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Chapitre 8.1: Daw

-Mangiare per vivere e non vivere per mangiare ! je lance tout joyeux (Mangez pour vivre au lieu de vivre pour manger)

–Tu parles italien maintenant?

–Un peu.

–Oh.

– Et j'ai plein d'autres talents cachés.

Il pense que je rigole mais je suis très sérieux. J'aime bien les langues. J'aime découvrir de nouvelles cultures, surtout la culture italienne. Elle m'a toujours fasciné. En fait j'ai eu ça de ma mère. Elle adorait voyager mais son pays de cœur était l'Italie. Elle y allée à la moindre occasion. Elle trouvait le moindre prétexte pour s'en aller, pour être aussi loin que possible de mon père. Oui c'est vrai, ce n'est pas un souvenir très joyeux mais ça reste un souvenir donc je le garde.

–Moi aussi tu vas me servir, où c'est exclusivement réservée à Lek ?

Je prends une seconde pour réfléchir mais ma décision est déjà prise.

–C'est uniquement réservé à Lek.

–Ah je vois...

Je me tourne vers lui. Il boude. Ça me fait sourire. Puis je m'assois. Ses pâtes ne vont pas se manger seules. Elles ont l'aire délicieuse et j'espère que les clés apprécient. En tout cas, il a l'air conquis et n'attend pas une seconde avant d'attaquer son plat. Je suis content. Je n'ai pas passé un quart d'heure à cuisiner pour rien. Je prends une première bouchée. Il sourit . Elles sont délicieuses et savoureuse. Maman aurait adoré.

–Wow, tu fais toujours des pâtes aussi bonnes ? Demande Tae

–Pas vraiment. Tu sais que Kam déteste me voir aux fourneaux , ou faire quoi que ce soit en général. Comme si je n'avais pas deux mains . Comme si je ne peux pas m'occuper de moi-même. Des fois je regrette mon appartement.

–Tu avais un appartement ? S'étonne Lek.

–Oui mais Kam voulait que je revienne, donc je suis revenue. 

–Tu devrais arrêter de te plaindre, lance Kitty. Au moins tu n'as pas fini dans un hôpital psychiatrique.

J'avoue, il marque un point.

–Un quoi? ! Demande Lek. Pourquoi ?

–Il faudra demander à Kam.

Traduction : laisse tomber !

– ok.

Ce n'est pas facile de raisonner Lek. Mais, il commence à comprendre qu'il y a certaines choses sensibles . Des choses qu'il ne vaut mieux pas savoir . De plus, même–moi je n'ai pas la réponse à cette question. Je ne sais pas pourquoi Kitty s'est retrouvé dans cet hôpital. Personne n'a voulu me l'expliquer et chaque fois que j'essaie d'obtenir des réponses, Kam s'énerve. Donc j'ai laissé tomber. En fait, je commence à avoir l'habitude.

Il y a beaucoup de sujets sensibles avec lui. Je ne sais même plus ce dont j'ai le droit de parler ou pas. Je le laisse venir à moi. C'est tout. Donc ,au final, on ne me dis pas grand-chose. Mais bon, arrêtons de parler de Kam et de ses problèmes. Je suis là pour passer un bon moment autour d'un bon dîner.

–Qu'est-ce que tu fais Lek ? S'étonne Tae.

– Je retire les piments. Je n'aime pas les plats épicés.

–Ne t'inquiète pas, je le rassure , ce sont des poivrons.

–Oh...

Il est gêné mais il ne devrait pas. Je comprends. Certaines personnes sont plus sensibles que d'autres au piment et puis chacun ses goûts. Ça n'a rien de bizarre ou d'étrange . Il se remet à manger et moi aussi. Je peux voir qu'il apprécie vraiment le plat et ça me fait plaisir. Au final, je ne regrette pas une seconde d'être venu ici . Ça nous a encore plus rapproché. Pour la première fois, depuis bien longtemps, je m'amuse comme un petit fou et ça fait du bien.

J'aime Kam mais il me mets tellement la pression , que ce soit pour ma sécurité ou pour autre chose, que je me sens oppressée. Des fois, j'ai besoin de souffler, comme ce soir. J'ai même éteint mon téléphone. Je ne veux pas savoir ce qu'il fait. Je ne veux pas qu'il puisse mon joindre. Je veux juste profiter du moment présent. C'est la première fois que je me sens bien depuis la mort de ma mère. Elle, elle me comprenait, elle me connaissait tellement bien et elle savait me remonter le moral maintenant, je n'ai plus personne pour me comprendre.

Enfin à part Lek. D'ailleurs, je suis content qu'il soit assis à côté de moi. Il aurait pu se mettre n'importe où mais il a choisi cette place. On se demande pourquoi...

–Tu veux un peu de vin ? Je lui demande

– oui s'il te plaît.

Je le resserre. Et je me perds un peu dans son regard angélique. C'est plus fort que moi. Ses pupilles chocolatées attirent toujours mon regard.

–Et moi ? Tu ne me demandes pas si je veux du vin ? demande Tae

–Tu en as eu assez !

–C'est méchant, c'est très méchant !

Comme si je m'en souciais...

Kitty et Lek explosent de rire. Tae boude, à juste titre. Quant à moi, j'en profite pour me servir un peu de vin. Autant profiter car Kam a une politique zéro alcool. Alors, pour une fois qu'il n'est pas là, je me lâche. Dans tous les cas, qu'est-ce qui pourrait bien arriver ? Si jamais je finis saoule , je m'effondrai sur le canapé ou peut-être que je chanterai à tue-tête sur la terrasse. En conclusion, rien de très grave .

–Tu veux un peu de basilic? demande Lek.

–Oui, s'il te plaît.

Nos regards se croisent de nouveau. Bordel, pourquoi je me fige chaque fois ? Pourquoi je ne peux pas simplement détourner le regarde et passer à autre chose ? Mais c'est plus fort que moi. Son regard est tout simplement magnifique. Cet homme est mon  karma.

– Mais arrêtez de vous dévorer du regard, j'essaie de manger  bordel, crie Tae.

– Toujours aussi susceptible, je réponds, du calme...

– Pourquoi je devrais ? vous êtes chez moi je vous rappelle.

–Tais-toi et mange !

Kitty m'enlève les mots de la bouche . Je n'aurais pas mieux dit . Il lui enfonce presque la tête dans son plat. Ils sont vraiment marrant tous les deux. On dirait un vieux couple marié. Mais je préfère me focaliser sur autre chose. Je repose mon regard sur Lek. Il est mignon quand il mange. Il est mignon quand il dort. Il est mignon quand il sourit. Soit il est tout le temps mignon soit je perds la tête.

-Tu sais ce que ça me rappelle? débute Kitty en prenant une gorgée

-Non, quoi?

-Mon dernier anniverssaire.

-Le dernier qu'on ai fêté ensemble?

-Non. L'an passé, quand j'étais encore à l'hôpital.

–Tu n'as pas pu le fêter là-bas.

–Si !  Je n'étais pas à la maison, mais j'ai pu le fêter. Tu sais, je n'avais pas beaucoup d'amis là-bas mais je m'entendais bien avec le personnel. Ils ont toujours été gentil avec moi et je ne comprenais pas pourquoi.

– C'est-à-dire ?

Ils étaient très strict avec les autres mais pas avec moi et pendant longtemps j'ai pensé qu'ils avaient juste pitié de moi. Mais j'avais tort ! Puis j'ai commencé à me dire que peut-être quelqu'un leurs avait parlé. Mais qui ? Qui se soucierait assez de moi pour faire ça ? C'est vrai papa ne leur aurait jamais demandé d'être gentils avec moi et Kam non plus.

– Ce n'est pas faux.

–Et puis j'ai enfin compris, le jour de mon anniversaire. J'ai passé deux ans de cet hôpital. La première année, je ne parlait à personne et surtout je ne sortais pas. Même le jour de mon anniversaire . Mais pendant ma deuxième année, je suis devenue un peu plus sociable, on va dire. Je me rappelle avoir pris un livre et m'être baladé dans le jardin cet après-midi. À la fin, j'étais totalement épuisée à cause de ces fichus médicaments...

Je vois bien que c'est compliqué pour lui. Ça me fait tellement mal de le voir comme ça. Il a du mal à trouver ces mots. Ça suffit pour que je vois à quel point il a souffert là-bas. Il a détesté y aller.Il n'a pas besoin de le dire clairement, je sais qu'il a détesté chaque seconde qu'il y a passée et je culpabilise.

Je sens mon cœur se briser parce que je suis son grand frère. Je suis censé le protéger. Mais dans cet endroit je ne pouvais rien faire. Je me sentais inutile, je n'avais aucun pouvoir sur la situation. Et maintenant, tout ce que je peux faire, c'est l'écouté et espérer le soulager un peu. Kitty remarque que mon visage se crispe et s'empresse de poursuivre.

–Enfin pour venir à mon anniversaire, les médicaments commençaient à agir. J'étais épuisée donc je suis retournée dans ma chambre et là, j'ai trouvé sur mon bureau un magnifique cadeau : un mini cupcake rose avec une bougie au-dessus.

Je souris.

– oh ce ne serait pas tes préférés par hasard ?

– Si Tae ! Au début je me suis dit que c'était un parfait hasard ou que je délirais à cause des antidépresseurs. Puis j'ai compris. Il n'y a qu'une personne sur terre qui aurait pu faire une chose aussi merveilleuse pour moi.

Il se tombe vers moi et je baisse le regard. Les larmes menacent de tomber. Je n'ai pas la force de relever la tête. À ce moment-là, je savais qu'il n'allait pas bien. Je savais que les jours lui paraissaient très longs et qui ne comprenait pas la décision de Kam. Je la comprenais pas mon plus. Mais je savais qu'il fallait lui redonner et lui remonter le moral.

Alors je n'ai pas hésité une seule seconde à lui faire ce cadeau et je suis heureux qu'il ait apprécié. J'aime mon petit frère plus que je ne m'aime moi-même. Je ferais n'importe quoi pour qu'à aucun moment il ne sente une once de tristesse dans son cœur. Alors imaginez comment je me sentais quand je savais que chaque soir il pleurait à en crier dans son lit.

–C'est le premier moment de bonheur que j'ai senti en 2 ans. C'est aussi la première fois que j'ai souri dans cet hôpital et j'ai retrouvé un peu d'espoir. On se sent tellement déshumaniser là-bas à cause des médicaments. Rien que de savoir où on est, on se dit qu'on a un problème, que notre famille ne le supporte plus et pense qu'on est un monstre. Enfin c'est ce que moi je pensais. Et à un moment , je n'avais plus envie de vivre.

Tae lui caresse le dos et montre sa compassion.

–Mais je me suis accroché. J'ai survécu. Tu sais pourquoi ?

Je relève enfin la tête et affronte son regard.

–Pourquoi, Kitty ?

–Parce que tu m'attendais.

Je tends le bras et essuie la larme qui coulent sur sa joue. Je souris mais au fond, je sens une immense tristesse. Je n'aime pas le voir comme ça. Je préfère quand il fait le fort et cache ses sentiments. Parce que là j'ai l'impression de mal faire mon boulot et de ne pas pouvoir le protéger. Je n'ai pas pu empêcher Kam de l'emmener là-bas et c'est normal. Je ne suis même pas capable de l'empêcher de pleurer. Et quand je l'ai fais sortir de cet hôpital, j'ai mis trop de temps.

– je suis désolé, je lance en caressant ses cheveux.

Il a l'air surpris.

– Tu n'as rien fait de mal, Daw !

–Je n'aurais jamais dû le laisser t'amener là-bas.

– Ce n'était pas de ta faute.

-Ça ne change rien.

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