement nue et à sa merci lui suffit amplement. Je le vois dans son regard. Il jubile . Puis j'enfile la petite tenue qu'il m'a attendue. Toute en dentelle noire, elle met bien en avant ma taille même si elle ne cache pas grand chose de mon corps doré. J'enfile tout . Même la paire de jarretières. Puis, je reste figée devant lui à attendre ses prochains ordres. Enfin il se lève et vient si près de moi que ma peau frétille.
–il ne manque plus qu'une chose à présent
Je remarque enfin qu'il tient entre ses doigts une espèce de boule noire avec deux attaches en cuir.
–ça s'appelle un bâillon, il précise. Ouvre la bouche !
Puis il me la glisse entre les lèvres. J'essaie de lui dire qu'elle est beaucoup trop grosse pour entrer mais il ne m'entend pas. Au final , c'est mieux parce qu'il avait raison. Elle finit par entrer en m'écartant la cavité buccale. Puis il attache les deux sangles derrière ma nuque. Je me dis que c'est enfin la fin mais non. Il se penche devant moi et récupère ma petite culotte. Je veux protester mais il est plus rapide que moi. Je me fige. Il se met à l'inspecter. Il l'a vu ! Il a vu qu'elle était mouillée. Je ne pourrai plus nier. Il sait quel effet ses paroles ont sur moi et ça a l'air de tellement l'exciter qui n'hésitent pas une seconde à goûter ma semence en un rapide coup de langue bien placée.
Je crois que ma nouvelle culotte aussi est mouillée. C'est atrocement sexy ! Et quand il me contourne pour m'attacher les poignées avec le fragile morceau de tissu, j'ai des bouffées de chaleur. Je ferme les yeux pour profiter de cette sensation divine et je sens sa main caresser ma joue. Puis elle descends lentement sur mon cou. Ces deux mains qui se mettent à explorer mon corps. Il peut être tellement doux quand il veut...
–tu vas être gentil, n'est-ce pas ?
–oui, je murmure.
D'un coup, sa main saisit mon cou et le serre légèrement. J'ouvre le les yeux.
&on va bien s'amuser et tu vas en redemander, c'est promis.
Puis, il se jette sur mon cou et le suce si fort que ça en est douloureux. Et pourtant, c'est tellement bon. Je referme les yeux et décide de me livrer totalement à lui. Ça ne sert à rien de résister ou de regarder. Les sensations se décuple dans le noir. Ils se met à alterner entre baisers passionnés et suçons douloureux. J'ai envie de le toucher, de parler mais je ne peux pas. Il m'a priver des deux. Je ne peux que le laisser savoir que j'aime ce qu'il fait.
–ouvre les yeux princesse ! Je veux voir tes belles iris brunes me supplier de te baisser.
Il empoigne mes cheveux et fait basculer ma tête en arrière. Au même moment, j'ouvre les yeux et je vois ce sourire satisfait border ses lèvres.
–je vais bien prendre soin de toi, c'est promis.
Et je sens ses doigts se rapprocher de mon intimité.
Si vous avez aimé, n'hésitez pas à voter et à vous abonner. Merci pour votre soutien. J'ai remarqué que cette histoire a de plus en plus de lecteurs. Ravi que vous aimiez mon style et n'hésitez pas à me mp. Je ne mord pas.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro